dimanche 31 janvier 2010

KAMEL ET LEON...

Une pensée aujourd’hui suite aux entrainements du week-end.
Practice marathon samedi avec une dizaine de seaux.
Toujours ce même objectif de trouver le rythme du swing, l’incruster dans la mémoire physique à force de balles.
Parti pour faire la même chose ce dimanche.

Ce matin, mes amis de Villennes jouaient la dernière manche du premier tour de la coupe de Paris, match pour l’honneur car l’équipe n’a pas la moindre chance de passer ce premier tour.
J’ai choisi, après réflexion, et après réflexions (pas de polémique) de ne plus faire partie de l’équipe parce qu’en fait, d’équipe il n’y a point.
Une bande de copains ça oui il y a et c’est un vrai plaisir de les retrouver de temps en temps au practice.
Mais pas de vrais moyens pour créer une équipe digne de celles que nous avons rencontré l’an dernier lors des deux premiers matchs où j’ai participé.
J’ai bien rigolé en faisant les articles mais l’humiliation hebdomadaire, non merci…
Et comme j’ai choisi un objectif difficile, je me dois de m’y consacrer entièrement.

Donc ce dimanche, practice marathon pensais je…
Mais non.

En arrivant, je vois Kamel, un joueur très connu ici.
Index à 6, très assidu au practice, très sympathique, calme et posé, un exemple pour moi quand je le vois s’entrainer.

Il me salue chaleureusement, je m’installe à coté de lui encouragé par sa gentillesse naturelle et je commence mon échauffement en essayant de copier son calme et son rythme de jeu.
Il ne fait pas du tout comme moi, à vider les seaux à la vitesse d’un lanceur automatique tels ceux qui équipent certains courts de tennis.
Non.
Une balle, un objectif, une routine, un coup.
Posé le gars…

Alors quand il me propose de me joindre à lui pour faire quelques trous sur le parcours, je saute intérieurement de joie et je me dépêche de finir mes balles !
Mais non, il me demande de finir tranquillement, s’installe en arrière et observe mon swing, m’encourage et me donne ses impressions après. Son regard est juste et aiguisé, cela me conforte dans le fait que l’entrainement sur le parcours va être bénéfique.

On se dirige donc vers le départ mais il y a du monde.
C’est Dimanche, soleil, va falloir ruser, direction le départ du 3.

Ce qui est impressionnant quand je vois Kamel jouer c’est qu’on a l’impression de voir un joueur de poker. Il a un très gros contrôle sur lui, un coup manqué n’a aucune prise sur son humeur. Je copie sans vergogne cet état d’esprit et cela me réussit, c'est à dire que je ne le retarde pas dans son parcours.

Oui il y a des fans qui copient les pas de danse de leur chanteur préféré, moi je copie les routines des bons joueurs…

On va faire le par5 à suivre mais ensuite on part directement au 10 car il y a un bon gros bouchon à partir du 5.

je joue avec deux wedges désormais, je teste la combinaison et cela se passe bien car je n’ai pas d’hésitation dans le choix du club dans le jeu court. J’ai repris Ouaki et je suis très agréablement surpris du résultat depuis que Vincent a changé le grip.
Mon putting est plus « agressif » et mieux contrôlé car ce putter a un gros répondant à l’impact, mon backswing est donc plus court, son contrôle est donc plus simple.
Et les putts rentrent, les lignes sont bien lues, c’est fou comme le calme a comme avantages !

En partant vers le 13, on croise deux amis de practice alors nous voila 4 au départ pour finir le dernier tiers et le calme reste.
Par et bogey en général, le score importe assez peu mais je constate avec plaisir que le mimétisme m’est vraiment profitable.

Petit nous avions les légos, plus grand nous avons l’égo.
Je reste dans le premier statut et je m’amuse.

Un départ raté, tant mieux, je vais pouvoir travailler mon recovery !
Un drive topé, tant mieux je vais pouvoir jouer mon bois3 du fairway, pour info ce cas m’est arrivé au pas gentil par 5 du 17 et s’est conclu avec un birdie !

Et bien moi je dis, merci Kamel pour m’avoir servi d’exemple sans le savoir !

Conclusion : il faut trainer avec les Jedï quand on est un Padawan…

vendredi 29 janvier 2010

CHAGRIN D'LABOUR...



C’est assez délicat à expliquer…
Parce que je vis en couple depuis quelques temps déjà et que je ne voudrais pas que cet article soit mal interprété…
Cela fait quelques jours que je réfléchis à ce qui fait que ce sport, le golf, me plait autant, m’attire autant.
Pourquoi aujourd’hui, avec cette pluie qui n’a pas cessé depuis ce matin, cette pluie lourde et froide dans un ciel sans lumière, je suis désemparé à l’idée que je n’aurai sans doute pas mon rendez vous avec le vert comme prévu.
Vous vous souvenez quand ado, sous le joug de la tyrannie parentale, vous restiez confiné à la maison sous le prétexte fallacieux d’une chambre pas rangée depuis des semaines et ce, malgré les ordres et les menaces réitérées ?
Privé de cette sortie que vous attendiez tant, soumis à une impatience impossible à feindre avec cette petite blonde face à laquelle vous deveniez idiot tant elle était belle.
Et en plus ce soir là, c’était sur, cela aurait été l’instant tant attendu du baiser sur la bouche…
Alors vous passez la soirée à errer sans but, la vie devient soudain amère et ingrate.
Vous savez bien que vous pourrez la revoir bientôt, mais rien n’y fait, vous restez inconsolable.
Je ne suis pas en train de vous dire que je vais au golf comme on va à un rendez vous amoureux, enfin pas tout à fait…
 Mais ce que je sais confusément c’est que j’y vais avec une vraie joie dans le cœur.  J’y vais pour retrouver quelque chose qui me manque. Difficile à faire comprendre sans doute pour qui n’a jamais tapé une balle un matin de printemps, au milieu d’un fairway, vers un green où flotte un drapeau impérial que vous allez attaquer comme si c’était une forteresse offerte et pourtant si imprenable parfois.
Au golf, on baigne dans une douce et captivante confusion des genres en fait.
On découvre avec le temps et la maîtrise une vraie poésie dans les enchainements mécaniques et techniques complexes qui forment le swing. De la même manière, on se rend compte à force de parcours de l’influence implacable des calculs de l’esprit dans la réussite d’un coup de golf.
Une partie réussie, c’est celle où votre corps et votre esprit se sont entièrement consacrés au jeu et d’une certaine manière cela pourrait se rapporter à la vie de couple.
Vous devez être entièrement avec l’autre si vous voulez que cela fonctionne.
L’amour platonique n’a pas de fondement et la passion d’un soir, aussi explosive fusse t’elle, n’auras sans doute pas d’avenir…
C’est cette analogie que je retrouve dans le golf, cette relation pleine et entière nécessaire pour qui veut progresser.
Vous avez déjà remarqué comme un joueur de très haut niveau a l’air calme et apaisé quand il est en train de battre le parcours à plates coutures ?
C’est une attitude qui m’a plusieurs fois marqué quand je regarde des retransmissions de grands tournois et qu’un joueur sort du lot sur le parcours.
Il a l’air indestructible, olympien et apaisé à la fois mais, pourtant, il émane de lui une énergie impressionnante. Il a cette aura qu’ont ceux dont l’esprit et le corps sont dans une osmose parfaite.
Comme certains moines des religions orientales, ou comme l’être imaginaire formé par deux personnes qui s’aiment et qui ne forment plus qu’un.
Je crois de plus en plus qu’il faut former en nous même cette union délicate du corps et de l’esprit, du technique et du sensible, pour avancer dans la maîtrise du golf.
Il faut accepter d’avoir une relation intime et forte avec le parcours sur lequel on joue, il faut ne faire qu’un avec le club que l’on a dans les mains.
Le simple fait de savoir qu’on a une posture à l’adresse stable et équilibrée, que la prise de grip est en phase avec les articulations du poignet, que notre corps est correctement aligné par rapport à la trajectoire du coup choisi, tout cela ne suffit pas si vous n’avez pas l’intime conviction, la sensation certaine que votre esprit est calme, serein et convaincu de la réussite à venir.
Vous vous souvenez de cette sensation qui vous habite quand vous dites vos sentiments à l’être aimé et que cette personne vous renvoie le même « je t’aime » avec force conviction ?
Vous vous souvenez de cette connexion parfaite en vous entre votre corps et votre « âme » en cet instant précis ?
Aimez ce sport, vraiment, sincèrement, entièrement et je suis sur que vous progresserez…
Que celui qui n’a jamais aimé me jette la première balle.
Une Tour IX de préférence…

mardi 26 janvier 2010

AGLAGLA ET SANS BIRDIE...

Il ne pleut pas c’est déjà ça.

Il fait -1°C sur le practice de l’Albatros à 9h30.

Il y a du vent, suffisamment pour le prendre un compte.

Donc vent plus température égale deux clubs de plus au moins.

Et puis c’est une bonne idée pour un jour de repos de se frotter à ce gentil petit parcours de rien du tout…
Non ?
Pour Audrey et son ami, cela semble une bonne idée.

Alors je suis venu faire le parcours avec eux pour vérifier.
Effectivement, je confirme, c’était une idée idiote.

Donc excellente…

Ce sera le deuxième parcours de l’année, départ jaune pour les garçons car nous sommes 15 tous les deux et pas maso au point de le faire des blancs en cette période de l’année.
Audrey part des bleues, normale, c’est une fille.
Pourquoi n’y a-t-il pas un départ rose pour les filles ?
On se pose de ces questions le matin quand le neurone gèle…

J’ai reçu, la veille, un gentil cadeau de GOLFERMANIA.com pour ma semaine de gloire sur la page d’accueil de leur site. Des chaufferettes réutilisables, on va donc les utiliser pour commencer histoire de pouvoir bouger les doigts.
Cadeau fort utile mais juste sur trois quatre trous, c’est déjà ça.

D’un point de vue humain, ce fut un parcours mémorable.

Je ne compte pas les éclats de rire et je n’en dirai pas plus, ni non plus comment et de par quoi ils sont arrivés, non par respect pour mes partenaires qui pourront les narrer en détail en commentaire si l’envie leur en dit mais parce qu’il y en a eu tellement que je serai bien incapable de m’en souvenir !

C’est souvent comme ça quand les choses se passent bien, on se souvient de l’ambiance et quand les choses se passent mal on se souvient des détails…

Preuve en est que d’un point de vue golfique je pourrais vous raconter mon parcours en détails !!!
J’exagère, cela n’a pas été si terrible et même pas si mal pour cette seconde reprise en main des parcours 2010 vu les conditions.

Surtout qu’à partir du 13, le vent a forci un tantinet et la température a chuté encore un peu…

34 putts tout de même, point noir pour moi, à cause d’un très mauvais tout premier putt, bon il faisait bien 20m et putter avec deux gants ce n’est pas très pratique, mais sortir double bogey au 1 après avoir prit le green en régulation avec un bois3 et un PW ensuite, j’aurai pu espérer mieux…

Résultat j’ai fait beaucoup de putts trop courts par la suite.

Ce mental de crevette je vous assure c’est pesant des fois…


Ah ! Par soucis d’honnêteté, je me dois de vous dire qu’il y a eu Mulligan d’office au 1 mais que l’ami Laurent n’en a pas vraiment profité, je crois qu’il lui a fallu 5 coups pour prendre le premier green du parcours, des petites délicatesses de mise en route donc, vite oubliées dans la seconde partie du parcours.
Inutile de raconter en détail le parcours car ce fut assez laborieux, ce que je retiens c’est qu’au final je suis dans la ZT et que c’est de très bon augure vu les scores sur certains trous !
Un quadruple bogey au 15, un triple au 4 et 5 doubles quand même. 5 pénalités dont trois balles noyées de honte…La maison ne recule devant aucun sacrifice…
Ne retenons donc que les bonnes choses, franche partie de rigolade mais studieuse tout de même avec de très bons coups de temps en temps.
Dans l’ordre donc :
Après une gratte au 50° en troisième coup du par5 du 3, je me retrouve devant le joli petit arbre qui bloque l’accès au green, je m’en sors avec un lob bien dosé avec mon 60° qui retombe à 3m du green.

Bonne mise en jeu au drive sur le 6 avec fer9 à suivre sur le green, ce sera le premier par du jour.
Note technique du jour, il va falloir travailler la position à l’adresse avec le driver parce que c’était un peu n’importe quoi…
Bonne mise en jeu au 20° sur le 8 mais mauvais alignement, pas grave.
Je prends le green du 13 au fer7 après avoir tout de même dropé la balle suite à une mise en jeu un peu humide, ça fait régul+1 au final mais prendre ce green après la mise en jeu c’est toujours une joie pour moi.
Très bon coup de fer6 sur le 16 qui retombe à 3m du drapeau, ça ça fait du bien !
Une ficelle de 8m au 17 qui me sauve le bogey. Oui sauver un bogey ce n’est pas une grande victoire mais des fois si quand même…Surtout sur satané 17 interminable…
Bon, 6 bons souvenirs sur 97 coups, ce n’est pas énorme je vous l’accorde.
Mais ce sont des coups marquants et il me parait bon de les mettre en valeur, non par vantardise mais pour le mental. Cela me sera utile la prochaine fois que j’irai me promener sur cet oiseau terrible. Sans doute dès que les beaux jours reviendront et dans le cadre d’une compétition certainement...Maison, sacrifice tout ça…
L’ami termine à 96 si ma mémoire est bonne et il faudra que l’on rejoue ensemble car il y a eu quelques moments de saine émulation bien agréables, un petit match play pourrait être des plus motivant…
Audrey s’est promenée avec un forfait bogey puisqu’elle termine son parcours avec un +11 de fort bonne tenue avec…11 bogeys donc.
Chocolat chaud de rigueur au dix neuvième, parce que la tasse est plus grande et cela permet de mieux se réchauffer les mimines. Loin de moi l’idée de paraître insistant mais il a quand même bien caillé !
Mais que voulez vous, des promenades golfiques comme ça, cela réchauffe le cœur et on en redemanderait même…
N’empêche, quelques degrés de plus, je ne serai pas contre…

dimanche 24 janvier 2010

BALBINADE...

Au début de l’année devait avoir lieu « le scramble du nouvel an ».  Un scramble à trois sur le parcours de l’Aigle organisé par Arnaud Balbin.
Un « petit » souci météo la veille, comme vous pouvez le voir ci-dessous a reporté cette compétition pour ce samedi 23.
Finalement cela tombait bien d’attendre que la neige ne tombe plus car cela a permis à plusieurs autres équipes de se joindre à cette première « Balbinade » de l’année et comme le veut l’adage, plus on est de fous, plus il y a de tees.
Oui, facile, navré, désolé, on va essayer de faire mieux…
Ce matin donc, heureux, plus de neige. Juste une pluie fine et tenace et une température de 4°, une quasi pluie tropicale quoi...
Oui, il faut savoir être très positif dans ce sport.                                   
Et puis je sais qu’Arnaud a toujours des accords secrets avec la météo.
Effectivement, au trou 5, fini la pluie. Juste quelques timides gouttelettes de temps à autre.
16 équipes sont présentes, les gentlemen golfeurs présentent 5 équipes, les Tech’s en ont 3 et pas des moindres car Dorian a sorti l’équipe de choc, 15 en index cumulé, ils viennent pour battre le parcours, voir plus, c’est certain. Mais c’est sans compter l’équipe de Ben et Pat qui ont amené leur arme fatale, Alexis, jeune surdoué (oui quand on est 4 d’index après trois ans de golf, on peut employer le terme de surdoué)…
Beaucoup d’amis présents donc en cette belle matinée hivernale, certains avec des ambitions affichées, d’autres qui sont venus avant tout pour le plaisir de jouer ensemble.
Je dois avouer que notre équipe faisait plutôt partie de la seconde catégorie.
Grand Parrain alias Woody, Parrain alias Vincent et le filleul alias ma pomme.
Aucune chance pour faire un podium en brut, un mince espoir en net, une grosse envie de retrouver les terrains de golf surtout !
Oui, jouer au champion du practice, cela ne fait pas baisser l’index…
C’est sur le terrain qu’on fait ses preuves…
D’ailleurs ne dit on pas « il a fait ses preuves sur le terrain » ?
Vous voyez, encore une expression golfique qui a été détournée…
Notre trio part à 11h50, je suis sur place à 9h30, non que je veuille m’entrainer deux heures, j’ai juste envie de venir saluer les amis qui partent plus tôt.
Je croise Arnaud, Dorian, Maurice, Ben qui me présente Alexis, Pat, Gérald alias Gey3476, Benjamin alias Leni, Paul, Dan, Ovilmon, les Up, Doubie, Olivier, Paul mon partenaire club de Villennes, TomZ, Marin, Scoop, Yan, Nicklas, oula mais c’est vrai que c’est la compétition retrouvailles finalement !
Bon j’ai quand même trois jetons de seau de balles dans la poche, une casquette en peau de bébé acrylique sur la tête, la combinaison de Spiderman sous la tenue de golf et la tenue de pluie au dessus, un peu comme tout le monde aujourd’hui, objectif « même pas peur de l’hiver ».
Et puis, dans notre équipe, tels les gaulois irréductibles, on a de la potion magique dans le sac.
Woody c’est la framboise et aussi du thé pour avoir bonne conscience, moi c’est un 15 ans d’âge légèrement tourbé et une bouteille de sirop de menthe en plus au cas où, on ne sait jamais, un coup de déshydratation…
Les bonjours, les vœux golfiques, un petit café, un échauffement et il est l’heure !
11h50, 23 janvier 2010, premier parcours de l’année !
Un hook léger…
Vincent m’a prévenu qu’il n’avait pas la grande forme et qu’il ne faudrait pas trop compter sur lui. Il nous fait un drive en léger fade pleine piste, puis plante le green tranquillement.
J’aimerai bien ne pas avoir la grande forme comme lui tiens…
On fait deux putts, premier trou du premier parcours de l’année avec un par, c’est un signe !
Oui je sais on s’y est mis à trois mais comme je l’ai dit plus haut, il faut toujours voir les choses sous leur aspect le plus positif.
Et puis 2010 est déclarée « année du mental » !
Et puis c’est tout !
Pour ceux qui connaissent le golf national, le seul inconvénient ce sont les bruits alentours, une piste d’aviation de tourisme au bout de l’aigle et des routes autours de l’Albatros.
Mental, abstraction, tout ça…
Mais l’Aigle n’est pas l’Albatros du pauvre, loin de là, c’est un parcours avec son identité propre et un réel intérêt.
Le 1 est un par4 très encaissé avec un green très sur élevé et le prendre en régulation en jouant seul n’est pas à la portée de tout le monde…
Nous voici au 2, le HCP1 du parcours, par4 plutôt long et étroit dans sa mise en jeu. Vincent va dans l’eau à gauche, Woody part dans les collines à droite, mon hook est plus léger, rough à gauche. On se retrouve ensuite avec une approche courte et Woody gagne son surnom du jour « Jo la fignole » grâce un petit coup de wedge bien senti qui nous laisse un putt facile pour le par.
Direction le 3, tout va bien.
Bon drive sur ce mini par4 au green sur élevé encore, green en régulation et là surprise incapable de rentrer un second putt de moins d’un mètre cinquante à trois ! Bogey.
La honte totale…
Tellement honteux que sur le par3 de 140m du 4, concours de précision, personne ne touche le green et on sauve le par que de justesse.
Une justesse troublante même…
Une approche moyenne, un putt de 3m délicat, Vincent joue et sa balle se dirige parfaitement sur le trou, freine, freine et stoppe à un brin de green !
Argh !
Non pas le bogey !
Il s’approche de la balle, bien entendu en prenant grand soin de ne pas la toucher ni influencer en quoi que ce soit sa destinée newtonienne, regarde ce fameux brin d’herbe sadique qui plie sous son regard et laisse la balle finir sa course !
Dire que si j’avais joué seul, je n’aurai jamais attendu cette petite minute réglementaire !
Au 5, par4 un peu vicieux en dog leg gauche, bonne mise en jeu de Vincent mais il reste 190m au drapeau.
Oui l’hiver, il y a un phénomène curieux, les balles ont trop froid en l’air alors elles choisissent de retomber le plus vite possible et on se retrouve avec des seconds coups bien plus éloignés qu’à l’habitude.
Très étrange ces balles…
Personne sur le green, personne non plus après l’approche, cela fera un bogey.
On attaque le 6 avec +2 au compteur et même si on ne venait pas avec des ambitions de victoire, nous ne sommes pas très heureux de ce score.
Mais qu’à cela ne tienne, hardi les gars, en avant, la fleur au fusil repartons à l’attaque confiants !
Le 6 est un par3 de 190m avec un green en pente en plus, encore un architecte qui ne connaissait pas l’existence du niveau à bulles…
Je n’ai pas été très utile jusque là, mais je « sens » ce coup de départ et mon 20° confirme, balle droite qui tombe à 3m du trou et n’en bouge plus, on revient à putter pour le birdie, on sort avec un par et un regain de confiance.
Le 7 est le premier par5 du parcours, en scramble c’est souvent l’occasion de faire un bon score. Green en régulation, un seul putt ce coup ci, le premier birdie en équipe de l’année, on a la pêche !
Bon il faut dire que l’on a attaqué la potion magique et cela semble faire son effet…
Le 8 sera un par avec approche putt. D’un point de vue stratégique on n’est pas vraiment au top, le second coup étant souvent assez long, on a une tendance à chercher le drapeau en force et notre niveau général ne permet pas de le faire avec toute la sérénité requise…
Bon en même temps on s’en fout, on rigole bien et on a la potion…
Le 9 est un par4 en dog leg gauche, euh non droit, enfin bref il tourne.
Grand parrain est sur la piste, un peu court, moi je ne suis pas sur la piste et très court, Vincent lui ne boit pas…
Vincent ne boit toujours pas et plante le mât avec une aisance déconcertante, 20cm…
On lui laisse l’honneur de finir avec un birdie 100% parrain, il vient de nous ramener dans le par.
Yes !
Pour fêter ça, on va tous faire une bouse (oui c’est un mot officiel du vocabulaire golfique qu’il faut que je pense à rajouter dans mon lexique) au départ du long par3 du 10 et finir avec un bogey !
Départ moyen sur le par4 du 11, on a 160m mesuré au mât, je « sens » le coup, fer5, le drapeau est planté à un petit mètre, birdie à suivre, on reste dans la course.
Le 12 est à mon avis Le par4 de ce parcours, dog leg gauche, green qui semble être en haut d’une montagne et construit lui aussi sans niveau à bulle…
Il nous faudra trois coups pour y parvenir et un putt délicat, le style à vous mettre des frissons dans le dos quand vous jouez seul…
Le 13 est un par3 pas trop long comparé aux précédents mais un vent perfide et de face oblige le club de plus, je prends le H4, encore une fois cette étrange sensation qu’il va falloir analyser, je sens le coup, je plante le green tranquillement et on finalise le par tout aussi tranquillement.
Le 14 est encore un dog leg, je ne sais pas si c’est la potion mais qu’est ce qu’ils tournent les trous aujourd’hui !
De nouveau le coup « senti » sur le second, le H4 qui plante le green comme si c’était une évidence, les compères finalisent le par…
Le 15 est un par5 tout en longueur avec un mini green, départ délicat dans le rough à droite, un coup de bois3 explosif ramène la balle à 70m du drapeau, personne ne prend le green, putt du fringe que réussit merveilleusement Vincent, birdie, enfin sous le par !
Sur le par4 du 16, un par avec green en régulation, notre second coup est souvent trop loin du drapeau pour espérer le birdie malheureusement.
Nous voici au 17, lieu du concours de drive, un par5 monstrueusement génial (mais les avis divergent sur le sujet)
Longue mise en jeu, une colline bloque la visibilité au green, green qui est très sur élevé et dangereusement en pente.
Bref une horreur, mais à mon goût le plus gros challenge du parcours.
Les deux premiers coups nous amènent à70m du drapeau, distance visiblement maudite aujourd’hui pour le trio…
Deux balles dans la pente bien pentue et une balle dans le rough derrière le green qui lui aussi est en pente bien pentue !
Allez savoir pourquoi, je demande à ce que l’on choisisse cet emplacement terrifiant à plus d’un titre.
Mais c’est comme ça, on sent le truc à un moment donné, cela ne s’explique pas, quoique cela devrait…
Je suis sur le green, là où je veux que ma balle tombe avec un spin suffisant pour que la balle descende sans vitesse vers le trou cela devrait bien se passer.
Et ça marche, le club traverse bien, la balle tombe là où il faut et va frôler le trou pour stopper à moins d’un mètre, le putt du par sera sans difficulté.
Nous voila au 18, Ben et Alexis sont venus à notre rencontre, on va finir relax entre amis avec une nouvelle occasion de birdie ratée mais au final on a battu le par général et c’est pour nous une grande victoire collégiale…
Surprise à la remise des prix, nous gagnons la troisième place en net avec un minuscule point d’avance sur 5 équipes qui finissent au même score, la balle newtonienne me revient en mémoire…
Scoop a remporté le concours de précision et celui du drive femme, j’oserai dire sans surprise car c’est vraiment une joueuse de talent.
Dorian et son équipe ont gagné le premier prix en Brut, ils ont massacré le par avec un -8 impressionnant car ils sont en plus partis les premiers avec au moins la moitié du parcours sous une pluie glacée !
Le trio de Ben prendra la seconde place en brut avec -4, performance remarquable car ils ne connaissaient pas le parcours en plus !
Prochaine Balbinade le 13 février un 4BMB à la ficelle sur l’Aigle…Va falloir jouer stratégique !

vendredi 22 janvier 2010

ICI ET MAINTENANT…


Il ne vous est jamais arrivé quand vous êtes plongé dans la lecture d’un livre (voir d’un blog aussi soyons fou) de devoir revenir deux trois lignes plus haut parce que vous veniez de vous prendre vous-même en flagrant délit de rêvasserie aggravée ?

Vous savez bien, en pleine ligne, votre pensée s’échappe dans le passé ou dans le futur voir dans la liste des courses pour les plus cartésiens et puis vous voila tout a coup surpris de lire que « John gisait là inanimé, il n’avait pas vu le tireur… ».

Mais c’est qui ce tireur ?!?

Alors agacé vous regardez la ligne du haut et vous vous rendez compte que celle là aussi vous l’avez vue mais vous ne l’avez pas lue.
Vous n’étiez plus présent, vous n’étiez plus en phase…

Quel rapport avec le golf pourriez-vous vous dire ?
Et bien il y en a et direct en plus.

Combien de fois vous êtes vous mis à l’adresse avec en tête une pensée du type « bon faut pas refaire la même gratte ! » ou bien « y’a 160m, faut planter le mât pour prendre le par ! » ou encore « c’est des haricots ou des épinards que je dois ramener après la compétition ? »…Alors combien de fois ?

RHOOOOOOO la mauvaise foi !

En tout cas, je l’avoue sans honte, cela m’est arrivé plusieurs fois…

Depuis je fais les courses avant.

Tout ça pour vous dire que si vous n’êtes pas présent, autant physiquement que par la pensée, et bien ce n’est pas deux lignes que vous perdez mais c’est la balle qui sort du livre, du green, ou du fairway, enfin vous avez toutes les chances d’assister à une trajectoire totalement innovante et originale…

J’ai souvent lu ici ou là que chaque coup était unique, qu’il faut être focalisé sur son coup et patati et patata… Merci le conseil évident, l'enfonceur de portes ouvertes a encore frappé…

Et puis, un jour, alors que justement je cherchais le rayon de haricots verts, l’évidence est apparue de façon claire : d’abord les haricots puis le liquide vaisselle.

Une chose après l’autre.

Désormais, je vais donc travailler à être entièrement là où je suis quand j’y suis à faire ce que je dois y faire.

Je crois que cela va m’aider à améliorer ma liste de courses comme ma routine…

mercredi 20 janvier 2010

AUDREY…



Elle avait dit qu’il ne pleuvrait plus à 15h et effectivement il ne pleuvait plus à 15h.
J’ai donc pensé que la prochaine fois que cette femme dirait quelque chose de façon aussi péremptoire à l’avenir, il serait bon d’écouter.
Ce matin, pourtant, j’ai regardé la pluie tomber, et ce jusqu’à 14h30 où, sur le perron du club house du golf de Bethemont, je regardais mon sac prendre l’eau en attendant la célèbre enseignante golfeuse météorologue nostradamusienne.
Un tantinet septique sur la justesse des prévisions annoncées, je l’avoue…
De plus, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, elle n’était pas en retard. Celles et ceux qui me connaissent savent que si on me dit d’être là à 45, je suis caché dans les parages à partir de 30 et je sonne, ma montre devant les yeux, à la quasi seconde pile comme tout bon obsessionnel qui se respecte.
À l’heure prévue donc, le bus arrive. Oui la dame ne vient jamais sans sa horde de vingt bambins golfeurs au minimum.
Il pleut encore bien sur, mais déjà moins. Mais il pleut toujours…
Nous allons boire un petit café, histoire d’attendre l’heure prévue, je monte ensuite vers le practice, je sors un club pour m’échauffer, 5mn plus tard, je tape ma première sous un ciel à peine nuageux d’où plus aucune goutte ne tombe…
Bon…
Ok…
J’avoue…
Respect pour le coup…
Dix minutes plus tard la dame arrive, les mini-humains ont été éparpillés avec les professeurs du golf.
Très rapidement elle décèle deux problèmes de façon très précise dans mon swing. Un mouvement parasite avant le backswing et un autre pendant le follow-through.
Alors, à cause de la pluie, j’écoute. J’essaye de comprendre ce qu’elle veut dire et j’avoue que je comprends assez vite car, en plus, la dame explique bien, donc on se comprend vite et après tout, c’est ce qui importe avant tout.
Je vais passer quelques longues minutes à corriger ces deux défauts les plus évidents maintenant qu’ils sont identifiés et en avant pour le travail de mémorisation qui se passe plutôt bien.
Cela me ravit car, en général, au golf, quand vous changez quelque chose dans le swing, il faut un certain temps pour le reproduire correctement.
Je ne le fais pas correctement bien sur, ni même à chaque fois mais je serai capable de le refaire seul demain par exemple et c’est ce qui importe encore une fois.
Mais la dame se doit de retourner auprès de son cheptel de bonzaïs gesticulants car l’heure du goûter approche et à cet âge là, le pain au chocolat importe plus que l’importance d’avoir un bon stance à l’adresse.
Que voulez vous, c’est comme ça, aucun sens des priorités ces échantillons swingueurs…
L’heure du chocolat chaud sonne donc la fin de ce petit cours improvisé et convivial.
En conclusion, je vais donc cesser de ressembler à une danseuse tahitienne au début du backswing et je vais tout autant cesser de croire qu’en regardant ma balle partir je dirigerais mieux sa trajectoire.
Car, comme je l’ai précisé au début, (oui, je ne vais pas vous raconter mes symptômes obsessionnels pour le simple plaisir d’étaler ici un de mes défauts de comportement) je commence déjà à relever la tête et les épaules un chouillat avant que la balle ne parte histoire d’être sur de ne la perdre de vue quand elle va se perdre dans les arbres.
Un conseil donc, faites confiance à votre balle, elle sait où elle doit aller, laissez le club s’en occuper…
Merci, que dis-je, grand merci Audrey !
Oui, c’est le grand avantage d’avoir une femme qui vous enseigne le golf, ses conseils sont plein de bon sens…
Il va falloir qu’on discute maintenant parce que je suis sur que si on se revoit, elle va trouver d’autres moyens pour que j’améliore encore ce swing en interminable aboutissement…
Audrey, faut qu’on cause !

lundi 18 janvier 2010

MÊME L’ORDINATEUR LE CONFIRME…

L’hiver permettant beaucoup moins de sorties sur le terrain, j’ai ressorti il y a quelques semaines mon jeu PC de golf, daté de 2005 avec un golfeur très connu dessus…
Bien entendu sur ce type de jeu, on se retrouve assez vite avec des statistiques impressionnantes et quand on joue au golf, on se rend vite compte qu’elles sont totalement irréelles.

Quoique…

Oui, j’ai dis quoique.

En détail sur 1736 trous joués :
Score moyen : 58… Déjà là le gars dans le réel on lui fait faire pipi dans la fiole tous les jours pour vérifier à quoi il marche et on ajoute un scanner du cerveau pour trouver les secrets de son mental !
Distance moyenne driver : 327m… pas de commentaire, on fait tous ça au practice avec un hybride n’est ce pas…
Fairway touché : 85.9% mais bien sur, les yeux fermés et une main dans le dos…
GIR : 89.9% et encore j’étais pas en forme.
Putt : 1.58 putt par trou en moyenne. Une fois trois putt tous les 3 parcours, comme tout le monde ici…

Sand save : 66.7 %
Scramble : 69.2%
Score moyen par5 : 3.93
Score moyen par4 : 3.56
Score moyen par3 : 2.57

Pas de commentaire sur les dernières données, non qu’elles soient normales mais elles ont attiré mon attention sur un état de fait impossible à modifier (même sur un ordinateur où, en cliquant deux fois au bon moment, en prenant 10mn si je veux pour trouver la direction à viser de chaque coup) le petit jeu reste le domaine le plus délicat à gérer sur le parcours…
Envoyer un énorme drive toujours sur la piste, aucun problème, seule la direction est en jeu.
Mais viser un drapeau, avec vent, sans vent, à 220m ou à 20m, il y a une autre donnée, la précision en plus de la distance, le fin dosage où l’appréciation, donnée qu’un ordinateur est incapable de gérer, entre en ligne de compte.

Et oui, même là une conclusion s’impose, le score se joue au putting et au petit jeu !

dimanche 17 janvier 2010

AAARRRRGHHHH !!!! GGGNNNNNHHHHH !!!!

Vous savez ces bruits étranges que l’on fait quand on essaye d’atteindre un objet qui a glissé sous un meuble à exactement 2 petits centimètres du bout du doigt le plus proche du dit objet…
Et on s’acharne je ne sais combien de temps alors qu’il faudrait juste se relever et prendre un autre objet afin de l’atteindre sans mal, mais que non, que y’a pas de raison, que je l’aurai ce briquet à la c... !
Bref.
J’y suis presque, je le touche du bout des doigts.
Mon swing en rotation avec mon transfert de poids et mes bras relâchés !
Presque !
Je le fais de temps en temps, de plus en plus souvent mais ce n’est pas encore automatisé.
Pourtant ce week-end j’ai fait environ 15 seaux de balles, facilement 10h d’entrainement, agrémenté d’un concours de putting, d’une wedge-pétanque et de travaux d’alignement continuels.
Je vous conseille la wedge-pétanque, très bon pour travailler en s’amusant !
J’ai compris plusieurs choses ces derniers temps concernant, non pas le swing parfait, (qui n’existe pas pour la bonne et simple raison que l’homme parfait n’existe pas) mais mon swing à moi par rapport à mes aptitudes à moi.
Jambes toniques à l’adresse, poids sur la jambe arrière dès le départ du backswing, montée en rythme entre les hanches et les bras, le poids se transfère sur la jambe avant en fin de montée, les hanches repartent, les bras suivent, le gauche restant droit mais PAS tendu, les hanches passent, les épaules aussi, les jambes sont restées toniques.
Bon c’est un peu confus, j’en conviens, ça ne parle pas forcément à tout le monde mais cela me va parfaitement.
En étant positif, sur le week end, en eclectic technique, je le tiens mon swing !
Mais en stroke, ce n’est pas toujours le par !
Mais ça vient, ça arrive, ça approche…

jeudi 14 janvier 2010

DU RÊVE À UNE RÉALITÉ OBJECTIVE...



...Lors de mes premiers cours collectifs de golf, mon rêve était de faire un par sur n’importe lequel des trous du « gigantesque » parcours situé non loin du practice.
Aujourd’hui mon rêve est différent.
Il a changé, forcément,  puisque le premier s’est réalisé et que d’autres se sont par la suite réalisés aussi.
Un rêve en remplace un autre donc.
Jusqu’à quand ?
Jusqu’à ce que je fasse par mégarde un rêve impossible à réaliser ?
Pour mon début de saison, j’ai, parmi les objectifs que je me suis fixé, celui de revenir avec au moins deux birdies par parcours.
Et aujourd’hui, entre la poire et le fromage, j’ai réfléchi à la différence qu’il y avait entre un rêve et un objectif.
Enfin entre les légumes frais et les yaourts plutôt car je laissais mon esprit vagabonder derrière un chariot que je poussais, sans club dedans en plus mais bon il faut bien aller chercher à manger de temps en temps…
Mais non, je ne pense pas au golf 24h sur 24, qu’est ce que vous allez penser là voyons !
Enfin !
Bon, passons, tout le monde peut se tromper sur son jugement vis-à-vis des truies, je ne vous en veux pas, on aurait effectivement pu se méprendre, mais non.
Vous pouvez dropper sans pénalité, si si je vous assure…
Donc, la différence, objectif, rêve, toussa…
Un objectif c’est pour moi, un niveau atteignable avec un travail donné.
Un rêve, c’est une somme de plusieurs objectifs dont on ignore le nombre exact.
Et l’utopie c’est quand on ne sait pas compter.
Voila comme ça c’est plus simple à comprendre.
Donc mon objectif cette année est de jouer un grand prix.
Mon rêve ?
Je n’ose pas vous le dire encore…
Mais ça viendra…

Vivement que j'aille jouer car j'ai le neurone qui fume à force de tourner dans le vide!

dimanche 10 janvier 2010

ZEROOO ! ZEROOOOO ! ZERO !...


0°C !
Ça y est il fait à nouveau chaud, les températures remontent !
Pour fêter ça, direction le practice !
Les tapis sont blancs, tiens d’habitude ils sont verts… ?
Là bas, dans les « granges » les tapis ont la couleur règlementaire, on va se mettre dans la case du prof, il y a des miroirs, ça va calmer mon coté narcissique.
Les miroirs c’est bien, mais faut penser à arrêter son geste, relever la tête et regarder, ensuite on corrige, on recommence et on stoppe le geste à nouveau pour valider qu’on a bien corrigé, ensuite on recommence et on ne sait pas si on a bien fait le geste car, justement, on ne regarde pas les miroirs quand on joue !
Ce n’est pas pratique ces trucs là finalement…
Pas grand monde quand même sur le practice en ce dimanche où la maison Blue Green offre la galette des rois.
Ah si les Up arrivent et me rejoignent à l’abri pour quelques balles.
On se passe les clubs pour faire quelques tests, on essaye les drivers mais les essais cessent rapidement car la couleur blanche, sans doute dû à la neige quoique je ne sois pas très calé sur la question chromatique des fairways en basse saison, je dois vous l’avouer.
Je disais quoi déjà ?
Ah oui, cessent rapidement c’est ça.
Oui, pas calé en sciences chromatiques (oui c’est le mot du jour, je n’ai pas eu de pot, c’est tiré au hasard) mais blanc sur blanc, je sais ce que cela donne, ça donne qu’on perd la balle de vue très vite !
Alors on reste l’œil aux aguets, la pose travaillée pour le miroir, et on attend de voir une balle faire une petite explosion de neige à l’atterrissage, de préférence dans la direction où on regarde c’est moins vexant.
Résultat, concours d’approche à moins de 100m, objectif, faire monter la balle suffisamment haut pour ne pas la perdre de vue dans le grand blanc.
Juste 5 seaux aujourd’hui parce qu’on a été obligé, je dis bien obligé d’aller déguster des galettes faites maisons avec de la frangipane chaude dedans et un truc tout dur qui a encore failli me casser une dent.
La vie est pleine de sacrifices moi je vous le dis !

samedi 9 janvier 2010

PENDANT QU'IL NEIGE...

...On laisse l'esprit vagabonder et voila ce qu'il arrive...



Oui je sais bien, l'espoir fait vivre...

Mais comme j'ai l'intention de devenir centenaire...

Bon week end!

lundi 4 janvier 2010

- 3 !!!...

Et oui ça y est je l’ai fait !













Une gratte sur un tapis de practice par -3°C…

Je vous déconseille le test, franchement !
6 seaux seulement et encore c’était 4 de trop !
Stéphane est venu aussi avec sa chère et tendre qui vient de prendre 26 degrés de décalage en 24h, elle était ravie.
Donc, plus de practice avant quelques jours, une centaine au moins, ce sont mes doigts qui m’ont conseillés cela.
Quoique, j’ai reçu une chaufferette de noël de la part de Stéphane donc dans un pur souci d’analyse scientifique je vais aller la tester avant ma grève de la faim.
Oui je vais faire une grève de la faim pour demander une hausse des températures.
Je ne ferais plus que deux repas par jour à compter du 15 avril si mes revendications n’aboutissent pas.
Je sais, c’est courageux et désespéré à la fois mais je n’ai pas le choix, il me faut employer les grands moyens.
À part ça le swing continue ses transferts dans la joie et la bonne humeur, vivement samedi que je teste ça…
D’ici là, les doigts sur le radiateur, ça fera pas de mal…

dimanche 3 janvier 2010

EN TRANSE (AVEC LES) FERS…

Quand il fait froid, mieux vaut avoir une cheminée.
Ou être maso et se dire qu’à force de faire des swings, on peut se réchauffer…
C’est assez vrai au début mais un petit vent de face et un soleil qui disparait et étrangement, on regrette de n’avoir qu’un seul gant.
Heureusement j’avais en tête une remarque que Vincent, observateur aiguisé, avait faite la veille.
Aucun rapport avec le froid mais c’est comme ça, parfois les mots ne viennent pas, on n’arrive pas à trouver une transition correcte entre deux idées directrices, on veut faire un début rigolo en parlant du froid et on s’encombre le neurone, on ne réussit pas à retomber sur ses pattes, on rame, on rame, c’est terrible mon bon monsieur…
« Tu restes sur ton pied arrière au downswing »
Oui, l’importance du sujet du jour c’est le poids, la cheminée, on s’en fout un peu finalement, c’était nul cette histoire de cheminée en plus, mais pourquoi je me suis mis à écrire cheminée en introduction moi ??
Non mais franchement de quoi j’me mêle !
Oui quand je m’insurge (j’aime bien ce verbe, pas vous ?) je ne pense plus au froid…
De ce qui le regarde (ça va vous suivez toujours ?), c’est mon ami, il a donc le droit de me faire des critiques, je ne me vexe pas.
Enfin pas longtemps.
Bref…
Cela m’a prit quelques mois pour réussir à transférer mon poids sur la jambe arrière au backswing en incluant une rotation du bassin mais effectivement, si content d’y être arrivé je suis resté avec mon poids en arrière quand le club redescend et que je fais ma rotation dans l’autre sens, celui du jeu donc…
Donc hier, Vincent, très calme, me fait remarquer qu’en gros je n’en suis qu’à la moitié du travail.
Hier soir, après les 7/8 seaux journaliers, dans le bureau, fer7 en main, chaussettes aux pieds, j’ai essayé de comprendre cette histoire de transfert du poids au downswing.
Et loto ! (oui, ça rapporte plus que le bingo), eurêka, en transe avec le fer, le transfert rentre doucement dans une logique musculaire juste avant la rotation, un ou deux centième de seconde à peu près, je n’ai pas compté précisément.
Donc aujourd’hui, practice, le froid, oublié, juste cette idée en tête, « tu bascules le poids et tu envois »
Et bien vous voulez que je vous dise ?
Ça compresse la balle !
Presque 10 seaux de balles ce coup-ci mais j’ai transféré à tout va !
Je me suis rendu compte aussi que je marquais une légère pause en haut du backswing, quinze millième de seconde, j’ai compté ce coup-ci, afin de bien embrayer ensuite le transfert et la rotation.
Bon, j’ai la semaine pour bien intégrer ça car au septième seau j’ai un peu perdu le truc et en plus j’avais quelques doigts de la main droite qui commençaient à geler, me privant d’une souplesse bien utile…
Non parce que Samedi il y a la première compétition made in Balbin sur l’Aigle, un scramble à trois et je joue avec Parrain et Grand Parrain alors il ne va pas falloir déconner !
Vous ne vous êtes pas encore inscrits à cette compétition ?
Bah alors c’est quoi cette histoire ?
Allez zou, colonne de gauche, les favoris, le site d’Arnaud et en avant !
Pendant ce temps, je vais aller prendre un bain bien chaud, cela devrait me redonner une souplesse dans les phalanges de la main droite…

samedi 2 janvier 2010

AU COMPLET !...



Et voila, le petit dernier vient de faire son grand retour aujourd’hui au practice, nouvellement habillé d’un nouveau shaft, j’ai nommé Bobby, alias le Bois3.
Vincent a fait en sorte qu’il soit suffisamment solide pour suivre mes déhanchés indignes d’Elvis mais c’est pas grave, ce n’est pas pour faire des concerts !
Cette année, classique donc :
Driver, bois3, H20 ou MP FLI HI 3, MP FLI HI 4, Fer5 à PW, 50°, 55°, 60° et Putter !
7 seaux aujourd’hui, demain un parcours peut être mais 7 ou 8 seaux à coup sur…
On en veut, on en veut !