dimanche 28 février 2010

CACAHOUÈTE…


Pourquoi ce titre ?

Parce qu’on va décortiquer ce soir…

Qu’est ce que je suis drôle le dimanche moi c’est terrible...

Bref.

Le practice a quelques inconvénients que le parcours n’a pas et lycée de Versailles.
Un bon lieu commun pour commencer une réflexion, il n’y a rien de tel !
Un des avantages, parce que j’ai décidé d’avoir une structure de pensée positive, est que l’on apprend à connaître son swing par cœur et qu’on sait petit à petit le fractionner en différentes étapes.
Et ce soir devant vos yeux pas ébahis parce que c’est dimanche et qu’il faut vous concentrer pour la semaine à venir, ce soir donc je vais décortiquer mon swing étape par étape.
Entre ce que je fais, ce je ressens, ce que je crois faire, ce que j’espère qu’il va se passer.
Mais pensée positive tout ça, je vais réaliser un joli coup de driver bien droit dans quelques instants.
Quel suspens n’est ce pas…
Si vous ne dormez pas après ce texte je ferais les wedges et le putter.
Non je rigole, je ne suis pas un sadique non plus.
Quoique…
Mon but est de recueillir vos avis éclairés, avisés voir même professionnels, je prends tout.
Après avoir visualisé la trajectoire, je vais prendre mon stance en alignant en premier lieu ma ligne d’épaule. J’ai découvert cela il y a peu, droitier que je suis, mon épaule droite avait cette tendance à prendre le dessus et aligner mes épaules à gauche de la cible. Donc désormais j’aligne les épaules et ensuite je place mes pieds en tâtonnant un peu jusqu’à trouver une position stable où je me sente à l’aise.
Ça prend à peine un quart d’heure…
Ensuite je vais chercher ma balle et mon tee car j’ai oublié d’écrire que je les avais placés avant et je recommence !
Je regarde une nouvelle fois vers la cible repère, arbre, buisson, drapeau, joueur lent etc.
Et là ça commence.
Première chose le transfert, je vais entamer le BS (backswing) en déplaçant mon poids (86kg quand même) sur ma jambe droite qui est, comme la gauche, légèrement pliée et en tension sur les muscles des cuisses.
Je commence ma rotation des hanches vers la droite (je suis droitier, les gauchers, merci de lire à l’envers) en faisant attention à ce que ma jambe droite, surtout le genou, soit verrouillée, en tension. Mes bras suivent le mouvement, entrainés sans chercher à rattraper le retard, mes poignets tournent et ouvrent la face du club petit à petit vers le ciel, chose que je fais « volontairement » ce qui me parait étrange, il doit y avoir un souci à ce niveau. Le bras gauche reste droit sans être tendu, l’épaule gauche passe sous le menton et cette montée continue jusqu’à ce que je sente que mon poids bascule sur la gauche.
Chose qui n’est possible, je l’ai remarqué il y a peu, uniquement si je ne monte pas à toute vitesse comme un excité mono-neuronal qui voudrait mettre une claque aux oiseaux migrateurs.
Je me suis toujours demandé pourquoi les oiseaux migrateurs volaient si haut, je crois que c’est à cause des golfeurs débutants comme moi.
Donc je suis au bout du BS, jambes toniques, poids sur la jambe gauche, les bras tout là bas à droite en haut, pas trop derrière non plus, j’ai fait attention à ne pas monter trop vite pour ne pas que le club m’entraine dans un overswing aux conséquences fortement désagréable pour ma gorge fragile puisque je serai obligé de hurler « baaaaaalle !!! » une seconde après ce défaut.
Et maintenant quoi qu’on fait ?
Word essaye de transformer mon « fait » en « fasse », aucun humour grammatical ce correcteur…
Et maintenant je confirme mon appuis sur ma jambe gauche, mes hanches entament une rotation vers la gauche qui va rapidement entrainer les bras.
Sauf que ce n’est pas la course là non plus, les bras ne doivent pas gagner à la course contre les hanches au moment de l’impact, enfin la traversée car il ne faut pas taper la balle, juste se dire qu’elle au mauvais endroit au mauvais moment.
Personnellement, je la plains sincèrement d’ailleurs et j’aimerai que l’on ai une pensée affligée et sincère pour toutes ces balles qui en prennent plein la tronche juste pour notre petit plaisir.
Bon, j’ai tourné les poignets au BS, faut pas que j’oublie de faire l’inverse au DS, downswing je veux dire mais vous aviez deviné que je ne faisais pas l’apologie des vieilles citron (non Citroën, pas citron m’sieur Word, il est agaçant celui là ce soir !).
Là encore je me demande s’il n’y a pas quelque chose à corriger, cela devrait être plus naturel cette histoire de poignets.
Autre détail mais capital, ma prise de grip. Je me dois de sentir que je conserve en contact, pendant tout le swing, le pouce droit et l’index de la même main, c’est plus pratique, sinon impossible de faire revenir la tête de club square avec la virulence avec laquelle mes bras sont entrainés. Limite je me le dis « in petto » pendant la routine c’est de l’italien ça veut pas dire que je suis pris de vent avant mon swing…
Pendant la traversée de la balle, je dois me sentir en relâchement au niveau du haut du corps (vous allez cesser de penser au pétomane que je ne suis pas non mais !) et des bras surtout, ne pas être tendu car je cherche instinctivement, immédiatement après l’impact à stopper la course du club.
Sans doute inquiet de le laisser partir dans la tronche d’un partenaire de jeu…
Si j’ai ce relâchement, c’est fête au village, la balle part bien droit, ma tête se relève pour rattraper du regard sa course, je me baisse ensuite pour ramasser mon tee, en général j’ai l’air idiot car je ne le retrouve jamais, ou alors un bout…

Alors ?

Des avis ?

jeudi 25 février 2010

UN PARCOURS AVEC LE Dr HOUSE…



Parfois, pour jouer au golf, on peut trouver des prétextes plus ou moins valables.
Mais j’avoue que d’aller à faire le Golf International de Grenoble sous couvert d’un rendez vous professionnel, c’était tout de même osé…
J’hésite même à en parler à mon comptable tellement j’ai honte.
Passons donc sous silence cette partie peu glorieuse de mon périple pour aller à l’essentiel, j’ai joué au golf avec le Docteur House !
Comment ça ce n’était pas celui de la télé ?
Bah si, la preuve sa femme s’appelle Cuddie !
Alors, je sais quand même de quoi je parle…
Donc, histoire d’arriver frais et dispo pour faire le parcours qui est juste à 579km de la maison, j’ai fait une petite halte chez « mère » qui vit dans la Drome et qui, à mon arrivée, m’a demandé sournoisement pourquoi j’avais mon sac de golf alors que j’allais travailler.
Je lui ai répondu, sur de moi, que ce n’était pas des clubs de golf mais des stylos nouvelle génération.
Quand je suis parti le lendemain matin, tôt, elle était encore dubitative vu la nouvelle tenue « professionnelle » que j’avais mis pour partir…
Bref…
Rendez vous au golf à 10h, j’arrive à 9h30, Dr House est déjà là, on est deux gars qui, visiblement, n’aimons pas être en retard…
On se salue chaleureusement comme des amis qui ne se sont pas vus depuis 38 ans, je vous laisse imaginer…
Le golf de Bresson est en Isère, on lève la tête et on voit de grands rochers avec du blanc dessus, House, m’explique que ce sont des montagnes avec des stations de ski accrochées dessus, le parisien que je suis boit avec émerveillement ce flot de pédagogie géographique…
Mais bon, nous ne sommes pas là pour nous intéresser aux coutumes neigeuses locales, direction le practice, House, en hôte informé et prévenant, a déjà ramené deux seaux de balles pour l’échauffement.
Lui joue à l’économie, il faut dire qu’il y a quelques mois de cela, il a subi une opération du dos plutôt « contraignante » histoire de faire l’euphémisme du jour, mais la passion du golf reprenant le dessus, le revoilà avec un swing plus doux, moins traumatisant grâce aussi à des clubs tolérants et souples.
Je n’aurai rien su de ce passé de souffrance, j’aurai simplement trouvé qu’il avait trouvé un rythme tonique et compact de fort bonne facture.
Le practice est jonché de repères en tout genre, on joue donc quelques minutes à la pétanque sur les cibles proposées entre 50 et 200m, toute la série de clubs y passe, mon swing tient la route, le sien aussi, en avant !
Montagne implique pente, dévers, montées diversement abruptes, House me conseille de prendre un chariot, j’acquiesce, et à l’heure où j’écris je l’en remercie encore !
Départ jaune, slope 136, SSS 71.7, on va dire que le parcours est challenging pour être poli.
Pour être franc, c’est un superbe parcours de chèvre des montagnes,  perfide à souhait !
Nous voila au départ du 1, 30mn plus tôt que l’heure prévue, mais comme le dit House, « nous avons une fenêtre météo favorable, je conseille d’en profiter. »
Tu m’étonnes…
Le 1 est tout plat, histoire qu’on ne se méfie pas pour la suite, par4, 334m, relax.
Départ au bois3 pour tester la confiance, ça se passe bien, fer7 un peu timide ensuite, approche et deux putts sur ce green tout beau et tout roulant, bogey, ça va.
Bon c’est ma première visite ici, je ne retiendrais donc que le positif, promis, je ne cherche pas la performance, golf tourisme aujourd’hui…
Tu parles…
House, qui redécouvre son swing non traumatisant est comme moi, le golf promenade loisir version Pierre de Coubertin, c’est son truc, je le constate à la tête qu’il fait en ratant son approche, le gars est bouddhiste comme moi, on va bien s’entendre…
Nous voila au 2, un bon gros par5 de 422m en montée dans la seconde partie, un lac devant pour commencer, House mesure le bout du lac, 280m.
Bon on va passer à coté alors…
Bon drive, plein fairway, House y est aussi malgré une forte envie de vérifier avant si sa balle flottait.
Un joli coup de 20° un chouillat trop court se plante dans un des bunkers de green, deux coups pour en sortir, les cuvettes ensablées sont légèrement gorgées d’eau ce qui rend les sorties délicates…
Deux putts à suivre après une petite approche supplémentaire, un double bogey. Pas grave, tourisme, bouddhisme tout ça…
House, les pieds dans le sable par empathie sans doute, m’informe toujours dans un souci pédagogique qui l’honore qu’il y a plus de 150 bunkers sur le parcours.
Génial, encore un golf où le budget gazon a été mal géré…
On se retrouve au 3, un par3 de 119m, pervers en îlot. Fer8 mal contacté qui tombe derrière. Bien fait, je n’avais qu’à pas sous clubber. Je rate le lob, je recommence, je fais deux putts ensuite, encore un double…
Le bouddhisme bat son plein, mais l’ambiance étant à la détente, on a 38 ans de souvenirs à se raconter, les ratés sont donc vite oubliés.
On passe au 4, un par4 plat de 314m, sans grande difficulté, on se force donc à s’en mettre histoire de rendre le trou intéressant, moi à gauche, House à droite, on se salue en espérant se revoir bientôt. On se retrouve après un bogey pour aller au 5, un par 4 de 380m, plat encore.
Parait-il qu’ensuite ça change et qu’il vaudrait mieux que je profite du plaisir de marcher sans peine.
En confiance, je drive un peu après le piquet des 135m sur le fairway, la confiance est au mieux. House mesure la distance au drapeau, 150m, fer7, 2m derrière le mat, 2putts ensuite et voila le premier par.
Voila que je fais en hiver les longueurs de l’été dernier !
Pas évident de m’étalonner si j’augmente après chaque séance de travail stakhanoviste…
Le premier tiers du parcours se termine avec le 6, les choses sérieuses, du moins en pente, commencent.
Par4, 244m, lis-je les yeux sur la carte. Tranquille ça.
Je lève les yeux et le mot tranquille ne fait soudain plus partie de mon vocabulaire.
Fairway en double plateau, drapeau en haut, très en haut, il y a au moins 30m à grimper.
La forêt à droite, quelques uns des 150 bunkers à gauche.
Cool.
Même pas peur, confiance totale, je prends le drive. On voit la balle filer comme un boulet vers le deuxième plateau, passer à ras du fairway et disparaître en direction du green, du moins le suppose t’on pour ne pas dire l’espère-je…
House décide d’aller vers les bunkers, à force de vivre à la montagne, la plage doit lui manquer sans doute.
Nous nous dirigeons donc vers le creux, la balle est cachée à l’intérieur d’une saignée profonde et longue, en fait il y a trois saignées qui partent du même point et s’écartent.
On s’écarte aussi pour observer l’ensemble. On dirait une trace.
J’ai déjà vu ça dans un film…
Oui !
Le monde perdu.
C’est une empreinte de tyrannosaure.
Une seule…
Il y a donc un tyrannosaure unijambiste en Isère qui joue au golf et ne ratisse pas les bunkers.
Nous v’là bien !
On ne s’inquiète pas plus que ça, s’il joue c’est qu’il a la carte verte, il devrait être donc respectueux de l’étiquette…
Mais bon, on ratisse dans les bunkers et on relève ses pitchs tout de même !
Je préviendrais à l’accueil au retour, faut pas abuser non plus.
En plus ils doivent le connaître, un tyrannosaure unijambiste, ça ne passe pas inaperçu quand même.
Bref.
Ma balle est 10m devant le green, ravi je suis, approche 2 putts pour le deuxième par du parcours, direction le 7 !
Le 7 est un par5 de 405m en dog leg droit avec une vue splendide sur les gros cailloux blancs, un régal…
Drive à droite, je m’interroge, choix sage, replacement fer9 puis 60° qui tombe derrière en bordure de green, putt d’approche, je rate le putt de retour, bogey. House, studieux continue son travail de sortie de bunker mais s’en sort très bien ensuite.
On cherche le 8, il est par là, non par là, ah oui par ici.
Un par3 de 126m, ce coup ci je sors le fer9, sur le green, deux putts (c’est moi où je passe mon temps à écrire deux putts ?) un nouveau par, je prends avec plaisir, pareil pour le Doc.
On termine l’aller avec le par5 touristique, second coup avec vue sur la ville de Grenoble, je pose pour la photo et part ensuite trop à droite, un mauvais lob dans le fairway très gras, un second meilleur mais ce sera un bogey. House continue à rechercher le Tyrannosaure à la trace mais il n’est pas passé par ce bunker là…

Le retour commence avec un petit par4 en aveugle de 283m en dog leg prononcé à droite. Départ au 20°, trop long, je dépasse le fairway, satané étalonnage évolutif… House s’est mieux placé, je m’en sors avec le par suite à une bonne approche putt.
En avant pour le 11, le trou de la discorde amicale.
Pendant tout le trajet, House, pensant bien faire me dépeint la dangerosité de ce par3 en descente, du moins semble t’il…
Effectivement, arrivé sur place, 150m qui en paraissent, 130 ou 160m suivant la façon dont on le regarde, ça déroute un peu… entre l’observation inquiète et les mises en garde préalables, je rate totalement par manque de confiance dans le choix du club et du swing…une belle croix bien méritée, House ne s’est pas fait avoir, il finit et je relève, je compte +4, tant pis.
C’est un défaut, peut être, mais je déteste être mis en garde sur les pièges d’un trou, j’ai un besoin absolu de ne pas regarder les pièges mais juste l’endroit où je veux poser la balle. Allez, pas grave, direction le 12, par 4 de 298m en montée. Drive un peu à gauche, PW derrière le green, habituel, deux putts, habituel aussi et un par qui me rassure après la croix ridicule.
En avant pour le 13, par5 en aveugle, en dog leg, en descente, la totale.
Départ moyen, 20° moyen, me voici très en contrebas à 60m du green, le 55° gratte lamentablement, la balle redescend plus bas que son point de départ, grattage de nouveau, je prends le 60°, rien à faire, je n’ai toujours pas compris que je n’étais pas tonique sur les cuisses, un bon gros triple bogey pour finir.
+7 sur deux trous ça agace un peu si jamais on est compétiteur dans l’âme mais comme je l’ai précisé au début, House et moi ne sommes pas de ce bois là, on est des touristes du golf sans objectif déterminé bien entendu, les ratés ne nous font ni chaud…ni chaud…
En avant pour le 14, par 4 de 380m avec drapeau invisible, planqué derrière une colline et sur une butte en plus.
Drive moyen, fer7 raté qui tombe dans la forêt à droite en avant du green, position plus que délicate, je prends le H4 pour un coup « bricolage »,  en golf on dit recovery quand on est bien élevé…
Le recovery sera une balle punchée qui va prendre la pente et rouler sur le green, j’oscille entre chance et réussite, j’opte pour « elle est sur le green, y’a que ça qui compte », cela finit en bogey, je prends en silence, mais je prends quand même.
Un par3 de 143m plat à suivre, ça fait du bien, ça repose ! Je prends le fer8 ce coup ci, un peu topée et rebond favorable sur la gauche du green, plus que favorable même puisque la balle roule gentiment vers le drapeau, passe pas loin et stoppe à 2m. House a plus de classe, superbe coup de fer avec une balle qui sort du club sans bruit, pitche le green, le spin la fait revenir sur le drapeau à moins de 4m. Par pour moi, bogey pour le Doc mais il l’avait annoncé, je fais une révérence respectueuse sur ses qualités visionnaires et anticipatrices.
Le trio final débute avec un par5 de 427m, un drive moyen qui revient sur le fairway grâce à un rebond favorable, 15 ans de billard, j’ai de beaux restes. Il reste encore du chemin mais un peu en descente. Un bon coup de 20° me place à 10m devant le green, approche au 55° qui stoppe à 20cm du drapeau, je rentre le birdie avec une vraie joie d’enfant tout fier, papa House me félicite.
Le 17 est un par4 de 295m étriqué pour le pas dire étroit, la forêt à gauche, la forêt à droite, un petit plateau à 200m pour poser le coup de départ. 20° qui file à gauche, je joue une balle provisoire. House toujours en empathie me rejoint à gauche et envoie son second dans…le bunker de green…je retrouve ma première balle mais j’ai des arbres à passer et un peu de chemin à faire, je prends le fer9 et de nouveau un coup bien exécuté, ma balle tombe sur le green à 3m du mat, je finis sur un par.
House s’approche de sa balle, sa chasse méticuleuse n’aura pas été vaine, on retrouve une nouvelle empreinte du tyrannosaure unijambiste et non ratissant.
La fenêtre météo annoncée se referme au sortir du 17, à l’adresse au 18, nous sommes douchés.
Mais nous finirons tout de même car ce trou est une splendeur.
Un par4 de 399m en dog leg gauche et en descente plus que prononcée.
Depuis le temps qu’on grimpait aussi…
Un lac qui bloque l’envie de couper la route imposée par l’architecte. Mon drive fonce dans la forêt en face, le dénivelé était plus important que prévu. Un coup de wedge pour se replacer, un H4 sous une pluie forte et fraiche qui finit à droite, un wedge pour revenir sur le green, deux putts, un double bogey pour finir.
On se sert la main avec énergie et amitié, sous une pluie battante au sortir d’un parcours qui lui aussi, nous a battu.
On dit que l’on apprend plus sur un homme le temps d’un parcours de golf que pendant 5 ans passés à ses cotés dans un bureau.
J’ai appris à connaître le Dr House pendant ces quelques heures en Isère et la seule chose que je peux dire désormais, c’est que j’ai hâte de refaire un parcours avec un ami combattif et courageux !
Et je ne vous parle même pas de la tarte aux pommes de Cuddie ce serait sadique pour les absents…

lundi 22 février 2010

LA NEIGE ? SUFFIT MAINTENANT !


Cela faisait si longtemps que je n’avais pas fait un parcours de golf en entier que j’avais fini par oublier que je tenais un blog moi !
Samedi matin, réveil à 6h, compétition sur l’Aigle en 4BMB à la ficelle.
Compétition remise déjà deux fois à cause de satané hiver qui n’en finit pas cette année.
Petit déjeuner copieux et riche, on met le costume de Spiderman sous la tenue de golf pour résister à la froidure, on vérifie le sac et son contenu et en avant; il est 8h, ciel bleu sur Poissy, allons enfin voir comment on joue au golf avec une ficelle de 8m50…
8h13, le portable vibre.
Compétition reportée, l’Aigle est blanc.
M’énerve ce rapace albinos !
Je suis dans la voiture, j’ai tout le matériel, hors de question de faire demi tour frustré, j’oblique sur Villennes et son practice.
J’y suis à 8h30, effectivement, les tapis de practice sont recouverts d’une fine couche de neige d’environ 0.9mm.
Je suis trop frustré pour en tenir compte, au quatrième seau, mon tapis est bien vert.
Au sixième seau, je suis calmé et j’ai découvert un élément important dans mon alignement. Mes épaules ont enfin compris qu’il est de bon ton d’être alignées avec la direction souhaitée, je vous assure que cela aide grandement.
Au neuvième seau, mon salut arrive en la personne indissociable du couple des Up, frustrés eux aussi car St aubin où ils devaient s’entrainer en équipe est sous 5cm de neige…
Allez un petit seau par gourmandise et on file tous les trois sur le compact qu’ils n’ont encore jamais joué.
6 gentils par3 entre amis, je suis apaisé, rassasié et aussi rassuré concernant mon petit jeu et mon putting puisque je finis avec 8 putts sur les 6 trous.
Merci Ouaki !
Oui, il est revenu dans le sac, c’est comme ça et puis c’est tout !
Et le dimanche ?
Et bien ce sera le premier parcours entier de l’année en stroke play.
À villennes, prenons une valeur sure.
Avec 1up, Scoop et Ovilmon.
Prenons des amis surs…
Les amis, au golf, sont ceux qui peuvent se moquer d’un coup raté sans manger un fer7 une demi-seconde après…
Et pour cette première, les occasions n’ont pas manqué !
Départs avancés pour cause de préparation des aires de départ.
Greens tout beaux.
Il fait facile 6°C en cette dominicale matinée, 10h30, échauffement pour mettre en place le swing du jour oserai-je dire.
Oui « du jour » car je ne suis pas encore ce que l’on peut appeler un joueur régulier, je peux avoir des swings très…créatifs et originaux, limite avant-gardistes…
Fers courts et wedges, tout va bien.
Fers longs, ça peut aller.
Les bois, ah ce matin c’est arrosage sauf quand j’arrive à contrôler mon rythme.
Mon swing « escargot » comme je le nomme.
Sauf qu’en ce moment je suis en phase de consolidation de certains éléments.
La tonicité des cuisses, le transfert de poids, le démarrage des hanches, le passage des épaules, les bras droits et pas tendus ou retenus…
La liste est un peu longue, en général j’en oublie un et pour que cela soit drôle ce n’est jamais le même…
Bref, aujourd’hui ce n’est pas une compétition, c’est une promenade entre amis sur un golf qui se remet tout juste de l’hiver qui, je le rappelle, n’est toujours pas fini le bougre…
En arrivant j’ai le plaisir de saluer Bee, Schmurz et Kokoro, venus eux aussi faire leur ballade golfique.
On est donc dimanche et étrangement, peu de monde sur le parcours ce matin. Tant mieux, mieux vaut commencer la saison dans le calme.
Surtout que je commence avec un bon gros hors limite au 1 avec un coup de bois3 mal tenu. Scoop et 1up font un départ exemplaire, leur régularité a tout deux sera un de leurs points forts cette année encore…
Ovilmon fait un superbe départ, un swing compact, très bien contrôlé, il a du prendre quelques cours cet hiver celui là…
En tout cas il va nous sortir son départ quasiment à chaque trou.
Impressionnant.
Quand à moi et bien comme prévu, n’ayant pas fixé une routine convenable et digne de ce nom pour les drives et les longs départs, je vais être très créatif et pas vraiment régulier !
Les rares fois où le swing est correct, le résultat est fort plaisant, la balle file bien et suffisamment loin pour que le second coup soit facile et proche.
Par contre le jeu en dessous de 100m et le putting, c’est un régal !
Avoir retiré le gap-wedge m’a permis de mieux maîtriser et mieux exploiter les capacités de mon 60° et de mon 55°.
J’ai pu tester en plein swing lors de départs rapprochés sur des par3, le 60° plante à 85m et le 55 à 95m sans réellement forcer le swing, juste grâce au travail de rotation que je « stakhanovise » depuis quelques semaines pour ne pas dire plus…
Mais j’ai aussi pu constater une plus grande confiance avec ces deux clubs de 10m à 90m, ce sont deux atouts de choix qui vont me permettre de gagner des points bientôt.
Le putting, même chose, Ouaki fait des merveilles quelque soit la distance du putt.
Le seul souci, c’est la mise en jeu, la préparation de la mise en jeu au driver et au bois3 pour être plus précis.
Il me faut vraiment, mais alors vraiment mettre en place une routine pour ne rien oublier.
J’ai failli assommer un joueur au 13 avec un départ slicé au bois3 qui a filé à plus de 200m droit vers deux joueurs sur le fairway du 18. J’ai collé un hook dans le grillage des maisons à gauche du fairway du 18 avec le H3. J’ai envoyé une balle au bout du champ de maïs au 14 avec mon driver. Au départ du 4, ma balle est retombée sur le départ du 3 avec un coup au driver, bref les occasions de rire n’ont pas manqué et c’est déjà ça…
Conclusion, comme à l’école pour les interros écrites, on va faire une antisèche histoire de ne plus rien oublier des détails importants de mon swing de départ.
Trois quatre petites choses à écrire comme une litanie jusqu’à ce que cela rentre afin d’être prêt pour le véritable début de saison.
En attendant, Vincent va couper un petit bout du driver histoire d’améliorer le contrôle vu que là, c’est sur, la distance ne sera pas le problème cette année…
Deux bonnes journées de golf après une grosse pause de presqu’une semaine quand même.
Oui je sais mais pour moi c’est long une semaine…
Cette semaine, je vais visiter un parcours du coté de Grenoble histoire de ne pas perdre trop vite la neige de vue.
On ne sait jamais, avec le printemps qui approche, mieux vaut être prudent…

vendredi 12 février 2010

DE GUERRE LAS...


J’étais parti pour un tiercé des sujets à gentille polémique mais finalement cela me parait un peu inutile.
Premièrement parce que je n’ai pas envie de tomber dans un travers type « donneur de leçon » et le risque est grand puisque d’une part, je ne suis pas objectif et d’autre part ces sujets à polémique n’en sont pas.
La conclusion sera à chaque fois la même finalement.
Que chacun se fasse son avis sur la question en respectant les autres avis…
La seule chose qui m’agace un peu (mais j’avoue être assez rapidement chatouilleux parfois et souvent à mon grand regret) ce sont les avis contre quelque chose plutôt que pour quelque chose.
Et puis je pensais que cela pourrait être amusant de traiter ces sujets de distances qui arrivent souvent à « pour ou contre le driver quand on débute » ou le sujet « pour ou contre le fitting » mais finalement c’est n’est pas si amusant que ça.
C’est même un peu stérile en fait de débattre là dessus car le seul point sur lequel tout le monde tombe d’accord en définitive, c’est le plaisir de se retrouver sur le parcours et de jouer au golf et ce, quelque soit son matériel
Alors plutôt que de chercher à convaincre les contre de devenir pour et les pour de devenir contre voir l’inverse même, allons faire rouler la baballe jusqu’au trou.
Enfin quand ces trous ne seront plus remplis de neige !
Il est temps que le printemps arrive, je vais finir par raconter n’importe quoi moi…

mardi 9 février 2010

PAUL ET MICKEY…


Sur les forums de discussion de golf que je fréquente de façon timide, comme vous pouvez l’imaginer, étant d’une nature plutôt discrète, j’ai remarqué trois sujets de discussions récurrents et toujours voués au final à polémique…
Et les gagnants sont !
-Les balles de golf, laquelle choisir ?
-Quelle est votre distance moyenne au fer7 ?
-Faut-il faire ses clubs sur mesure ?
Vous pouvez être assurés que ce type de sujet va forcément partir en vrille en peu de temps.
Et pourquoi donc ?
Hein franchement pourquoi donc que ça part obligatoirement en sucette ?
Vous avez chers lecteurs une opinion sur chacun de ces sujets et j’en ai une aussi bien entendu.
Nous pourrions donc échanger là-dessus, communiquer et trouver une réponse définitive sur ces sujets, somme toute pas bien complexes.
Je rappelle à toute fin utile que communiquer veut dire littéralement « mettre en commun ».
Je préfère mettre l’accent de suite là-dessus, cela sera utile pour plus tard.
Plongeons donc joyeusement avec Paul et Mickey dans ce triumvirat (je cause bien hein ?) à risque.
Essayons surtout de ne pas être chiant (oui là je ne cause pas bien mais vous vous êtes toutes et tous dit cela le jour où vous avez tenté de lire un Topic entier sur l’un de ces sujets non ?) car le risque là aussi est grand…
Bon alors quelle baballe pour aller faire joujou ?
La baballe des champions parce qu’on le vaut bien ou la baballe vendue au kilo dans le carton à coté de la caisse du proshop ?
Que ce soit l’une ou l’autre, tant qu’on est au dessus de 18 d’index on va rapidement perdre la douzaine dans les bois et les lacs avoisinants…
Mais si, mais si…
J’oserai donc avancer comme premier argument que quitte à jeter son argent par les roughs, autant ne pas en jeter trop quand même…
Mais le sujet n’est pas là, enfin pas vraiment.
Et puis c’est vulgaire de parler monnaie dans notre bonne société bien élevée…
Mais si, mais si…
Quand vous interrogez une personne sérieuse et compétente du monde du golf sur l’épineuse question, il vous répondra assez clairement que tant que vous n’êtes pas à un niveau suffisamment élevé, on va dire sous les 5 d’index pour laisser de l’espoir, le choix d’une balle n’a pas vraiment d’influence physique sur votre jeu. Du moment que cette balle n’est pas non plus ce que l’on nomme gentiment un « caillou »
Cette personne sérieuse et compétente se doit d’être, cela va de soi, objective, c'est-à-dire qu’elle n’a aucun objectif avoué (ou inavoué c’est plus rigolo) à vous donner une réponse plutôt qu’une autre…
On pourrait ensuite partir dans les aspects techniques du problème en expliquant l’influence de l’indice de compression (c’est comme ça qu’on dit ? je ne sais pas mais vous m’avez compris, non ? vous n’avez pas compris ? alors sautez trois quatre lignes ce n’est pas très important de toute façon) et de la structure de l’enveloppe plus ou moins douce et son taux d’usure sur les coups d’approche mais au final aucune balle ne sortirait du lot sinon les balles se situant dans l’exacte moyenne, toutes spécificités confondues, de toutes les balles sur le marché puisque la science est objective et logique…
Et puis pour ce type de discussion je connais un docteur bien plus doué et pédagogue que moi sur la question et je m’en réfère à lui assez souvent d’ailleurs…
Et pour le pas physique ?
Vous pouvez certes ressentir des différences au toucher, au contact, au bruit, quoique pour le bruit, (à part les bois, mais là c’est le bois qui fait du bruit et pas la balle) si vous faites un bruit de choc de balle en jouant un fer ou un wedge, cela veut dire que votre coup n’a pas été un bon coup dans la majorité des cas donc là encore le problème ne vient pas de la baballe mais du bobo, du bonbon, du bonhomme…
Donc ressentir des différences de façon subtile disais je.
Et oui, le mental c’est dans la tête, comme dirait le sage et le golf c’est tout plein du mental, comme dirait le fils du voisin qui révise son bac blanc de philo en ce moment, donc il va entrer en ligne de compte la sensation particulière que l’on peut avoir avec telle ou telle balle qui fera que voila c’est celle là qu’on aime jouer.
Et là est la réponse unique qui devrait clore cette polémique normalement quand quelqu’un pose cette question de choix même pas cornélien de baballe, il n’y a pas une balle meilleure qu’une autre mais il y a celle avec laquelle on aime jouer.
Personnellement mon choix se définit aux sensations que j’ai au putting et au wedging mais je continue à ramasser les proV1 que les nombreux pros jouent par chez nous avec le plus grand plaisir, cela me permet de m’entrainer objectivement au practice avec les bois…
Donc oui on a tous un avis sur cette question parce que l’on a tous une préférence.
Soyons juste assez humble pour s’accorder sur le fait que notre préférence n’est pas une référence…
Surtout pas la mienne !
« Paul et Mickey, la revanche du fils » à venir bientôt, suivi ensuite de « Paul et Mickey, Ze Final Fight » encore en tournage à l’heure où je vous parle…

dimanche 7 février 2010

LES TROIS JOURS DU CON D’OR…



Non, c’est vrai, il faut être un peu con quand même pour faire une trentaine de seaux de balles en trois jours…
Ça a commencé vendredi.
Petite crise de manque de tapotage de baballe à cause d’une stupide obligation de devoir travailler pour payer les factures qui m’a occupé un bon bout de la semaine.
Je téléphone donc à mon patron pour lui dire que ras le bol des heures supplémentaires, travaillez plus pour payer plus et tout et tout.
Je me téléphone donc à moi-même étant indépendant et un tantinet schizophrène sur les bords, mais bon je m’écoute et je m’offre trois jours de repos pour ne pas aller me reposer.
Toujours l’objectif d’ancrer les différentes phases techniques de mon swing, oui mon swing, c’est le mien et au golf on ne prête pas ses affaires et puis c’est tout.
Rotation des hanches, ouverture des poignets au backswing (ne pas oublier de les refermer au downswing surtout), appui tonique sur les jambes, passage des bras et des épaules avant de se précipiter tête levée pour voir la trajectoire de la balle qui n’en aura pas etc.
Pour l’appui tonique c’est venu samedi suite à une pensée récurrente un peu infondée qui consistait à croire que si je conservais les muscles des cuisses en résistance j’allais me relever.
Que nenni…Nous ne sommes pas des kangourous mais des humains, constat assez utile au final, merci le monde animal.
J’ai bien fait d’expérimenter le truc ça m’a fait gagner en stabilité.
L’ancrage primordial consistait à avoir confiance.
Oui je traduis mes sensations dans des termes parfois dénués de technique mais je suis un grand sensible alors les termes « release » «tonicité des ischio-jambier » je n’ai pas ça dans mon dico personnel et je ne suis même pas sur que le correcteur de Word sache de quoi je parle.


Bref, se faire confiance pour moi c’est pendant le passage des bras dans la phase où le club ne vas pas tarder à taper dans la baballe suivie immédiatement de la phase où la baballe sus-décrite se barre en gueulant.
Il faut que je fasse confiance à ce que je suis en train de faire et que je cesse de me relever durant cette phase pour voir avant qu’elle ne soit partie si ma baballe suit la trajectoire que j’ai eu l’outrecuidance de prévoir.
Et quand on se relève trop vite, on outrecuide pas bien…
Donc tout ça c’était vendredi et samedi avec une récréation le samedi grâce à Parrain accompagné d’Olivier, l’homme qui rit plus vite que son ombre (ce qui fait du bien d’avoir à ses cotés autant de joie de vivre, si si) et grâce aussi à Claire et Marin, le duo de choc, le couple golfique par excellence puisque leur deux index additionnés sont encore inférieur au mien, et même largement…
Donc récréation sous forme de test de clubs montés par Vincent.
Je lui sers de crash-testeur en fait.
Il parait que j’ai un swing un peu « physique » et ça lui permet de vérifier la résistance de la colle.
Pour tout vous dire j’adore tester les clubs que Vincent monte, c’est très révélateur en terme de compréhension des sensations de jeu.
Bon la colle a tenu, tout va bien…
Petit soucis durant ces deux premiers jours tout de même, il faudrait que je fasse un fitting des doigts.
J’ai la peau qui ne tient pas la cadence partout…
Claire avait une trousse de secours dans son sac, j’ai eu un répit en mettant une protection sur une zone de frottement qui faisait une sorte de bulle, qui, malgré son manque de luminosité, porte le doux nom d’ampoule.
Et la face palmaire (ça c’est du terme technique !) de mon pouce droit commençait à perdre sa peau à force de ne pas vouloir perdre sa position de départ sur le grip.
Je vous l’avoue c’est assez ennuyeux.
Heureusement, de temps en temps je passe une trentaine de minutes sur le putting green histoire de me détendre un peu…
Bref ce dimanche, avant de partir, je fouille dans la pharmacie et je trouve une sorte de rouleau de tissu souple et collant, mademoiselle ma compagne m’a expliqué que l’on appelait cela du sparadrap et que je ferais mieux d’en mettre.
Quatre zones distinctes sur les deux mimines ont donc été recouvertes avant la séance dominicale.
Et sur les conseils avisés et inquiets de Parrain j’ai décidé de faire une séance moins masochiste, juste 5 seaux de balles.
Trois heures aujourd’hui, principalement sur le practice approche à faire du pitching, terme scientifique se rapportant au désir profond d’éviter de putter quand on se trouve à moins de 20m du drapeau.
Ensuite, juste pour rigoler, je me suis placé à 30m avec un arbre entre le drapeau et moi histoire de voir.
C’était très rigolo je vous assure.
Bon les gens au putting green ont du se demander si j’étais normal mais j’ai appris plein de choses et c’est l’important.
Et le ridicule ne tuant pas…
L’avantage de ce type d’entrainement c’est d’ancrer un bon rythme qui permet ensuite d’aller faire un seau sur tapis avec bois et driver.
Je suis donc allé pour finir là où se trouve en général la majorité des golfeurs au practice, l’allée bien droite des tapis face à la grande longueur où j’en vois certains rester avec leur driver 2h de suite sans jamais aller faire de putting.
Étrange mais bon, chacun son truc après tout.
Cette zone est très bonne pour travailler le mental parce que je me suis rendu compte que tout le monde observe tout le monde en fait.
Je m’en suis rendu compte surtout après deux trois coups de bois3 réussis, deux personnes qui étaient avec leur driver m’ont regardé avec un air agacé et ont rangé leur driver pour faire quelques coups de wedge…
Allez comprendre…
Bon, Jeudi, Apremont, Pascal, Match play.
Je vais prendre ma fessée.
Mais on n’apprend bien que dans le plaisir de l’adversité et avec Pascal, cette expression prend tout son sens…