jeudi 29 juillet 2010

SOYONS PLUS TOLÉRANTS…

Depuis quelques semaines et sans doute pour des raisons de manque de parcours, je prends le temps de réfléchir à mes 14 clubs adorés.
Tous sont sur mesure, passés entre les mains expertes de deux clubmakers reconnus, une première fois pour avoir un matériel adapté et la seconde fois pour mieux s’adapter à la progression de mon swing, en particulier vis-à-vis de la vitesse.
Je suis très exigeant avec moi-même et c’est dans ce sens que mes clubs ont été faits.
Exigeants.
Shafts en relation avec des vitesses élevées et têtes exigeant un bon centrage pour obtenir de bonnes trajectoires de balles.
Aujourd’hui, mon swing est bien entendu largement perfectible mais mes sensations se sont tout de même affinées et j’ai aussi et surtout pris conscience que du matériel plus tolérant ne diminuerait en rien les performances, le toucher et les distances.
Alors j’ai décidé de me faire une nouvelle série dont le mot d’ordre premier serait « tolérance » et le second serait « confiance ».
Brutalement cela donnera :

Driver 9.5° à 10.5°, je vais en tester quelques uns mais il y en a un que je lorgne déjà de près.
Bois de parcours 16° à 17°, pareil.
Hybride bois 20°, j’ai trouvé le remplaçant à mon fétiche, l’instant a été historique…
Hybride fer 24°, il existe déjà.
Fers : du 4 au PW en trois catégories
Fer4 et fer5 type MX300 Mizuno ou autre modèle je ne suis pas sectaire mais c’est pour donner le niveau de tolérance.
Fer6, fer7 et fer8 type MP58, similaire à ce que j’ai aujourd’hui.
Fer9 et PW type MP68.
Bon sur deux clubs, je passe sur moins tolérants mais ce sont des fers courts et je pense pouvoir être capable d’en tirer quelque chose désormais.
Niveau loft des clubs, j’aimerai un PW à 48° et ensuite 4° d’écart de club en club jusqu’au fer4 à 24° donc.
Niveau shaft, je joue depuis quelques mois avec de PROJECT X 6.0 mais je pense passer sur plus gentil genre 5.5 ou un autre, Superlent alias le spécialiste « es tout » du matériel de golf m’a aussi parlé de certains modèles que je devrais tester.
À voir donc.
Enfin sur les wedges, le choix reste incertain et délicat car ce sont des clubs très importants et je ne voudrais pas faire de bêtise…
Je serai tenté par un trio 52/56/60 en reprenant un 60° identique à mon couteau suisse adoré actuel tant j’ai confiance avec ce club en particulier pour les sorties de bunker de green. Pour les deux autres j’hésite encore entre deux modèles précis, Scratch ou Mizuno.
Niveau shaft, sans doute le même modèle, peut être un peu plus rigide mais il faudra faire des essais.
Pour les grips, des modèles un peu plus « durs » moins orthopédiques et un chouillat plus fins, il est temps d’avoir des grips en rapport avec une prise de grip qui s’est un peu amélioré.
Pour le putter, grande question mais en gros un putter sans doute toujours type maillet mais niveau poids, entre mes deux bébés actuels.
Là encore, il va y avoir quelques tests et essais de divers modèles…
Tout cela sur mesure bien sur ce qui implique des tests en compagnie de gens de l’art afin de vérifier que mes idées ne sont pas totalement dénuées de sens.
Bon, tout cela n’est pas pour demain mais j’aimerai que cela soit prêt avant l’hiver pour pouvoir m’y habituer et démarrer ma troisième année sous les meilleurs auspices possibles…
Des avis sur le sujet ?

mercredi 28 juillet 2010

HEIN ? QUOI ? TU M’CHERCHES ?...



Quand deux hommes de caractère qui ne se connaissent pas se croisent sur un parcours, deux hypothèses :
Ils deviennent copains comme jambon de Parme.
Ils ne se parlent plus dès le trou n°2.
On se parlait encore au trou n°3 avec Môssieur Primien (oui en dessous de 6 d’index je dis Môssieur automatiquement).
Nous avons déjà joué ensemble sur l’Albatros et dans son jardin en des temps hivernaux mais néanmoins chaleureux.
Mais étant donné notre passion commune tout comme un certain caractère ainsi qu’une dose avérée de second degré, il fallait bien qu’il arrive ce qui va bientôt arriver, un petit chambrage de rien du tout qui mène subtilement vers un « mano a mano » sanguinaire et sauvage.
Le match play.
Bon le phénomène étant un Môssieur et moi un débutant du point de vue expérience de jeu comparé à lui, j’ai tout de même demandé quelques coups rendus, 6 en tout, la moitié de l’expérience abyssale qui nous sépare.
Le lieu sera neutre, c'est-à-dire, ni son jardin (quoiqu’il jardine visiblement aisément un peu partout) ni le mien (quoique le Môssieur a failli par orgueil tomber dans le piège).
Bref de fil en aiguille, les couturières que nous sommes avons déversé notre scripturale provocation, et voila où cela a mené… 
Et c’est même à l’affiche ! (Merci Ptifred)

Je n’ai absolument aucune idée de l’issue mais je suis sur d’une chose, ce sera un grand moment de golf et d’amitié !
Enfin pour l’amitié, on en recause au dix neuvième trou parce que je sais au moins une chose de cette rencontre, quand on sera au tee n°1, ce sera dans le respect de l’étiquette mais sans pitié aucune…

mardi 27 juillet 2010

REPARTI SANS RÉPARTIE…


Deuxième session avec Bosley.
La première avait mis en évidence la réalité de mon swing face à l’idée que je m’en faisais.
15 jours de prozac pour m’en remettre…
Ce lundi 26 juillet au matin, à l’heure où il est malvenu d’appeler ses amis au bureau pour leur expliquer ce que l’on va faire, je goûtais la joie d’avoir un métier sans horaire fixe en me dirigeant dans l’antre pédagogique de sieur Yan « Bosley » Massonat.
Fermement décidé à lui montrer avec fierté à quel point mon pivot inversé avait disparu et à quel point, par voie de conséquence, mon swing était devenu super tout plein efficace bien qu’encore irrégulier.
Je fais ma démo sous l’œil du professeur ainsi que celui de la caméra et me dirige ensuite vers le moniteur pour admirer le résultat.
Ma voie de conséquence était toujours une séquence à la con, je restais sans voix…
Vais peut être me refaire une cure de prozac moi finalement…
Je commence à être coutumier des tracés colorés qui s’ajoutent à l’image et ce que je vois ne me convient qu’à moitié.
Certes, de pivot inversé, point n’en reste mais le backswing trop intérieur persiste toujours.
En avant donc pour apprendre à ne plus être intérieur.
Petit intermède de philosophie de comptoir, je me cite, soyons fous, et comme dirait ma bonne amie Lau, c’est beau on dirait du Van Damme :
« Avant de savoir, il faut apprendre...Avant d'apprendre, il faut accepter d'ignorer... »
Oui à première vue, au championnat annuel des évidences du bas Berry (Non Primien, tu ne fais pas de vanne là-dessus s’il te plait) je pense que je peux finir dans le top 5.
Mais je vous assure, c’est un grand pas pour moi.
Yan, quand à lui, a gagné le championnat inter régional de patience du Vercors avec la première heure de cours.
Il m’a demandé de faire un exercice, il fallu presque toute la première heure pour que je réussisse à accepter psychologiquement de le faire vraiment de la bonne façon, dans le bon état d’esprit.
La bonne façon c’est déjà accepter que si j’apprends à la faire c’est que je ne sais pas le faire et par voie de conséquence (oui la journée a été pleine de voies de conséquence, c’est comme ça, ça arrive), je ne pourrais donc pas le faire parfaitement immédiatement.
Et le bon état d’esprit, quoi t’est-ce ?
Sans commentaire, j’en ai encore honte.
Deux exercices essentiels à retenir de cette seconde leçon.
Pour ne pas être trop intérieur. Prendre le comprimé de prozac et le poser à environ 30cm derrière la balle vers le pied arrière et très légèrement avancé par rapport à la parallèle avec la ligne des pieds.
Oui je sais cela peut paraître difficile à comprendre mais faites le dessin en même temps que la lecture et cela se passera très bien, avec un peu de chance ça passera pour de l’art pictural moderne.
Objectif, le club doit passer devant le comprimé sans le toucher dans le backswing.
Autre exercice car il n’y a pas que ce problème qui a été décelé, pour éviter de casser les poignets trop tôt.
Oui j’avais la sensation en me disant à moi-même, dans mon fort (oui c’est très bien protégé avec des tourelles et tout et tout) intérieur, de relâcher les poignets que cela m’aiderait dans la traversée pour être comme dans les photos des pros, avec la main droite qui passe sur la main gauche après l’impact et clic clac photo et hop on voit la marque du club et bingo on fait la couverture de « Toi aussi tu peux faire du golf »
Que nenni…
Ce relâchement silencieusement désiré ne fait que briser la fluidité du mouvement.
Donc l’exercice est simple, prenez la boite de prozac et poser là à une petite quinzaine de centimètres derrière la balle.
Objectif, ne pas détruire la boite dans la descente du club.
Parce que vous avez perdu l’ordonnance en plus, vous verrez ça motive.
Ça aide à ne pas briser les poignets trop tôt.
Bon si vous n’avez pas de tendance dépressive, l’exercice marche aussi avec du viagra, de l’aspirine, du caviar (pensez à mettre plusieurs grains pour le premier exercice) voir pire un marque balle pour le premier et la serviette de club pour le second.

Sans faire dans le larmoyant, cette séance de psychana…de golf a été assez éprouvante mais pourtant, à peine remonté dans la voiture parce que l’air de rien j’ai autre hobby à coté, mon moi intérieur sans les blocages de mes névroses post pubères commençait déjà à digérer l’épreuve, à positiver les frustrations ressenties et surtout à visualiser le swing aidé des enseignements patiemment distillés par Bosley.
Pour faire court (ça m’arrive) j’ai hâte de retourner au practice pour automatiser cela, aller sur les parcours le mettre en pratique et retourner voir Yan pour reprendre une claque au moral et progresser ensuite !

dimanche 25 juillet 2010

SOMMET INTERNATIONAL À VILLENNES…



Si j’avais su en arrivant à Villennes samedi matin que la petite compétition d’index à laquelle je m’étais inscrit allait devenir une rencontre opposant la Ghana au Mexique ainsi qu’à l’Allemagne et sur 30 trous en plus…
…Et bien j’y serai allé quand même…
Ça ne se rate pas un truc pareil !
À 8h pourtant tout était calme et franco-français.
Je fais ma séance d’entrainement comme prévu, beaucoup de petit jeu, du putting, de la recherche de bonnes sensations dans les pleins coups.
Il est 9h30, je me dirige vers le tee de départ pour faire la connaissance de mes partenaires du jour.
Olivier et Serge, deux amis respectivement 15.7 et 15.3 d’index, connaissant bien le parcours et jouant visiblement ensemble.
On s’est peut être déjà croisés, aujourd’hui nous allons donc pouvoir faire connaissance.
Cela ne fait pas deux minutes que nous nous sommes échangés les cartes que je sens que la journée sera placée sous le signe de la détente la plus totale.
Je ne sais pas si cela vous est déjà arrivé, vous êtes sur le tee de départ avec des gens que vous ne connaissez absolument pas mais vous sentez que dans pas longtemps vous allez très bien vous entendre.
Bon allez c’est pas tout ça mais il est 9h40 et j’ai un parcours à jouer en mode agressif contrôlé moi !
Au 1 : bois3 légèrement à droite, manque d’engagement, fer8 dans le bunker de green de droite, sortie au 60° aux petits oignons putt d’un petit mètre, par.
Là c’est sur l’ambiance va être au poil. Les deux compères se chambrent gentiment, visiblement des amis de longue date, je me mêle à l’ambiance et cela semble accepté avec le sourire.
À la fin du 1, le ton est donné, tout le monde veut bien jouer mais de préférence en rigolant.
Moi ça me va très bien.
L’ambiance c’est Serge qui la met, un subtil mélange de commentateur sportif un tantinet déjanté et de figurant de « La vérité si je mens ».
Ça me va parfaitement, étant issu de Constantine d’un coté et de Cologne de l’autre, j’ai appris à jouer sérieusement et au second degré.
Imaginez deux minutes que ce soit Nelson Monfort qui remplace Anconina dans le célèbre film décrit plus avant.
Vous visualisez bien ?
Et bah voila.
En deux minutes Serge était un joueur émérite arrivant du Ghana, Olivier était un jeune mexicain survolté et j’étais donc l’allemand du jour.
Tout ça en plein shabbat bien sur…
Et bien c’est assez efficace pour rester serein entre deux trous, on pense assez facilement à autre chose.
Et comme les deux compères sont très respectueux de l’étiquette, quand arrive le moment de jouer, on peut se mettre dans sa bulle sans risquer d’être dérangé.
Puisqu’on en parle.
Au 2 : bois3 nickel, fer9 mou, 20° du buisson à droite du green, deux putts. Bogey idiot mais bogey quand même.
Seule ombre au tableau, notre ami mexicain n’est vraiment pas au mieux et s’emporte vite.
Je comprends parfaitement ce genre de réaction, j’étais aux « Excités Anonymes », il n’y a pas si longtemps, je prie chaque matin pour ne pas faire une rechute.
N’empêche que je sais à quel point cette attitude est improductive mais comme dit le sage :
« L’expérience est une bougie qui n’éclaire que celui qui la porte »
Pas grand chose à faire sinon espérer que cela aille mieux pour lui sur le parcours.
À l’inverse, notre ami ghanéen semble très bien s’amuser, ce second trou sera pour lui l’occasion de jouer de pleins d’endroits originaux mais cela n’a pas prise sur lui et il garde son humeur décalée et son humour, décalé lui aussi.
Au 3 : par3. Fer6 sur le green mais à gauche, le drapeau est à droite bien sur, quelqu’un a du le bouger subrepticement au dernier moment puisque nous sommes tous les trois à gauche.
On ne peut pas faire trois fois la même erreur quand même.
3 putts pourtant pour un nouveau bogey un peu bête quand même à cause d’un manque de concentration sur le putt de retour et d’un premier putt de plus de 15m mal négocié.
Au4 : par5. Driver en draw qui finit dans le bunker de gauche, sortie au 20° en douceur, le SW pour le green, deux putts. Une erreur, une décision sage ensuite et le par est assuré.
L’aller se passe dans cet état d’esprit, les erreurs sont corrigées, je ne cherche pas à récupérer au coup suivant ce que j’ai perdu au précédent, résultat, je suis +5 sur l’aller sans avoir l’impression de jouer à mon meilleur niveau, je suis juste calme et je ne prends pas de mauvaises décisions stratégiques.
Notre ami ghanéen s’amuse beaucoup, notre compère mexicain souffre beaucoup, il n’arrive pas à trouver quelque chose de positif dans son jeu, on essaye de lui redonner le sourire mais cela semble très difficile.

J’avoue que cela me dérange un peu parfois mais je ne peux vraiment pas lui en vouloir, je sais à quel point il est difficile de se maîtriser quand on est très exigeant avec soi-même.
En avant pour le retour.
Au 10 : par3. Fer7 bien relâché, il reste un putt de 2-3m, ça rentre, birdie, me voila à +4. Un tantinet sur un nuage l’allemand.
Au 11 je fais 3 putts histoire de me calmer et au 12 je fais un bon gros hook au départ mais je sauve le bogey.
+6 au départ du 13, je me dis que même si je ne fais que des bogey sur le dernier tiers je finirais quand même avec un score honorable.
Je suis donc assez relax.
Sauf que.
Allez savoir pourquoi puisque depuis le début de la ballade dans cette rencontre inter continentale, le chambrage bat son plein mais l’étiquette est respectée.
Sauf que, au 13, trou qui me réussissait à mes débuts (oui bon je sais, j’ai pas trente ans de carrière non plus) mais qui est de pire en pire au fur et à mesure que mon jeu s’améliore, au 13 donc petit grain de sable dans l’engrenage.
Légère tension interne, petite alarme de Paf, je change de club pour le bois3, mon ami ghanéen fait une petit blague sur la perte de temps que cela provoque, un chambrage comme on en fait tous depuis le début du parcours, mais Pif le prend au mot et je me lance sans respecter la routine.
Bingo, slice, arbre, youpi…
En un trou, je me retrouve à nouveau chez les E.A, je fais une croix magnifique sur un par4 de 275m qui peut se démarrer au fer4.
Mauvaise décision sur le 14 ensuite, je veux le green absolument au second coup, ça se termine par deux sorties de bunker très moyennes. Double bogey.
Bunker aussi au par3 du 15 mais je maîtrise les dégâts, bogey.
Driver au 16, dédicace mon cher Rod… Par.
Et que fais-je au 17 ?
La décision la plus intelligente du jour je crois.
Drive très correct sur le fairway. Impossible de toucher le green en deux sur ce gros par5 de 500m en montée. Je sors le bois3 quand même. Celui là même qui m’a aidé à faire une croix au 13 avec un slice dans les arbres.
Je slice donc dans les arbres et cela se termine par une nouvelle croix.
Enfin, par chance je ne ferais que bogey au 18.
Encore une zone tampon qui marque mon apprentissage et mon manque cruel de compétitions pour cette année.
Et oui, l’expérience c’est le seul truc que je ne peux pas apprendre en une journée en formation accélérée, je dois donc apprendre la patience et surtout apprendre à avoir de plus en plus de saines et lucides réactions après un mauvais coup.
C’est ce que l’on constate avec le temps quand on regarde les grands joueurs à la télé.
Ils sont bons car ils savent prendre de bonnes décisions coup après coup car comme l’a dit un grand joueur :
 « Dans une bonne partie on fait 5 bons coups au maximum, cinq fois la balle va vraiment où on a voulu l’envoyer, le reste du temps on gère les aléas »
Bon leurs aléas à eux ce sont nos meilleurs coups à nous…
Bref, encore une compétition riche d’enseignements mais aussi une belle partie de rigolade avec Nelson Mauriiice Monfort et son acolyte mexicain.

Direction le verre de l’amitié, voir l’encas de l’amitié. Pas faim sur le coup et je vais le regretter car au moment du café, Jean Amédée Benguigui nous propose de retourner sur le parcours vérifier si on peut le refaire en rigolant encore un peu plus.
Je propose une chouette et c’est reparti pour juste l’aller puis finalement les douze premiers trous, histoire de se rapprocher du clubhouse pour un autre verre de l’amitié.
Je conserve ma routine mais je joue plus « agressif » comme prendre le driver au départ du 1 par exemple.
Sur ce deuxième passage, je frôle d’un centimètre mon premier eagle puisque sur le 4, premier par5, bon driver qui termine 30/40m derrière le bunker de gauche, 20° en second coup, il reste une approche moyenne que je fais avec mon GW, bon spin, la balle freine bien, roule tout doucement vers le trou et stoppe au bord mais ne tombe pas.
Private joke :
Mon cher Superlent, celui là, il est pour toi
Au 7 je suis dans le par global avec 5 par, un birdie et un bogey.
Jeu solide et régulier, de meilleures décisions stratégiques, que du bon pour la prochaine compétition.
Je gagne la chouette dans un suspens terrible et hilarant jusqu’au dernier trou.
On retourne au clubhouse pour fêter ça, une bonne journée de golf de 10h…
Bilan de la journée, du golf de bon niveau, des rires de bon goût, de nouveaux compagnons de jeu et une routine qui se construit de façon bien plus efficace.
J’ai pris conscience que je dois être patient, la descente va arriver, l’index à un chiffre aussi mais je dois encore prendre de la « bouteille » et augmenter la fréquence des parcours…
J’ai aussi bien pris le temps de poser et finaliser ma réflexion sur mes futurs clubs.
Un mélange entre humilité et affectif…
Mais j’en parlerai plus tard car si je n’ai pu faire autant de parcours que je voulais depuis le début de l’année, vous imaginez bien que je ne vais pas pouvoir avoir cette nouvelle série de suite…
Patience, patience…
La vérité, c’était une bonne journée !

vendredi 23 juillet 2010

LET’S SWING AGAIN…


Allez ! On y retourne !

Des mois de retard dans l’attaque de l’index.
Les grands prix ce ne sera sans aucun doute pas pour cette année.
Peu importe la quête du « single digit » continue !

On ne va pas s’étendre sur les raisons qui ont fait que car ce n’est pas encore terminé mais je m’étendrais un peu plus quand je pourrais enfin en rire ce qui n’est pas encore tout à fait le cas.

Donc quand une fenêtre s’ouvre pour aller faire une compétition, il faut y aller !
Samedi 24 juillet, retour sur les fairways de Villennes à partir de 16h pour une compétition d’index standard, non dotée, rien, nada, juste le combat pour casser l’index qui ne bouge plus depuis…


Depuis quand au fait ?
Site FFG.
Tiens ça a changé.
Oula…
15.3, depuis le 30 octobre 2009.
Ah oui quand même…

Donc demain, retour au bonheur de se retrouver seul avec le plaisir de jouer.
Non Rod, je n’oublie en rien notre chemin de croix sur l’Albatros mais pour un retour aux affaires, il faut bien avouer que je n’ai pas eu une idée très inspirée ce jour là…

Donc humilité plus leçons des pros lors des Pro Am plus practice appliqué égale un parcours neutre qui ne rend rien de plus que l’index.
Pas de gros risques en jeu donc stratégie agressive !
Si je résume la pensée à retenir du Pro Am : « Si tu peux placer ton drive et attaquer un wedge en second coup pour planter le mât, il serait idiot de sortir l’hybride sur le tee de départ »
Sur cette sage recommandation, demain je fais le parcours version « Alesi selon les guignols » : à fond à fond à fond !

Plus sérieusement, pas de stratégie réelle 24h à l’avance, tout se décidera au practice avec une séance d’avant compétition sagement pensée.
Échauffement musculaire sans faire de coup : 10 à 15mn
Un seul seau de balles.
Si si…
Moitié du seau dans le tube et l’autre moitié en échauffement sur practice herbe en commençant par des demi-coups petit fer, puis on montée en gamme jusqu’au fer5. (20mn)
Direction petit jeu avec approches moins de 20m et ensuite au-delà jusque 80m (30mn)
Je vide le tube de balles avec longs fers en travaillant les effets et enfin les bois (20mn)
Je vais au putting green avec mes deux putters, le lourd et le léger et je choisis le meilleur feeling du jour (15mn)
Un ou deux coups au fer6 pour finir juste pour la forme et go !

Entre une heure trente et deux heures d’entrainement avant d’arriver au tee de départ avec tout le solfège dans la mémoire musculaire et juste un seau de balles donc zéro fatigue.

Je connais le parcours par cœur, je sais où je peux attaquer et où je dois placer avec une montée en puissance idéale entre le 1 et le 5 puisque ce sera 20° au 1, bois3 au 2, fer6 ou 7 au 3 et driver au 4 et au 5.
Ensuite en fonction de la qualité des deux premiers drives, à part le 13 et le 16 je pourrais attaquer en « Alesi’s style » tout le reste du parcours.

Agressivité contrôlée, recherche de relâchement maximum, sur-clubbage pour ne forcer aucun coup de fer et routines (oui, j’en ai une pour le long jeu, une pour le petit jeu et une pour le putting) au point.

le secret d'un bon état mental (ou la certitude que je suis timbré, au choix) : entre deux coups je cherche des trèfles à 4 feuilles ça détend...


Vont avoir bobo les balles demain…

dimanche 18 juillet 2010

LES SIX FERS…



Un titre diabolique non ?
Oui, désolé, c’est dimanche et je viens d’engranger neuf bonnes heures de practice en deux jours.
Au programme : Solfège.
Application des conseils divers reçus pendant les deux Pro Am.
Ne pas envoyer de pleins swings à tire larigot.
Prendre la position et l’alignement avec application.
Respecter la séquence, le rythme et le tempo.
Deux endroits pour cela, le practice sur herbe et la zone d’approche.
Coup de chance samedi, je rencontre un client, golfeur et bas index de surcroit qui venait avec sa chère et tendre faire sa séance d’entrainement.
Résultat, petits défis sur le practice d’approche, on y est restés deux bonnes heures.
J’ai commencé à prendre de bons automatismes, trouvant deux trois amplitudes bien distinctes avec rythme et tempo identiques, suffit donc de changer de club en fonction distance et ou trajectoire.
Bien sur, travail sur les longs fers et putting à gogo…
Donc ce dimanche, j’y retourne avec le but de consolider ces swings d’approche entre 30 et 70m et bien sur les approches pitch, chip, pschitt (essayez à haute voix juste pour rire…) aux abords du green.
J’y passe encore deux bonnes heures, variant les distances et les drapeaux.
30m drapeau bord de green, 20m drapeau fond de green, 50m drapeau bord de green en pente etc.
Navré si certains d’entre vous trouvent que les balles de Villennes s’usent vite mais les pros conseillent toujours de bien contacter et traverser les balles alors forcément y’a quelques copeaux à la fin de la séance…

Fort de ces nouveaux automatismes, je retourne de temps en temps faire une pause, seau de bois et longs fers.
Objectif, balles basses, balles hautes, balles compressées, draw, fade, draw en balles basses, enfin la totale.
Pour finir, un peu de fun, les poteaux de rugby à 120, 130m, balles basses avec le 20° ou le H4, objectif marquer des buts et rebondir derrière les poteaux.
Il est probable que mes voisins de tapis se demandent encore qui était ce malade mental stakhanoviste qui alternait pendant plus de 4h, le practice sur herbe, les approches, le putting et les gros coups de bois3 au fond du driving range contre le grillage.
En même temps, pas trop de risque puisque ceux qui étaient là au début avaient disparu après 1h…
Je dois le seul malade à m’entrainer comme ça…
N’empêche que je suis chaud maintenant, aiguisé, affuté et tout et tout pour retourner sur un parcours attaquer l’index.
Parce que de ce coté là, il y a un sacré retard et je ne pense pas descendre assez vite pour faire un grand prix cette année.
Bon il y a eu les Pro Am de rêve et il y en a encore un fin aout alors on ne va pas se plaindre non plus…
Je vais essayer de faire au moins 4 compétitions d’ici fin aout…
Allez hop, nettoyage des clubs !

lundi 12 juillet 2010

PRO AM DE PARIS…LE RÉSUMÉ…

Après LA BOULIE… LE PIGC, COURSON et FONTAINEBLEAU.

Emporté par la succession des parcours entre mercredi et samedi, impossible au final de revenir sur chaque parcours en détail.
Cela n’aurait pas grand intérêt et ne donnerait qu’un ensemble plutôt fastidieux à lire.
En plus les images parlent souvent d’elles-mêmes donc pour ça vous allez être servis, je crois qu’il y a quasiment tous les départs pour les quatre parcours.
Cela vous rappellera des souvenirs ou, je l’espère, vous donnera envie d’aller y faire un tour.

Ils étaient « préparés » spécialement pour le Pro Am donc maquillage, manucure, épilation et tout et tout…
Même si j’ai mon ordre de préférence entre celui que j’aime et celui que j’aime le plus, je pense sincèrement que ces quatre parcours sont absolument à faire.
Mais s’il en faut un qui sorte tout même du lot, ce sera Fontainebleau sans aucune hésitation !
Il sort tellement du lot que, de ma petite expérience, le voila en tête de tous les golfs joués…
Un parcours magnifique, superbement intégré dans la nature, tactiquement passionnant, tout pour plaire le bougre !
Alors, la synthèse de ce Pro Am de Paris.
Le moins pour commencer comme ça c’est fait.

Mon manque d’expérience, comme le dit Jean Louis Roman, le Pro qui nous a supportés pendant 4 jours, je suis un « jeune » joueur donc il y a encore beaucoup de choses que je ne gère pas correctement. En particulier la pression, j’ai eu des mauvais coups, c’est une évidence et je savais que j’en ferais avant même d’arriver sur les parcours, certains ont été bien gérés mais j’ai eu parfois de grandes difficultés à me contrôler, à accepter pour être plus précis.

Oui je sais, ce n’est pas la première fois que cela arrive, je suis très exigeant avec moi-même, j’accepte très mal l’échec d’une façon générale et au golf en particulier.
Résultat, quelques passages à vide avec une grosse tension, très facilement perceptible et donc sans aucun doute désagréable pour mes partenaires. Pourquoi ? Parce que je ne sais pas encore toujours transformer une pression en énergie positive, je rate un coup, je m’en veux terriblement, pour moi et pour l’équipe ensuite, ne pouvant apporter mon aide sur le score à ce moment de la partie. Sauf que, comme je m’emporte, je ne deviens plus fiable et surtout je peux troubler l’ambiance et le jeu de mes partenaires, ce qui est doublement moins productif !
À travailler donc…

Sauf que cela ne se travaille pas au practice mais sur les parcours, en compétition et avec le temps.
Fin des « moins » car, une fois retirée cette ombre du tableau, je ne vois rien d’autre de négatif sur les quatre jours passés.
On va pouvoir attaquer les points positifs, voila qui est plus amusant et constructif !
Une météo au top !
Ça pour être au top…
À 30°, il faisait frais, c'est-à-dire vers 9h du matin, heure de tous nos départs.
Par contre, à partir de la mi-parcours, soit deux litres d’eau plus tard, on a eu droit à 5 à 10° de plus soit au sec soit dans une humidité pré orageuse assez éprouvante.
Ne pleurons pas, on a eu 27 gouttes de pluie en trois jours, si l’orage prévu avait décidé d’être synchro avec la compétition, on aurait sans doute beaucoup moins rigolé…


Car on a quand même pas mal rigolé, ayant abandonné l’idée de se classer dans le top 10 passé le deuxième jour sauf à la rigueur au concours d’élégance, nous avons fait en sorte de profiter au mieux des parcours et des petites activités annexes…

Au soir du troisième jour il était clair que le seul concours à notre portée serait un concours de circonstances…



Mais la cabane à souvenirs s’est bien remplie, entre la certitude de Thierry de bien jouer à partir du cinquième jour, le double drive de Laurent car il est parfois aussi rapide au backswing qu’au downswing, et bien sur le putting dévastateur de notre Pro bien aimé, les petits mots d’encouragements, les petits passages à vide, tous ces petits instants anodins, tous ces petits riens qui font d’une compétition de quatre jours, un grand moment de vie à part entière…
D’un point de vue personnel j’ai aussi plusieurs raisons d’être satisfait.
La première est que je me suis réconcilié avec mon driver, comme quoi on peut toujours se réconcilier, voila une idée à creuser…
On est tellement copains maintenant que j’ai gagné le concours de drive au PIGC le second jour sur le trou numéro 5, handicap 1 avec une balle mesurée à 262m.

Pas énorme dans l’absolu comme longueur mais il faut dire que je ne jouais pas le concours non plus, j’avais avant tout à l’esprit de placer une balle sur le fairway plutôt que dans la mer de sable sur la droite…
Fort heureusement, un léger top au fer9 l’a envoyée dans le bunker de green une minute plus tard…
Au niveau du score, sur les 72 trous que l’équipe à joué, 45 de mes scores ont été retenus, (ce qui représente un tiers car dans cette compétition, on retient les deux meilleurs scores de chaque trou) et c’est pour moi une grande joie. Bonus dans la houlette, 5 birdies et 21 pars.
Les bogeys, je n’ai pas tout compté car en 4BMB, on ne retient pas forcément un bogey, dans mes fiches j’en ai retrouvé 22, il doit manquer quelques poussières…
Deux leçons capitales que je retiens de Jean louis Roman, notre pro.
Mieux vaut jouer un fer de plus et y aller tranquillement, on maîtrise bien mieux et c’est grâce à cela que j’ai eu deux birdies sur les 5.
La leçon la plus importante et la plus facile à retenir se résume par cette sentence : « droit au cœur ».
C’est le moyen le plus efficace pour se placer correctement avec le driver, il suffit que la balle soit dans la ligne du cœur.

Simple non ?
Essayez, vous verrez…
Il y eu aussi des moments délicats bien entendu, j’entends par là des moments ou la délicatesse de la nature s’est jointe à la partie.
Comme au 4 de Fontainebleau où, au milieu de la partie forestière qui bordait le dog leg droit, je me suis retrouvé nez à nez avec un gentil chevreuil visiblement habitué à la présence humaine.

Pardon ?
Non désolé je n’ai plus aucun souvenir de pourquoi j’étais en pleine forêt à cet instant de la partie.
De toute façon, je ne me souviens que du chevreuil vu que c’était la première fois que j’en voyais un sur un parcours de golf.
Et puis un chevreuil c’est quand même plus mignon à regarder qu’un push slice en chandelle.
Oui c’est juste pour l’exemple que je dis ça…


Chaque journée, chaque parcours a eu son lot de petits souvenirs, de grands moments collectifs ou bien de solitude et maintenant que la remise des prix est passée et que je connais le score en net de la première équipe (-62 en 4 jours !), je me dis que l’on n’avait vraiment aucune chance de finir classé face à des professionnels de « l’oubli-de-compétition-d’index-dans-le-but-de-gagner-le-jambon-du-jour ».
Bon, en même temps, dans les Pro Am le jambon est fumé tout de même…
J’avoue que cela m’a un peu choqué, ayant à cœur de descendre mon index pour pouvoir jouer en grand prix rapidement et me frotter au « vrai » golf, de constater qu’il existe une forme de stratégie de la gagne en net. Cela s’apparente à mon goût à de la triche pure et simple et je ne sais ce que l’on peut ressentir à gagner une première place de cette façon.
Et surtout je n’ai pas envie de le savoir !
Mais cela me sera utile pour conserver mon calme lors des prochains Pro Am, je ne peux gagner en net et je n’ai pas encore le niveau pour gagner en brut.
À partir de maintenant, Pro Am sera synonyme de plaisir entre amis !
Tiens d’ailleurs c’est quand le prochain ?
En conclusion, je voulais remercier l’organisation impeccable, les cadreurs et l’ingénieur du son et bien sur ma maman sans qui je ne serai pas là devant vous…
Hum !
Oups…
Juste un grand merci à Laurent pour avoir fait en sorte que ce Pro Am de rêve soit une réalité, à Thierry pour sa gentillesse et sa compréhension pour ma fougueuse inexpérience et bien entendu à Jean Louis Roman pour son talent, sa disponibilité, sa pédagogie et son enthousiasme…


Bon n’empêche c’est quand l’prochain ?
Pour les photos c’est ici :
 LE PIGC
COURSON
FONTAINEBLEAU


jeudi 8 juillet 2010

PRO AM de PARIS : LA BOULIE…



Hier soir, petit cocktail de présentation dans les locaux du sponsor, reparti avec un polo couleur prune plutôt chic et une demi-cuite au champagne.
Non que j’ai bu plus que de raison mais j’ai largement sous estimé la température extérieure en partant…
En même temps cela m’a aidé à dormir quoique…
J’ai passé la nuit que passe un gamin à la veille de noël.
Et je n’ai même pas de cheminée…
Donc ce matin quand la musique a jailli de mon réveil je n’étais pas totalement efficace sur l’instant…
Mais bon, pour être au practice de la Boulie à 8h le premier jour du Pro Am de l’année, il faut faire quelques petits sacrifices tout de même…
J’arrive donc à 7h30 histoire de calmer mon angoisse d’être en retard et je suis stupéfait en voyant les trois partenaires déjà sur place, enfin devant la barrière du golf car ils n’avaient pas encore ouvert…
Laurent, notre bien aimé capitaine de la team, Thierry son ami  et Jean Louis Roman, notre pro à nous, tous ultra motivés.
J’adore !
Allez hop au practice !
Ah non d’abord les politesses avec les GO avant…
Zou au practice !

Jean Louis fait la tournée d’inspection des swings de chacun, un petit tour au putting green, ça roule bien !
Va falloir jouer subtil après la régulation…
Enfin quand il y en aura.
Il est 9h il est temps d’ouvrir les hostilités…
Je vous épargne les détails car une partie de quatre joueurs…ça dure…
Surtout quand le premier départ est d’une lenteur terrifiante.
La compétition se déroule en strokeplay, on retient les deux meilleurs scores sur chaque trou.
En tout état de choses, le score du pro et le meilleur d’un de nous trois, gentils amateurs…
Thierry est 10 d’index, Laurent et moi, 15, normalement nous devrions retenir nos scores que lorsque les deux autres auront une faiblesse passagère.
Mais le golf, comment vous dire…
C’est une science plutôt inexacte.
Au practice, j’ai testé mon driver, Jean Louis m’a conseillé de l’amener avec moi sur le parcours.
On est redevenu copains lui et moi.

Tellement copains qu’au final 11 de mes scores ont été retenus aujourd’hui…
Avec deux pars 5 touchés en 2 et un qui s’est terminé en birdie !
Laurent en a eu 7 et Thierry 4.
Oui ça fait plus de 18…
Jean Louis n’était pas en super forme aujourd’hui…Et Thierry encore moins.
C’est ça le golf.
Des aléas, des incertitudes, des moments de grâce et d’autres d’herbes grasses…
Mais bon, la seule chose qui compte c’est le résultat d’équipe et le résultat est de bon augure.
Le par étant de 144, deux fois le score, nous terminons à 154 en brut et 136 en net.
Pour un parcours de réglage, je suis personnellement très content de notre résultat et je suis sur que demain, au PIGC, nous allons trouver nos marques de suite et attaquer les birdies, pas seulement en net…
En attendant, pour demain, changement de putter, le poids en tête du mon bon vieux Craz-E me manque.
Et pour patienter, quelques images du parcours…
Allez au lit !








lundi 5 juillet 2010

POSITIVONS…

Mercredi 7 juillet matin début du Pro Am de Paris.
Matin étant le mot…
Mercredi 9h10 départ du trou n°1 à la Boulie

Jeudi 9h00 départ du trou n°10 au PIGC

Vendredi 9h10 départ du trou n°1 parcours Lilas de Courson

Samedi 9h00 départ du trou n°10 à Fontainebleau.
Partant du principe que j’aime être sur les lieux au moins une heure avant et que deux des golfs sont à plus d’une heure de route…
Va pas falloir flancher niveau réveil !
Mais voyons les choses du bon coté.
Non pas celui là, l’autre.
Vu l’heure à laquelle il faudra prendre la voiture, on ne risquera pas les bouchons.
En partant en premier, il n’y a personne devant, on n’attend pas.
Les greens seront nickels sans aucun cratère de pitch non relevé.
On n’aura pas trop chaud car les prévisions sont tendance caniculaire.
On mangera tôt et on profitera de l’après midi.
Au PIGC, commencer par le 10 est une très bonne chose, tout le reste du parcours semblera reposant ensuite.
Que du positif donc !
En plus, la stratégie est simple, le driver reste dans le sac et ne sortira pas cette fois ci.
Bon bah je vais aller me coucher pour rattraper le sommeil que je vais avoir en avance de retard !

vendredi 2 juillet 2010

UNE JOURNÉE CHEZ MACHIN CHOSE…



Loin de moi l’outrecuidance (jamais je n’avais réussi à placer un mot aussi compliqué aussi vite !) de minimiser le plaisir vécu jeudi en compagnie du staff de Schweppes, non au contraire, tous les golfeurs savent bien de quoi je parle en évoquant le Machin et le Chose…
Pour les autres, euh, bah mettez vous au golf parce que je ne suis pas publicitaire…
Ainsi donc, Jeudi 1er Juillet 2010, premier jour de l’Open de France, il est 8h15, je viens de rentrer au Golf National avec un petit bracelet vert au poignet qui me donne le droit d’accéder aux tentes VIP, seules zones à l’ombre et fraichement ventilées sur ce golf au mois de Juillet…
Zones que j’ai longuement lorgné l’an dernier avec une envie mal dissimulée derrière un soupçon de jalousie, je l’avoue honteusement aujourd’hui.
Il est tôt, le cagnard n’a pas encore pointé son nez, mais j’ai tout de même mis un pantalon noir, on ne sait jamais, il pourrait ne faire que 15° après tout.
Sans doute est ce aussi du au fait que je n’avais pas les idées très claires ce matin, couché à plus de deux heures et demie du mat, j’ai encore passé la soirée de Mercredi à jouer au golf sur la terrasse du Fouquet’s.
Travail, esprit de sacrifice, vous voyez ce que je veux dire, on ne joue pas au golf avec une coupe de champagne par plaisir…
Hum !
Désolé…
Revenons à vos moutons (oui, moi je n’ai que deux chats).

Au programme aujourd’hui :
Gambader sur le parcours qui fait quelques tout petits mètres de plus que celui de l’amateur que je suis pour voir les champions jouer un bois 3 là où 50m plus près j’espère faire un green en régulation après un coup de driver bien cogné.
Rencontrer l’idole des blogs de golf, j’ai nommé «LES GOLFEUSES » qui fait partie de la liste des invités.
Retourner sur le parcours avec le responsable Marketing Digital du sponsor qui nous invite. Pour info, parce que je ne le savais pas non plus, digital ne veut pas dire qu’il touche à tout mais qu’il gère la communication de la marque via les médias internet.
D’où notre présence pour « les golfeuses » et moi-même, nous sommes dans la cible des médias digitaux, c'est-à-dire qu’on tapote sur le clavier plutôt avec nos doigts qu’avec nos pieds (Enfin j’espère pour eux que c’est ce que pensent celles et ceux qui viennent lire parfois)…
Taper quelques balles avec un pro du National au practice.
Se mettre à l’ombre en sirotant des boissons fraiches et pétillantes avec un air faussement détaché, genre je fais ça tous les jours.
Repartir gambader sur le parcours en compagnie d’un champion de golf français afin d’écouter ses conseils stratégiques en suivant une partie.
Pour le dernier chapitre du programme, inutile de mettre un masque « je suis blasé j’ai tout vu » j’attends ce moment, point culminant de la journée à mon avis, avec l’impatience d’un enfant un soir de noël.
Respectons donc le plan à la lettre, rigueur militaire nous voila !
J’ai une à deux heures devant moi pour la ballade solitaire du matin, première révélation au trou9, j’ai enfin compris pourquoi le golf est si difficile, y’a un gars qui déplace les trous sans prévenir !

C’est à la fraîche que l’on découvre la vraie nature des choses…
Ça commence à cogner sévèrement alors je retourne vers les tentes gérer un début de lyophilisation…
Rencontre donc avec le Schweppes people, salutations et tout et précipitation vers les produits de la marque, frais de surcroît…
C’est là que je suis content de ne pas avoir été invité par Dunlop, le pneu par temps de chaleur ne calmant que très partiellement la soif…
Direction la golfette (oui c’est le nom de la tuture électrique et non le surnom de la groupie du golfeur), conduite par Olivier Rozner, amateur émérite (si à -2 d’index on est largement émérite), qui va nous faire faire un tour du parcours pour assister à quelques morceaux de partie tout en nous donnant quelques éclaircissements sur certains joueurs comme Romain Wattel, autre amateur carrément émérite puisque sur le parcours actuellement.

J’en profiterai pour prendre une leçon sur la routine en direct avec Martin Kaymer et Rory MCilroy au trou numéro1…

Sans oublier le Dandy, j'ai nommé Ian Poulter, seul joueur à vérifier que les crampons des chaussures sont coordonnés avec le pantalon...

Bon maintenant que je regrette vraiment la couleur noire du mien, il est temps d’aller au practice taper quelques balles…
Je crois que c’est la première fois que je ne ferais pas un seau complet.
En même temps, les clubs prêtés, comment dire, je crois que j’ai vu les même dans une brocante, mais sur la caisse c’était écrit «authentiques tuteurs métalliques d’Écosse »…
Allons donc déjeuner à l’ombre sous la brise artificielle des ventilateurs.
En même temps, pour un journaliste virtuel…
Bref.
Par contre, arrivent deux personnes pas virtuelles du tout pour déjeuner à la table d’à coté, Raphaël Jacquelin et Grégory Havret !
Bon il est certain qu’à l’heure actuelle, on retient plus facilement le nom de Grégory que celui de Raphaël mais pour l’apprenti fan que je suis, ce sont deux champions français de golf avant tout…
Laurence, assise avec moi se torticolise aussi de temps en temps alors je demande au haut dignitaire digital sur un ton ultra professionnel et journalistique (enfin je crois) que ce serait bien d’avoir une photo avec le français qui n’a eu peur de personne, pas même du tigre des bois, à Peeble Beach il y a quelques jours.
Et oui, pas d’image, pas d’info…
Salutations respectueuses, serrage de mains, je crois lui avoir dit en substance que c’était la première fois que je remerciais quelqu’un de m’avoir fait passé une quasi nuit blanche devant mon écran et que j’espérais en passer encore quelques unes par sa faute, ce en quoi il a répondu qu’il l’espérait lui aussi, puis on fait notre petite photo…pas peu fier l’apprenti fan…

C’est l’heure de retourner sous le soleil de plomb car nous avons ensuite l’honneur d’avoir comme guide un autre champion français, Roger Sabarros, avec qui nous allons découvrir la compétition sous un angle pédagogique.
Le petit groupe est en route sous le soleil et les conseils éclairés de Roger, j’ai l’impression de visiter un musée et de comprendre enfin toutes les toiles que l’on me montre !
Les températures sont à mon avis au point culminant quand nous rentrons de cette promenade fort instructive, des conseils sur les longs putts, la précision des mises en jeu plus importante que la longueur de ce premier coup et quelques autres petits trucs à conserver en mémoire et à ressortir aux moments opportuns.

Il est temps d’aller s’achever dans la voiture qui vient de passer 9h en plein soleil, non sans avoir remercié encore une fois le sponsor (Schweppes, je l’ai déjà dit non ?) pour son accueil et sa gentillesse (non, sérieux, même pas payé pour dire ça).
La clim de la voiture me fera un bien fou surtout que je vais passer une heure de plus dans la voiture, allez savoir pourquoi il y a tant de monde sur les routes d’ile de France entre 17h et 18h…
Mystères insondables du trafic routier quand tu nous tiens…
Bon, maintenant il faut se reprendre, le super méga Pro Am de Paris c’est dans moins d’une semaine et je n’ai toujours rien à me mettre moi !
Et oui je sais mais j’ai passé la journée avec La bloggeuse de « les golfeuses » alors forcément…