lundi 27 septembre 2010

QUI QU’A LA PLUS LONGUE ?...


Il est fort probable que je me sois déjà permis d’aborder le sujet de la distance au golf mais bon, l’envie d’en remettre une petite couche me titille quand même depuis quelques semaines…
Période qui coïncide avec la sortie des nouveautés de chaque grande marque pour aller encore plus loin que loin.
Juste pour rappel, voici une tête de fer avec un angle bien connu : le loft.

Sur une série c’est l’élément qui va varier entre chaque club, plus le loft est élevé, plus la face du club est orientée vers le ciel et plus le coup ira haut donc par voie de conséquence moins loin.
En règle générale, nous avons dans notre sac 7 fers, la moitié du sac quand même, du fer4 au PW.
Le fer4 se faisant plus rare, le fer3 étant devenu une espèce en voie de disparition, quand au fer2 et au fer1, certains ont entendu parler que dans leur village, le vieux sorcier en possède un mais c’est juste pour invoquer les esprits.
Les mauvaises langues disent plutôt que cela sert à remuer les braises dans le feu de cheminée…
Rentrons dans le vif du sujet.
Il n’est pas rare que, dans un besoin bien masculin, les joueurs éprouvent le besoin de comparer leur différence de taille de … longueur de coup, pardon.
« Tu fais combien toi au fer7 ? »
« 130 à 135m »
« Moi, 150 ! » vieux sourire tout fier et impression de victoire morale sur l’adversaire qui n’en était pas un…
Oui le golf est un sport où il faut taper le plus loin possible, c’est bien connu, la précision n’est en rien un élément primordial voyons…
Il est fort possible néanmoins que cette question soit remplacée dans peu de temps par celle-ci :
« C’est quoi le loft de ton fer7 ? »
Oui car je ne sais pas pour vous mais en ce qui me concerne il y a une différence significative de distance entre un coup de fer7 et un coup de fer6.
Tout simplement parce qu’il y a 5 degrés de loft de différence entre les deux, 30° pour le fer6 et 35° pour le fer7.
Et ces 5° d’écart en loft produisent pour un swing identique un dizaine de mètres d’écart sur le terrain.
Ce qui peut avoir un intérêt certain dans le choix du club quand il y a une rivière de 7m de large devant le green.
Par exemple…
Et bien figurez vous que depuis quelques années déjà, certaines marques de golf font croire aux amateurs naïfs et crédules que nous sommes que leurs fers vont de plus en plus loin chaque année.
Si, si j’vous jure !
Et bien la raison n’est pas qu’on est de plus en plus fort ou que les nouveaux fers sont de plus en plus puissants.
Non, non j’vous jure !
C’est juste qu’ils abaissent les lofts des clubs au fur et à mesure…
Je sais c’est rien qu’un scandale honteux…
Quand on regarde les tables de mesure des clubmakers par exemple, on s’aperçoit que le loft du fer7 est compris entre 36° et 40°, ce qui est déjà plus haut que mon fer7 actuel.
Et quand on regarde le loft des fer7 qui sont sortis cette année, ça tourne autours de 32°…
Tu m’étonnes que tu vas plus loin avec un fer6 qu’avec un fer7…
Vivement donc qu’on parle du loft d’un club plutôt que de son numéro…
Et encore je ne vous ai pas parlé de la variation de la longueur du club…

samedi 25 septembre 2010

LES OISEAUX…


Il y a des messages à ne pas mépriser, Alfred n’a pas fait certains films pour rien…
Aigle, +0.1, ok ça arrive. Albatros deux jours plus tard et je vois un petit faucon, +0.1, bon en même temps il n’avait pas hésité à me jeter un sort à coup de râteau le faucon parce que le faucon ça ose tout, c’est même à ça qu’on le reconnait…
Je retourne sur l’Albatros une semaine plus tard et je tombe là-dessus :

+0.1 encore…
Il est temps de faire attention à deux choses.
Premièrement, quand les messages sont aussi clairs, il faut cesser de s’obstiner.
Deuxièmement, quand on commence à croire que le fait de jouer mal est dû à la présence d’oiseaux sur un parcours ou que le golf à un nom d’oiseau, il faut vite aller consulter.
Comme dirait l’autre, la vérité est ailleurs…
Deux pas en avant et trois en arrière, c’est le bilan des cinq dernières compétitions.
Avec un swing qui vient à peine de prendre forme grâce à Bosley.
En même temps, un nouveau swing ça se travaille, ça se consolide, ça s’automatise.
Sinon, l’index, on s’le ventile, aux quatre coins d’Paris qu’on va l’retrouver, éparpillé par petits bouts l’index, façon puzzle…
Hum !
Ne digressons pas trop ça va finir par se remarquer…

Donc, j’ai repris ma fessée lundi dernier, oui sur l’Albatros et non il ne m’a pas fallu une semaine pour m’en remettre. C’est juste que soudainement mon autre loisir qui consiste à gagner des sous en donnant des conseils concernant la meilleure façon de gérer un patrimoine vient enfin de redémarrer et tant que le golf restera une activité bénévole c'est-à-dire encore les 150 prochaines années à mon avis et à moins d’un miracle, je me dois de me concentrer sur le bon loisir au bon moment…
En même temps, on m’invite à des anniversaires loin en province voir pire à des mariages, loin aussi et en plein week end, exprès pour pas que je joue…
M’en fiche je vais m’organiser et je jouerai quand même !
Non mais…
Une petite, toute petite synthèse tout de même concernant le dernier lundi du national.
Premièrement, le petit jeu et le putting, c’est comme une coupe de cheveux, ça s’entretient régulièrement sinon ça ne ressemble plus à rien.
40 putts avec 8 greens en régulation et +9 sur les 8 trous où j’ai touché le fairway au départ, faudrait voir à pas trop déconner…
Va donc falloir retourner faire ses gammes !
Mises en jeu vraiment de bonne qualité mais ensuite, l’inconstance dans toute l’exactitude du terme.
C’est bien simple, j’ai fait le par au 5 en touchant le fairway et étant sur le green en régulation.
C’est vous dire à quel point ce n’était pas normal !

Tout ça pour dire que je vais me faire quelques heures de practice pour automatiser au fer ce que je sais désormais mieux maîtriser aux bois et par la même occasion passer quelques heures aussi à moins de 70m d’un green histoire de se souvenir comment on se sert des wedges…
Non parce que l’air de rien, j’ai deux compétitions programmées le 2 et le 9 octobre et que le jour de la fête des saints y’a match play sanguinaire.
Deux malfaisants à envoyer au paradis et je suis en équipe avec un golfeur de renom plus connu sous le pseudo de « Duc » dans les milieux forumisés.
Faisan, Duc…
Oula…
Non, non !
Pas de superstition inutile ça porte malheur…

Allez hop au boulot !
Ah bah non y’a mariage c’est vrai…

samedi 18 septembre 2010

DÉPÔT DE BILAN…


Et hop deux ans de golf !
Et même pas arrivé au stade de la puberté…
Index officiel 13.6 en sachant qu’à la même période l’an dernier j’étais à 16.6, trois points de mieux que je ne comparerais pas avec les 37 points gagnés la première année.
Parce que j’ai appris que certains points, certains paliers sont plus difficiles à passer que d’autres.
Surtout pour moi…
À noter quand même, 11 compétitions seulement la seconde année pour plus de 25 la première…
Mais, comparaison n’est pas raison, comme on dit.
Et loin de moi l’intention de me chercher des excuses mais il me faut tout de même expliquer quelques petites choses me concernant « hors » golf.
Il y a bien longtemps, presque dans une lointaine galaxie c’est vous dire, j’étais dans une école où tout le monde était en kaki dans le but de devenir officier plus tard.
Un des kakis en chef qui nous enseignait comment survivre à leur pédagogie toute particulière nous disait bien souvent « le gagnant cherche des solutions, le perdant cherche des excuses »
Depuis ce temps là j’ai une fâcheuse tendance à tout faire pour trouver un moyen d’arriver à ce que je veux plutôt que de me chercher des raisons de ne pas y parvenir.
Oui, le sieur kaki était d’un genre assez persuasif…
Fort de cette sentence et de quelques autres que la vie et ses péripéties apportent en douceur ou brutalement je me suis retrouvé il y a quelques années avec le statut d’indépendant dans un métier en rapport avec le conseil, statut et métier que j’ai toujours et qui me passionnent toujours autant.
Parce que je suis libre et parce que je peux aider…
Visiblement je ne suis pas fait pour subir une hiérarchie sans oublier une légère tendance à m’écouter moi-même avant d’accepter d’écouter une autre chanson.
« Légèrement » obstiné donc, ce qui a été très utile lors de la première année de golf.
Mais pas lors la seconde…
Pas du tout même.
Heureusement, la bonne grosse crise économique est passée par là, m’obligeant à remettre en question quelques certitudes bien ancrées en moi, quoique n’ayant pas servi dans la Marine.
La première fut de comprendre et d’accepter que l’on ne réussit pas du premier coup, que parfois on échoue mais que cela ne veut pas dire que l’on échouera toujours.
La seconde, qu’une réussite peut n’être qu’une vérité temporaire.
Et quelques autres encore bien entendu sinon ce ne serait pas drôle.
Comme quoi le savoir empirique peut servir à quelque chose quand les choses empirent…
Il m’a fallu donc quelques mois pour constater certaines évidences, me remettre en question, accepter mes erreurs et chercher d’autres voies…
Il semble aujourd’hui que je sois sur la bonne, disons plutôt que celle que j’ai décidé de prendre ne semble pas la plus mauvaise dans l’état actuel des choses en tout cas…
Et bien figurez vous qu’il y a peu, je me suis rendu compte que d’une certaine manière j’agissais de la même façon pour le golf.
J’ai appris à accepter l’imperfection de mon jeu et mes nombreuses erreurs en comprenant que cela ne signifiait en rien que je me résignais à ne plus évoluer.
J’ai eu une belle révélation aussi en regardant une vidéo sur le mental quand j’ai lu que ce qui importe n’est pas le mauvais coup mais la façon dont on va réagir suite à ce mauvais coup, aussi bien mentalement que stratégiquement.
Petit à petit certains messages que je n’ai qu’entendus ou aperçus font leur chemin et prennent un sens.
Non, je ne suis pas devenu plus intelligent.
Faut pas déconner non plus.
Non, juste que je suis désormais un peu plus capable de les entendre puis de les écouter, des les accepter et de les mettre en œuvre…
Pas tous non plus, certains messages ne produisent rien encore parce que je ne suis tout simplement pas arrivé à un niveau suffisant pour identifier, comprendre et résoudre le problème, l’erreur…
Einstein avait raison…

Voici donc dans quel domaine je pense avoir progressé durant cette seconde année, non dans le score en lui-même, parce que je n’ai pas pu jouer autant que je l’aurais souhaité, mais dans la façon dont je vais aborder mon évolution dans ce sport passionnant qui comme dirait l’autre, n’est pas une question de vie ou de mort, c’est bien plus que ça…
Je crois aussi et maintenant que les progrès que l’on peut faire au golf aident à faire des progrès dans la vie en général et lycée d’Versailles…
Je crois surtout que j’ai bien fait de ne pas m’obstiner à rester sous les ordres d’un général…


lundi 13 septembre 2010

LA POUPÉE VAUDOU…


Il a avoué.
Un ami qui me voulait du bien a planté des tees dans une des poupées de sa fille.
La petite ne s’en est même pas rendu compte car elle préfère désormais les clubs de golfs aux barbies.
Pourquoi ?
La raison véritable reste assez floue.
J’ai cru comprendre lors de la séance de torture que je lui infligeais, c'est-à-dire quand je l’ai menacé par téléphone interposé de jouer avec lui la prochaine fois, qu’il voulait me faire prendre conscience qu’au golf, rien n’est gagné, rien n’est jamais définitivement acquis.
Enfin, acquis, surtout à moi…
Donc j’ai pris une bonne grosse fessée sur l’Albatros et visiblement le pouvoir maléfique n’a que trop bien fonctionné puisque mes deux compagnons de jeu ont prit la fessée aussi.
Et pourtant tout allait bien au début.
Sur le practice.
Et au premier coup du premier départ…
Pour faire court, 6 suicides de balles par noyade.
Pour faire simple il n’y a qu’au 18 que j’ai manqué la flotte, j’ai même manqué l’Eagle de 30cm, ce qui en soit n’est pas un drame, c’eut été du gâchis de faire -2 sur ce trou vu le score global.
3 quadruples bogeys, un triple et 3 doubles, ce qui fait quand même +21 sur 7 trous, c’est pas mal.
Et +4 sur les 11 autres…
Comme dirait l’autre, ça rentabilise le green fee…
Et pourtant sur les 14 fairways, j’en prends 8, j’en rate 5 de peu et bien sur j’ai planté mon top sur le départ du 5 comme d’habitude !
Et pourtant je fais 33 putts avec en prime 3 fois 3 putts.
Donc au début et à la fin ça ne se passait pas si mal.
C’est entre les deux que les choses ont été un peu, disons,  « étonnantes ».
L’attaque de green au fer…
Premier green en régulation au trou n°10.
Oui je sais, si un truc comme ça m’était arrivé, je ne serais pas très serein…
Ensuite, deux autres, sur le 12, là j’aurai presque sorti le champagne car j’ai levé la malédiction sur ce trou avec un par, et sur le 18 donc avec drive et fer7.
Revenons sur le 12 quelques instants car j’ai vécu un signe clair de ce qui se tramait de façon occulte autours de mon jeu de fer.
Voici la preuve !

Donc là c’est certain, on m’avait bel et bien jeté un sort !
Le message est clair et limpide, le rapace qui rappelle l’Aigle de samedi, qui regarde le l’outil d’un air de dire « tu vas te prendre un grand râteau aujourd’hui… »

Et qui ensuite part se fondre dans le décor histoire de dire « je serai toujours là à t’observer et à bien vérifier que la malédiction agit… »
Pas possible que cela vienne de moi voyons !




Ou alors…
Peut être…
 Une autre explication…
Digestion difficile des modifications mises en place grâce à Yan.
Et oui finalement des modifications profondes ne se mettent pas en place aussi vite que je ne l’aurais cru…
Et c’est plutôt normal d’ailleurs.
Comme l’a remarqué Audrey qui a de vrais talents d’observation, swing en déséquilibre avec les fers pour cause de stance trop étroit.
C’est possible puisque j’ai travaillé là-dessus vu qu’il était trop large.
Erreur, correction, exagération, correction, acquisition.
J’en suis donc à la phase 3.
On va donc retourner au practice très vite pour identifier, vérifier et corriger.
Si ça se trouve, il n’y a pas que ça…
En même temps, un grain de sable dans un rouage et tout le système par en sucette…
Et sur l’Albatros quand on est déjà +12 au départ du 6 avec un total de 19 coups rendus, comment dire… Pas évident évident…
On va retenir quelques bonnes choses tout de même.

Le birdie du 18, le par au 7 et au 12, ce qui améliore mon eclectic, la bonne qualité des mises en jeu et un putting sur lequel je peux m’appuyer sans crainte.
Quelques petites choses qui peuvent avoir de grandes conséquences à vérifier et ensuite je repars à l’attaque !
Et si j’allais jouer l’Albatros un lundi pour voir ?

dimanche 12 septembre 2010

LES SERRES DE L’AIGLE…


Un peu au pied levé, un peu à peine sorti de ma nuit, me voila ce samedi matin aux premières heures de l’aube, sur le territoire de l’Aigle, oiseau de proie qu’il ne faut quand même pas prendre pour une buse.
Une compétition organisée par les TECH'S, cela faisait quelques temps que je n’avais eu le plaisir de retrouver les amis du forum sur lequel ce petit blog est né…
Nouvel index de 13.4, 16 coups rendus, visiblement pas de difficulté insurmontable comparé à l’Albatros, un peu de travail sur le swing, un peu de wedging, un peu de putting et en avant tranquillement…
Décontracté, départ blanc comme les grands maintenant, j’envoie un bon coup de poignet dans la descente, une balle de con tractée en pull sur le fairway d’à coté.
J’y vais toujours cool, il fait beau, le ciel est bleu, les compagnons de jeu agréable, pas raison de s’énerver.
Visiblement pas de raison de se concentrer non plus, double bogey d’entrée.

Puis 4 bogeys de suite, principalement à cause d’un second coup aléatoire et d’un petit jeu de récupération plus que moyen et comme mon taux de réussite à 3m au putting n’est pas de 100%...
Puis 3 pars de suite, pas de super qualité mais je ne fais pas la fine bouche, j’arrive devant le 9 à +6, toujours relax, pas vraiment préoccupé, je suis limite en dilettante et je ne vais pas tarder à payer…
Je n’ai pas cherché à automatiser au practice mes nouveaux enseignements, parfois je tape juste parfois j’ai tout faux mais jamais je ne m’en inquiète vraiment, convaincu qu’à un moment le jeu allait venir, les birdies 
aussi…

Ouais…
Bien sur…
Au 9 après un drive à droite, j’ai un fer6 à jouer, je m’aligne mal, je cogne, hors limite à gauche du green. Triple bogey. Au 10, H4 au départ qui tombe un peu en avant du green sur la gauche cette fois ci, ça se termine en double bogey.
Et hop je passe de +6 à +11 en deux trous…
Bogey au 11, par au 12 et au 13 et encore bogey au 14.
Alors qu’au 14, par exemple, j’ai envoyé un bon gros drive sur ce par4 de 380m puisqu’il me reste un PW à jouer mais je manque le green avec le même coup de poignet que j’ai fait avec mon drive au 1…

Je retiens bien mes leçons semble t’il…
Heureusement que l’ambiance est bonne.
Allez il est temps de se reprendre en main !
Nous voici au 15, par 5 plutôt simple, parfois touchable en deux si le drive est bon.
Je suis +13, je n’ai pas encore entamé mes coups rendus, tout va bien, il est temps de faire le birdie du jour !
Et hop, un drive en chandelle !
Au bord du hors limite.
Bon on va gérer le par tranquillement.
Et hop une gratte !
Et une seconde !
Allez un peu de lucidité, bois3 joué dans le rough pour faire un superbe hook qui file en hors limite…
Une démonstration de stratégie implacable…
À jouer sans filet de protection depuis le début, il fallait bien que ça craque.

Bon allez, pas de panique, 6 points à faire sur les 3 prochains trous pour finir dans la zone tampon.
Un double bogey au 15, un bogey au 17, un bogey au 18, tiens ça ne fait que 5 points ça…
Conclusion simple :
C’est parce qu’on réussit à casser son index sur un parcours difficile qu’on jouera mieux encore sur un parcours facile !
Et oui, il n’y pas beaucoup à enlever pour passer d’humilité à humilié…
Une bonne petite leçon à méditer pour lundi ça…
N’empêche qu’au 19ème trou, Yann et Rod y z’ont rien fait qu’à m’énerver avec leur plâtrée de frites !

mercredi 8 septembre 2010

LUNDI C’EST RAVI AU TEE !...


Après une petite promenade rassurante samedi à Villennes, il était temps de passer aux choses sérieuses, l’Albatros…
Les « lundi du National », épreuve réservée aux maso désireux de commencer la semaine avec une grande claque.
Même pas de jambon en prime.
Comme ça on n’est pas déconcentré…
Je partage la partie avec un 17 et un 2.9 d’index.
Bon on va passer vite sur le 17 qui ramasse sa balle au 2 parce qu’elle est à 3cm du trou et qui ne finira même pas la notation de son propre score…
On s’est regardés avec Mister Two au sortir du 2, j’ai aimablement prévenu Mister Seventeen que je n’étais pas fana du « handwedge » et tout s’est bien passé ensuite…
Attardons nous sur le Monsieur 2.9 d’index, un chouillat au-dessus des 2m ce qui est très pratique car il saura avant moi s’il pleut et pourra donc me prévenir.
Mais surtout, je vais voir « in situ », comme on dit dans les milieux autorisés, comment on joue l’Albatros à haut niveau ce qui me parait très motivant à condition que l’on sache, que l’on accepte que l’on ne pourra pas tenir son rythme ni jouer son jeu.
Mais jouer en sachant que c’est possible cela donne la pêche !
Petit résumé succinct des erreurs à éviter la prochaine fois.
Alors go !
Le 1, par 4, 315m
Bonne mise en jeu au 20°. Le second coup, un PW trop appuyé qui dépasse le mât, la peur de l’eau sans doute. Bogey.
Le 2, par3, 165m
Départ avancé en bas (???) le second coup mal géré. Je ne suis pas loin du green sur la droite et sur le fairway, le drapeau est tout à droite du green donc peu de place avant et peu de place après, trop de rough pour prendre le putter, j’ai joué le SW, mou, la balle ne fait pas de spin et roule gentiment à la flotte. Était ce le bon club ? À la base l’erreur première a été d’attaquer le mât au lieu du green…
Double bogey.
Le 3, par5, 440m.
Bon drive vent léger de face et là c’est le piège car la distance au green ne dépasse pas 200m alors la tentation a été trop forte, j’ai sorti le H4… rough devant l’arbre…
Ensuite j’hésite entre lober l’arbre car mât totalement à droite comme souvent ou juste poser la balle sur le green et jouer un putt de 10m au moins pour un birdie osé mais un par facile… je gratte le lob…Bogey.
Le 4, par4, 360m.
Vent de face encore, drive correct mais court dans le rough à gauche. Pas revenu à la raison je tente la régulation au 20°…Fer et approche putt auraient été à mon avis préférables. Bogey.
Le 5, par4, 335m.
Le vent pousse un peu. Bois3 bien topé ! Balle perdue sans avoir dépassée les rouges !
Là j’ai joué petit bras après réflexion, j’aurai justement du y aller au drive car même court j’assurai une forte probabilité de régulation. La prochaine fois je l’attaque celui là ou je ne cherche pas à jouer le bois3 comme un driver de sécurité…Double bogey.

+7 au 5, bon… Je reste cool, l’ambiance avec le géant vert est bonne, on discute wedge, je profite juste pleinement du plaisir de jouer l’Albatros comme si on était les seuls dessus…
Le 6, par4, 300m.
Toujours dans le sens du vent, ce coup ci « j’assume » mon choix et joue mon 20° pour faire une distance de 20°. GW pour la régulation, la ligne de putt est bien lue et bien attaquée, birdie !
Le7, par4, 380m.
Deux coups rendus alors pas d’affolement. Drive sur plateau, vent droite gauche alors je ressors le 20° en confiance cette fois ci car je me souviens l’avoir bien joué lors de ma partie avec Tigrod à ce même endroit ou presque, la balle est un peu à droite du green, approche trop timorée au SW, un restant de crainte du coup du 2 sans doute. Bogey.
Le 8, par3, 170m.
Le vent est favorable alors je prends le fer5. Mauvais choix, trop sécuritaire, je suis derrière le green. Le lie est bon, je prends le putter, bon choix. Par.
Le 9, par5, 490m.
Vent favorable toujours. Drive trop appuyé qui slice, limite un bois3 relâché aurait suffit. Là je joue sagement le GW pour sortir des ronces. Mât au fond donc 30m de green au moins. Je mesure 180m donc 150m entrée de green avec vent favorable, fer6 relâché, bon choix je suis centre green. Par.

Aller en +7 avec départ très moyen mais le calme, un bon putting (15 putts) et regarder Mister Two assurer m’ont aidé à rester dans les clous.
Direction le retour !
Le 10, par4, 305m.
Vent de face maintenant. Détendu et amnésique je prends le bois3. J’ai réussi à oublier les coups ratés avec ce bois et tout se passe bien. Je retiens un aspect de ma routine qui consiste à ne pas perdre de temps à lancer le swing une fois en place, bonne habitude à conserver. Fer8 en contrôle car le green est haut. Régulation et Par.
Le 11, par3, 135m.
Vent de face donc fer7 mais j’appuie trop en cherchant le mât complètement à gauche, dans le rough. Encore une fois, trop timoré avec le SW, ça se termine avec un double bogey vraiment stupide.
Mais c’est comme ça…
Le 12, par4, 345m.
Le vent pousse un peu, le drive passe la butte et me voila avec le GW dans les mains et une belle erreur mentale : « ne cherche pas le drapeau !»
D’après vous Pif m’a emmené où ?
Rough de droite en effet…
Petit énervement quand même, heureusement j’évite la catastrophe. Bogey.
En attendant le géant vert, des blancs, a planté Ze drive, sa balle est contre la butte sous le green…
Ça calme…
Le 13, par4, 350m.
Tarif de groupe on est tous les 3 à la flotte ! Drive slicé avec vent contre, le choix du club était bon mais joué trop en tension. Catastrophe évitée, Bogey.

Conseil : ne pas oublier d’être amnésique.
Oui je sais c’est aussi profond que « le mental c’est dans la tête » mais je me comprends…
Le 14, par5, 440m.
Vent favorable, driver relâché, je n’ai donc pas oublié de pas me souvenir, balle basse et puissante, bien compressée, qui roule en prime et stoppe contre la butte tout en haut du « premier » fairway.
Forcément ça facilite le second coup. Fer7 tout aussi relâché pour juste chercher le centre du green, ça se passe bien et me voila sur le trou maudit parmi les trous maudits avec un putt pour Eagle !
Que je rate de peu, pas assez attaqué mais fin de la malédiction : Birdie !
Le 15, par4, 345m. HCP 1.
Deux coups rendus donc sage, le bois3 risque d’être trop long alors 20°. Le bois de l’île est à 130m, le mât à 160m, fer6 bien touché, bien droit, mal aligné, placement trop rapide. La suite est tout aussi glorieuse, Double Bogey.

Pas grave, deux coups rendus, amnésie de la frustration en mode actif.
Le 16, par3, 140m.
Comme au 8, un club de moins aurait été suffisant, approche bien dosée au SW (ouf !) qui tape le mât, putt de 20cm. Par.
Le 17, par4, 400m.
Faut envoyer et je reste en tension, manque de lucidité de fin de parcours. Fer8 sage pour revenir en jeu et PW pour le green en régulation de par5 car si le drive n’est pas exceptionnel ce par4 est un par5 et puis c’est tout !
Bon d’accord…Bogey…
Le 18, par5, 430m.
Bon drive mais mauvais alignement, faut réviser une lucidité plus durable ! Bunker, mauvaise sortie donc je me fais une raison, je me place pour mieux attaquer le green en 4, deux putts. Bogey.
+7 au retour avec 15 putts, mon meilleur retour ici, pas de craquage intempestif, juste un travail constant sur un état d’esprit plus lucide dans mes choix.
Cela n’a pas forcément toujours fonctionné mais en tout cas cela m’a permis de rester calme et c’est ce qui compte ici…


+14 au total, nouvel index à 13.4 avec la sensation qu’il y a encore une marge de manœuvre.
En travail de motivation, j’ai fait mon eclectic Albatros, +3 en additionnant les 5 compétitions officielles…
Donc oui, il y a une encore une marge de manœuvre.
Le géant vert finit avec un beau +4, il m’a souvent servi d’exemple mais je n’aurais pas toujours un tel joueur avec moi alors la prochaine fois, je devrais compter sur moi.
Un nouveau défi à venir !
Ça tombe bien c’est lundi prochain…
J’attends vos critiques, suggestions et avis avec plaisir !

samedi 4 septembre 2010

JAMAIS DEUX SANS TROIS…



Et voila, la dernière des trois séances de deux heures de cours avec appuis vidéo de Yan est terminée et il est temps d’en faire le bilan.
Globalement, j’ai complètement revu mon swing.
Et je peux l’utiliser de suite…
J’ai souvent entendu des joueurs m’expliquer qu’après quelques leçons, il leur fallait une longue période d’adaptation où leur swing n’était pas encore « fonctionnel ».
Je l’ai déjà vécu aussi mais cela n’a pas été le cas avec Bosley.
Et je crois que c’est grâce à la vidéo.
J’ai pu  « fixer » rapidement les nouvelles sensations physiques parce que j’ai immédiatement « vu » ces sensations…
Qu’ai-je pu fixer durant ces 6 heures ?
1/ Avoir une routine stricte sur le placement à l’adresse.
2/ Au démarrage du BS, faire partir la pointe de la tête du club en premier.
3/ Le bras gauche « domine » la montée pour contrer un BS « Inside ».
4/ Poids sur la jambe arrière au BS.
5/ Attention à l’overswing.
6/ « Magic Move » à la transition avec le poignet gauche qui se « place » pour le DS.
7/ travail déconnexion des hanches et des épaules, les hanches laissent l’espace pour les bras.
8/ Mains devant le club dans le DS, pas l’inverse.
9/ Release à l’impact, compression de la balle.
10/ Relâchement dans le finish.
Ça a l’air complexe comme ça mais en ayant visionné chacune de ces étapes, ratées et réussies, j’ai gardé la sensation physique quand l’action a été réussie (oui c’est préférable plutôt que le contraire) et je sais maintenant « en moi » quand cette action est réussie en dehors du cours.
Ce week end, practice et parcours test pour valider ces 10 étapes que je vais me noter afin de les garder à portée…

Non parce que 10, même si je sais les faire, encore faut il que je me souvienne de les faire !

Au boulot !

Yan, j’espère pouvoir vite retourner profiter de ta pédagogie technologique !

Merci encore, mes prochaines performances se feront grâce à toi !