vendredi 26 décembre 2008

OBJECTIFS 2009

Mais pourquoi j’ai écrit ce titre moi ?!?
Oui, pour expliquer les choses, je pense au titre avant de penser au texte en fait en général.
Et là boum, y’a ce titre qui vient de me sortir comme ça.
Va falloir que je trouve quoi mettre après ça maintenant, c’est malin !
J’en ai un qui me trotte dans la tête depuis quelques temps d’objectif en fait, ça doit être pour ça.
« Partir des blancs »
Vous me direz, on peut le faire dès le départ ça.
Je vous dirais, oui mais non.
Parce que tout golfeur connaissant les règles sait que l’on part obligatoirement des blancs à partir d’un certain index et que cet index varie quelques peu en fonction des golfs mais cela reste dans une moyenne assez stable autours de 13 je crois.
Pour résumer cela revient à diviser mon index par 2…
Encore…
Oui, car je suis à 26, j’ai réussi à faire cela en 3 mois à peine mais à ce que l’on m’a dit ce n’est pas très très compliqué de passer de 53,5 à 18, le célèbre statut du joueur bogey.
C’est après que cela se complique…
Pour y arriver il faut travailler sérieusement.
Cela ne veut pas dire forcément beaucoup, cela veut dire avec sérieux.
Donc objectif suivant :
Se faire une méthode d’entrainement rigoureuse et s’y tenir.
Deux à trois fois par semaine donc, entrainement au practice suivi d’un compact.
Putting, approches, lancer.
Ah bah ça fait trois.
Et au moins 10 parcours par mois.
Et un cours par mois avec maître Yoda pour bien faire le point et ne pas prendre de mauvaises habitudes…
Bien sur ajoutons trouver du temps pour travailler et vivre sa vie de couple entièrement mais bon c’est un blog de golf, pas un site de conseil en thérapie de couple ni un cours de coaching pro style « travailler plus pour espérer gagner autant » et puis d’abord tout va bien de ce coté là et de l’autre aussi alors ne compliquons pas les choses s’il vous plait !
Bon où j’en étais moi ?
Ah oui, les objectifs 2009…
Euh bah on a fait le tour je crois ?
Bon bah au boulot alors…

ACCEPTER SES DEFAUTS

Le golf est très économique, il va m’éviter de consulter un psy pendant des années.
Pourquoi donc ?
Bonne question et je vais sans doute y répondre à moins que je digresse sans vergogne, si si cela m’arrive…
Cela fait maintenant trois jours que j’ai vu maître Yoda et que j’ai eu le plaisir de digérer ma première critique constructive et technique.
Backswing trop en arrière mais je l’ai déjà dis.
N’ayant jamais encore fait de vidéo de mon swing, non que je ne sois pas narcissique (vous voyez quand on parle de psy…), je n’en ai pas eu le temps ni l’occasion, je n’ai jamais visualisé ce premier défaut de départ.
Il m’a donc fallu quelques temps pour bien intégrer l’information mais surtout trouver un nouvel automatisme « naturel »
Un salon suffit largement.
Le travail est simple.
Vous prenez n’importe quel club et vous montez à 9h en backswing dans le bon plan et vous essayez avec votre vision périphérique de savoir où se trouve votre club dans l’espace.
Vous le faites une bonne centaine de fois et ça rentre.
Hein ? Mais non je ne suis pas un malade mental !
Pour en revenir au psy.
Vous agissez, il voit le problème, vous le dit, vous l’acceptez et enfin vous le corrigez.
Facile non ?
Pas tant que ça en fait car il faut en faire un reflexe « naturel » et ça ça demande pas mal d’efforts finalement.
J’ai eu droit aussi à un cadeau surprise.
La bonne tenue du club à l’adresse.
Comme je l’avais déjà abordé dans un post précédent (ni de droite, ni de gauche) la tête du club est au centre à l’adresse et cela quel que soit le club.
Et le bout, là où il y a le grip, le truc qu’on a dans les mimines, où qu’il est lui ?
Et bah en fait pareil, au centre, enfin quasiment mais pas sur la jambe gauche en tout cas car cela ferme le loft (non je n’ai pas dit que j’avais les clefs d’un appart chic parisien) et cela bloque les poignets qui vont manquer de souplesse ensuite.
Faites le test, posez le club sur une table et vérifiez que le shaft monte droit et non sur le coté quand la tête du club est bien en place.
Juste un conseil, évitez de faire ça pendant le dîner du réveillon, on vous regarde bizarrement après…
Je dis ça c’est pour rendre service moi, ensuite c’est vous qui voyez…
Bref !
Résultats des courses, pendant un bon mois, j’ai quelques exercices pratiques à faire.
Faire 10 coups réussis de suite en demi-swing avec le bon plan de swing et avec chaque club. (Ça fait un peu sortie du confessionnal ça, vous me ferez 10 pâtés et 5 je vous salue Maurice)
Ensuite monter en puissance, donc en amplitude et vérifier que je ne perds pas de vitesse.
Vérifier enfin si mes distances au carry sont identiques.
Après je retourne me détendre sur le parcours…

mercredi 24 décembre 2008

LE PETIT PADAWAN…

éric Hemberger


Il y a un gros avantage à connaître des gens de qualité, c’est qu’ils vous recommandent à des gens de qualité eux aussi. Pratique, non ?
Ayant eu depuis quelques semaines une aptitude poussée à l’autodidactisme sauvage et solitaire, je me suis dis qu’il fallait sans doute que je fasse le point sur les bases de mon swing.
Certes l’ensemble est rapide.
Certes la vitesse à l’impact est élevée.
Certes mon index a diminué de moitié en deux mois et demi.





Mais j’ai une tendance poussée, au slice, au push voire au push-slice.
Mais quand je rate, je ne sais pas vraiment pourquoi. Avouez que c’est gênant quand même…
Et quand je réussis un coup, je ne sais pas vraiment non plus pourquoi, je me dis juste que tout s’est bien passé mais que s’est-il passé au juste, allez savoir…
J’ai donc demandé au doc (encore lui ! et bien oui c’est comme ça va falloir vous y faire) s’il ne connaissait pas quelqu’un en île de France qui puisse avoir suffisamment de patience pour gérer un borné, blond de surcroit comme moi…
Miracle il y en a un, à peine à 60km de chez moi…dans la région, on ne compte pas en kilomètres mais en kilominutes d’embouteillage…Pas grave, quitte à se faire critiquer et corriger, autant que cela soit là où personne ne me connait !
Direction Étiolles lundi 22 décembre pour rencontrer le sieur Eric.H, professeur réputé de son état.
Le cours est à 15h, un ami vit à 15mn de ce golf, on se gère un 9 trou vite fait pour 13h. Cela tombe très bien, nous avions envie tout deux, enfin je crois, du moins je l’espère, de jouer ensemble.
Le résultat est inespéré et donc catastrophique, je joue aussi mal que possible, le terrain est très lourd. Au bout de 30m je fais déjà 2cm de plus grâce à la boue qui colle à mes semelles mieux qu’un rémora colle un bide de requin un jour de famine océanique…
Bref, au bout d’un calvaire golfique de deux toutes petites heures, on se retrouve de nouveau devant le practice ou j’ai rendez vous avec El Professore…
On se retrouve, on se salue, le prof est grisonnant mais une sacrée lueur bien vivace dans les yeux lui retire toute capacité à lui donner un âge, il pourrait avoir la quarantaine ou cent ans que je ne serais pas surpris…on dirait Maître Yoda.
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dis !
Il n’est ni petit, ni vert, ni recroquevillé sur lui-même.
Non, point du tout.
Mais il y a un coté rieur et empli de sagesse dans son regard qui m’a fait penser au grand sage qui sait tout mais ne l’affiche pas.
Au bout d’à peine trente secondes en sa compagnie, je suis totalement déstabilisé. Je veux dire par là que j’ai l’impression de ne jamais avoir tenu un club de ma vie, j’ai l’affreuse sensation qu’il voit un milliard de défauts à la seconde.
Bref je suis carrément à l’aise…
J’essaye d’envoyer des balles l’air détendu en racontant mes débuts golfiques dans un désordre monstrueux, les balles dérivent de façon désespérée vers la droite comme pas voulu mais prévu, à croire que le sorcier m’a jeté un sort pour que tout mes défauts se regroupent en un seul coup… Visuellement cela doit être pitoyable, j’ai honte de l’avoir fait déplacer pour voir ça…
Lui est zen, adossé au mur derrière moi, il regarde en silence, pose une question d’une précision chirurgicale de temps en temps et moi, habituellement grande gueule, je bafouille des réponses genre je push-slice du cerveau…
De pire en pire…
Mais tout semble aller pour lui, rien ne le choque…En même temps j’ai l’impression qu’une baleine en tutu passerait devant pour aller au putting green que ça lui ferait lever qu’un demi-sourcil…
Il observe, c’est tout et moi je change de club toute les vingt sept secondes pour réussir à sortir un swing convenable…
Au bout d’une éternité d’au moins quinze minutes, je sens qu’il bouge. Il va parler. Il a bien regardé et il va parler. J’attends, zen, la baleine à coté est morte de rire et remet son tutu en place.
Le verdict tombe, avec les formes…
Backswing trop en arrière au départ (à partir de 9h pour les techniciens du geste pour ne pas dire trop intérieur) alors forcément tout part en vrille ensuite et je ne reviens square à l’impact (bah oui je connais des mots quand même) que très rarement.
Sauf avec les wedges et les fers courts mais cela s’explique.
Bref, ne rentrons pas dans les détails, mon swing, c’est un peu de moi alors respectons ma vie privée tout de même !
Bref, disais-je avant de m’interrompre moi-même, j’ai un travail bien précis pour le mois à venir. Ce travail est simple, clair, concis et je sais pourquoi je le fais.
Tout ce qu’il me fallait pour progresser…
Cette rencontre a été une révolution pour moi, même si je n’ai qu’un détail à changer (pour le moment, je ne suis pas dupe non plus…) j’ai pris conscience du type de travail qu’il faut faire pour avancer sans heurt.
Il ne va pas me faire entrer de force dans un carcan golfique du style « veuillez swinguer en italique », non. Il a regardé mon swing et cherche le petit point essentiel pour l’optimiser pas à pas.
Et le style Yoda est plus qu’efficace… Car je n’ai pas l’intention d’arriver la prochaine fois sans maîtriser totalement ce point de détail !
Qu’importe le style pourvu que cela marche, non ?

mardi 23 décembre 2008

GUERVILLE EN HIVER…

Hier, promenade dominicale à Guerville, un golf sympa, sans prétention mais rempli de petites surprises…
C’était surtout une bonne raison de faire le test grandeur nature de mes nouveaux fers courts, de mon nouveau wedge 60° et de jouer avec le Doc et ses amis.
Au programme donc, amitié et golf.
Le Doc avait convié un ex-rugbyman, gros frappeur ; son meilleur ami, bon vivant, plein d’humour et savoir-jouer ; son cousin, restons en famille et l’idiot, éternel débutant désireux de montrer tout ce qu’il pouvait faire…
Euh…l’idiot c’est moi donc on va garder la première personne finalement…
Départ à 10h16, on est 5, un départ à 3 et ensuite à deux, on a bien essayé de commencer tous ensemble mais notre bonne conscience golfique pleine d’étiquette nous a rattrapé et nous avons opéré la scission au départ du trou numéro2.
J’ai l’honneur de partager la complice amitié du Doc et de Vince (dans un souci d’anonymat évident, l’homme étant internationalement connu, j’ai opté pour un pseudo loin de son nom véritable puisqu’il s’agit de Vincent, vous voyez, on ne peut pas le reconnaître). Mon index est le plus élevé mais j’ai l’impression que cela n’a aucune importance et c’est bien reposant ainsi.
Notre parcours sera un mélange de rires, de conseils techniques, de discussions stratégiques de pointe dont je vous donne de suite un exemple :
-Chiche que je dépasse le bunker !
-Attends que le vent souffle dans ton dos alors…
J’exagère (à peine) beaucoup, mais la bonne humeur ne nous a pas quittés durant les 18 trous forestiers souvent, les greens bien roulants malgré le premier jour d’hiver.
Un golf très bien entretenu, une température douce ont rendu ces quatre heures très agréables.
Le Lob-Wedge est un véritable bijou, je me demande d’ailleurs si je n’ai pas fait exprès inconsciemment de rater mes approches ou de les raccourcir car dans mon souvenir les « recovery » et les approches courtes et délicates n’ont pas manqué !
Mes fers courts sont, bien que plus lourds, devenus plus légers. Oui il ne faut pas chercher à comprendre mais c’est la vérité du travail du Doc. L’esthétisme a changé pour plus de sobriété, j’adore…
Cette bonne ambiance aide au bon jeu, plus on est détendu, mieux on joue et je finis avec un +19 qui me ravit surtout que cela fait bien longtemps que je n’avais pas fait un parcours entier entre les blessures, les petites maladies du froid de fin d’année et accessoirement un métier qui parfois me prend un peu de temps tout de même…
N’empêche que ça creuse un parcours !
Donc 14h30 direct au clubhouse pour un hamburger façon golf bien appétissant !
Cinq à table, cinq fous de golf, les anecdotes défilent, les coups fumants, les parcours exotiques.
Tout se passe bien.
Tout se passe si bien que sous l’impulsion du Doc, acte est pris pour une rencontre mensuelle.
Rendez vous donc le 24 Janvier au PIGC…

dimanche 14 décembre 2008

RETOUR EN PROVINCE

Le rendez vous était pris de longue date et nous arrivions enfin au jour tant attendu.
7h45 devant la gare RER de Saint germain en laye, il fait nuit, il fait froid mais ce genre de détail ne perturbe en rien deux perfectionnistes qui attendent depuis quinze jour de retourner voir le Doc pour découvrir l’antre du golfico-diagnostico-chirurgien en chef pour mon compère et de continuer la transformation de ma série en ce qui me concerne.
Nous nous retrouvons donc et traçons les deux cent bornes immédiatement.
Il gèle dehors, il y a de la bonne musique dans la tuture, tout va bien.
J’avoue que cela faisait un bout de temps que j’attendais de voir la tête que ferait le comparse devant les deux, ah bah non trois finalement, étagères de têtes de club.
Ça ne rate pas. Blocage admiratif. Confirmation est donc faite que nous sommes bien dans la caverne d’Ali dit « vous allez en rester baba »…
Inutile de préciser qu’avant cet instant nous nous sommes chaudement salués avec le Doc, heureux de nous retrouver à nouveau, impatients que nous étions tous.
Le programme de la journée est multiple, il va falloir rentabiliser nos 6 heures car il faut vérifier le matériel de Ben, diagnostiquer ses besoins en terme de matériel par rapport à son swing, prendre une décision sur la suite de la transformation de ma série, bref ce n’est pas travail qui va manquer.
Ça commence par le test putting. Le Doc vérifie le mien mais il me connait et sait que mon problème est simple.
Il me faut une bonne dose de coups pour déjà calmer mon manque, on passe donc à Ben, car aujourd’hui c’est pour lui surtout que nous sommes là.
Ils vont donc monter à l’étage des mesures et moi pendant ce temps là je vais taper mes 100 balles à la minute histoire d’être plus calme quand ce sera mon tour.
C’est à cet instant que j’ai découvert qu’il me fallait vite un prof expérimenté.
Je tape des tonnes de balles sans aucune forme de d’intelligence.
Pas de mise en place sérieuse à l’adresse, pas de routine.
Je frappe de bonnes et de mauvaises balles sauf que je ne sais pas vraiment pourquoi elles sont bonnes ou mauvaises…
Je les rejoins donc au lieu de continuer mes frappes stériles.
Si j’ai bien tout compris, ce que craignait Ben s’est confirmé, son matériel ne pourra plus le suivre très longtemps, il est grand temps de revoir tout cela bientôt s’il ne veut pas à terme gâcher ses talents golfiques…
Nous redescendons donc dans la véranda pour les tests dynamiques, tantôt lui, tantôt moi. Tout cela semble désordonné mais le Doc lui ne rate rien de nos gestes respectifs et note nos sensations, nos demandes, nos forces et nos faiblesses.
Quelques sandwichs, agrémentés de multiples questions techniques. Ben en a pas mal et le Doc n’est pas avare de réponses.
Pour mon cas, une décision est prise. On va faire dans l’ordre du bas vers le haut. Pas de test Driver aujourd’hui.
On recherche le wedge 60° qui va me convenir mais aussi les fers courts.
Je m’incline quand au choix d’une nouvelle tête, décidemment le Doc sait freiner mes ardeurs, on ne change rien à la tête, juste le shaft.
Ensuite on reprendra le travail sur les fers longs, l’idée étant de revenir dans le temps sur de l’acier sans doute mais en plusieurs étapes.
Enfin on se penchera sur « que faire après le fer 5 » là il va y avoir du boulot car plus j’avance et moins mes idées sont claires… le retour du fer 4 va sans doute se faire, c’est vous dire comme les choses évoluent…
Surtout que je me suis rendu compte que mon bois 5 n’était pas si mal que ça et que l’on m’avait mal conseillé quand à son utilisation…
Donc pour le moment le sac c’est putter, 3 wedges, 3fers courts, 3 fers longs avec les deux hybrides (imparfaits) et le bois 5.
Le compère a trouvé comment sera sa nouvelle série, c’est l’important.
Moi, j’avance petit à petit et l’hiver est encore long d’autant plus qu’il n’a pas commencé !
La suite dimanche prochain pour un test grandeur nature à Guerville avec le Doc et Ben si le temps le permet…
Quoique je me dis que le temps va devoir vraiment faire des efforts pour nous décourager !

vendredi 12 décembre 2008

LES VESTIGES DU JOUR

J’ai enfin trouvé d’où me vient le virus du golf.
Cela a commencé, je devais avoir 8 ans ou 10 ans maximum.
Faudrait que je demande à ma mère tiens.
« -Allo mère ?
-Oui Mon fils que puis-je (j’ai transformé sa voix pour conserver son anonymat, elle ne sait pas que j’ai fais mon « coming out » golfique)
-j’avais quel âge au centre aéré ?
- 8 ou 10 ans mon fils »

Vous voyez, qu’est ce que je vous disais !

À cette époque (ça y est je fais partie du monde adulte, je viens de dire à cette époque !) le mercredi après-midi il y avait centre aéré.
Cela se passait dans un grand parc avec une énorme forêt (oui à cet âge, tout est énorme dès que ça dépasse votre taille) et une grande maison sans doute hantée, enfin, disons que si on y avait planté des draps il y aurait poussé des fantômes à coup sur…
Donc le mercredi après-midi on nous envoyait là-bas et je pense, mes souvenirs sont très confus, que j’étais très heureux d’y aller.
Et dans la forêt, et bien vous ne devinerez jamais ce que l’on a découvert avec ma bande (oui je devais sans aucun doute être chef de bande, c’est moi qui avait les plus grandes oreilles) :
Un déjà vieux mini-golf.
Des feuilles sur le béton rouge (sans doute époque post Pompidolienne) des parcours avec une ridelle en acier rond qui faisait le tour de chacune des surfaces de jeu.
Le trou souvent rempli d’eau douteuse avec parfois une grenouille dedans.
Une fente sur toute la longueur, ou une boursouflure dans la largeur causée par les racines qui reprenaient la place qu’on leur avait piquée.
Bref, un paradis…
Sauf que, avec quoi qu’on jouait au fait ?
Pas de club à l’horizon, enfin je ne me souviens pas en avoir vu un à moins qu’Al Zeihmer le terrible me guette déjà.
Et la balle, faut pas rêver…
Le paradis disais-je, ça se confirme.
Mais ce dont je suis sûr, c’est qu’on y a joué, et souvent même.
Sans doute avions taillé de branches d’arbre mort et récupéré des callots en acier à moins que par miracle on ait un jour trouvé une vraie balle, allez savoir, je ne le sais pas moi-même…
Et ce dont je suis sûr encore, c’est que j’y suis retourné souvent seul sans ma bande, occupée qu’elle était sans doute à arracher des cheveux à une bande rivale qui avait investit le vieux terrain de tennis, allez savoir, je viens de le dire que je ne le savais pas moi-même, suivez un peu, bordel de diantre !
Enfin c’était le bon temps mes bonzes amis.
Le temps où on ne se demandait pas si le bouleau était plus stiff que le hêtre…
Le temps où on ne se formalisait pas si un troupeau de vers de terre coupait la ligne de putt.
Le temps où on faisait un trou en un en quatre coups.
Le temps où le seul index que l’on connaissait était celui qu’on se mettait dans le nez…

Je passe souvent près de cette vieille maison en voiture depuis que je suis revenu vivre dans les parages de mon enfance.
Il faudrait que j’y retourne, juste pour voir si ce vestige y est toujours.
Pour voir si cette forêt est toujours aussi énorme.
Pour voir si mes yeux s’allument comme avant devant mon premier parcours de golf.
Pour retrouver et ne plus jamais perdre cette lumière dans les yeux que l’on a quand on fait une chose que l’on aime vraiment…

mercredi 10 décembre 2008

LISTE AU PERE NOEL

À force de ruminer tout seul je suis arrivé à une conclusion qu’il va falloir soumettre au Doc.
Quand je dis soumettre, je veux dire défendre, c’est pour ça que j’y ai réfléchi longuement…
Alors la liste sera deux points ouvrez les guillemets :
- Driver (9.5° ou 10°) sans doute raccourci
- Bois 4 (autours des 16°)une sorte de bois de "précision" dans mon esprit.
- Hybrides 19° et 22°
- Fer 5 à PW : sans doute des différences structurelles entre les longs et les courts
- Wedges 51° 56° et 60°
- Putter

Il n’y a plus qu’à mettre en place l’argumentaire et ensuite l’hiver est là pour la mise en place de tout ce qui n’est pas encore matérialisé.
5 clubs à faire, voir 8 (les fers courts vont être revus entièrement) et 3 à retravailler, le doc à une idée derrière la tête pour les longs.
Il me restera mes deux hybrides Mac Gregor et mon bois5 Mizuno F60 mais j’ai un lien affectif et j’ai confiance en eux alors ils restent là au cas où…

mardi 9 décembre 2008

LE FILM EST EN DEUX PARTIES ?

Je ne sais plus qui a dit que le golf se joue à 120m du drapeau mais cela m’a fait réfléchir (aie encore un neurone de perdu pour rien).
Cela signifierait que sur un parcours il y a deux étapes principales alors.
-le coup de départ et coups sur le fairway.
-le coup pour toucher le green et le (ou les, oui ça va !) putt.
Chacune de ces étapes demanderait des aptitudes propres.
La première, surtout de la puissance et une certaine précision, la deuxième, surtout de la précision et un bon dosage de la puissance.
Comme cela a été écrit avant, (vous n’avez qu’à chercher mais je vous assure que je l’ai écrit) en ce qui me concerne, je ne cherche à atteindre le green pour ne pas dire le drapeau qu’à partir de 110-120m maximum.
Au-delà je ne suis pas assez précis encore dans mon coup.
Le but de la première étape est donc de m’amener à 120m, voire moins, du drapeau en le moins de coups possibles donc.
Je dois vous avouer que cette première étape n’est pas ma préférée. Non que je n’aime pas « frapper » de gros coups et voir voler ma balle le plus loin possible, loin de là mais j’ai surtout hâte d’arriver au coup de précision le plus vite possible car c’est visuellement parlant le coup que j’adore.
Voir tomber la baballe sur le greegreen c’est vraiment là qu’est mon plaisir pour le moment.
Inutile donc de vous dire que mon par de prédilection est le par3…
Et que ma bête noire est le par5…
Peut être est-ce aussi dû à mon choix de départ pour mon sac.
Je n’ai pas de driver.
Non ?!? Il n’a pas de driver ????
Bah oui et alors ?
Non, non rien…
Quand j’ai eu ma demi-série comme tout débutant, il n’y avait pas ce fameux « big club »
Le plus gros était un bois 3.
Cela m’a permis de découvrir vite deux choses importantes
1- Je frappe fort
2- Je frappe fort…mal
Je pouvais envoyer ma balle à plus de 220m avec ce truc à grosse tête mais surtout l’envoyer à plus de 20m pour ne pas dire 40 dans les bois, en hors limite, dans le bunker de fairway, in the flotte, bref je pouvais grâce à lui perdre jusqu’à 3 coups pour revenir de mes escapades « push-slicées »…
Conclusion, à partir du moment où j’ai pris la décision de m’équiper totalement j’ai omis volontairement de prendre un driver.
Et en toute logique mon travail principal s’est fait sur les approches et le petit jeu.
Ceci expliquant sans doute cela.
Aujourd’hui je commence à prendre conscience que je peux aussi gagner des points sur la première étape.
Je commence à mieux maîtriser mon swing et donc à vouloir tester mes capacités à aller loin mais surtout à aller où j’ai décidé d’aller.
Il est donc temps de travailler sur la composition du sac au niveau de « lourd » c'est-à-dire au dessus du fer 5 en ce qui me concerne.
J’ai un bois 5 et deux hybrides de 23° et 20° (c’est le loft, pas la température à laquelle je peux les jouer) mais je pense qu’il faudra bien tout revoir pour avoir une cohérence sur les coups longs.
L’hiver va être long, c’est un apache qui l’a dit en voyant un visage pâle couper du bois, le visage pâle en question ne coupant le dit bois que parce que l’apache disait en le voyant « hiver rude » mais je m’égare pardon, excusez moi, désolé.
L’hiver va être long donc et c’est l’occasion de prendre le temps de revoir le matériel en profondeur.
Le temps du driver est venu…
Le temps de retourner voir le Doc approche…

lundi 8 décembre 2008

TOTO DANS LA BRUME

Dimanche matin à 9h le brouillard était tel qu’en partant je me suis demandé si j’allais au moins pouvoir m’entrainer au putting !
Heureusement, en arrivant au golf, cela s’était un peu levé.
Mon objectif pour cette session était simple, faire 5 coups de suite réussis avec chacun de mes clubs et ensuite aller me détendre sur le compact.
Je n’ai aucune volonté quand je suis seul avec mes seaux de balles et mes clubs, c’est ma première conclusion.
J’ai toujours ce besoin terrifiant de frapper le plus vite possible, le plus grand nombre de balles possibles…
J’ai honte.
Pour ma défense je dois dire que j’ai bien commencé.
Échauffement à vide pour me réchauffer musculairement.
Puis le fer 9 et je remonte dans les clubs.
Mais je n’attends quasiment jamais les fameux 5 coups que je me suis dicté avant de partir.
S’il n’y a pas un prof ou un partenaire, je cède à mon désir de frapper la balle tout simplement sans aucune forme de rigueur.
Je me donne une direction précise quand même, le poteau de rugby ce matin et vas y toto ça balance.
Je me suis calmé au troisième seau. Rassasié. Apaisé. J’ai eu ma dose.
Résultat, chacun de mes clubs m’a donné satisfaction sur au moins 5 coups mais pas à la suite.
Il faudrait vraiment que je sois un peu plus sérieux quand même sinon je ne vais pas tarder à le regretter quand je serais un peu plus bas en index.
Il va arriver un moment où la rigueur sera obligatoire.
Là, je sais que le serais mais avant c’est carnaval…
Et en même temps je n’ai pas joué aussi souvent que je le voulais ces derniers temps, ceci expliquant cela, mais bon ce n’est pas un raison non plus…
Si ?
Bon…
Ensuite je me suis précipité sur le compact car le putting green était blindé.
Et là je me suis fait plaisir. Je l’ai joué deux fois de suite.
Sur les douze par3 effectués, je suis tombé 5 fois à moins de 2m du drapeau.
Si j’avais fait mes 5 coups à la suite j’en aurais sans doute fait plus…
Bien fait !

vendredi 5 décembre 2008

SURNOM

Aujourd’hui dans mon sac il y a un putter, deux wedges, six fers, 2 hybrides et le bois5.
Douze clubs.
J’ai droit à quatorze selon les règles mais il manque Le Driver, donc il n’en manque qu’un.
Un de mes nombreux défauts c’est d’être perfectionniste, heureusement dans le golf si c’est maîtrisé cela peut devenir un avantage.
En conséquence je me remets très souvent en question, ma réflexion ne cesse jamais je crois.
Euh non, j’en suis sur en fait.
Dans mon sac, il y a quelques clubs qui pourraient avoir des surnoms car j’ai avec chacun d'eux là une petite histoire, un petit coup ou deux qui m’a marqué, j’y suis donc attaché d’une certaine manière.
Aujourd’hui je compte plutôt ceux avec lesquels je n’ai pas encore un « attachement » cela va plus vite.
Mais c’était avant l'opération en chirurgie reconstructive donc j’ai hâte de faire le petit coup qui me marquera avec eux aussi maintenant.
Ce soir je rumine déjà mon sac dans le futur.
Les têtes et les shafts des fers courts et des fers longs en particulier car je sens qu’ils seront différents.
Et le quatorzième club.
Et le driver.
Les seuls que je ne vois pas bouger aujourd’hui sont les wedges et le putter.
Ceux là sont fixés. Définitivement. Je ne me vois pas y toucher avant que je n’aille au bout de leurs limites et je sais que ça va prendre du temps, ils ne m’ont pas encore dévoilés toutes leurs capacités, du moins je n’ai pas encore la capacité d’exprimer tout leur potentiel, loin de là.
Voila c’est ça le mot qui me trottait dans la tête sans que je m’en aperçoive.
Le potentiel d’un club.
Quand un club a été « fait » pour vous, il reste ensuite une seule chose à faire : lui faire exprimer TOUT son potentiel.
Tous les clubs du sac ont été rétro-fittés et je ne parle que de trois clubs que j’estime « finis »
Mais qu’il n’y ait pas de malentendu, le travail a été parfait et le Doc est allé au maximum de ce qu’il y avait à faire dans l’état actuel des choses. Il a eu l’intelligence en plus de ne pas me faire brûler des étapes essentielles dans mon évolution de golfeur et je lui en suis très reconnaissant.
J’entends par là, me laisser me « trouver » à mon rythme.
Oui parce que soyons lucides, je suis loin mais alors très loin d’avoir terminé cette recherche de mon « moi golfique » si je puis me permettre le terme.
Je pense qu’il sait ce qui dans un avenir plus ou moins proche va me convenir mais c’est à moi de le découvrir, pas à lui de me le dire.
Je le sais, j’ai essayé il n’y a pas longtemps de provoquer des réponses sur des questions « nocturnes » et futuristes et il m’a fort pédagogiquement remis à ma place.
Je sais qu’il y aura du travail sur les fers, les courts en premier. En effet, ils sont aujourd’hui plutôt bien maîtrisés, du moins assez pour que je puisse exprimer une demande disons…relativement recevable.
Pour les longs, c’est autre chose car ils ont subi une grosse transformation de fond et je dois maintenant travailler sérieusement sur le terrain pour exprimer leur potentiel avant d’envisager une modification, au niveau de la tête du club à mon avis. Mais pas avant d’avoir pu démontrer que je les maîtrisais totalement dans leur forme actuelle.
Et ça, ça peut prendre un temps certain qui ne dépend que de moi.
Pour les hybrides, il y a là un cas de conscience.
En effet, je les aime beaucoup mais cet attachement peut jouer contre moi dans quelques temps car ils ont une position spéciale et stratégique dans mon sac. Or l’arrivée du driver va modifier leur rôle actuel et sans doute obliger un changement.
lequel, nous allons y travailler.
C’est pour cela que le choix du quatorzième club est délicat.
Sur les douze existants, certains peuvent encore disparaître à l’avenir.
Ils n’iront pas à la casse ça c’est certain mais ne seront plus dans la future équipe première.
Par contre leur rôle pour mon mental restera primordial, ce sont des clubs pour retrouver la confiance si jamais elle venait à me faire défaut un jour.
À bien y réfléchir, il y a en fait deux types de club pour un même joueur.
Ceux qui sont exigeants et ne te donnent un bon « rendu » que si tu bien au meilleur de ta forme aussi bien physique que mentale et ceux qui sont, toujours faits pour toi, mais plus confortables à jouer, plus compréhensifs.
J’ai actuellement ces deux types de club dans mon sac, mélangés…
Et c’est normal pour un débutant.
On ne découvre ses points forts que petit à petit.
Je crois que dans quelque temps j’aurais bien plus que quatorze clubs en fait.
En fonction de la forme du moment, du mental, je pourrais ainsi me faire l’équipe qui me conviendra le mieux.
Mais bon, on n’en est pas encore là.

Donc demain matin, au practice !

En plus j’ai une tenue d’hiver à tester…

jeudi 4 décembre 2008

DIS MOI QUEL EST TON SWING...



Nous savons tous que notre écriture en dit long sur nous. Parfois même plus long qu’on ne le voudrait…
Quand je regarde du golf à la télévision, les multitudes de vidéos de swing de golfeurs connus ou pas sur le net ou un joueur qui joue avec moi sur un parcours, je me rends compte d’une chose très vite : personne n’a le même swing mais alors personne.




mercredi 3 décembre 2008

L’HERBE EST TOUJOURS PLUS VERTE CHEZ LE VOISIN

Villennes est le parcours que je connais le mieux car j’y suis toutes les semaines.
J’y ai fait mon apprentissage, je continue à y apprendre à tisser d’ailleurs…
J’ai du faire le parcours plus de 20 fois depuis le mois de septembre, mois de ma carte verte.
Je le connais par cœur et je pourrais faire le caddy les yeux fermés en vous expliquant chaque piège, trou par trou.
Donc depuis l’obtention du laisser passer je m’étais mis en tête d’aller me tester sur d’autres parcours quand je commencerai à avoir un niveau suffisamment bon pour trouver le plaisir dans la découverte.
Puis par la force des choses je me suis vite retrouvé ailleurs… (Les fidèles lecteurs en savent quelque chose, enfin le fidèle lecteur pardon…) et je me suis rendu compte qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis finalement et comme dirait l’autre, c’est ce que j’ai toujours pensé.
Résultat des courses, me voici perplexe.
Faut-il rester fidèle à son parcours ou aller papillonner ailleurs pour découvrir toutes les situations possibles ?
Et bah moi je dis qu’il faut être fidèle à sa chère et tendre et c’est déjà bien assez comme ça !
Sur ce où est ce que je vais aller la prochaine fois moi ?

PEUR DU NOIR

Quand il fait froid, mets-toi au chaud !
Il n’existe pas ce proverbe ? Pas grave.
Depuis que je me balade sur le net à la recherche d’informations sur le golf, j’ai vu plein de trucs, même des balles qui brillent et des lunettes qui trouvent les balles perdues.
Donc quand j’ai vu que l’on pouvait se faire le parcours de Peebles Beach sans traverser l’océan (atlantique), j’étais même pas étonné…
Mais quand même curieux, « ne nous blasons pas trop jeune » comme disais le comte de Paris à la puberté.
Il existe donc un lieu pour nous autres amateurs de polos par tous les temps qui permet de jouer au chaud.
Le nom est terriblement bien trouvé : « SWING IN »
Hein ? C’est bien vu ça quand même.
Pour les anti-anglophones je précise que ce n’est pas le nom d’un thé dansant.

J’ai donc téléphoné pour poser tout plein de questions, j’ai obtenu tout plein de réponses, comme quoi la vie est bien faite finalement. J’ai donc pris rendez vous, c’était ce matin.
Le lieu est sympa, entre le bar « Lounge » et le bowling avec bien entendu des balles plus petites et plus légères et aucune quille…

Alors rentrons dans la description d’une aire de Golf indoor.
Un énorme écran de toile très résistante (bien vu aussi pour la matière après réflexion) couvre le mur en face de vous.
Les murs de coté sont noirs pour conserver le visuel sur l’écran. Deux spots éclairent la zone de frappe. Devant le "tee" il y a quatre zones.
La première est un carré de fibres synthétiques simulant le rough et le sable.
Les trois suivantes simulant les points de départ d’un putt long, moyen et court.
Et c’est tout ce qui est visible, le reste est plongé dans l’obscurité, j’ai même du mal à voir mes clubs alignés sur le mur de coté.
Un écran tactile sur un mur pour choisir son mode de jeu, practices divers et variés et 30 parcours avec simulation de toutes les conditions possibles.
Pour commencer j’ai choisi un practice simple, sans vent et par beau temps, ne soyons pas maso le premier jour non plus…
Mon but initial en venant était d’étalonner mes clubs.
Comment vous dire.
J’ai eu une révélation.
Jouer de nuit ça ne me va pas…
En fait, je me suis senti tout de suite gêné par cette obscurité, ne réussissant pas à me situer dans cet espace, ne pouvant visualiser les limites de mon swing je me suis retrouvé à contrôler la course de mes clubs, ça en devenait navrant.
Ralenti, stoppé dans le finish, pas à l’aise.
Pour l’étalonnage, il va falloir repasser…
Une observation positive, mes balles sont droites et plutôt bien contactées, il ne manque que 30m par club…
J’ai quand même pris le temps pour en être sur, une heure et demie de practice et 5 trous sur un parcours pour voir ce que cela donnait.
Le lieu est très bien et j’y retournerai de toute façon car je n’aime pas partir sur un échec.
Je me dis que si je peux me relâcher là bas, je me relâcherais encore mieux ailleurs…
Autre élément positif à cette visite, j’ai croisé un membre d’un forum où j’ai mes habitudes.
Cela faisait quelques temps que l’on se croisait virtuellement et j’avais beaucoup aimé son caractère.
Passionné, entier, un tantinet « rentre-dedans » avec les têtus incultes, le style sans compromis, tout pour me plaire donc…
Mes respects M’sieur Yvan…
J’ai mis une heure à partir…
On avait deux trois points de vue en commun dans notre vision du golf, ceci expliquant cela.
Voici donc une deuxième raison d’y retourner.
Mais surtout, je ne vais tout de même pas laisser le dernier mot à une machine, non mais sans blague !

mardi 2 décembre 2008

CLUB FETICHE OU COUP FETICHE ?

Figurez vous que j’étais en train d’essayer de dénombrer les différents types de coups qui existent au golf.
Je ne résiste pas à l’envie de vous faire partager cet amusant petit jeu. Et oui c’est ballot je sais mais quand on a commencé à lire on a la politesse de continuer alors en avant.
Au début on pense juste à trois ou quatre coups, le drive de départ, le coup de fer de fairway, le coup d’approche sur le green et le putt.
Puis on commence à en ajouter.
Le coup pitché, le coup punché, le demi-coup, le quart de coup, le putt long, l’approche lobée, l’approche roulée, la sortie de bunker, la sortie de rough, le spin…
Je suis sur que si je cherche, j’en trouve encore mais je sens que vous vous essoufflez.
Ensuite, (bah oui on ne va pas non plus stopper en plein élan prisedetêtophyle) je me suis mis à imaginer à quel club appartenait quel coup.
Oui je sais mais on fait ce qu’on peut les soirs d’insomnie…
Et là ça se complique car un même coup peut être réalisé avec plusieurs clubs.
Cela multiplie le résultat mais je vous épargne le détail.
J’arrive donc à l’interrogation finale, le sujet du jour, sortez un quart de feuille et un stylo et écrivez :
« A-t-on un club préféré ou un coup préféré ? »
Vous ne l’aviez pas vu venir celle là hein ?
Je me suis donc posé la question à moi-même, le chat présent sur mes genoux n’ayant même pas pris la peine d’écouter l’introduction occupé qu’il était à rêver à des souris en plastique, fantasme numéro un du chat d’appartement.
Et bien en fait, à chaque fois, une première réponse arrive de suite, c’est normal je suis un impulsif puis je corrige mon jugement car en fait il n’y d’une part aucun coup que je déteste à proprement parler et par déduction plusieurs coups que j’aime.
Tiens j’ai oublié le « d’autre part »
Et c’est pareil pour mes clubs, enfin depuis peu, il faut le dire, encore merci Doc…
Pour les coups, mon number one, soyons fous soyons bilingue c’est pratique pour les timbres, c’est le coup d’approche sur le green entre 50 et 120m.
Cela ne se fait pas avec un seul club je vous l’accorde mais suivez un peu, je viens de dire que je les aimais tous.
Et quand je dis sur le green c’est « au drapeau » en fait. N’oublions pas d’autre part (tiens qu’est ce qu’il fait là lui ?) que le golf est un sport de précision.
Ensuite c’est le putt qui est favori, surtout s’il est loin. Cela peut paraître en opposition avec le number one mais finalement non, c’est même rassurant car si je le rate, je suis content quand même.
Elle n’est pas belle la vie d’un optimiste ?
Après c’est le coup sur le fairway, celui où ne peut pas atteindre le green mais comme on n’est pas sur le parcours pour chercher des champignons, faut bien faire quelque chose…
Je l’aime car il est très stratégique ce coup l’air de rien.
Quand je n’avais aucune idée qu’il y avait une stratégie au golf, je me disais, « vas y toto, frappe un grand coup t’as encore du chemin à faire »
Et bien pas du tout, que nenni, quelle erreur, hou le vilain !
Quand on ne peut pas arriver sur le green, il faut se placer à distance de confiance pour l’approche finale…
Et oui ça à l’air évident énoncé ainsi mais il m’a fallu du temps pour le comprendre.
Impulsif et blond de surcroît ça aide pas.
Puis le coup du tee enfin car il annonce le début du chapitre d’un livre bien connu :
« Vas y toto fais ton birdie »
Vous ne l’avez pas lu ?
Normal…je ne l’ai pas encore écris.
J’ai omis d’ajouter les coups de sauvetage, bunker et rough, non que je n’aime pas les faire, au contraire, mais comme tout le monde je le pense sauf pour les abonnés à « Masomag, le mensuel des amateurs de sable » je ne fais pas exprès d’aller dans un bunker ou dans les herbes folles que des jardiniers étourdis ont oublié de tondre.
Pour mes clubs et bien c’est dans le même ordre, pas de fer en particulier mais des catégories de clubs, les fers courts et les wedges en premier, le putter ensuite, les rescues et les longs fers puis le driver que j’aime aussi, bien qu’il n’y en est encore aucun dans le sac.
Non que j’ai oublié, c’est volontaire, un peu de rigueur diantre…
« Apprends donc à atterrir sur le green et à rentrer ta balle avant de vouloir absolument l’envoyer sur la lune… »
Je ne sais plus qui a dit ça mais il aurait du s’il avait été connu, cela aurait servi à bien des amateurs qui ont abandonné le golf trop tôt pour cause de perte de balle constante et répétée au départ.
Moi j’dis ça, j’dis rien…

dimanche 30 novembre 2008

RETOUR DES OTAGES

Il fait 4° ce matin mais je ne m’en rends même pas compte. Mon nez, si mais c’est son problème, il n’avait qu’à rester à la maison.
Il y a une petite dizaine de jours, j’avis confié mes clubs au Doc et après d’âpres négociations de quelques secondes, nous avions convenu de nous retrouver 10 jours plus tard pour la restitution de mes enfants sauvages dont il avait accepté la responsabilité du dressage.
Pour un tel évènement, il me fallait un témoin-complice de choix et il fut facilement trouvé.
En effet, depuis longtemps j’ai une étrange aptitude en société, je m’y fonds aussi vite que je m’en isole, il faut dire que je n’ai pas ce que l’on appelle un caractère facile…
Heureusement parfois le laps de temps est assez long pour que je me fasse un voire deux amis, rarement plus…
L’avantage avec mon caractère pas facile c’est que cela rend ce genre d’amitié assez solide finalement.
Cessons de suite le chapitre « allongez vous là et racontez moi votre enfance » pour dire que Ben (ce n’est pas son vrai nom, en fait il se prénomme Alfred-Amédée-Wilfried mais mieux vaut garder l’anonymat quand on est pote avec moi…) tenait lui aussi à être présent.
Ben n’a pas de chance. À cause de son swing, de sa vision du jeu et malgré notre différence d’âge, il me sert d’exemple et de référence. J’aime avoir des objectifs élevés et son niveau de jeu est une barre déjà bien assez haute pour être une motivation à long terme !
Il est donc 9h30 ce matin du samedi 29 novembre, je suis sur le parking du golf de Villennes, d’autres joueurs se garent et sortent leur sac plein de clubs, je traine pour sortir le mien car il est vide, j’aurais l’air un peu con…
Par chance le dresseur-doc-chirurgien arrive à l’instant, je peux donc sortir et ranger les clubs sortis du pensionnat.
J’ai presqu’envie de les essayer sur le parking alors on part fissa au putting green.
Bon, histoire de préciser tout de suite, j’ai fais un nombre très élevé de coups ratés ce matin mais c’est l’émotion et le manque, j’ai enquillé les coups comme si j’étais travailleur à la chaine, il me fallait à chaque fois quelques swings pour reprendre le club en main.
Oui parce que les clubs.
Comment vous dire…
Vous avez déjà assisté à une rentrée des classes en septembre dans une école secondaire privée ?
Non ?
C’est con…
Oui ?
Et bah là c’est pareil, les clubs ont changé. Dociles, durs à la tâche, obéissants, propres sur eux et tout.
Mon putter est orné désormais d’un grip noir très sobre, torsadé, plus gros qu’avant mais pas plus lourd. Et il est « accordé »
Comment vous dire…
Vous avez déjà tenu un pendule dans vos doigts ?
Non ?
Décidemment vous n’avez pas de pot aujourd’hui…
Oui ?
Et bah idem. Le putter, que ce soit dans le zig ou dans le zag, semble être sur un rail et ne plus jamais en sortir.
Je ne peux plus dire que je putte droit car maintenant c’est lui tout seul…
Mes wedges ont fait une cure d’amaigrissement. Le shaft semble plus fin, le grip noir et sobre colle aux doigts naturellement et est lui aussi plus fin. Le tout est équilibré parfaitement, le poids est bien réparti ce qui donne une sensation de légèreté avec, en bonus, une sensation de poids en tête, juste assez pour servir de guide.
Comment vous dire…
Vous avez déjà vu un couteau à beurre ?
Non ????
Euh, faudrait peut être y mettre un peu du votre quand même !
Oui ?
Ouf ! Et bah itou, il fend l’air le wedge, et la balle et bien c’est le beurre…
Il obéit au doigt et à l’œil, un vrai plaisir sauf que je ne suis pas échauffé, je frappe sans routine, pressé donc c’est plutôt le doigt dans l’œil finalement mais la sensation est là et bien là : le wedge suit mes bras et non l’inverse.
Direction le practice pour les trois longs fers. Ceux qui avaient fait bobo à papa sans vergogne il y a peu mais que c’était pas de leur faute.
Si j’osais je dirais que mes bras m’en tombent tant la différence fût grande mais je n’ai pas envie de lâcher le fer5.
En gros, mes fers 5, 6 et 7 sont aussi inoffensifs que mon pitching wedge désormais.
Eux sont tout noirs mainten ant, du shaft au grip, un graphite léger comme une plume mais solide comme un acier.
Ils sont obéissants et courageux. À la vitesse où je les envoie sur la balle, personnellement je n’oserai pas y aller tête la première, eux si.
Comment vous dire ?
Vous avez déjà vu des combats de buffle dans la savane ?
Non ?
Bon ça à la rigueur…
Oui ?
Et c’était sympa ?
Les fers courts ont été retravaillés au niveau du lie. Ils semblaient tous manquer férocement de motivation et avaient tous la tête basse.
Le Doc leur a appris à bien se tenir droit face au danger, ils sont ornés du même grip noir à l’autre extrémité, l’ensemble est sobre et en même temps donne une certaine impression combative, shaft acier, tête droite et poignée noire, ça a une sacrée gueule !
Matinée forte en nouvelles sensations donc avec en prime, aucune sensation négative.
Ben, lui aussi a fait quelques tests. Impressionné visiblement par la tenue des clubs dans le swing.
Puis vint le temps de se retrouver autours d’une table, une boisson chaude à l’appui afin de parler fitting, retrofitting, clubmaking et on ne s’est pas gêné…
Mais les meilleures choses ont une fin.
C’est con…
Mais les bons amis se retrouvent vite.
Et c’est pour bientôt.
Retour de politesse, nous allons monter très vite revisiter l’antre du Doc.
Pour un driver et aussi pour continuer cette relation amicalo-technico-golfique de haut vol…

jeudi 27 novembre 2008

UN ACCROC SUR LES DENTS...

J’ai fais des recherches sur le net en tapant « G.A » afin de savoir si comme pour les « A.A », il existait des golfeurs anonymes qui se regroupaient pour parler de leur ancienne addiction à ce sport diabolique.
J’en étais à m’imaginer montant sur une estrade en me présentant puis indiquant que cela faisait trois mois que je n’avais pas toucher un club. Le petit groupe assis applaudissait avec des airs entendus et empathiques sur chacun des visages de l’assemblée.
Mais je n’ai rien trouvé de tel sur la toile.
Donc ce que je ressens n’est pas une pathologie, c’est bien une passion.
Mais qu’est ce qui peut nous, enfin me rendre (je ne vais pas réfléchir pour vous non plus, je suis blond et pas sociologue et je referme cette parenthèse quand je veux en plus, je suis libre, nous sommes en démocratie non ? bon d’accord mais c’est la dernière fois) aussi obsédé par ce sport ?
Question qui mérite réflexion.
Pas vous ?
C’est que soit vous ne jouez pas au golf soit vous êtes un mutant ?
Vous aussi ?
Merci, Amen, Mazel Tov, Choukran, je ne suis pas tout seul et ça me rassure d’être inquiet pour vous aussi.
Bref.
Le golf c’est quoi ?
Si je m’appuie sur des témoignages lus dans de très bons ouvrages, cela consiste à taper sur une petite balle, posée sur une énorme balle que certains surnomment affectueusement la Terre, le but étant de faire bouger la petite sans réveiller la grande.
Le tout avec des outils totalement inadaptés à cet effet, l’objectif final étant d’arriver à ranger la petite balle dans un trou au diamètre changeant en fonction de notre humeur, le trou étant lui-même à une distance changeante du point de départ. Tout cela sur un parcours dix huit fois trop grand construit par un architecte qui va tout faire pour nous empêcher d’arriver dans le dit trou.
Oui parce qu’en plus ce n’est pas le tout de faire tomber la balle dans le trou, il faut le faire en le moins de coups possibles…
Voila pour résumer en gros.
Si j’essaye d’être sérieux cinq minutes et que je reviens sur un ancien texte qui résume les aptitudes nécessaires pour jouer au golf, j’entends par là : puissance, contrôle, précision, constance, concentration, ténacité par exemple.
Mais il en manque bien sur (alors toi aussi joues à « devine ce qu’il faut pour bien jouer au golf » et gagne le droit de continuer à lire sans perdre ton temps).
Les plaisirs liés au golf comme jouer dans la nature, la joie de réussir une belle frappe, le bonheur de la voir rouler dans le trou, j’en passe, je suis sur qu’on en trouverait des pages…
N’oublions pas un constat important, l’obligation d’avoir un mental fort et apaisé associé à une bonne technique ainsi qu’une bonne coordination physique.
Bref si je fais la synthèse de tout cela je me rends compte que je ne peux jouer correctement au golf que si je donne le meilleur de moi-même aussi bien physiquement que mentalement, que pour bien jouer au golf je me dois d’oublier toute pensée négative qui pourrait parasiter cette harmonie entre mon esprit et mon corps.
Mieux je joue, mieux je me sens en résumé…

Tient bah j’ai répondu !
Il faut que j’aille de suite en parler à mon groupe de soutien et à mon parrain !

RENCONTRE DU TROISIEME TYPE

La semaine est donc passée. C’est l’avantage quand on écrit des choses passées.
Me voici en route, le sac couché à l’arrière, les têtes de clubs tournées vers le bas, comme si elles savaient qu’elles allaient chez le dentiste.
Je n’ai qu’une heure d’avance, j’ai eu du pot j’aurai pu en avoir deux si je m’étais écouté…
Je visite donc la campagne, il y a un kebab dans le village voisin, ok la campagne a un peu changé ces derniers temps…
Nous avions pas mal discuté au téléphone, j’avais vu son site, je me faisais une petite idée donc du personnage.
J’arrive donc comme une fleur avec 5mn d’avance, la grande porte fenêtre s’ouvre et le docteur es swing sort, la main en avant, le sourire tranquille, la voix assurée « Jérôme, comment vas-tu ? » genre deux copains qui s’étaient quittés la veille et le regard lumineux, vous savez cette lueur qu’on a tous eu un jour de joie intérieure et bah lui il a l’air de l’avoir tous les jours…
Bref, à peine arrivé, on se sent bien…
Welcome to the JEAN MICHEL QUEVA home sweet home…CLUBMAKER ultra diplomé de son état.
L’entrée est un bureau lumineux (décidemment) avec deux tables rondes, l’ordinateur portable, des trucs et des machins comme sur tout bureau. Mais c’est autours que ça change du bureau classique.
Derrière les tables, il y a des shafts, alignés et fiers comme une série de queues de billard et devant sur le mur, deux très longues étagères avec plusieurs dizaines de têtes de club nues, posées, étincellantes comme une collection de pierres précieuses.
Tu m’étonnes qu’il ait les yeux qui brillent toute la journée le doc…
Par terre, une moquette très fine, on pourrait sans problème s’entrainer à putter, elle fait au moins 6m de long la pièce. Tiens il a des balles de golf dans un coin et un trou de salon…
Il a mis son bureau au milieu du coffre à jouets…
malin le Doc...
À coté, une véranda, oui forcément lumineuse elle aussi, le sol est vert, un tapis de practice immaculé, ça doit être celui du dimanche et un filet style grosse toile d’araignée pour empêcher toute catastrophe de traviollite ballesquophile, maladie très répandue chez les amateurs dans mon genre…
Sur le coté, en arrière, quelques clubs se reposent, ils ont un air méchant, je suis sur qu’ils ont senti la viande fraiche…
JM me demande si j’ai faim, je me suis gavé de barres vitaminées pendant le voyage pour ne pas faiblir devant la tache qui m’attendait, c'est-à-dire, ne pas être ridicule devant le Doc mais j’ai encore un petit creux…
Il m’explique le déroulement de l’après midi :
Discussion avant tout pour qu’il comprenne ma vision du golf, mes ambitions golfiques, mes objectifs de jeu, ma situation actuelle, mes points forts, mes points faibles etc. En gros on va parler de golf toute l’après midi quoi.
Le pied total.
Ensuite mesures des mes outils, alors quand je dis mesures, je veux dire Mesures.
Parce qu’à l’étage, il n’y a pas qu’une règle !
Il y a…comment dire…vous êtes déjà rentré chez un artisan spécialisé ?
Non ?
C’est con…
Oui et bah pareil, il y a ses outils à lui que lui seul sait comment s’en servir.
Le torque, le swing weight, le lie, le loft, l’offset, le bref tout est mesurable ici haut et tout est testable ici bas…
Troisième étape, oui faut suivre j’en ai déjà donné deux, le fitting dynamique, ça veut dire que je vais taper des balles ça et que lui va regarder, observer, décortiquer, œil et machines aux aguets, la grosse phase d’auscultation, celle où petit à petit ses diagnostics vont tomber et ses choix s’affiner.
Moi je dois juste envoyer, le plus régulièrement possible mes balles à moi avec mes clubs à moi mélangés avec ses clubs à lui et je dois surtout exprimer du mieux que je peux les sensations en fonction de ce qu’il me donne.
Enfin quatrième étape, le verdict, la feuille de soin, la discussion de fond pour que je comprenne ce qu’il veut obtenir en fonction de ce qu’il a observé et mesuré.
Je suis arrivé à 13h, je ne repartirai qu’à 19h30 avec mon sac et juste deux clubs dedans. Ceux là sont devenus inutiles, inutile donc de les confier au chirurgien.
Oui car JM est diagnosticien ET chirurgien. Il gère tout du début (dites 33) à la fin (tout sera fait en une semaine)
Ah j’oubliai, une autre bonne heure de discussion « interview ». En effet j’avais noté une bonne vingtaine de questions car je voulais son avis et son éclairage sur encore bien des domaines ayant attrait au golf en général et au matériel en particulier.
Donc 6h30 en compagnie du Doc, je vous le dis comme je le pense ça vaut un an de cours théorique !
Vous n’avez qu’à y aller et vous verrez bien…
Je ne résiste pas à l’envie de vous faire lire sa feuille de soins, les techniciens l’apprécieront à sa juste valeur.
Pour les autres, je suis à votre disposition pour vous expliquer car même moi, blond de nature j’ai tout compris le pourquoi du comment du parce que.



je cite donc:

« Tu trouveras ci-dessous le récapitulatif du fitting : »
PUTTER
• Changement de grip pour un grip Golf Pride Whisper Black (taille oversize mais masse de grip standard)
• Counter-balancing avec masse n°5 de chez BALANCED-CERTIFIED
WEDGE
• Retroffiting : déshaftage des deux têtes Mizuno. Réalésage des têtes pour qu’elles puissent accepter des shafts à tip parallèle.
• Shaft ROYAL PRECISION modèle « RIFLE ». Étant certifié RIFLE Center, j’ai accès à des RIFLE BLANK ; ce sont des grands shaft RIFLE de 44’’, utilisé par les clubmakers et les Pros du Tour. La qualité de fabrication est maximum et je peux les couper comme je le veux. Je vais prendre un shaft brut de rigidité 6.0 et créer un 4.5 pour le 56°, et créer un 5.0 pour le 51°. Tu auras beaucoup de back-spin sur le 56° et un back-spin un peu moins fort sur le 51°. Les shafts seront orientés.
• Grip STARGRIP modèle « Sidewinder ». Grip de fabrication américaine issu d’un polymère 100% neuf. Le grip est garanti à vie contre l’arrachage de la lèvre, contre la décoloration à l’ozone et aux UV. Il est de plus hydrophobe : sous la pluie, un coup de serviette et il est sec . Taille du grip (main haute) : Standard. Taille du grip (main basse) : Standard +1/32’’
• Les wedges mesureront 36’’ pour un swingweight D-3 pour le 51° et D-4 pour le 56°
• Réglages des Lie et réglages précis des lofts.

FERS 5, 6 et 7
• Retroffiting : déshaftage des 3 têtes Mizuno. Réalésage des têtes pour qu’elles puissent accepter des shafts à tip parallèle.
• Shaft MATRIX modèle MFS-40+ avec design spécial : écriture PM-40+, finition noir mat et écriture Gold. Rigidité du brut choisi : S-flex.
• Orientation des shafts.
• Coupe des shafts en Frequency matching basé sur une vitesse de fer 7 de 82mph, un tempo de 0.78s (rapide), ¾ back-swing rapide, relâchement des poignets en position 7h/8h.
• Même grip que les wedges
• Longueurs des clubs : fer 5 38.5’’, D-1 ; fer 5, 38’’, D-1 ; fer 7, D-1
• Réglages des Lies et des lofts précis.

Vitesse mesuré aux 5W : 92mph
Réglages des Lies de tous les autres clubs en fonction du LIE FITTING DYNAMIC : Lie(PW)=-1.5°, Lie (#9)=-1.5°, lie (#8)=O°, Lie (hyb20°)=-1.5°, Lie (hyb23°)=-1°
Délai de création des clubs : 8 jours déposé en main propre.
Vous voulez que je vous dise, et bien ça c’est du professionnalisme objectif!
Et les 8 jours, ça se termine samedi matin 9h30…

Ça ne fait que 55h d’attente.
Qu’est ce qu’on peut faire en 55h sans penser au golf ? oui parce que là on est dans le présent désormais et je ne peux plus rien raccourcir !
Travailler ?
Bon d’accord…

Les vrais golfeurs vont se détendre en allant au bureau comme dirait l’autre…

mercredi 26 novembre 2008

RENCONTRE DU TROISIEME TYPE-INTRO

Le seul avantage de la douleur c’est de vous obliger à ne rien faire pour attendre qu’elle passe.
Sauf que pendant ce temps je cogite…
Je cogite jusqu’à ce que cela pousse ma patience dans ses limites et dans ce genre de situation cela peut aller jusqu’à deux bonnes heures !
J’ai donc repris mes recherches sur internet, finalement convaincu que le gogo était dans la place et comme j’étais seul à ce moment là…bref !
Mon premier reflexe fut de contacter directement le fabricant pour lui demander conseil.
Soyons logique, il n’allait surement pas me dire tout le mal qu’il pense de sa production.
De plus en faisant un peu de nombrilisme, si ça m’arrive, pas souvent mais ça m’arrive… (Qui est ce qui ricane !?!) Je me suis mis à réfléchir (encore, soyons fou, c’est fête) à mon choix de métier. Indépendant de tout fournisseur.
Et dans le golf c’est qui l’indépendant total ?
Le clubmaker…
Et ils sont où les vrais clubmakers ?
Planqués à la campagne…
J’en trouve un. En même temps je me suis vite rendu compte qu’il n’y en avait pas toute une colonie ou alors outre manche pour ne pas dire outre atlantique.
Je prends donc le téléphone pour innocemment jouer l’idiot (bah oui c’est un rôle de composition, vous n’aviez pas cru que, si ? ah bon pourtant je m’étais dis que je fermerai bien la parenthèse) et demander quelques informations avant de me refaire inviter à un dîner le mercredi soir…
Une heure plus tard, je raccroche.
Il a rien voulu me vendre mais j’ai envie de le rencontrer…
Il est fort le gars…
Je le recontacte pour trouver une date.
Je raccroche une autre heure plus tard…
Il est vraiment fort…
Il est fort, oui, mais pas pour vendre. Je m’explique, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dis.
Il est fort pour expliquer son métier pour que l’amateur que je suis le comprenne sans avoir besoin de l’acheter.
Il est surtout fort pour exprimer sa passion sans fausse pudeur et par les temps qui courent c’est bien agréable à entendre.
Bref au court de ces deux heures de conversation, nous avions déjà fait le tour de pas mal de choses tout en réglant comme il se doit le problème de la faim dans le monde et la crise économique mondiale vu qu’il nous restait cinq bonnes minutes…
Blague à part je venais de rencontrer un vrai professionnel passionné, pédagogue et attentif qui commençait déjà à me rassurer sur la justesse de ma jeune philosophie golfique.
Je rangeais donc les clubs dans le coffre, réglait le GPS vers le lieu dit dans la Somme (tiens il ne m’a parlé d’argent au fait, ah si) et sortait ensuite de la voiture, le rendez vous n’étant que dans une semaine…

On se calme mon petit…

mardi 25 novembre 2008

CAGE A GOGO

Depuis mes débuts au golf, (enfin depuis le mois d’aout de cette année, je ne suis pas un ancien non plus) j’ai toujours voulu être attentif à mes sensations.
Conscient de mes lacunes techniques je n’avais donc que mes sens pour m’informer de mon évolution dans mon jeu.
C’est ce qui m’a fait changer ma demie série graphite entrée de gamme par un sac complet Mizuno pour les bois, les fers et les Wedges et Ping pour mon putter.
Quand un sujet me passionne je dévore littéralement tout ce qui concerne le sujet et c’est comme ça que j’ai découvert le «FITTING». Et là, évidence ! C’est ça qu’il me faut ! C’est pour ça que je joue mal ou que je rate mes coups ! (oui bah on trouve ce qu’on peut comme excuse quand on débute !)
Me voila donc parti sur le net à la recherche d’un spécialiste du fitting.
Quelle chance, il y en a un près de chez moi !
J’y vais donc ventre à terre, j’entre dans la caverne d’Ali Baba, il y a des clubs partout, des balles, des chariots, des sacs, des gadgets pour les gogos que bien sur je ne suis pas…
Le vendeur, pardon, le conseiller fitting me reçoit de façon exquise, s’ébahit de mon index (j’étais 38 après un mois de carte verte, fier comme un paon) et commence une longue explication parsemée de termes techniques que je comprends bien entendu ( ?torque? Stiff?) Puis s’enquiert de mes mesures.
Mes mesures ?
Comme pour un costume sur mesure ?
La claaaaaaaaaaaaaaaaaaaaasse !
Bref, taille avec mes chaussures de ville, hauteur des poignets au sol, taille de la main, taille du majeur et youplaboum me voila catégorisé +0.5 inche en longueur de club et grip midsize.
Bon.
Là-dessus nous voila partis dans une petite pièce, voir une piécette et allons y frappons des balles avec des clubs que le conseiller choisit au fur et à mesures de ses observations.
La décision ne tarde pas. Shaft acier regular (ah bon ?) tête Mizuno MX200 (ça c’est moi, le visuel est important).
Bon.
-Mais mon rescue qui est standard ?
-Vous le jouez bien ?
-ah oui ! Je l’adore !
- Alors on ne change rien.
-même pas le grip ?
-non, non.
-Ah bon…On augmente la taille des clubs mais on ne touche pas le lie ?
-Non
-Ah bon…
Bref nous passons commande de la totale, club, sac, chariot et les balles c’est cadeau ? Oui ! Cool…
Me voila donc parti pour attendre une petite dizaine de jours pour recevoir mes clubs à moi-même-sur-mesure-à-mon-swing…
Je les ai reçus le 10 octobre.
Un tout petit mois après j’avais une contracture dans le dos et deux débuts de tendinite dans l’épaule droite et le coude droit…
Mais aucun rapport bien sur...
Heureusement depuis j’ai rencontré un VRAI conseiller en fitting qui a fait ce que l’on nomme un retrofitting, traduisez par : « je ne vais pas essayer de vous revendre la totale, on va déjà corriger l’existant »
Et là il va y avoir à raconter.
La suite très vite.

CITATIONS SUR LE GOLF

Le businessman américain est un monsieur qui, toute la matinée, parle de golf à son bureau et qui, le reste de la journée, discute affaires sur le terrain de golf.
Jerry Lewis

Ce qu'il y a de passionnant au golf, c'est que même si l'on joue très mal, il est toujours possible d'empirer son jeu.
Dave Barry

Jouer au golf, c'est comme chercher une pilule de quinine dans un pré à vaches.
Winston Churchill


Le meilleur moyen de gagner 5 coups sur un parcours de golf, c'est de se servir d'une gomme.
Dave Barry


Si les insultes avaient un quelconque effet sur les trajectoires d'une balle de golf, je vous certifie que les parties seraient beaucoup plus courtes.
Horace G. Hutchinson

Le golf et le sexe sont les deux seules activités que l'on peut apprécier tout en étant médiocre.
Jimmy DeMaret

Le golf de compétition se joue surtout sur un parcours de 25 cm, l'espace entre vos oreilles.
Bobby Jones

Le golf ? Un sport où l'on doit tenter de contrôler une balle avec des outils tout à fait inadaptés à cet effet.
Thomas Woodrow Wilson


Ce n'est pas fair-play de ramasser les balles de golf perdues pendant qu'elles roulent encore.
Mark Twain

Le golf donne aux ratés l'occasion de faire leur trou.
Albert Willemetz


Le golf consiste à mettre une balle de 4 cm de diamètre sur une boule de 40.000 km de tour et à frapper la petite, non la grande.
Winston Churchill


Le défi du golf, c'est d'accepter d'être imparfait.
Jack Nicklaus


Le golf est, pour ceux qui ont fait leur chemin, l'amusement d'accomplir encore un parcours.
Albert Willemetz


Donne-moi des clubs de golf, de l'air frais et une jolie partenaire, et tu peux garder les clubs et l'air frais.
Jack Benny

Le golf est un jeu où il est plus nécessaire d'avoir de la précision que de la force.
Jack Nicklaus

La place du père dans la famille urbaine moderne est restreinte, particulièrement si ce dernier joue au golf.
Bertrand Russell

L'âge moyen, c'est lorsque vous êtes trop jeune pour vous mettre au golf et trop vieux pour courir au filet.
Franklin P. Adams


On connaît mieux une personne après un parcours de 18 trous qu'après 18 ans passés dans le même bureau.
Grantland Rice

Ce que je reproche au golf ? Il vous entraîne trop loin du bar du club-house.
Eric Linklatter


Le golf, ce n'est guère autre chose qu'une façon coûteuse de se promener.
Michaël Parkinson


Au golf, le swing, c'est comme le sexe : vous ne pouvez pas réfléchir à votre façon de faire au moment où vous le faites.
Dave Hill

La probabilité de faire une socket au départ du 1 est directement proportionnelle au carré du nombre de spectateurs présents."


"Mon jeu est tellement nul en ce moment qu’il va falloir que je fasse refaire le grip de mon épuisette."

"Le golf est un jeu où il y a des gens très lents devant vous et des gens très rapides derrière."

"Faut pas trop arroser au drive, ça fait pousser le rough…"

"La patience du golfeur a des hors-limites"

"J’ai fait deux birdies de suite sur les deux premiers trous ! juste après, je me suis réveillé…. »

« C’est au golf que la "glorieuse incertitude du sport" devient une humiliante certitude. »


« La balle vole, ce n’est pas pour cela qu’il faut l’accuser de tous les péchés. »

« Les vrais golfeurs vont au bureau pour se détendre »
Bob Toski, american golf player

Le golf est un sport pacifique qui se joue violemment de l'intérieur.

Byron Nelson, american golfer
Les seuls coups dont vous pouvez être sûr du résultat sont ceux que vous avez déjà joués.

Craig Stadler
Why am I using a new putter ? Because the last one didn't float too well.

Dave Marr, golfeur professionnel
Les architectes de golf ne savent pas jouer au golf et s'assurent que personne ne le pourra.


Dave Williams
Pour battre quelqu'un sur un terrain de golf, il suffit de le mettre en colère.

Gary Player, south african professional golfer
Plus vous travaillez, plus chanceux vous devenez.

George Dillon, american editor and poet
Les vrais golfeurs vont au bureau pour se détendre.

Hal Linden acteur
Apprendre à jouer au golf, c'est comme apprendre le violon, ce n'est pas seulement difficile, c'est aussi très désagréable pour votre entourage.

Harry Tofcano, golfeur
Je joue merveilleusement bien les bois, mais j'ai beaucoup de difficulté à en sortir.

Michael Green
La meilleur façon d'éviter un arbre est de le viser.

OBJECTIF...OBJECTIF?

À peu jouer je réfléchis pas mal.
Trop peut être mais peu importe.
Quand j’étais à 36 j’ai eu une crainte, deux coups à rendre seulement, je perdais une sorte de confort rassurant.
Aujourd’hui je suis à 26 et ce genre d’index ne me dit pas grand-chose en soi.
Deux coups rendus sur les huit trous les plus difficiles et un seul sur les dix autres est un index intermédiaire, il n’a pas de signification particulière.
Le prochain index, le prochain pallier psychologique comme dit mon prof, qui est parlant mais semble encore loin, c’est 18.
Niveau bogey sur tous les trous du parcours.
Celui là, il a de la gueule.
Celui là m’attire comme un aimant, il me fait envie.
Alors j’ai réfléchi a ce qu’il signifiait vraiment suivant les différents par.
Sur les par3 c’est obligation de toucher le green, c’est là que l’on peut scorer pour descendre.
Sur les par4, deux choix, court ou long.
Court ? Prendre le risque du birdie, chercher le GIR.
Long ? Assurer l’approche du green et chercher le par en partant du principe que je ne me réserve qu’un putt, sinon assurer le bogey.
Sur les par5 ? Ne prendre aucun risque, ne tenter le green qu’à distance de confiance, dans mon cas 110m au maximum.
Ma base de référence dans cette réflexion c’est Villennes bien entendu.
Même si je suis encore TRES irrégulier, je connais parfaitement ce parcours, je m’étalonne en toute logique sur lui et je vais ensuite vérifier sur les autres si mon index est cohérent.
J’ai fais un calcul pour savoir combien de points il me faudrait.
À 0.4 point le point au dessus de 36, ça fait 20 points exactement sans oublier 0.1 point par remontée si je fais moins de 32…
J’ai trouvé mon objectif…
J’espère être objectif…
Maintenant que je sais où je veux arriver sur ma première année de compétition, il me faut me faire avec mon prof une sévère autocritique.
Trouver les points forts, ça va être facile, il y en a si peu.
Trouver les points faibles.
Là, ça va être plus coton.
Les trouver, mon prof n’aura aucun mal et moi aussi…Je pourrais déjà en nommer une tripotée.
Le problème va être de déterminer ceux qui se corrigent en cours et ceux qui se corrigent dans la tête…
Cette partie du problème va être de loin la plus passionnante et la plus riche d’enseignements car elle va m’obliger petit à petit à mieux accepter mes points faibles, mieux les comprendre pour mieux les vaincre…
C’est ce qui fascinant dans ce sport, l’aventure intérieure…
C’est sans doute pour cela que le golf est si exigeant.
Il demande plus que des capacités techniques, bien plus…
Plus on lutte contre un parcours plus on doit trouver une paix intérieure pour parvenir à le vaincre…
J’adore ce sport !

lundi 24 novembre 2008

OSTEO...

l'ostéo de chez qui je suis sorti en fin de journée est un sorcier je pense...

fini la douleur!

ce n'était pas musculaire, un truc avec un nom à coucher dehors qui avait comprimé des bidules sur la gauche qui empechait les musles du machin de s'étirer correctement...
bref.
il m'a dit au bout d'un moment de m'assoir sur la table.

"détendez vous"

alors là quand un ostéo te dit ça et que tu en as jamais vu, tu l'écoutes.

mais la deuxième fois tu te méfies...

parce qu'une fois que tu te détends il te mets les bras comme ça (voir fig1 page il se place derrière toi en tenant les épaules comme ça (voir fig2 article 11 page 245) et il te bouge doucement de gauche à droite, genre le waggle avant le swing...et ensuite CRAC!
t'as deux ou trois trucs qui bougent dans la colonne (voir fig 27 au dos de la couverture) que tu savais même pas que c'était pas à sa place!
alors forcément quand il m'a dit "détendez vous" tout à l'heure j'étais méfiant...

MENTAL ET TECHNIQUE...FRERES JUMEAUX ?

Quand on regarde un tournois de golf à la télévision, on se dit que cela doit être compliqué à faire leur swing et pourtant à voir cela semble simple…
Et ensuite, quand on commence à apprendre on se dit que non, ce n’est pas facile du tout !
Quand j’ai débuté, je me suis précipité sur le net pour trouver des vidéos pédagogiques. Je me souviens d’une dont le titre était « les 8 phases du swing ». Mais quand je regarde un golfeur à la télévision, j’ai du mal à les compter, ça va trop vite !
J’ai donc pris des cours pour apprendre la technique.
Rien que la technique. Savoir faire un swing, savoir faire décoller cette balle, savoir la faire aller droit, savoir la faire aller à bonne distance, savoir le refaire ensuite.
Puis on apprend qu’il y a « plusieurs » swings. Les fers courts, les Wedges, les fers longs, les bois. Arrivent les coups d’approche et le putting.
La technique au début, on en mange, on ne mange même que ça.
Puis vient enfin le moment d’aller expérimenter tous ces swings sur le parcours.
Et la, parfois, il y a un problème. Ce n’est pas comme au practice, ça ne part pas comme à l’entrainement.
Pourtant il n’y a pas de raison, c’est la même herbe, le practice et le parcours sont à 100m l’un de l’autre ?!?
Oui. C’est vrai. Mais il y autre chose sur le parcours. Il y a un drapeau au bout et un certain nombre de coups déterminé à faire pour faire tomber la baballe dans le trou.
Et étrangement ça fait une grosse différence.
Au practice, rien de grave si vous ratez, il y a encore 20 balles dans le seau…rien de grave si vous allez à droite ou à gauche, ou pire au centre, le terrain fait un hectare…
Mais là, sur le tee, il n’y en a qu’une…Et le drapeau à atteindre, il n’y en a qu’un…
Et ses deux petits détails vont provoquer plein de choses en nous. Si, si !
Et encore je n’ai pas parlé de la pièce d’eau sur la droite, à 150m…
Ni des deux gros bunkers bien profonds de part et d’autre du green…
Vous n’avez jamais remarqué que si on focalise sur le lac, on a toutes les chances d’envoyer la balle dedans ?
Vous n’avez jamais remarqué que si on focalise sur le bunker juste devant le green on envoie la balle 30m derrière au lieu de 10 ?
Visiblement la technique seule ne suffit pas…
Visiblement ce qui se passe dans la tête influence ce qui se passe dans mon geste. Le mental, nommons le, semble avoir une part non négligeable dans la réussite comme dans l’échec de mon parcours.
Et là je me pose plusieurs questions.
Dois je apprendre à travailler mon mental dès le début ?
Dois je travailler avant ma technique puis mon mental ensuite ?
Et comment ça se travaille le mental d’abord ?
Et où il est le prof de mental ?

PRIVE DE SORTIE

Mon sac de golf est dans l’entrée.
Depuis que j’en ai un, c’est sa place.
Je passe devant une multitude de fois.
Parfois j’en sors un au hasard et je me place à l’adresse dans le petit couloir devant un grand miroir. Je ne peux pas faire un swing complet. La porte de la chambre et le lustre au plafond ne sont pas chauds pour me laisser faire.
On est lundi soir, demain c’est férié mais ils sont privés de sortie.
Je ne les ai même pas nettoyés. Les chaussures, dans un sac chic en cuir gagné lors d’une compétition, sont encore pleines de boue.
Le temps s’est arrêté depuis le trou numéro 12 de Dimanche.
Je leur fais la gueule mais je ne sais pas trop pourquoi.
Sans doute parce que je n’aime pas m’en prendre à moi-même.
Sans doute parce que certains sont plus forts que moi.
Après tout ce n’est pas de leur faute finalement. Ils sont là parce que je l’ai demandé d’une certaine façon.
Certains d’entre eux m’ont fait comprendre à leur façon, un peu brusque, qu’ils sont là par erreur. Mais ils n’avaient d’autres moyens que la douleur pour me le dire.
Je ne peux pas les blâmer. Un club est complice ou ne l’est pas. Il n’a pas de juste milieu, il ne sait pas la diplomatie, il n’est pas né pour ça. Il est né pour frapper, glisser dans les airs, trancher dans le vif, traverser en force, toucher avec précision. Il n’aime pas l’incertitude, l’hésitation. Il se crispe dans le doute. Il résiste quand on le contraint.
Mais les autres ne m’ont rien fait, ils me comprennent même. Ils me suivent sans discuter. Ils écoutent attentivement ce que je leur demande. Oh je ne dis pas qu’ils font exactement ce que je veux, ils sont encore blagueurs et turbulents mais sans méchanceté par contre. Ma balle va un peu trop loin ou pas assez, un peu trop à gauche ou à droite. Mais chacun d’eux à un moment donné m’ont montré qu’ils pouvaient parfaitement me comprendre et me suivre.
Bientôt je les emmènerai voir un club maker. Il me dira si certains doivent trouver une autre famille d’accueil et me dira lesquels sont heureux avec moi. Il m’expliquera pourquoi. Si c’est moi qui n’ai pas su les comprendre ou si ce sont eux qui ne sont pas à leur place ici, dans mon sac.
Demain je vais les nettoyer.
Tous.
Ce n’est pas de leur faute après tout…

CODE SECRET

J’ai un ordinateur portable comme ça je peux écrire, tranquillement installé dans un canapé avec le petit pouf pour poser mes pieds.
Relax, zen, tranquille, calme et détendu, serein.
Il me suffit de tourner un peu la tête pour voir le temps qu’il fait dehors.
Et là cela devient un problème.
Je n’ai pas vu un nuage depuis plus d’une heure, aucun souffle de vent n’a fait bouger le petit rideau par la fenêtre ouverte.
Je me suis promis de ne pas forcer physiquement jusqu’à demain, ça va faire une semaine que je tiens.
Juste une petite séance d’entrainement en approche et putting.
Pas de parcours.
Pas ce grand bonheur de partir à l’aventure sur un parcours connu et pourtant jamais vraiment le même.
C’est une grande chance que ne pas être parfait, d’être un humain faillible.
On ne fera jamais le même coup de départ, quand bien même on jouerait dix ans sur le même parcours.
Et tous les coups qui en découlent ne ressembleront pas à ceux que l’on a faits la fois d’avant.
À partir du moment où l’on réussit son premier coup de golf sur le practice, le virus est dans le corps.
Il faut le refaire.
Il faut comprendre comment on a fait.
Il faut apprendre à le refaire.
Il faut aller sur le parcours pour le vivre en vrai.
Puis vient le jour où l’on en fait un grand nombre à la suite pour parcourir les 18 trous.
Oh ce n’est pas demain la veille que l’on réussira la combinaison magique, le grand code secret à 72 inconnues !
Je suis sur des codes entre 90 et 100 unités. Chaque clef dépendant de la précédente et influençant la suivante.
En fait quand on y regarde de plus près c’est une série de 18 codes distincts.
Quand on est au départ, on visualise sans trop de difficulté le code idéal, il est même expliqué parfois.
« Tu démarre en allant sur la droite à 200m, tu te retrouves ainsi bien en face du green à 110m sans être ennuyé par les bunkers, fait en sorte d’atterrir en dessous du drapeau, son attaque sera plus simple »
Le code est évident : B5-F9-P
Et là, cela se complique.
La première clef est facile.
Je prends le B5, adresse un arbre en fond de fairway pour viser le coté droit. Je fais mon swing…ça file plus à gauche qu’à droite et pas assez loin. Je suis à 130m, un bunker me barre la route. Attaque au F7 ou prudence ?
Je suis trop débutant pour avoir appris la prudence, j’attaque.
Bunker.
SW. Un peu trop enlevé. En haut du green. Il me faudra deux putts.
Code : B5-F7-SW-P-P
Pas vraiment le bon…
Le code final n’aura bien entendu rien à voir avec le code idéal.
Dans 10 ans non plus.
Parce que je suis humain.
Parce que je ne suis pas une machine.
Parce que je suis faillible.
Et au golf c’est un vrai plaisir de savoir au moins cela…

PROMENONS NOUS DANS LES BOIS...

Depuis que j’ai eu le plaisir de jouer ailleurs que sur le golf de mes débuts, il m’est venu une question.
Comment décrire un parcours de golf type ?
C’est un par 72 comprenant :
4 par 3 qui vont de 90 à 225m
10 par 4 qui vont de 225 à 435m
4 par 5 qui vont de 435 à 630m
Il y a la ensuite l’allure du trou (hors par 3)
Les grandes avenues piégées, les trous droits mais étroits, les dog leg.
Une fois établi ces principes, ma réflexion s’est portée sur le score en lui-même, le fameux 72 et j’ai voulu le décortiquer toujours en fonction de certaines règles généralement admises pour ne pas trop créer de polémique sur le sujet. ;)
Deux notions pour commencer sur les mêmes bases, le joueur va réaliser le GIR et par conséquent une moyenne de 2 putts. Il lui faudra donc 1 coup pour être sur le green sur un par 3, deux sur un par 4 et 3 sur un par 5.
Première observation d’importance, 2 putts par trou donnera 36 putts au final, la moitié de tous les coups joués quand même !
Pour les par 3.
Peu d’entres nous jouent sur des par3 dépassant 200m de long, ce qui implique que le green sera atteint dans la majorité des cas au fer, voire au B5 sur le plus long. Un long fer, un moyen et un court, voila qui fera le départ des 4 par3.
Reste 32 à jouer
Pour les par 4 et les par5.
Par rapport à la distance d’un par4 et en fonction du GIR, il faut parcourir en 2 coups de 200 à 410m.
Une observation importante avant d’entrer dans le détail concernant l’approche sur le green.
Chaque joueur a sa distance préférée pour atterrir sur le green de façon certaine et précise. Cette distance se situe entre 120 et 60m environ. En club, on va dire du F8 au Wedge.
Cette distance a son importance car elle va déterminer toute la stratégie du parcours si on se fixe comme but d’arriver dans cette zone au premier coup sur un par4 et au deuxième sur un par5 !
Sur les 14 trous (par4 et par5 cumulé) cela fait donc déjà 14 coups de joués.
Reste donc 18 coups…
J’en retire 4 d’office.
Pourquoi ?
Le deuxième coup du par 5, celui qui se fait sur le fairway pour arriver sur sa zone d’approche de prédilection. Ce sont à 90% des coups de fers, bois de parcours ou Rescue pour les 10% restant.
Reste donc 14 coups à jouer.
Les 14 départs des par 4-5…
Et là une question se pose. Départ en puissance à chaque fois ?
En toute logique, non.
Pourquoi ?
À cause des dog legs d’une part et des distances à parcourir d’autre part.
On peut raisonnablement penser que sur un parcours type, l’architecte, en gentil sadique qu’il se doit d’être a minutieusement pensé chaque départ.
En comptant les dog legs, les départs étroits, les pièges sur le fairway, un tiers de ces départs devront se faire en « sécurité », j’entends par là, impossible ou presque de tenter le gros drive. On jouera un b3 ou b5 dans le meilleur des cas, un fer si le parcours est de courte distance.
Je retire donc encore 5 coups, reste 9.
9 coups de driver en moyenne sur un parcours type pour faire le par 72 en gardant comme stratégie de faire le GIR.
Un huitième de tous les coups donc…
Voici la répartition finale :
36 coups au putter.
21 coups au fer (7 longs, 7 moyens, 7 courts et Wedge).
6 coups avec les bois de parcours ou les rescue.
9 coups au driver.
Mais, il y a toujours un « mais » à notre niveau, il serait plus convenable de réfléchir en terme de GIR +1 et même +2. Ce qui correspond à des index situés entre 18 et 36, ce qui est déjà fort honorable et ressemble plus à l’image de notre communauté.
Et sans doute aussi en fonction du compartiment de jeu.
Le départ (sur le tee)
Les coups sur le fairway (après le départ pour se rapprocher du green et être à distance ensuite pour l’atteindre)
Les coups d’approche sur le green (120m à 40m)
Le petit jeu (moins de 40m du drapeau)
Le putting.
En faisant une synthèse de la première analyse et de ces deux nouvelles données importantes, chacun d’entre nous peut trouver dans quel compartiment de jeu il a le plus de soucis.
Si je prends mon cas par exemple.
Index 26.
Ma moyenne de putt tourne autours de 41 par parcours.
Travailler ce compartiment pour arriver à 36 me ferait gagner (5x0.4) 2 points, ce qui n’est pas rien !
Mais pour être sur de bien avoir ce fameux 2 de moyenne, je dois aussi travailler mes approches green et mon petit jeu. Oui il est plus facile de faire 2 putts quand le premier à faire est à 3m plutôt qu’à 7…
Je n’ai pas pris de driver, cela volontairement. Sans me prendre pour un caïd du golf, TRES loin de là, je sais que c’est un club particulier dont on se sert finalement assez peu au regard de la statistique du début mais qui en tant que débutant peut me faire perdre bien plus de points qu’il ne m’en fera gagner.
Les fans de la frappe me diront que je me prive d’un plaisir majeur au golf, je répondrais que je préfère attendre quelques certitudes techniques dans mon jeu pour vraiment goûter ce plaisir.
Sur une distance moyenne de 400m du tee jusqu’au green sur les par4 et 5, sachant que je suis un joueur entre bogey et double bogey, je fais au moins 2 coups, plutôt 3.
1 B3 et 1 B5 ou un rescue suffiront, voir deux rescue et un fer court pour ce fameux moins de 3m du drapeau.
Ma probabilité de finir dans les herbes, le bunker, l’eau ou pire hors limite après le départ diminue donc de façon notoire.
Le but principal de ce sport est quand même d’arriver à faire un parcours avec le MOINS de coups possibles. À l’instar de la fable du lièvre et de la tortue, je pense qu’au golf celui qui tire le plus loin n’est pas forcément celui qui finit le plus vite…
Donc il nous faut, en théorie, à l’entrainement travailler nos points faibles, c’est la définition de l’amélioration.
En fonction de vos observations sur chaque compartiment de jeu (et pas forcément en regardant club par club…j’ai du mal avec mon F7 sur le fairway, encore très irrégulier mais par contre en approche roulé je l’adore) il vous faut donc travailler tel ou tel sorte de coup.
Et quand je vois les zones d’entrainement dans un club, le putting green est plutôt peu voir très peu fréquenté, la zone de jeu court quasiment vide mais les tapis de practice où ça bourrine, là je vois du monde!
Cela veut dire que la grande majorité des joueurs a comme point faible le départ ?

JOURNEE D'HUMIDITE...JOURNEE D'HUMILITE

La compétition d'index ne sera pas prise en compte en théorie.
Les bunkers étaient des trous d'eau.
Les greens étaient innondés.
Mais on a finit le parcours quand même!
Un trio de choc!
Jean Denis qui travaille à villennes pour ceux qui le connaissent et est 20 d'index
Michael 14 ans 29 d'index. un gamin impressionnant qui a finit le parcours avec un calme impressionnant.
et votre idiot...

5° ce matin à 9h, pluie fine et continue et glaciale,brouillard...et cela est resté comme ça tout le parcours.
Sur 20 inscrits, 6 présents, on fait deux groupes de trois...deux abandonneront avant le huitième.

on ne va pas s'attarder sur le score et l'analyse du parcours, inutile. c'était du cross country avec des clubs.

+17 à l'aller
+14 au retour
pas un seul par...

une bonne douleur musculaire dans le dos en prime, le froid et l'eau me refroidissant au fur et à mesure, résultat un muscle long du dos m'a gentiment fait signe sur le swing du 8...
la puissance de frappe qui est descendue jusqu'à la moitié avec le froid et l'humidité.
pendant que j'ecris, le sac, les fringues,les clubs, tout sèche, enfin tout goutte.
pendant que je serrais le grip, le gant s'essorait...
j'essuyais mon grip avec une serviette éponge, j'ai compris le sens de ce mot aujourd'hui...

Villennes m'a fait payer cher sa gentillesse d'hier, très cher...

VILLENNES AVEC COPAIN SCHMURZ

Je partais ce matin retrouver Mon parcours, villennes.
J’y ai débuté, je suis encore débutant.
J’y suis très très souvent…
Mais je l’avais délaissé depuis 10 jours pour cause de finale Blue green et surtout d’un grand samedi entres amis.
Je le retrouve ce matin avec autant de plaisir et moins de peur.
Plus de trou maudit, plus rien de cela. Une sorte de confiance tranquille suite à mes infidélités récentes, villennes a perdu de son pouvoir d’inquiétude.
Non que ce parcours soit simple, loin de là, mais je n’avais que lui comme référence.
Donc je l’abordais non avec stress mais comme on retrouve un bon copain.
Ça tombe bien Schmurz arrive, on est donc trois avec la pelouse…
On va donc s’entrainer un peu, faire quelques b…boire un café.
Pour la première fois j’ai décidé une tactique suite à mon rêve éveillé et grâce à un très bon bouquin, qui ne dit que des choses évidentes mais qui les dit bien…
Je suis à 26 d’index, 2 coups à rendre sur les 8 plus bas handicap et 1 seul sur les 10 autres…
Cela ne m’inquiète pas. Non que je sois devenu un crack du golf, pas du tout, loin de là. Mais j’ai ma tactique à appliquer et en restant focalisé là-dessus je ne passe pas mon temps à me laisser envahir de pensées négatives et parasitantes…
Et je vous garanti que ça aide !
Mes départs se feront au Rescue 20° Mac Gregor, le grand frère tout nouveau de mon fétiche 23°.
Au 1 la formule marche de suite, j’envois à 200m, zen, droit, mon moral est bon, mon choix semble l’être aussi.
Bon le coup 2 est foiré lamentablement et tape deux arbres pour revenir sur le fairway (si, si), mon Pw est trop court, approche et putts, ça fait 6. Bon pas grave. On reste sur la stratégie de départ.
Au 2 je prends mon B3, c’est un par5, mauvais choix, slice, je ne dois pas le prendre, on n’est pas copains en ce moment.
Bref, tout se déroule mal sauf approche et putt. Score 8…
Au 3, tout change. Je reprends le 20° ça passe très bien, F8 qui part nickel (un nouveau très bon copain celui là) sur le fringe, approche F7 roulant et putt, le par. Cool, détendu, relax.
Au 4, même sauce. 20° suivi de F9, 2 putts. Par.
Je commence à réaliser que mes distances changent.
Mon 9 monte à 115m sans vraiment forcer. J’ai juste changé une petite chose, je me sens plus en appuis sur mes orteils et dans mon downswing, l’accélération arrive plus tard et se retrouve vraiment (enfin je le sens comme ça) dans la traversée de la balle.
Résultat mes avants bras se relâchent mieux, mes poignets ne sont pas crispés, ça part bien droit et de façon plus sure.
Mon 20° semble se fixer entre 200m et 210m, c’est ce que l’on constate visiblement avec Schmurz.
Au 5 pas de changement dans la tactique qui paye.20° F7 un peu loin derrière le green, re F7 d’approche et 1 putt. Troisième par de suite.
Au 6, F8 car départ avancé, bunker, mauvaise visée, SW bien, 2putts, bogey.
Au 7, je ne change rien, 20° je rate mon PW qui fuse roulant sur 90m, F7 d’approche, 1 putt de 3m en montée, je reste au par…le bonheur total.
Au 8, 20°, PW un peu court, PW d’approche un peu long, 2 putts, bogey. Je ne vais pas pleurer.
Au 9, par 3 de 145m je prends mon F6 et je l’envoie derrière le green ?????
J’ai vraiment eu la sensation de « fouetter » ma balle, bien droite, bien haute, je m’étonne tout seul…PW d’approche trop faible, 2 putts bogey.
Résultat +8 sur l’aller, 13 putts, je n’avais jamais fais ça avant, je suis sur un nuage…
Au 10, idem pour le 20° et ses 200m, tout roule. Sauf que devant depuis 2 trous déjà un groupe de 4 devient de plus en plus lent ou alors c’est nous qui sommes de plus en rapides.
Bref, je stoppe, j’attends, je m’énerve.
Ça rate pas, même avec un seul putt, le par 5 finit en 7.
Au 11 c’est pire, je reprends mon B3, allez savoir pourquoi, les 4 sont devant et jouent à reculons. Un HL et ça finit en 7 avec 2 putts mais c’est un par 4…
Au 12, mon par 3 au birdie, je prends mon F8, 125m en montée, j’arrive derrière à gauche, dans le bunker ????
Sur le tee, j’ai l’impression de faire 5m voir plus par fer, va falloir réfléchir à la question, je ne vais l’attaquer au F9 celui là quand même ? Bref, ça finit en 5 avec 3 putts, double bogey, troisième ratage, je ne décolère pas…
Au 14 je reprends mon calme et ma tactique. 20° au départ, nickel. Les 4 daltons centenaires sont encore sur le green…j’ai l’impression qu’ils nous attendent. Je n’arrive pas à oublier cette gène. Bien fait ça finit en 7 avec 3 putts !!!!
Au 15 ce n’est pas mieux, bon départ au 20° limite une routine, je le joue aussi tranquille qu’un putter avec la sensation que je vais bien le jouer de toute façon et ce genre d’attitude fonctionne à merveille.
Mais comme on joue « trop » vite on se retrouve avec le « dépêchez vous d’attendre » et ça finit en 7 avec 3 putts…GRRRRRR
Au 15 ça va mieux, je teste le B5 pour traverser les arbres sur ce dog leg gauche départ avancé d’un cran, ça passe bien droit, j’ai cette sensation de « fouetté » qui est bien là.
Le F8 fait des merveilles derrière, 2 putts, je retrouve le par.
Au 16, par 3 de 148m je reprends donc le 6 pour être sur, mais ça gratte, pas à l’aise, j’aurai du prendre plus de temps pour jouer, approche mal gérée ensuite, ça finit 5 avec 2 putts…à oublier.
Au 17 je prend le B3 (pas têtu le gars) entre trop haut et chandelle qui finit à 150m, un coup de rescue vraiment bien tapé, avec le bruit qui rassure me ramène à 10 m du green sur la gauche, PW un peu long, 2putts, bogey.
Au 18, je recommence au B3, c’est une avenue mais le fouetté n’y est décidemment pas. Le rescue me sauve si bien que j’arrive dans le bunker du green. SW bien mais timide, 2 putts, bogey.
Retour +18 et20 putts, bien fait, je n’ai pas su gérer l’attente et j’ai changé ma stratégie de départ à de mauvais moments.
Résultat des courses, super content quand même, à part le passage à vide du milieu du 10 jusqu’au 14, je l’oublie d’office car on a vraiment passé un excellent moment avec l’amigo Schmurz en bouclant le parcours en 3h30, sans les 4 on finissait en 3h.
Pas de pluie, température de jeu nickel, terrain juste assez gras, pas de vent. Oui on était à villennes, Arf !
Demain je refais ça sans l’énervement passager et je GARDE ma tactique au départ et tout se passera bien…

VISUALISATIONS

Juste pour déconner, je me suis mis au défi de visualiser de mémoire le trou n°1 de Villennes.
J’ai tout vu, je n’ai rien raté…les 3 bosses à 160m face au départ annonçant le rough et ses problèmes, la mini foret qui les prolonge et délimite la coté droit du fairway.
Le dernier arbre sur la gauche avant le virage car c’est un par4 dog leg gauche.
Avant cette descente le fairway est droit et plat et assez large. Le départ est bien centré.
Puis je survole cette zone comme si j’étais la balle lancée par le bois 3, je coupe au dessus de la foret de gauche qui délimite le n°1 du n°8 et je retombe sur le fairway, à 110m environ du green.
Il y a un bunker qui est rasant sur le fairway avant le green en bas à gauche, il est en haricot et comme le green est sur élevé il y a un mur à franchir si on tombe dedans pour l’approche d’où le besoin d’aller loin si on coupe. Sinon il faut aller sur la droite du fairway, 5m devant la foret on est bien placé là.
À cet endroit le fairway fait bien 30m à 40m de large facile, une autoroute.
Le green est plat sur le devant, montant vers l’arrière, son attaque semble plus facile quand on est à droite malgré le bunker situé sur son flanc droit et marquant sa montée.
Le drapeau est généralement sur le plateau du bas, mieux vaut arriver dessus plutôt que trop haut, la descente est rapide.
Puis je me suis dit, continues, vas au 2 puis au 3 et sans m’en rendre compte en une heure d’évasion mentale je venais de faire le parcours en entier dans les moindres détails…
Je suis alors retourné au départ et j’ai essayé de me souvenir du meilleur coup joué au départ, puis le deuxième, puis l’arrivée sur le green et enfin le putting.
Je suis allé au trou n°2 et j’ai continué…
J’ai visualisé comme ça mon meilleur parcours imaginaire.
Je me suis vu calme et décontracté en le jouant, regardant la zone où je voulais arriver avant chaque coup, me mettant à l’adresse et tapant sans attendre très longtemps mais sans précipitation, dans un bon rythme qui m’allait comme un gant. Je ne faisais jamais de coup d’essai car j’avais confiance en tout…mes clubs comme en moi…sans fierté, juste en confiance, juste en accord avec mes sensations.
Mon putting était simple et fluide, je regardais ma route vers le trou et une sorte de piste blanche partait de ma balle vers lui, toujours douce dans ses courbes, je visualisais sa vitesse, son ralentissement avant le virage et sa chute…
Un parcours parfait que je faisais dans un rêve éveillé.
Mais il y avait une particularité dans ce rêve…chacun des coups que j’y avais joué était en rapport avec moi-même.
Je ne me suis pas vu jouer un driver, je n’en ai pas, mon bois 3 n’allait pas au-delà de 220m, mes fers ne dépassaient jamais leur limite et le putting était crédible dans ses courbes…
J’ai rêvé un score bas mais en accord avec mes capacités physiques.
Dans mon rêve, c’est mon mental qui n’avait pas de limite.
Freiné par rien.
Capable de tout.
Réaliste malgré tout, je ne faisais pas d’eagle, au mieux des birdies mais pas à chaque trou.
Je n’ai pas fait 18 putts, il y en a eu plus.
À ma prochaine compétition d’index je vais me souvenir de ce rêve et je vais apprendre à le réaliser…