mercredi 26 novembre 2008

RENCONTRE DU TROISIEME TYPE-INTRO

Le seul avantage de la douleur c’est de vous obliger à ne rien faire pour attendre qu’elle passe.
Sauf que pendant ce temps je cogite…
Je cogite jusqu’à ce que cela pousse ma patience dans ses limites et dans ce genre de situation cela peut aller jusqu’à deux bonnes heures !
J’ai donc repris mes recherches sur internet, finalement convaincu que le gogo était dans la place et comme j’étais seul à ce moment là…bref !
Mon premier reflexe fut de contacter directement le fabricant pour lui demander conseil.
Soyons logique, il n’allait surement pas me dire tout le mal qu’il pense de sa production.
De plus en faisant un peu de nombrilisme, si ça m’arrive, pas souvent mais ça m’arrive… (Qui est ce qui ricane !?!) Je me suis mis à réfléchir (encore, soyons fou, c’est fête) à mon choix de métier. Indépendant de tout fournisseur.
Et dans le golf c’est qui l’indépendant total ?
Le clubmaker…
Et ils sont où les vrais clubmakers ?
Planqués à la campagne…
J’en trouve un. En même temps je me suis vite rendu compte qu’il n’y en avait pas toute une colonie ou alors outre manche pour ne pas dire outre atlantique.
Je prends donc le téléphone pour innocemment jouer l’idiot (bah oui c’est un rôle de composition, vous n’aviez pas cru que, si ? ah bon pourtant je m’étais dis que je fermerai bien la parenthèse) et demander quelques informations avant de me refaire inviter à un dîner le mercredi soir…
Une heure plus tard, je raccroche.
Il a rien voulu me vendre mais j’ai envie de le rencontrer…
Il est fort le gars…
Je le recontacte pour trouver une date.
Je raccroche une autre heure plus tard…
Il est vraiment fort…
Il est fort, oui, mais pas pour vendre. Je m’explique, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dis.
Il est fort pour expliquer son métier pour que l’amateur que je suis le comprenne sans avoir besoin de l’acheter.
Il est surtout fort pour exprimer sa passion sans fausse pudeur et par les temps qui courent c’est bien agréable à entendre.
Bref au court de ces deux heures de conversation, nous avions déjà fait le tour de pas mal de choses tout en réglant comme il se doit le problème de la faim dans le monde et la crise économique mondiale vu qu’il nous restait cinq bonnes minutes…
Blague à part je venais de rencontrer un vrai professionnel passionné, pédagogue et attentif qui commençait déjà à me rassurer sur la justesse de ma jeune philosophie golfique.
Je rangeais donc les clubs dans le coffre, réglait le GPS vers le lieu dit dans la Somme (tiens il ne m’a parlé d’argent au fait, ah si) et sortait ensuite de la voiture, le rendez vous n’étant que dans une semaine…

On se calme mon petit…

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