Et hop deux ans de golf !
Et même pas arrivé au stade de la puberté…
Index officiel 13.6 en sachant qu’à la même période l’an dernier j’étais à 16.6, trois points de mieux que je ne comparerais pas avec les 37 points gagnés la première année.
Parce que j’ai appris que certains points, certains paliers sont plus difficiles à passer que d’autres.
Surtout pour moi…
À noter quand même, 11 compétitions seulement la seconde année pour plus de 25 la première…
Mais, comparaison n’est pas raison, comme on dit.
Et loin de moi l’intention de me chercher des excuses mais il me faut tout de même expliquer quelques petites choses me concernant « hors » golf.
Il y a bien longtemps, presque dans une lointaine galaxie c’est vous dire, j’étais dans une école où tout le monde était en kaki dans le but de devenir officier plus tard.
Un des kakis en chef qui nous enseignait comment survivre à leur pédagogie toute particulière nous disait bien souvent « le gagnant cherche des solutions, le perdant cherche des excuses »
Depuis ce temps là j’ai une fâcheuse tendance à tout faire pour trouver un moyen d’arriver à ce que je veux plutôt que de me chercher des raisons de ne pas y parvenir.
Oui, le sieur kaki était d’un genre assez persuasif…
Fort de cette sentence et de quelques autres que la vie et ses péripéties apportent en douceur ou brutalement je me suis retrouvé il y a quelques années avec le statut d’indépendant dans un métier en rapport avec le conseil, statut et métier que j’ai toujours et qui me passionnent toujours autant.
Parce que je suis libre et parce que je peux aider…
Visiblement je ne suis pas fait pour subir une hiérarchie sans oublier une légère tendance à m’écouter moi-même avant d’accepter d’écouter une autre chanson.
« Légèrement » obstiné donc, ce qui a été très utile lors de la première année de golf.
Mais pas lors la seconde…
Pas du tout même.
Heureusement, la bonne grosse crise économique est passée par là, m’obligeant à remettre en question quelques certitudes bien ancrées en moi, quoique n’ayant pas servi dans la Marine.
La première fut de comprendre et d’accepter que l’on ne réussit pas du premier coup, que parfois on échoue mais que cela ne veut pas dire que l’on échouera toujours.
La seconde, qu’une réussite peut n’être qu’une vérité temporaire.
Et quelques autres encore bien entendu sinon ce ne serait pas drôle.
Comme quoi le savoir empirique peut servir à quelque chose quand les choses empirent…
Il m’a fallu donc quelques mois pour constater certaines évidences, me remettre en question, accepter mes erreurs et chercher d’autres voies…
Il semble aujourd’hui que je sois sur la bonne, disons plutôt que celle que j’ai décidé de prendre ne semble pas la plus mauvaise dans l’état actuel des choses en tout cas…
Et bien figurez vous qu’il y a peu, je me suis rendu compte que d’une certaine manière j’agissais de la même façon pour le golf.
J’ai appris à accepter l’imperfection de mon jeu et mes nombreuses erreurs en comprenant que cela ne signifiait en rien que je me résignais à ne plus évoluer.
J’ai eu une belle révélation aussi en regardant une vidéo sur le mental quand j’ai lu que ce qui importe n’est pas le mauvais coup mais la façon dont on va réagir suite à ce mauvais coup, aussi bien mentalement que stratégiquement.
Petit à petit certains messages que je n’ai qu’entendus ou aperçus font leur chemin et prennent un sens.
Non, je ne suis pas devenu plus intelligent.
Faut pas déconner non plus.
Non, juste que je suis désormais un peu plus capable de les entendre puis de les écouter, des les accepter et de les mettre en œuvre…
Pas tous non plus, certains messages ne produisent rien encore parce que je ne suis tout simplement pas arrivé à un niveau suffisant pour identifier, comprendre et résoudre le problème, l’erreur…
Einstein avait raison…
Voici donc dans quel domaine je pense avoir progressé durant cette seconde année, non dans le score en lui-même, parce que je n’ai pas pu jouer autant que je l’aurais souhaité, mais dans la façon dont je vais aborder mon évolution dans ce sport passionnant qui comme dirait l’autre, n’est pas une question de vie ou de mort, c’est bien plus que ça…
Je crois aussi et maintenant que les progrès que l’on peut faire au golf aident à faire des progrès dans la vie en général et lycée d’Versailles…
Je crois surtout que j’ai bien fait de ne pas m’obstiner à rester sous les ordres d’un général…
Et lycée de Versailles... Se dire que être 13.6 en deux ans, c'est déjà une très belle perf... Se dire qu'avec les moyens personnels que tu y mets, la descente est inéluctable... Se dire que le golf est un jeu de plaisir et de sensations... Les garder est LA CLEF de la progression saine...
RépondreSupprimerSe dire qu'il faut 10 ans pour faire un golfeur, ca fait réfléchir...
Enfin, se dire que le golf est un sport (j'ai bien dit un sport, oui, oui...) mental... Et que a ton/mon niveau, ce dernier bien géré fait une carte, le même en version Paf fait une contre perf...
Courage, je suis sur le même chemin que toi...