Merci aux courageux qui ont prit la peine de donner leur avis dans l’article précédant, surtout qu’il s’agissait d’une question un peu piège…
Sur les forums que je fréquente, du plus sérieux au plus gouailleur, quand on publie une vidéo, les critiques fusent.
Elles sont toujours constructives pour celui qui saura les lire sans se vexer. Le bras gauche qui ne va pas à tel moment, l’appui qui se dérobe à tel autre etc.
On dissèque les mouvements grâce à l’image par image et aucun détail ne va échapper aux plus fins observateurs qui ne vous épargnerons rien.
Quand j’ai mis en ligne les 4 vidéos, je m’attendais à ce genre de chose et j’avoue avoir beaucoup apprécié les différents regards que vous avez eus.
Greg a si bien disséqué qu’il a vu quelque chose que je n’avais absolument pas remarqué, Gun a trouvé un souci dans la position, Julien a eu plus de mal à trouver, l’angle de la caméra ne permettant pas une observation facile et TK (j’hésite entre deux pseudos pour le coup désolé) a eu une impression plus globale mais tout aussi riche d’enseignement.
Et je ne parle pas de ce qui s’est dit hors blog…
On pourrait discuter longtemps du swing d’un point de vue technique j’en suis bien conscient tant il y a de défauts.
Pourtant et je me permets de prendre Yan « Bosley » à témoin s’il passe par là et certains amis fins observateurs qui me connaissent, je suis capable de faire un bien meilleur swing que celui là.
Et pourtant le sujet n'est pas là...
C’est là tout l’intérêt de cet exercice qui m’a fait jouer en parfaite adéquation avec mes défauts « mentaux » principaux et c’est ce qu’a vu de suite Stéphane.
Pour résumer :
On ne peut pas ÊTRE relâché et vouloir en même temps AVOIR le contrôle…
Pas possible ça mon bon monsieur.
C’est mon gros problème, le contrôle…
J’ai bien heureusement quelques qualités, mais j’ai aussi plus que quelques défauts.
C’est ainsi que l’on est fait dans notre si intéressante imperfection, fabriqué avec du Ying et du Yang, du noir et du blanc, du pour et du contre, du Rivoire et Carré, du bien et du mal, du Pif et du Paf…
Et dans mon cas d’obsessionnel pathologique j’ai besoin de contrôler ce qui m’entoure, enfin, soyons un plus honnête docteur, d’avoir la sensation de contrôler ce qui m’entoure.
Et c’est cela que voit un préparateur mental quand il vous regarde faire un swing.
Tel un graphologue, il ne va pas vous dire si vous écrivez mal ou bien, il va vous expliquer pourquoi vous écrivez ainsi en découvrant à travers vos divers déliés les traits de votre personnalité.
Et si vous pensez que cette écriture peut être modifiée, ce n’est pas en changeant votre façon de tenir le stylo, voir en changeant de stylo que vous allez le faire…
Enfin si pendant un moment mais vous verrez, les barres des « T » reviendront vite comme elles étaient avant.
J’avais déjà écrit au début un article dans ce style :
Sauf que contrairement à ce que j’avais conclu, ça existe un « Swingologue », on appelle ça un « préparateur mental »
Et il m’a déchiffré à travers mes vidéos.
Et il m’a donné d’autres devoirs à faire.
Oui, il a disséqué, traduit devrais je plutôt dire, ma routine dans ses étapes et leurs significations et il m’a demandé de changer certaines choses.
Sans toutefois me préciser le nouvel objectif visé.
Comme dans certaines thérapies, la première des choses à faire est de prendre conscience qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Puis, pour qu’un changement soit possible, il faut vouloir changer. Enfin pour que cela réussisse il faut une relation de confiance entre le thérapeute et le patient…
Euh…
Non je ne suis pas malade !
Je veux juste changer d’écriture...
Mais outre la vérification des stylos, apprendre à bien les tenir, il va falloir maintenant apprendre à mieux faire ressortir de moi ce qui fera de mon swing, de ma façon de jouer les traits de caractères qui, venant de moi, aideront à la réussite…
Stéphane, je crois qu’on va avoir un peu de boulot maintenant que la page est blanche…
travailler le mental demande du courage (EGO)....bravo a toi...j'aime les 3 etapes : prise de conscience, acceptation et concentration sur action comme lorsque je fais mes analyses videos : GOOD, BETTER, HOW ! bosley....j'aime aussi le KISS....Keep It Simply Stupid pour rester dans l'action et sortir de la reflexion.....un exemple de pistes que j'explore actuellement avec mes eleves pour augmenter la performance de l'apprentissage du swing.
RépondreSupprimerTrés intérressant cette prépa mental, et j'éspere que cela pourra t'apporter quelque chose, comment peut-il voir dans quelle état mental tu te trouves à travers des vidéos?
RépondreSupprimerComme un graphologue sait analyser des traits de caractère dans une écriture, un swing de golf est comme une signature, l'expression physique de ce que tu es.
RépondreSupprimeret ce swing évolue en fonction de tes propres évolutions.... :)
J'vais apprendre à faire des bisous Bosley, promis ! :D