La quête du Graal « single Digit » est lancée désormais.
Chaque semaine, je l’espère, aura sa compétition officielle.
Et cette semaine c’était à Rebetz dimanche 15 mai.
Par73, un par5 en plus à la place d’un par4.
Aucun coup rendu de trop.
Me voici donc dans la première phase sérieuse, un tiers du parcours sans filet.
Il va falloir faire preuve de rigueur dans les domaines « simples » à respecter en compétition.
Stratégie lucide, routine et le fameux Grip Alignement Posture.
À la limite de la rigueur militaire que j’ai connue il y a quelques années déjà.
Donc pour se remémorer cette belle et douce période de ma puberté, quoi de mieux que de s’entrainer directement dans une base militaire !
Aussitôt dit, aussitôt slicé !
Accueil aux petits oignons avec Ronan Le Gac le professeur du lieu, membre éminent de la confrérie internationale des cogneurs de baballes, initiée par Yvan Tchéménian.
Le dit Yvan était sur les lieux aussi avec son fiston, et j’ai vu le swing du bonsaï, je peux vous garantir qu’il tient de son père !
Bon j’en reparlerai car cela s’est si bien passé que l’endroit va devenir ma nouvelle base d’entrainement !
Alors dimanche matin, le risque de pluie est passé mais le vent est bien présent.
Très bien présent même…
Un peu de mal avec le driver au practice, tendance générale au slice léger car je force un peu trop par compensation.
C’est le problème récurrent avec ce shaft de driver, des fois ça se passe bien, des fois j’ai l’impression d’avoir une barre à mine dans les mimines…
Me voici au départ après avoir pris conscience que les greens étaient toujours aussi roulants au practice, va falloir arriver bien à la verticale dessus !
Nous sommes trois, un jeune très sympa, index autours de 6 qui part des noires et en strokeplay, un homme d’âge très mur, taciturne mais poli qui est 11.4 et part des blancs comme moi.
Poli le temps de faire son premier drive en pull hook balle basse dans les arbres et d’insulter copieusement un pauvre joueur 30m derrière nous qui aurait soit disant fait du bruit avec son chariot…
Il nous a fait ça toute la partie, quand il ne jetait pas de club, il s’insultait à haute voix voir nous reprochait des bruits imaginaires, un vrai bonheur…Cela m’a rappelé l’époque délicate de mes tout débuts où je n’étais jamais content de mes coups réussis et les ratés, je n’en parle même pas…
Sauf que lui joue depuis de nombreuses années. Le jeune sympa m’explique qu’il est joueur ici, qu’il est toujours comme ça.
Génial…
Prenons les choses du bon coté, on a notre coach mental qui nous entraine aujourd’hui à rester dans notre bulle !
L’entrainement sera rude…
Bon, toujours est il que j’ai un parcours noté à faire et qu’en plus, on partira souvent des « gris » car le départ blanc se retrouve plus que de temps en temps au niveau du départ noir, ce qui n’arrange rien quand le vent est de face…
Et étrangement, je ne sais pas si vous avez remarqué, même si le parcours tourne et que les trous changent d’orientation, on a quand même souvent le vent de face quand le vent est là…C’est bizarre tout de même…
Qu’à ce la ne tienne, l’objectif est simple : rigueur !
Pas de prise de risque inconsidérée.
Résultats contradictoires.
Niveau statistique de base c’est pas terrible.
4 green en régulation.
6 fairway touchés.
9 greens en régulation+1.
Putt en GIR : 1.8
Putt en GIR+1 : 1.75
Deux belles croix.
Une grâce à deux superbes slices qui partent directement hors limite au trou numéro5 et l’autre grâce à une crise de mollesse dans un bunker au 10.
Et pourtant au départ du 18, en retirant ces deux croix du tableau je n’étais que 6 coups au dessus du par.
Donc ravi !
Ravi parce qu’avec mes 4 green en régulation je fais quand même deux birdies et 5 pars.
Ravi parce que malgré mes départs calamiteux ce jour là, je n’ai rien lâché et je suis resté lucide en faisant confiance à mon travail hivernal sur le petit jeu pour récupérer le score après les recovery ou la perte de distance avec le vent.
Un peu de déception sur le 18 car je suis dans le fringe en trois coups après recovery du driver mais je perds ma lucidité sur le putting pour sortir un double bogey avec deux putts manqués de moins d’un mètre.
Mais bon comme on n’apprend que de ses erreurs, en voici une que je ne referais plus !
L’important est que l’index soit confirmé car ce score et mes deux croix me laissent en zone tampon et que je me suis fait de belles émotions !
La première au 11, par5 en dog leg gauche, drive en chandelle, je me replace avec mon hybride, reste 65m, je sors mon calepin d’entrainement-reconnaissance, sandwedge en « demi swing », la balle finit à 20cm du trou après l’avoir frôlé, un birdie facile qui a failli être un eagle…
Mais le plus « comique » fut au trou 15, par4 avec un bunker qui couvre la gauche du fairway et continue jusqu’au green. Mon drive tombe dedans, ma sortie au GW retombe dedans, mon lobwedge retombe dedans ! je suis au bord du bunker, pas de lèvre, deux bons mètres de fairway ras avant 10m de green pour le drapeau, puisque la sortie au wedge ne fonctionne pas, je prends le putter et hop dans le trou ! Un par plutôt inespéré !
Par important car il était précédé d’un birdie sur le 14 et que depuis que je réussis à faire des birdies, je faisais invariablement un bogey ensuite…
Une malédiction de moins, une !
On va s’attaquer à une autre forme de malédiction le week end prochain.
« Comment se griller une carte en essayant d’agresser un parcours alors qu’il faut le gérer en douceur… »
Direction Guerville !
"mais je perds ma lucidité sur le putting pour sortir un double bogey avec deux putts manqués de moins d’un mètre.
RépondreSupprimerMais bon comme on n’apprend que de ses erreurs, en voici une que je ne referais plus !"
Que tu crois!
Je te le souhaite, mais ça reviendra; crois moi!
Pascal
Le travail hivernal paye, effectivement.
RépondreSupprimerTes stats au putting sont bonnes, je trouve. J'aimerais avoir les mêmes.
Première fois sur ce parcours ou pas ?
Bon courage.