Bethemont, le Raray, la Minorette à Saint Marc, Saint Aubin, la Bertichère, Villennes…
Les semaines se suivent, les parcours ne se ressemblent pas.
Deux points communs, l’index remonte et le niveau global se détériore.
Il y en a un troisième qui pourra paraître essentiel aux yeux de beaucoup, le plaisir de jouer reste, quand à lui, toujours présent. Avouez qu’il serait mal venu alors de faire la fine bouche.
Certes, en effet…
Sauf que si on est passionné, cela n’est pas suffisant.
Cela ne l’est jamais.
Quand on arrive à un niveau où le birdie est une réalité et non plus un rêve, le double bogey devient un cauchemar.
Mais quand on ne peut s’entrainer assez pour conserver le niveau obtenu, on joue avec des sentiments mêlés, emmêlés.
Le plaisir de jouer qui se mélange avec la frustration de ne plus avoir, de façon automatique, notre niveau technique à porté de swing.
C’est ainsi que je vis mon golf depuis déjà plusieurs semaines.
En même temps, je pourrais ne pas vivre de golf du tout.
Certes, en effet…
Mais rien n’y fait, quand on est passionné, relativiser, ça ne tient guère plus de cinq minutes…
Jusqu’à cet été tout allait bien, trois parcours joués sous les 10 en strokeplay pendant les vacances, studieux en cours, sérieux aux entrainements.
Mais voila, on ne peut pas toujours faire ce que l’on veut.
Car il s’agit bien de pouvoir.
Pas le pouvoir du chef mais le pouvoir qui suit le vouloir, le pouvoir au sens premier du verbe.
Si je peux je fais, si je ne peux pas, je me donne les moyens de pouvoir faire.
Bah oui, on ne va pas me les donner comme ça les moyens juste pour mes beaux yeux…
Si ?
Non ?
Personne ?
Bon, vous voyez bien que c’est à moi d’aller chercher la solution.
J’avais entendu il y a quelques temps un adage assez dur mais assez vrai :
« Le perdant cherche des excuses, le gagnant cherche des solutions »
Ma première année entière de golf c’était 2009 et depuis (j’ai vérifié), mon nombre de parcours joués s’est divisé par deux chaque année.
Ce n’est pas comme ça que je vais arriver à obtenir le niveau pour jouer un Grand Prix, c’est une première certitude. L’index ne cesse de remonter, je me retrouve à 12, tout rond, bonne base pour un nouveau départ.
Deuxième certitude, si je veux au moins conserver le niveau actuel, je dois continuer à m’entrainer.
Troisième certitude, avant toute décision concernant le golf je dois retrouver les moyens de pouvoir matérialiser les dites décisions…
Le problème étant posé, la solution se dessine toute seule.
Consacrer mes forces à me redonner les moyens de jouer pour bientôt aller faire ce fameux Grand Prix.
Et ces moyens ne sont bien sur pas seulement financiers, il faut du temps, mais bon le temps c’est de l’argent donc finalement si, enfin bon, on s’est compris…
Cela va impliquer quelques sacrifices bien sur, le blog sera le premier à en souffrir car je ne vais pas beaucoup écrire.
Ce que je vais faire sera assez répétitif, entrainement, entrainement et entrainement.
Peut être un parcours avec les amis de temps en temps et encore.
Donc forcément, à raconter, c’est assez moyen question intérêt…
Par contre il se passera quelque chose d’important pendant la trêve hivernale et je reviendrais longuement dessus, je retournerais voir le Doc, mister « Q » Monsieur Jean Michel Queva.
Quitte à repartir sur de nouvelles bases, autant le faire avec toutes les assurances possibles et celle qui pour moi compte parmi les plus importantes, c’est l’assurance d’un matériel parfaitement adapté.
Et parmi les certitudes acquises avec ma petite expérience, le plus objectif dans ce domaine avec moi, c’est Jean Michel…
Donc voila.
Le problème est posé, la pause est imposée mais je ne vais pas pour autant me reposer.
Navré pour celles et ceux qui auraient aimé que je continue à publier un à deux articles par semaine mais pour le moment, ce n’est juste malheureusement pas possible car il n’y a même pas matière à écrire.
L’hiver sera donc émaillé des petits articles de temps en temps parce que j’aime écrire, j’aime m’entrainer et surtout j’aime partager mes découvertes.
Par contre dès que le train pourra repartir…
À très bientôt, je ne suis pas loin de toute façon…
Oulà ... on sent la frustation et la détermination en même temps ;-)
RépondreSupprimercomplètement amigo!
RépondreSupprimerle premier titre choisi était tout simplement "frustré" ensuite je me suis dit que je ne voulais pas rester sur cette sensation.... ;)
Continue à jouer simple et naturel, quelques fois ça tient les années et le manque d'entrainement, et parfois même le niveau monte rapidement :)
RépondreSupprimerIl y a de ça aussi, accepter que certains obstacles ne se franchissent qu'avec le temps et conserver dans l'intervalle le plaisir que procure la pratique ;)
RépondreSupprimerTu n'es pas si loin du niveau GP.
RépondreSupprimer4 points d'index, c'est quelques belles cartes, et un peu plus d'expérience.
Par rapport à ton plan de bataille, je trouve que tu mets trop d'importances sur la partie "matériel adpaté", garde ce budget et ce temps pour les cours et pour faire des parcours, car on peut devenir single avec du matériel standard, mais on ne devient pas joueur de GP sans affronter les parcours, enfin tout ça c'est AMHA...
Allez courage ! ;-)
T'en fais pas pour la partie matériel.... ;)
RépondreSupprimerCourage, c'est souvent le temps qu'est tyran... mais la volonté semble être au rdv, et si on veut on peut!
RépondreSupprimerEt pour le blog, je confirme... la trêve hivernale impacte la production des billets, dur dur de trouver des choses intéressantes sur les quelles écrire quand le jeu et l'enjeu se raréfient!