samedi 24 mars 2012

GRAND ÉCART…




Les golfs se suivent et ne se ressemblent pas, à moins que ce ne soient les ours…ou les jours…





Lundi, avec Arnaud nous avions décidé d’assister Seb dans sa difficile rééducation. Un bras en écharpe suite à une lourde opération à l’épaule, plus de golf pendant quelques semaines, il ne peut que marcher au grand air, son seul exercice autorisé. On lui a proposé de marcher au grand air du golf de Guerville, le don de soi désintéressé nous animant férocement…

Malheureusement, Guerville a bien changé, ce lundi ressemblait fort à un dimanche, on s’est retrouvé à un moment quatre groupes sur un par3 ! Autant dire que la marche bienfaitrice de Seb s’est faite avec de trop nombreux arrêts pour être pleinement curative, il nous faudra donc sacrifier à nouveau du temps pour la bonne santé de notre ami…

C’est fou ce que l’on joue mal quand on est obligé de reprendre un échauffement complet entre deux coups de golfs sur un même trou…


Vendredi, la journée fut… « Différente »… C’est le mot qui convient quand on est convié à une journée de golf dans un des saints du saint du golf en France, Saint Germain en Laye.

J’ai la chance, dans mon métier, d’avoir certains clients qui sont des golfeurs passionnés et je me dois donc parfois de partager une partie avec eux. Toujours ce besoin de faire plaisir quitte à sacrifier une journée que j’aurai pu passer dans un bureau, au lieu de cela je vais risquer la probabilité du coup de soleil des premiers après midi de printemps…

C’est donc par le biais de ces rencontres successives entre les parcours et le travail que j’ai appris l’ouverture d’un club de passionnés et franchi les portes du très fermé golf de Saint Germain en Laye.
À peine les dites portes franchies, je ne sais par quel sortilège schizophrénique, j’en ai oublié mon métier pour n’être qu’un golfeur, heureux comme un ours qui aurait gagné son poids en miel…
Gros, l’ours…

L’accueil est délicieux, j’ai le droit de prendre autant de jetons de practice que je veux, je ne fais pas l’ours et n’en prends que deux puis pars tranquillement visiter les lieux.
Il y a de quoi s’entrainer, deux ou trois putting greens, des bunkers immaculés et un driving range de fort belle tenue.
Histoire de commencer doucement je vais sur le grand putting green devant le clubhouse pour m’acclimater à la vitesse et aux pentes. Premier constat, sur ce genre de green on peut faire avec une seule balle un putt de 3m après un putt de 2m, il suffit juste de vouloir dépasser un peu le trou… Je vais y rester un peu plus que prévu, on est jamais trop prudent…

Les membres du club arrivent les uns après les autres, présentation suivi d’un déjeuner qui laisserait pantois un critique gastronomique et encore je ne vous parlerais pas du café gourmand, la plus délicieuse hypocrisie de ceux qui ne veulent pas de dessert pour rester léger sur le parcours…
Le parcours justement !
Un par 72 classique avec ses 4 par3 et ses 4 par5 sauf que trois des par5 sont sur l’aller. Il faudra traverser 4 fois la voie ferrée qui traverse le golf mais vu la hauteur des arbustes qui poussent entre les rails on ne court plus de risque depuis des années.



Les par4 sont de deux catégories, longs et francs ou courts et perfides avec des bunkers, les par5 sont techniques avec des bunkers et les par3 sont bien protégés par des bunkers. À mon avis les grips des râteaux sont changés chaque année là-bas…
Le parcours est comme la cuisine, délicieux. Les bunkers gourmands mais néanmoins nombreux (en doutiez vous encore ?) au sable délicat, gare à l’indigestion. Des fairways que beaucoup de greens d’hiver de mes parcours habituels envieraient. Des greens que quelques salles de billard aimeraient bien avoir à la place de leurs tapis.
Un parcours splendide et sportif, un soleil radieux d’été avant l’heure, des partenaires de jeu charmants, tout était fait pour se lamenter de ne pas être dans un bureau donc…


Et le score alors dans tout ça ?
Le starter nous indique que le départ blanc se joue à partir de 9.4 donc on va rester humble et rester à sa place.
Et bien même là pas de grosse faute de goût, un +11 général pour mon 12 d’index avec 8 greens en régulation et 34 putts dont 4 fois 3 putts quand même malgré les précautions prises. Deux double-bogeys parce qu’il faut bien tomber dans certains pièges d’une première visite mais un birdie sur un par3 avec un putt de moins de 3m qui fait toujours plaisir !

Un swing qui me parait prêt pour affronter les compétitions 2012 avec un travail sur la posture suite à quelques soucis sur le parcours de début de semaine, merci à Philippe Jost au passage et à ses excellentes vidéos.

La prochaine sortie avec le club se fera sur un parcours tout aussi renommé, d’ici là il va falloir attaquer l’index, le niveau officiel Grand Prix ne se fera pas en faisant le touriste gastronome…
Mais qu’est ce que c’est bon quand même !

3 commentaires:

  1. Bien joué mon lapin, un +11 sur un golf inconnu c'est joli, j'achète ;-)

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  2. Merci mon canard :)
    le golf était si beau, cela aurait malpoli de faire un mauvais score ;)

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  3. Un parcours pareil et un resto de même, cela frise le macaron du michelin.

    Bravo pour la perf'

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