Lors du scramble avec Pierre sur ses terres de la Vaucouleurs j’ai eu le plaisir de recevoir trois jolies balles logotées. Vous savez le genre de balle dont on regarde le logo vite fait et on la tourne tout aussi vite fait pour voir de quel modèle il s’agit.
Et souvent on est déçu parce qu’on aimerait bien que ce soit
une super marque super géniale et un modèle top super cool pour se la jouer
comme les mecs du Tour.
Et c’est souvent comme ça que commence une collection, les
balles jolies qu’on ne veut pas jouer…
Mais je ne suis pas vraiment collectionneur alors souvent
j’en donne une ou deux à des copains qui collectionnent voir qui ont des
copains qui collectionnent ou qui collectionnent des copains qui collectionnent
des balles, ok j’arrête.
N’ayant pas assez de copains de ce genre sous la main et
oubliant deux fois de suite de commander des balles sur internet, je me suis
retrouvé dans l’obligation de piocher dans la boite de secours des balles qu’on
ne joue pas ou alors au practice et encore.
Du bon caillou tout neuf avec logo en prime ou ramassé, que
dis je récolté, cueilli dans les roughs, ces zones gentiment herbeuses qui
gardent les Pro V1 et vous rendent des cailloux à la place.
Me voila donc avec ces balles que personne ne joue mais que
l’on trouve partout (étrange non ?).
Un peu de pédagogie rapide sur les balles 2, 3, 4 voir 5
pièces et bientôt plus depuis que le directeur marketing de Gillette est passé
aux balles de golf.
Le but visé est d’avoir de la baballe qui réagit promptement
aux effets qu’on veut lui donner, qui soit gentille au putting et puissante au
driving.
Déjà, à notre niveau et au moins jusque 5 d’index histoire
de donner une limite, on parle d’effets que l’on « peut » donner
plutôt que d’effet que l’on « veut » donner et parfois même pourrait
on parler des effets qu’on ne « voulait pas » donner.
La dernière catégorie d’effet étant souvent la plus
prépondérante…
Dans ce cas, mieux vaut avoir une balle qui n’amplifie pas
nos erreurs « latérales » histoire de ne pas dire slice et hook (ah
zut j’lai dis !).
Et quelles sont les balles qui ne les amplifient pas ?
Les « cailloux »
Quel est donc ce qui rebute le joueur amateur moyen vis-à-vis
du caillou ?
Premièrement, le marketing. Oui, soyons honnête, la
communication des fabricants nous oriente plutôt vers les baballes jouées sur
les différents Tours en flattant notre égo (si si je vous assure que ça peut
marcher)
Deuxièmement, les idées reçues. Oui soyons encore plus
honnête, la « douceur » des balles à plein d’couches qui permettent d’augmenter
le spin pour ne pas dire le backspin c’est bien mais encore faut il savoir en
faire et en 4 ans de promenades golfiques et autres compétitions je n’ai pas vu
beaucoup de balles sur le green 2m devant leur pitch mais plutôt 3m derrière et
je ne parle pas que de moi bien entendu…
Troisièmement, le feeling. Oui, soyons esthètes le caillou n’a
pas cette douce sonorité feutré au putting et lors des coups de wedge contrôlé
que la plein d’couches baballe. Certes et alors ?
De ce que j’ai personnellement moi-même tout seul constaté
ces derniers jours en stage « caillou », mes écarts dus aux slices
sont « moins pires », mes approches ne vont pas derrière le green et
mes putts rentrent quand même. Et pastèque sur la moquette ou cerise sur le
gâteau je ne sais plus, j’ai gagné un peu en distance de manière générale.
Quelle conclusion j’en tire ?
Je pense que je vais continuer le test et voir si en plus de
ça on peut faire une performance en compétition avec.
Avouez que ce serait le bonnet !
Ou le pompon ?
J'ai récupéré hier soir une très jolie balle fuschia sans aucune marque ni logo, une adresse ou l'envoyer ?
RépondreSupprimerje joue avec des cailloux et pourtant il m'arrive de "déchirer" des driver hors limites (slice)...
RépondreSupprimerenfin je ne suis que un boguey player et je ne constate vraiment pas de différence entre les balles...je ramasse un peu tout ce que je trouve...l'idée et d'en trouver plus que je n'en perd, pour ne jamais être à court sur le parcours ;)