Les Vallons, Bethemont, l’Aigle et encore les Vallons !
L’index ne passe toujours la barre GP, pire, il stagne…
Et pourtant.
Le jeu de fer se consolide bien, le petit jeu est bien rodé,
le putting est très correct, les mises en jeu s’améliorent mais mon gentil
cerveau s’arrange pour que tout ça n’arrive jamais au même moment, voir que
tout disparaisse d’un coup pendant une partie du parcours…
Premier Vallons, l’aller en +3 avec un double suivi de +10
avec un double et un triple !
Bethemont, l’aller dans les clous malgré un triple mais le
retour en +9 avec un triple aussi et six bogeys de débutant…
L’Aigle, même scénario avec trois doubles et deux birdies et
le second Vallons, pareil avec un double et trop de bogeys…
Le Grand Prix de Guerville se fera donc sans moi.
Cette année…
Deux réactions possibles.
L’auto flagellation, je suis incapable de parvenir à mon
objectif, je suis mauvais et patati et sans tata ou l’optimisme naïf genre
c’est raté mais c’est une quasi-victoire.
Ni l’un ni l’autre, je ne suis ni un pessimiste ni un
sélectionneur de foot…
Il y a des erreurs dont il faut tirer un enseignement,
acquérir de l’expérience car seul le temps apporte l’expérience (Celui qui
trouve le moyen pour une formation accélérée en expérience, il va se faire une
fortune !) si tant est qu’on accepte que cette expérience provienne autant
des erreurs que des réussites.
Plus souvent des erreurs même car elles nous marquent plus fortement
quand on se fixe comme but la victoire (en même temps se fixer comme but la défaite…)
mais il faut apprendre à faire en sorte que la réussite marque elle aussi,
reste dans la mémoire immédiate, puisse resservir en condition de jeu.
C’est mieux d’avoir en tête avant un shot, « celui là
je l’ai réussi sur tel golf, sur tel trou grâce à tel état mental » plutôt
que le classique « Oh non celui là je le rate tout le temps ! »
Cette année m’aura servi à enrichir ma banque de données de
bons coups, de bonnes attitudes, il me faut persévérer car la saison prochaine
sera la bonne…
Heureusement il y a eu la Ryder Cup miraculeuse aux USA pour
montrer qu’aucune situation n’est insurmontable…
Quelle superbe leçon de dépassement de soi !
Et heureusement vendredi, il y a une autre Ryder Cup qui va
se jouer…Sur une seule journée…En équipe et en individuel…Sur 36 trous…
À Courson !
Étonnant non !
D’ici la fin de la saison, il y aura sans doute encore
quelques compétitions, sans le stress du GP trop proche, sans doute que cela va
aider mon mental à prendre plus d’assurance et plus longtemps…
Cet hiver il y aura en plus la traditionnelle révision des 10
000 swings avec Mister Q…
Le golf me rappelle un poster, que j’avais dans ma chambre
d’ado, avec deux orangs outans hilares et cette sentence « je ne fais
jamais la même erreur deux fois, tous les jours j’en fais une
nouvelle ! »
Au golf c’est un peu pareil, chaque niveau a ses erreurs
spécifiques, j’ai hâte de connaître les suivantes !
Quoique…
Avec cet état d'esprit et le sérieux que tu mets, je ne vois pas comment tu ne pourrais pas y arriver.
RépondreSupprimerLe plus important, c'est de comprendre qu'en faisant les choses bien, on multiplie les chances d'y arriver.
Après, y arriver ou pas, c'est une question de chance.
Quand on tape un putt dans le bon état d'esprit, il a plus de chances de rentrer. Mais il suffit parfois d'un brin d'herbe mal aligné pour rater, même avec la meilleure préparation du monde.
@+
Merci pour tes encouragements Jérôme :)
SupprimerCette année je ne te sentais pas prêt. Mais je n'ai aucun doute sur l'année prochaine.
RépondreSupprimerSi je fais un minimum d'introspection honnête, je suis d'accord avec toi ;)
SupprimerMerci Folgan pour ta franchise toujours constructive :)
Je suis (presque) désolé pour demain... ;-)))
RépondreSupprimer