Slice de canard |
À l’instar du papillon qui en changeant délicatement de direction au Pérou, va causer une pluie non prévue en pleine compétition d’index, une nouvelle clef technique peut causer quelques menus changements dans la globalité d’un swing.
N’ayant pas tous un papillon sous la main, je vous propose
de valider cette réflexion avec votre professeur.
En plus le papillon est nul en prise de grip.
Et c’est justement de ça dont je voulais parler.
Après les 90 trous joués entre la Normandie et le sud de
l’île de France le programme est resté chargé et diversifié, je cite
chronologiquement :
Ableiges, départ 10 |
Scramble McTee à Ableiges, promenade à Rebetz (sous la pluie
à cause du papillon), Scramble à la Vaucouleurs sur le parcours La Rivière,
Googolf tour au Dolce Chantilly, Challenge Association à Saint Aubin (là le
papillon a carrément mis ma voiture en panne !) et pour finir et revenir
au temps présent une douche à Apremont avec ce satané papillon encore !
Enfin, une compétition Lions Club à Villennes.
Vaucouleurs, La Rivière |
Tout ça avec la nouvelle prise de grip, une verticalité du
BS mieux travaillée et encore et toujours s’efforcer de conserver un rythme et
un tempo corrects.
Le travail technique avec Franck Lorenzo Vera m’a beaucoup
apporté avec, pourtant, très peu de
modifications.
Le « retard » des poignets est plus
efficace, la verticalité alliée à la prise de grip permet de mieux relâcher le
swing après l’impact, le swing est plus complet, tous les éléments moteurs et
tous les facteurs de puissance sont désormais présents.
Si bien entendu, je garde une vitesse d’exécution qui me
permette de tout enchainer correctement.
Sinon tout se déchaine et j’assiste à l’exécution de la
trajectoire de ma balle au sens martyr du terme…
C’est un peu ce que je vis en ce moment et cela peut vous
paraître étrange mais je le vis pour ma plus grande joie.
Free Drop de canard |
Je m’explique.
Il vous est déjà arrivé ce fameux coup à 130m du drapeau,
15m de green devant de vous dire « je prends le fer9 parce que je ne
dépasserai pas le mât et en plus j’aurai un putt en montée »
Et là vous y allez tout gentil, sans stress, super contact
de balle et vous retombez derrière le mât voire derrière le green avec une
balle qui a eu une trajectoire parfaite. Vous venez de faire le « PGA
shot »
Et vous n’avez absolument rien compris de ce qui vient de se
passer.
Et vous vous demandez bien comment vous pourriez reproduire
ce coup.
Grâce à Franck (et au travail de fond en Action Type avec
Dominique), j’ai compris les éléments et facteurs qui forment mon swing.
J’entends par là, je l’ai compris du point de vue théorique.
Quand je fais un mauvais coup je sais désormais ce qui
n’allait pas et quand le coup est bon, je comprends aussi ce qui s’est passé.
Mais la théorie, par définition, n’est pas pratique.
À cause du truc qu’on a dans la tête…
Oui le cerveau c’est ça, j’oublie à chaque fois le machin
dans lequel il y a du mental dedans qui fait n’importe quoi.
Oui parfois le cerveau fait un peu sa diva.
-
Non je ne vois pas pourquoi je garderais le swing
compact
-
Non, aucune raison de relâcher la traversée de
balle
-
Non je n’ai pas donné le feu vert alors je ne
fais pas cette partie là
Etc.
En bref, tant que toto là haut n’est pas habitué, tant que
la nouveauté technique n’est pas entrée dans la zone de confort des reflexes
acquis, toto fait un peu comme il veut et mélange le nouveau et l’ancien.
Dans un salon ça peut faire très joli, sur un parcours c’est
autre chose…
Mais je reste dans la phase « pour la plus grande
joie » citée plus haut car je rentre dans la phase de réglage d’éléments
que je maîtrise intellectuellement, signe que je suis sorti de la phase du
« Mais comment j’ai fais ça !?! »
Apremont |
Reste à apprivoiser tout ça tranquillement, cela passera par
un travail sur la régularité et là on revient sur la routine, la préparation
mentale du coup, se donner le feu vert pour être relâché.
Mais si, vous le savez, la fameuse balle provisoire parfaite
que l’on fait après le slice hors limite parce que justement on n’en a plus
rien à faire et on laisse son mental libéré de tout stress pour exécuter le
coup et tout se passe à merveille, faites pas comme si cela ne vous était
jamais arrivé…
Je retournerais bien faire un parcours coaché moi tiens…
Et je ferais bien une compétition avec un caddie aussi qui me
connaisse bien histoire de me maintenir dans le bon état d’esprit pendant 18
trous plutôt que seulement 18 coups quand je suis tout seul …
Vaucouleurs, La Rivière, Requin d'eau douce... |
Sur ce, le retard en écriture est rattrapé, jeudi 29,
direction le golf de Baden, puis le Golf de Ploemeur puis le golf de Saint
Laurent et enfin le golf de Belle Île en Mer pour le Balbin golf Open.
Trois compétitions comptant pour l’index et une ballade
touristique.
Objectif unique, garder le bon rythme, le bon tempo, le bon
enchaînement.
Et profiter parce que je sens que ça va être bien beau ces
golfs bretons !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire