Courson, départ 1 Vert |
L’hiver ne pas tarder à aller voir ailleurs, les
compétitions vont bientôt aller se faire voir ici, il est temps de travailler à
bien mettre en place le travail de fond avec Franck, ce que je préfère au ski
du même genre.
D’ailleurs, on dit ski de fond mais je n’ai jamais vu un
skieur plonger au fond de la neige, il reste en surface, on devrait appeler ça
ski de surface. Il y a tant de de choses mystérieuses finalement quand on y
réfléchit.
Donc avec Franck, nous continuons à explorer l’optimisation
de mon swing en fonction de mes capacités, à exploiter au mieux cette
légendaire souplesse si chèrement acquise durant mes jeunes années.
Bien relâcher vers l’extérieur, éviter le sway et favoriser
la rotation moins traumatisante, bien impliquer l’ensemble du corps plutôt que
seulement le haut, retirer le ciment coincé entre la tête et les épaules,
garder les pieds sur terre, etc. Une foule de petites choses que je travaille
ensuite à bien comprendre physiquement, à bien intégrer dans l’ensemble du
swing, à bien reproduire.
Ce qui est pratique, je m’en rends compte au fur et à
mesure, c’est que plus Franck apporte des petits changements ici et là, plus
mon swing se simplifie et devient donc plus facile à reproduire.
Quoique, après quelques recherches, je constate qu’aucun
biologiste digne de ce nom ne s’est intéressé à la reproduction du swing en
captivité et c’est très regrettable tout de même.
à trop gratter, on peut trouver des étoiles de mer... |
Pour bien valider tout ça, rien ne vaut le parcours, le coup
unique et sa routine, sans la présence rassurante d’un seau de balles bien
rempli. Bien voir ce qui ne fait pas encore parti des automatismes.
Pour bien travailler, il faut donc aller sacrifier quelques
heures au parcours.
J’ai le sens du sacrifice, heureusement.
Ça tombe bien, une petite promenade de 36 trous m’attendait
à Courson au lendemain du dernier cours sous le haut patronage du sieur
Bubbaguth, digne représentant du forum Golftechnic.
Formule ludique pour ce premier marathon de l’année, match
play « 4 balles, meilleure, moins bonne, prime au birdie »
Maîtrise totale de Photoshop... |
L’occasion pour moi sur une journée entière de valider les
acquis et constater les manques.
J’ai été heureux de constater que le problème principal
n’est pas technique, il est dans « le mental du dedans la tête qui commande
le corps et que si je ne lui explique pas correctement et avec conviction ce
que je veux, il fait ce qu’il veut le bougre ».
Et c’est têtu un mental qui fait genre il n’a pas compris le
message…
En l’occurrence le problème, c’est le ciment coincé entre la
tête et les épaules.
Allez savoir pourquoi, les épaules soudées au cou s’amusent
avec les bras lors de la descente au jeu « à qui arrivera le premier au
moment de l’impact »
Et quand tout se soude pendant la course, moi, en général,
je perds un fairway, un green, mon calme.
Et ça énerve…
Et quand on s’énerve, on se contracte, et quand on se
contracte, le ciment afflue.
Oui, ça énerve encore plus…
Tel l’écrivain qui se confie, le canard qui se livre (je
crois que c’est le contraire), je n’hésite pas à faire part publiquement de mes
faiblesses, en particulier ce manque flagrant d’esprit zen quand la balle
déclare son indépendance en vol.
Donc l’exercice de faire 36 trous a été très utile pour
apprendre à supporter la frustration du truc qu’on sait qu’on doit faire mais
qu’on fait pas automatiquement.
Cela a été parfois laborieux mais dans l’ensemble le
résultat est très positif.
Vue sur le 5 orange de Courson et panorama |
Des mises en jeu très solides, des coups de fer très précis,
un putting très affirmé.
Le petit jeu encore quelques réglages, ça allait très bien
le matin, moins l’après-midi, un bon travail d’automatisation mêlé au feeling
reste encore à travailler.
Qu’à cela ne tienne, on va aller avec le carnet des
exercices de Pelz aux abords d’un green et y rester quelques heures, ça finira
bien par rentrer.
Esprit de sacrifice quand tu nous tiens…
Sinon quelqu’un a une idée pour virer le ciment qui se
coince parfois ?
les épaules d'un génie c'est beau à voir... |
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