Albatros.
Pluie sur 15 trous, vent sur 18. Températures basses. J’ai la crève depuis 4 jours.
Mais les résultats sont là !
11 fairways touchés ! 9 greens en régulation ! Putt par GIR : 1.6 ! 5 approches putt réussies sur les GIR+1 ! 27 putts au total ! +1 sur le parcours !
YESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS !
Un score de Pro !
Certes…
Mais à 4 et en scramble…
Et oui, revenons sur terre, pour faire un score de Pro il faut 4 amateurs…
Et encore, un Pro dans un mauvais jour…
Encore une fois, le responsable de cette journée c’est Arnaud Balbin.
Je vais envoyer une lettre de réclamation à ses parents.
Quelle idée de faire naitre un golfeur organisateur de compétitions au mois de novembre !
BSC39 le 6 novembre.
La compétition annuelle pour l’anniversaire du Sieur Arnaud.
J’ai raté de la BSC0 (je ne savais même pas dire le mot golf, j’ai une excuse) à la BSC37 mais j’y étais l’an dernier et j’aimerai y participer chaque année depuis.
Quoique…
La formule dite du « Scramble à la française » qui est choisie pour cette compétition a de quoi frustrer les honnêtes gens.
Le principe est simple, celui du scramble avec une différence notoire, le joueur dont on a choisi la balle ne joue pas le coup suivant. Variante pénalisante bien compréhensible pour qui voudrait vaincre sans gloire en net en plaçant dans son équipe de très hauts index et en faisant le boulot majoritairement tout seul ensuite tout en s’aidant parfois des coups de pot de ses partenaires, on n’est jamais à l’abri d’un bon coup quel que soit le niveau…
Sans doute est ce pour cela que la dénomination « à la française » a été choisi, notre beau pays n’a pas pour habitude de mettre la réussite en avant…
Bon la remarque cynique du jour c’est fait, passons à la complainte…
Mais l’honnête golfeur qui se bat à chaque compétition pour obtenir un index au plus près de son niveau de jeu se sent bien exclu dans cette formule quand, après un bon coup de fer au green, il se retrouve privé de putting.
J’avais déjà ressenti cette frustration l’an dernier, l’équipe avait majoritairement sélectionné mes mises en jeu et je n’avais que très peu joué sur le fairway.
Cette année, l’équipe est assez homogène, Benjamin (alias Leni), Nicolas, Alain (alias Papounet et fiston of Villennes) et moi-même avons nos index compris entre 9 et 13. Nous sommes donc tous capables de bons coups dans chaque compartiment de jeu mais nous avons tous aussi des difficultés à avoir un niveau de jeu constant. Une caractéristique à ce type de niveau.
Benjamin, par exemple, a eu de grosses difficultés avec la pluie et je le comprends car de toutes les conditions climatiques « négatives » la pluie reste, pour moi aussi, la pire.
Difficultés pour la prise de grip, balles freinées de façon inégales par les gougouttes toutes mouillées, bref, pas drôle.
Et comme il a plu pendant 16 trous…
Nous n’avons que peu sorti notre meilleur jeu qui est donc soluble dans l’eau et encore moins l’appareil photo.
Et même si on peut regretter après coup, (comme à chaque fois, perfectionnistes que nous sommes) de ne pas avoir fini sous le par global qui était à notre portée, il y a eu de très belles choses et rien que pour cela je suis heureux d’être venu pour les vivre…
Putt pour eagle au 18, birdie au 4 et au 13 qui ne sont pas les trous les plus simples du parcours. À noter Ze superbe drive de Nicolas au 13 puisque nous jouons le second coup des abords de la zone de drop et le beau putt de 8 à 10m d’Alain au 4 pour avoir ce birdie ainsi son coup de wedge nickel posé au mât sur le 13 qui nous a offert le birdie sur un plateau. À ne pas oublier, le magnifique coup de fer de Nicolas pour prendre le green perfide du 15 à plus de 145m !
Un superbe putt de Benjamin au 12, un bon 3m en descente et annoncé en prime !
J’ai d’ailleurs bien regardé sa façon de jouer sur les greens car il a un putting très offensif et très efficace, un exemple à suivre…
J’ai aussi des raisons d’être satisfait à titre personnel car 9 de mes mises en jeu ont été choisies mais j’avoue en être d’autant plus frustré car le coup que j’aime par-dessus tout c’est le coup au but, l’attaque du green…
Surtout que sur les 5 par4 où mon drive n’a pas été choisi, 4 fois ce fut mon second coup qui fut choisi. Non que je sois le meilleur du groupe loin de là mais ce jour là le jeu était là et j’aurai aimé en faire profiter mes partenaires un peu plus…
Bon, c’était la formule, je le savais avant d’y aller, on ne va pas se plaindre toute la journée non plus…
Bien entendu, nous ne gagnons ni en brut (-6 les vainqueurs, chapeau !) ni en net (mais bon le net…) et encore moins au tirage au sort (mais bon le sort…).
On gagne juste le droit de revenir en troisième année.
Le BSC40…
Il va bien nous faire un truc spécial pour fêter ça le Sieur Arnaud… !
Note importante !
Arnaud organise tout l’hiver LE SWAAT !
Le « Scramble Winter Aigle Albatros Trophy » sur le golf National, rendez vous sur son site pour plus d’informations, ça promet d’être fun !
PFFfff mes chaussures sont encore mouillées, mes gants sont foutus, j'ai plus de balles, mon swing a foutu le camp.... Heureusement qu'on a rigolé "in da rain" ;-)
RépondreSupprimerVivement 'année prochaine !
Sinon, heureusement que Jerôme était là pour les mises en jeu... sinon la punition aurait été sévère !