Et voila, retour aux affaires et aux parcours de France.
Premier test un dimanche, j’ai réussi à faire 13 trous à 3
dans le temps qu’il a fallu pour faire 18 trous écossais à 4 et commander les
burgers au clubhouse.
Certaines notions concernant la lutte contre le jeu lent ont
du se noyer en tentant la traversée de la Manche.
Dur retour à la réalité…
Voyons les choses du bon coté, quelques améliorations dans
mon jeu ont pu traverser.
Les greens me paraissent bien plus « simples » à
gérer !
Un plus aussi au niveau des attaques de green avec un
meilleur toucher sur les fers, j’en suis même arrivé à me demander si je ne
vais pas ajouter un hybride 3 modèle « fer » plutôt que l’hybride
« bois » que j’ai actuellement.
Voir même changer ma série de fers…
Juste après le retour du pèlerinage, les samedis ont été
consacrés aux entrainements de notre équipe Mid Amateur à Villennes. Aucune
prétention visée en Coupe de Paris sinon celle de ne pas finir ridicule.
Cette nouvelle forme de travail en groupe apporte une autre
énergie très bénéfique dans mon apprentissage sans fin de ce sport à
l’évolution et en même temps incertaine (ce qui complique un peu la capacité à
avoir des certitudes vous en conviendrez). Swing filmés, concours d’approche,
duels au putting, tout y passe et c’est très bien de se défier en entrainement,
cela permet de jouer sous pression sans être en compétition officielle.
Toujours est-il que le troisième week end de novembre a été
celui du retour aux compétitions !
Samedi, exempté d’entrainement pour cause de BSC42.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas le terme, BSC42
c’est le désormais très couru Balbin Scramble Challenge. Une compétition en
scramble à 4 jouée sur l’Albatros, organisée par Arnaud Balbin, le respecté et
vénéré président du Balbin Golf Club.
Et le nombre devant qui change chaque année est, non pas
l’âge du capitaine mais l’âge du président qui étrangement change chaque année
alors que lui-même conserve cette fraicheur que l’on envie, même chez Nivea…
L’an dernier, j’avais entrainé un trio de joyeux drilles (euphémisme)
pour faire la compétition, le trio Bisounours, avec Sébastien, Gilles et Yvan.
Nous avions gagné en brut et en faisant les clowns. Un souvenir mémorable !
Cette année, variante. Pour des raisons inhérentes à une
capacité à la galanterie enseignée par les femmes de la famille et une touche
de rappel à Saint Cyr, j’ai cédé ma place à Yvane, une « BisounoursE »
spécialisée dans les mises en jeu pour le marathon de Courson.
Comme il était hors de question que je ne participe pas,
j’ai donc formé une nouvelle équipe avec Clément, Sylvain et Pierre, trois
joueurs de très bon niveau, passionnés mais surtout d’une bonne humeur
communicative. Hors de question de se promener sur l’Albatros en faisant grise
mine !
Notre quatuor finit pour sa première participation à la
seconde place avec un score de -11, 11 birdies et 7 pars, voila qui est très
prometteur pour l’année prochaine !
Ah bah oui les gars, on va y retourner…
Surtout que l’on a raté au moins 3 fois l’occasion de
baisser encore ce score.
La première place est revenue cette année encore à l’équipe
des Bisounours dont la bonne humeur tonitruante (euphémisme appuyé) nous
permettait de suivre leur score en direct. Ça je vous assure qu’il y a eu de
l’ambiance, je l’ai vécu l’année passée !
Grande joie de voir que sur les 8 joueurs qui prennent la
première et la seconde place il y a quand même 6 joueurs membres du forum
GaG !
Donc deuxième cette année, content car le niveau se relève
un peu plus à chaque édition, l’an prochain je pense que l’on va voir arriver
non plus des équipes mais carrément des écuries de champions…
Ce qui est bien avec Arnaud c’est que tout se passe de façon
très conviviale et que l’on connait et reconnait chaque année de plus en plus
de monde.
J’ai eu la joie de revoir Gino, l’aubaine de Saint Aubin, une
sommité mondialement connue en île de France et bientôt en Navarre.
Mais j’ai aussi croisé un maître Jedï en la personne de
Kamel qui avait lui aussi son équipe.
Kamel est un joueur dont la gentillesse n’a d’égale que sa
pédagogie et il est vraiment très sympa c’est vous dire s’il mérite son index
inférieur à 5…
J’avais fait une partie à Villennes avec lui en 2010 qui fut fort instructive à l’époque. Kamel
n’était pas avare de conseils ni même d’encouragements.
Quelle ne fut pas ma surprise quand il m’annonçât que tout
comme moi il jouait la Coupe de Paris le lendemain. Que tout comme moi il se
rendait à Villennes. Que tout comme moi il jouait en simple. Que tout comme moi
il jouait le quatrième match.
Que tout pas comme moi il jouait donc… Contre Villennes…
Me voila donc bouclant une boucle, le padawan 10 d’index
contre le Jedï qui était 5, trois ans
après le fameux parcours pédagogique…
Voyons les choses du bon coté, un match play en simple, j’ai
une chance de finir deuxième…
Ça ferait deux fois ce week end mais bon, je connais le
monsieur, c’est un joueur de match play depuis des années, je pense que je vais
prendre une leçon. Autant en profiter et venir avec un carnet de notes.
Mais ne partons vaincu d’avance. En plus vingt c’est
beaucoup.
Il a fait beau pour le BSC41, froid et venteux mais beau.
Dimanche, pareil mais moins froid tout de même.
Le parcours de Villennes est en excellente condition, les
fairways et les greens sont vraiment de bon niveau et les départs se sont bien
améliorés.
Le temps d’un bon échauffement en compagnie de Kamel, du
grand jeu, des approches, du putting, une bonne heure et demie à s’amuser
ensemble, à s’envoyer les petites piques amicales qui renforcent la convivialité
du combat à venir. Le moment arrive, il faut se lancer vraiment dans la
bataille.
Le niveau de notre équipe, comparé aux autres, n’est pas
très bon. Villennes n’est pas un club qui attire les champions ou les très bas
index, ce n’est pas sa vocation. Mais pas mal de choses ont évolué dans le bon
sens depuis la première fois où j’avais tenté l’aventure « Coupe de
Paris » et que l’on avait pris une volée mémorable à la Boulie.
Entrainements d’équipe, on se connait entre nous désormais,
plus besoin d’attendre les matchs pour apprendre le prénom de son partenaire.
Nous sommes là pour apprendre les bases de ce genre de
compétition. Au golf, toute forme d’amélioration se faisant généralement dans
la compréhension des échecs, autant se préparer à quelques déconvenues (euphémisme
de bon goût)…
Avec mon 10 d’index je suis 4ème simple, mon amidversaire
est 5, nous connaissons le parcours par cœur tous les deux, c’est le moment de
rester ouvert à toute forme d’apprentissage et d’y aller sans crainte.
Le niveau de jeu est très bon dès le départ, par au 1, par
au 2, bogey commun au 3, All Square comme on dit au départ du premier par5.
Tous les deux en bord de green au troisième coup, à moi de jouer, je choisis de
putter en respectant l’adage « quand tu as deux coups possibles, choisis
le plus simple », mon putt de 10m est en ligne, suit la pente et rentre
pour birdie et 1up !
Bogey partagé au 5, le par4 de 430m, par cette froidure
venteuse devient un mini par5. Je tiens mon avance jusqu’au 8, trou sur lequel Kamel
sortira un superbe birdie alors qu’il était dans le bunker de fairway à 130m du
mât après la mise en jeu de ce par4.
Un aller All Square, un score de +2, le niveau de jeu est
excellent pour moi, Kamel commence à trouver ses marques, le putter chauffe, le
retour s’annonce plus délicat.
Je savais que la partie serait sans doute inégale mais
l’aller m’avait apporté quelques espoirs, le retour démarre avec une
démonstration de solidité et d’expérience de la part de Kamel.
J’aurais pu marquer deux points de plus à l’aller mais je
n’ai pas su profiter de ses erreurs, Kamel ne manquera aucune occasion de
profiter des miennes. Être solide au bon moment, cela s’apprend…
Au 13 et 14, même problème, je ne fais qu’égaliser le trou
alors que mon adversaire a un nouveau passage délicat. Au 15 l’affaire est
bouclée 4&3, fin de la démonstration.
On finira tout de même le parcours histoire de voir le score
final, Kamel finira +2, il a fait le retour dans le par, je finirai +8, le
retour m’a coûté cher quand bien même je joue mieux que mon index.
Certains d’entre vous me diront qu’il ne faut pas compter
son score en Match Play et ils ont raison, on ne joue pas contre le parcours
mais contre un adversaire, je le sais. Mais je note mon score de façon
mécanique et je n’y prête attention qu’à la fin quand bien même je vous le
relate dans mon résumé au fur et à mesure. Dans ce cas, cela m’a permis de
constater après coup le niveau global de la partie et qu’une vraie différence
de niveau et d’expérience se sont vus dans le score final.
Mais j’ai aussi appris que l’on peut dominer un joueur de
meilleur niveau « sur le papier », parce que le Match Play c’est
quand même un truc à part (euphémisme de localisation)…
Voila surtout la leçon que je vais retenir pour dimanche
prochain à Rebetz pour la seconde journée de Coupe de Paris.
En plus j’adore le parcours.
Me sens remonté à bloc moi pour cet hiver !
Winter Is Coming ! (euphémisme de série télé)
le plaisir était tout autant partagé ....
RépondreSupprimerGino
C'est hallucinant, j'ai suivi votre épopée par hasard et il se trouve qu'on golf au même endroit.
RépondreSupprimerà très bientôt alors cher anonyme ;)
SupprimerJérôme