lundi 17 mai 2010

BLIND DATE À SAINT MARC…


Une « Blind date » ou rencontre aveugle, les traductions manquent parfois de charme, est un rendez vous qui existe grâce à internet.
On se rencontre virtuellement, on fait connaissance et vient le rendez vous « IRL »
Non, les gens d’internet ne se rencontrent pas en Irlande, mais « In Real Life », dans la vraie vie, oui, sur internet c’est pas la vraie vie.
Si, si je vous assure.
C’est ce qu’il s’est passé avec Louis-Michel…
Nous nous connaissons depuis quelques temps déjà via Facebook, quelques conversations, quelques vidéos partagées, quelques sourires.
Donc le jour où il m’a proposé une partie à deux en extérieur, je n’ai pas pu résister.
Oui, je parle de golf.
Bien entendu.
Enfin.
Voyons…
Le lieu, Saint Marc.
Chacun un pneu de voiture sur le sac de golf pour se reconnaître et en avant la visite car je ne connais pas le lieu.
Il fait beau, il y a des vaches qui surveillent le practice et un clubhouse en construction.

Départ à 11h, j’y suis à 10h pour mon entrainement et prendre le temps de goûter l’endroit.
Louis-Michel arrive lui aussi un peu en avance, un petit seau de balles et direction le 1.
Départ jaune pour tout le monde, mon index est charnière pour jaune ou blanc mais c’est une découverte et je préfère avoir le même départ que mon partenaire.
Il parait que ce golf est très fréquenté le dimanche, tant mieux, cela nous permettra de faire la causette. Aujourd’hui c’est tourisme et détente, le jeu lent, l’attente on n’y pense pas.
Le décorum est idéal, outre les laitières, il y a une belle forêt qui entoure le golf ce qui amoindrit considérablement les bruits parasites…

 Bon c’est pas le tout mais quand faut y’aller…
Suivez l’guide !
18 trous, par71, slope de 130 pour un SSS de 70 des jaunes, pas si facile que cela donc…
Trou1, par4 270m. Fairway en cuvette, pas de danger.
Fort des conseils de Bosley, j’attaque direct au driver histoire de voir ce que cela donne.
Pas grand-chose car je me retrouve avec un 55° sous dosé à jouer pour le green.
Trou2, par4 339m. En aveugle, léger dog leg droit.

Driver sur le fairway de gauche, je retiens un peu trop le club, fer8 à suivre, rien de dramatique. Louis-Michel fait le guide, joue sa partie tranquillement et comme prévu nous faisons la causette.
Trou3, par5 500m. Tout droit, un petit fossé gênant à la retombée de drive.

Drive convenable, 20° moyen et fer8 pour le green. Pas de difficulté, à se demander si le drive au départ est bien utile…
Trou4, par4 364m. Green en hauteur.
Je retiens encore le driver et je me retrouve avec le PW du fairway de gauche pour passer au dessus du rideau d’arbres vers le green. Louis-Michel semble avoir un peu de mal avec son swing. À coup sur un cours malveillant qui l’aura déréglé…
Trou5 par4 271m. Court, étroit, mieux vaut se placer.

Au diable les risques inutiles, 20° au départ mais encore retenu. Je retiens mes coups de départs mais je ne retiens pas la leçon semble t’il. Bon et bien recovery alors…
Trou6 par3 130m. Drapeau entrée de green.
À force de tout retenir, je décide de relâcher un peu…ma vessie…Constat vestimentaire sur l’instant, mon pantalon de golf n’empêche en rien les orties de piquer…
Aie…
Fer9 topé, ça va mieux, je retiens autrement…
Trou7 par4 315m. Magnifique dog leg gauche avec un beau chêne qui bouche le passage.
Je retrouve mon meilleur jeu, drive suivi du 60° qui se plante à 2m du drapeau. Tout en relâchement, deux coups à mémoriser absolument !

Trou8 par5 435m. Pas de danger particulier.
Sauf quand le danger c’est soi-même. Driver sans coup d’essai donne un slice, 20° et wedge pour le green. Encore une fois, placer le premier coup à l’hybride aurait été suffisant. Quoique, jouer le green en deux semble possible…
Trou9 par3 171m. Départ un peu plus haut, bunker de green accueillant.
Fer5 dans le bunker, le sable est très fin et profond, pas évident. À noter pour la prochaine fois, il ne faut pas hésiter à rentrer dedans.
Fin de l’aller, je joue +7 sans avoir un jeu merveilleux. L’aller est techniquement intéressant mais les greens sont durs et il est difficile de rester dessus. Les putts sont très délicats à doser, on peut vite se retrouver avec un second putt plus long que le premier !
L’ambiance est excellente, jouer avec Louis-Michel est un vrai plaisir car, outre sa conversation, délicieuse bien entendu, cet homme possède plusieurs swings et je ne me lasse pas de les voir en œuvre !
De toute façon, comme il le dit si bien, il est là pour jouer beau…
En avant pour le retour, plus aquatique.
Bien plus…
Trou10 par4 379m. Une belle plongée vers le green !

Le drive arrive au bord de l’eau mais ne tombe pas, un 55° bien dosé pour une nouvelle tentative de birdie, voila qui est rassurant.
Trou11 par4 317m. On longe le lac mais des blancs il semble bien plus rigolo puisqu’il faut le survoler.
Drive car vent de face mais c’est une mauvaise idée après coup. Il faudra un fer8 les pieds bien en haut, je suis dans la pente à gauche.
Trou12 par3 140m. Il est long ce lac !

Un bon gros vent, de face et droite gauche, je suis à hauteur mais à l’autre bout du green, les longs putts sont un régal car les greens sont vraiment de qualité alors je fais un troisième putt par gourmandise.
Trou13 par5 472m. Dog leg gauche, encore de l’eau.

Sous réserve d’un bon départ ce par5 ne présente pas de difficulté majeure. Drive, fer5 et fer7 mais attention, le green n’est pas énorme.
Trou14 par4 327m. Le Hcp1 du parcours, un dog leg en montée avec une rivière bien large à 190m à gauche et 160m à droite, green minuscule et perfide.
Mon H4 m’a envoyé la balle à la flotte, bien qu’ayant joué à gauche. Ce trou laisse perplexe car si on joue devant le second coup et délicat et si on joue pour passer, le fairway est très en pente et ça roule très bien.
Une chose est sure, les oies l’ont compris car c’est là qu’elles promènent la marmaille vu qu’aucune balle ou presque n’y tombe…
La prochaine fois je joue un driver pour voir.
Ou un fer5.
Perplexe je vous disais…

Trou15 par3 139m. En descente, vent dans le dos.
Au fer9 et encore la balle a failli finir dans le bunker à gauche en peu en arrière du green, c’est vraiment dur d’y faire tenir les balles.
Ah, à noter, le greenkeeper est un sadique…
Trou16 par5 435m. Fairway en pente droite gauche, green surélevé.
Le vent pousse, driver bien relâché et résultat, un fer7 pour jouer le green. Ça aide sur un par5 !
Trou17 par3 165m. Bunker de green parfaitement bien placé.
Vent de face, on rigole moins. Au 20° quand même…

Trou18 par4 291m. Dog leg droit et green en hauteur avec une jolie mare derrière.
Driver et 55°, inutile donc de driver, la zone de retombée est trop délicate.
En conclusion, je joue mon index pour cette première visite alors que le retour fut aussi moyen et irrégulier que l’aller. Le retour semble plus « complexe » tout de même mais aussi plus intéressant. Mais alors les greens, la carte peut y passer si on ne trouve pas le bon dosage !
En plus les pars5 sont, pour la majorité, jouables en deux pour le green sous réserve d’un très bon départ.
Sauf que.
Vous aurez bien du mal à faire stopper la baballe sur le green.
Donc méditons sur le birdie plus que sur l’eagle délicat avec recovery assuré en option.
Il va falloir y retourner pour le refaire sérieusement et tactiquement, des blanches cette fois ci.

Et en plus on n’a pas encore fini de papoter avec Louis Michel.
Et à l’entendre, je n’ai pas vu tous ses swings en plus…
Vivement la prochaine !

1 commentaire:

  1. Je rêve d'avoir ta décontraction sur le 3 et le 13 qui, pour moi, restent d'éternels bogeys, et encore, dans le meilleur des cas !!!

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