lundi 30 novembre 2009

ON A GAGNÉ !!!! …

…MAIS QUE NOTRE MATCH…


Tout de même, passer de 21-0 à 18-3, c’est une vraie progression non ?
On va dire que si…
Donc, Coupe de Paris, match de poule numéro 2, Villennes, notre club sélect à nous qu’on a, recevait l’équipe de Domont.
Encore des « Winneurs », avec une stratégie et tout plein de joueurs motivés pour en sélectionner douze.
Mais fort sympathiques au demeurant, on a bien rigolé, que ce soit au départ du 1 où tout le monde était présent, comme sur le parcours avec nos partenaires mais néanmoins adversaires du moment.
Nous, on est douze et pour la seconde fois de suite, là est notre première victoire du jour.
Deuxième victoire, notre capitaine a le don de faire stopper la pluie malgré les prévisions de météo France et ça, c’est tout de même remarquable.
Premier bémol, si jamais le tiercé se jouait sur Villennes, les commentateurs parleraient sans doute de la pouliche « Durillon qui pique pas » qui aime le terrain gras et sera donc avantagée sur ce parcours de 5625m en steeple chase.
Mais point de pouliche, juste des chariots trois roues qui vont récolter avec application le long travail d’aération de notre élevage personnel de vers de terre, à fond dans le slogan : « travailler plus pour aérer plus »…
Bref, heureusement que le golf se joue avec des balles qui volent parce que les rares qui ont roulé, par inadvertance ou lors de tops aussi sauvages qu’involontaires, n’ont pas roulé très longtemps…
Retrouvailles avec Paul, mon partenaire.
Direction l’entrainement, moi c’est deux sucres dans le café.
Hé ho, deux secondes quand même, la concentration et le mental ça compte !
Et pour cela un petit café bien au chaud pour causer stratégie c’est important…
La stratégie du jour est simple, pas à l’aise pour démarrer, je demande à Paul si cela ne le dérange pas de commencer, Paul, que peu de choses dérangent au final accepte de bon cœur cette stratégie longuement réfléchie, c'est-à-dire le temps de touiller le café.
Les deux équipes sont au départ du 1 pour encourager ceux qui partent, les 6 simples en premier et ensuite les trois doubles.
Donc, en toute logique, il reste quatre zozos à la fin des 8 départs.
Nos deux partenaires et nous…
Pas de pluie donc mais un bon gros vent bien franc, Paul a un draw naturel, ce qui tombe très bien pour le premier départ où il va falloir amorcer le dog leg gauche contre le vent.
Cela se passe bien, on gagne le trou sur le putting, 1up. Au 2 les deux départs sont passables, on s’en sort mieux ensuite, 2up. Mauvaise gestion de jeu et Paul pas encore dans le match, nous voila all square à la fin du 4, puis 1down, on partage le 6, on gagne le 7, on partage le 8, on gagne le 9, 1up à la fin de l’aller donc.
On se tient sans sortir un jeu de grande qualité mais sans faute grave non plus, on travaille notre communication et le duo fonctionne de mieux en mieux.
À bien y réfléchir, on ne se sent pas foncièrement menacés par nos adversaires.
Sur le papier ils sont un peu mieux classés que nous mais bon, entre 12 et 16, il n’y a pas une énorme différence de niveau, cela reste un niveau de joueur correct, capable de mauvais, voir de très mauvais coups. En fait, on tire profit des erreurs de chaque camp, et là on en fait autant d’un coté que de l’autre depuis le trou 4.
Un avantage au putting, un peu plus solide chez nous puisque nos adversaires donnent quasiment tout le temps le second putt.
Le petit avantage va être conservé jusqu’à la fin du 13, on perd le 14 sur le putting, on partage au 15.
Départ du 16, all square, voici venue la période où le moindre faux pas peut coûter cher…
Le 16 est un dog leg gauche, court, bunker devant le trou. Pas de grande difficulté, le green est plutôt large. Honneur à nos adversaires, bon drive sur la piste, je suis en confiance avec le driver, ça part bien, plus à droite que je ne l’aurais voulu, petit rough, balle plus haute dans le début de la pente des buttes. Plus loin quand même donc nos adversaires débutent le second coup. Balle trop forte qui dépasse le green largement. Je suis assez loin de Paul et dans ma tête j’ai envie de lui dire : « assure l’approche, ne prends pas de risque, le lie est mauvais, vas y cool »
Mais Paul semble décidé, il regarde plusieurs fois le drapeau, je vois son swing de loin, rythme impeccable, la balle monte bien, la trajectoire est bonne, elle retombe à deux mètres du drapeau.
C’est son coup du jour, pas forcément le meilleur de tous les coups qu’il a fait aujourd’hui, non il y en a eu d’autres, mais celui là a plus de poids sur nos adversaires, bien plus, le bon coup au bon moment, quand l’autre équipe a fait une faute.
Grâce a ce coup, nous démarrons 1up le 17, le célèbre par5 interminable et en montée avec son green à double plateau, drapeau en haut aujourd’hui.
Paul ouvre le bal, la balle s’ouvre une trajectoire trop à droite, rough juste devant les premiers arbres de la petite forêt qui borde le hors limite à droite, ouf !
À leur tour, balle fusée basse qui part à gauche, cogne violemment un arbre et revient sur le fairway, 40m derrière notre balle.
Nicolas, un joueur de notre équipe qui a joué en simple nous a rejoins pour assister à la fin du match, je pars avec lui vers mon coup à jouer pour inspecter le lie, pas terrible, les branches m’empêchent de me tenir correctement, cela va être une sortie bricolage.
Je n’ai pas vu, mais nos adversaires viennent de jouer, je ne sais pas où est allé leur second coup. Je ne réussis qu’à sortir la balle pour la rendre jouable pour Paul qui prend son bois 3 avec confiance. Deuxième coup du jour, superbe fade qui traverse la seconde partie du fairway pour tomber après les bunkers de gauche, un peu en avant des poteaux des 135m.
Nous partons vers cette balle, croisons nos adversaires qui rentrent dans la forêt de droite, leur second coup a raté, leur sortie est très compliquée. Ils réussissent tout de même à revenir sur le vert et rejouent le vrai second coup. Ils se retrouveront à 110m du drapeau, bon coup de fer à suivre mais court, la balle atterrit contre la butte et redescend le green.
À mon tour.
Il y a un arbre aux branches bien hautes qui débordent sur le fairway, devant le green, drapeau à 150 facile, vent de face, en montée.
Le coup de bois3 de Paul m’a motivé, je prends le fer6, et lui demande de vérifier mon alignement.
On a fait cela quelques fois histoire que je ne me pose plus de questions parasites au moment de faire le coup et à chaque fois mon swing était relâché et bien placé alors on refait le numéro pour ce coup important.
Il y a quelques personnes autours du green, les parties précédentes terminées ramènent les joueurs qui viennent supporter les partenaires qui n’ont pas fini.
Les derniers partis sont donc les mieux accueillis au final.
Je regarde cette branche, elle est sur le chemin mais je ne devrais pas la toucher si le coup est bien exécuté. Pour ça j’ai besoin de Paul pour me rassurer sur ce maudit alignement semeur de trouble et de doute.
Et là, la balle, comme dans un film, droite, volontaire, prenant de l’altitude, luttant contre le vent sans perdre sa vitesse ni sa direction, file vers le drapeau.
Je lui parle, lui demande de passer au dessus de cette branche puis de cesser d’avancer, de retomber. Et elle écoute (pour une fois !), je vois les spectateurs lever le pouce vers le ciel, je crie un « YES !! » intérieurement, flairant le coup réussi et nous avançons vers le green, la victoire commence à pointer son nez et à sentir bon.
Effectivement, la balle est dans la ligne du drapeau, derrière à deux petits mètres, eux sont en bas du green avec un coup de retard, puis deux coups après l’énorme et complexe putt de remontée et trois coups quand leur dernier putt termine à quelques centimètres du trou. Paul fait le putt pour le forme, victoire 2&1, la seule victoire de Villennes aujourd’hui mais pour notre petit duo c’est une vraie grosse joie que nous partageons avec nos très fair play adversaires, la partie a été équilibrée, sportive mais surtout pleine de sourires et de rires et cela compte beaucoup pour prendre plaisir dans ce type de match délicat.
Il est tout de même 16h quand nous arrivons au club house.
L’heure du quatre heure, entrecôte frites pour tout le monde !
Grande tablée, dans le style troisième mi-temps de rugby, les deux équipes mélangées qui se racontent les exploits et les monstruosités golfiques du jour.
Quelle belle façon de terminer cette journée de Coupe !
Dimanche prochain, ça recommence.
Sans doute un peu plus froid encore, sans doute encore du vent, peut être n’échapperons nous pas à la pluie cette fois ci…
Mais j’espère que la journée sera aussi belle que celle-ci !

mercredi 25 novembre 2009

LA RÉVISION DES 1AN, DEUXIÈME PARTIE…

Après le fitting, vient l’heure de la synthèse et de la recommandation.
Rendez vous chez Vincent pour une discussion clubmaker/joueur afin de comprendre les choix.
C’est ce que j’aime avec Vincent, il aime que le joueur agisse en connaissance de cause, son premier travail consistera donc à apporter assez de connaissances au joueur pour qu’il comprenne avant de faire son choix.
J’ai donc eu droit à sa synthèse très détaillée du fitting, l’analyse de ma série actuelle, l’analyse de mes besoins, l’explication de ce qu’il va falloir modifier et enfin une discussion sur les différents choix.
Les différents choix, cela ne veut pas dire 150 non plus.
Au plus trois possibilités, jamais plus.
Donc !
Driver : actuellement regular léger d’origine, 46 pouces.
Préconisation : shaft Aldila Voodoo 75g stiff 45 pouces.
Bois3: actuellement d’origine aussi.
Préconisation: shaft UST IROD DRIVER 65g stiff 43 pouces.
Fer4 au PW: les novatech 115g regular s’en vont, ils ont fait leur temps.
Préconisation: PROJECT X 6.0 120g
Pour les wedges, on attend un peu, l’urgent n’est pas là. Par contre on va peut être avoir quelque chose d’original mais Vincent doit faire un montage test avant…
Pour le 20° Mac Gregor,pas touche!
Vincent a pris les mesures, le montage est nickel et le résultat donne un Presque stiff donc tout va bien.
Les deux MP mizuno, on attend que je les prenne bien en main avant de voir si il faut changer quelque chose.
Ouaki, changement de grip.
D’ailleurs, changement de grip sur tous les clubs, allez hop!
La commande est partie, si tout va bien, avant noël tout sera changé et j’aurai l’hiver entier pour m’entrainer sauvagement pour attaquer la saison nouvelle en bon Fozindex si ça se trouve!

Maintenant c’est certain, l’hiver sera passionnant!

dimanche 22 novembre 2009

LA RÉVISION DES 1 AN, PREMIÈRE PARTIE…

Depuis quelques semaines, nombreuses sont les réflexions qui portent sur l’évolution du swing et les conséquences sur le matériel.
J’en parle assez souvent avec Q, des joueurs de bon niveau et des passionnés de matériel.
J’ai étudié pas mal de combinaisons, lames sur fers courts, wedges homogènes, putter, bois, etc. peu de changement au final mais une conclusion qui s’est confirmé aujourd’hui : le swing a évolué et il faut modifier certaines choses sur les clubs.
Comment suis-je arrivé à ce constat raisonné ?
Pas seul bien sur, je n’en ai pas la capacité.
Je sais (un peu) jouer au golf, je sais (pas trop mal) exprimer mes sensations de jeu avec tel ou tel club, mais le reste, tirer des conclusions d’observations et de mesures, c’est un métier, un vrai.
Clubmaker.
Il y a quelques semaines, en discutant avec Parrain, Vincent pour les intimes, j’ai eu droit au scoop de l’année.
Il est vrai que j’ai toujours été impressionné par la justesse de ses observations, par l’étendue de ses connaissances techniques, par sa pédagogie dans ce domaine complexe qu’est la mécanique d’un club, pour moi, Vincent était un passionné des aspects techniques du golf, rien d’autre.
Que nenni…
J’étais loin de penser que cette passion, il la validait petit à petit.
Car voila que mon Parrain de forum, mon ami golfeur, mon confident technique m’apprend, il y a donc quelques semaines, que cette année il est allé au États-Unis pour un stage de clubmaking !
Et qu’il y retournait bientôt pour une nouvelle couche !
Aujourd’hui, je peux vous annoncer avec une fierté mal dissimulée que Vincent est « Advanced Clubmaker » !!
Je sais que ce n’est pas tout mais je développerai tout cela une autre fois, j’ai peur de dire des bêtises sinon.
Donc, c’est avec une grande joie que j’ai décidé, il y a peu, de servir de cobaye, façon de parler car je sais qu’il n’en est pas à son premier galop d’essai et de lui confier « la révision des 1 an » de mon sac.
Ce n’est pas une mince affaire cette révision croyez moi car, je suis d’un naturel très…chiant, il faut bien le dire.
Têtu, borné, obstiné, obsessionnel, je ne crois qu’en mes sensations et j’ai horreur qu’on me contredise.
Un vrai plaisir de discuter avec moi quand je pense avoir raison…
Et cela fait quelques temps que je suis persuadé d’avoir besoin de clubs plus légers, avec plus de poids en tête, avec un grip plus fin et un shaft plus ferme.
J’ai la sensation que mon driver est aussi souple qu’une branche de saule pleureur, j’ai du mal à lâcher mon swing avec certains clubs, bref j’ai l’impression que cette belle complicité avec certains de mes clubs disparait peu à peu et cela m’agace un tantinet pour rester poli…
Vincent m’a donc proposé de revoir en détail et en chiffres mon swing, de reprendre les mesures de mes clubs afin de voir les points à modifier.
Gros travail !
Travail qui commence donc par le fitting.
Les questions précises, le club que tu aimes le plus jouer et d’autres questions ensuite, la batterie des clubs tests, le rendu de sensations, etc.
Cette première étape s’est déroulée aujourd’hui sur le practice de Villennes.
Le radar portatif, l’observation, quelques balles par club, point trop n’en faut, le but étant de ne pas non plus finir sur les rotules en attaquant les derniers clubs, cela fausserait les mesures.
Vincent a choisi le fer5 et le driver pour les vitesses.
Le fer5 tourne bien autours de 86MPH avec des pointes à 90MPH mais mieux vaut retenir la vitesse la mieux contrôlée. Pour le driver, on retiendra 105MPH, même si quelques uns sont allés au-delà, pour les mêmes raisons.
Bon une chose est sure, ce n’est plus une vitesse pour du regular, on approcherait même de l’extra stiff vu, qu’en plus de ça, mon tempo est assez vif.
Le grip n’aura sans doute pas besoin d’être modifié car ma prise de grip semble se stabiliser et cela ne dérange plus la souplesse au niveau des poignets comme à une certaine époque.
On ne change bien entendu pas les têtes des clubs, toutes me plaisent et c’est très important qu’il en soit ainsi.
Par contre, même si j’ai raison de faire confiance à mes sensations pour le besoin de poids en tête, je me trompe sur l’envie d’avoir des clubs plus légers. J’en ai testé et cela ne me convient pas vraiment au final.
Par contre, j’avais demandé à Q, à l’époque de la mise en place de la série initiale, des fers plus courts par rapport à ma taille, pas beaucoup plus court mais tout de même.
Il est temps désormais de revenir à une taille de club en rapport à ma taille.
Mais cette décision était une excellente chose au début car cela m’a permis de mieux jouer mes longs fers et ainsi d’être rapidement en confiance avec.
À l’heure qu’il est Vincent doit être dans ses calculs, ses mesures et ses recherches de shaft, moi je suis entré dans la phase « impatience ».
J’attends le rapport détaillé, puis après nous passerons à la commande de matériel, ensuite je dirai adieu à mes clubs pour les retrouver quelques jours plus tard tout nouveaux tout beaux et passer ensuite le reste de l’hiver à redécouvrir mes sensations de jeu…
L’hiver va être passionnant !

ET SI ON S'ENTRAINAIT UN PEU ?...

Dimanche 29 novembre, second match de poule de la coupe de Paris. Villennes reçoit l’équipe de Domont. La semaine dernière, nous avons reçu une correction par l’implacable équipe de La Boulie sur leurs vénérables terres, il s’agit maintenant de corriger le tir sur notre humble mais néanmoins charmant petit parcours.
Donc samedi, rendez vous était pris avec Paul pour faire un entrainement, reconnaissance en foursome. Nous allons faire jouer les deux balles en foursome afin de déterminer si un ordre donne un meilleur score que l’autre.
À l’approche des froids hivernaux, Villennes devient un terrain fort lourd et l’adhérence s’en fait ressentir sur le fairway quand vous avez 5cm de boue sous les semelles, bien accrochées aux crampons.
Je me demande si je dois donner cette information capitale et stratégique finalement…On ne sait jamais, si ce blog était lu…
Pouf, Pouf…
Villennes est très secs en cette saison, je vous conseille de venir le jouer en basket si vous ne voulez pas abimer vos chevilles !
Voila, la vraie information est noyée désormais, la stratégie est sauve !
Donc reconnaissance et stratégie.
En fait, pas d’ordre qui se détache pour la bonne et simple raison que, compte tenu de notre niveau, il y a trop d’irrégularités dans notre jeu sur l’ensemble d’un parcours pour déterminer de réelles décisions en matière d’ordre.
Paul est bien plus régulier que moi sur les mises en jeu et moi je suis plus long.
Sur ces départs, nous avons donc plus de chances de prendre les greens en régulations et sur les miens, nous aurons sans doute plus souvent des approches putt bien placés à jouer.
Le seul avantage de cette reconnaissance est plus dans la relation partenaire qui s’installe entre nous. Nous appréhendons mieux le jeu de l’autre, ses capacités, ses points forts, ainsi, coup après coup nous pouvons prendre de meilleures décisions que lors de notre équipée touristique au premier match play.
Déjà, nous nous entendons plutôt bien, j’ai confiance en son jugement et n’hésite plus à lui demander conseil ou assistance, comme de se placer en arrière lors des mises en jeu si je ne suis pas sur de mon alignement par exemple.
La conclusion à tirer de cet exercice reste l’importance du mental.
Notre irrégularité peut entrainer des passages à vides plus ou moins long de sa part comme de la mienne, il faudra donc trouver les mots pour retrouver rapidement confiance et bon jeu.
On verra donc le 29 si cela nous permettra de faire gagner des points pour l’équipe !

dimanche 15 novembre 2009

TERRA INCOGNITA...

Deuxième partie de ce week end de compétition, la première manche de la coupe de Paris.
Villennes affronte le RCF la Boulie, à La Boulie, golf réputé que je n’ai pas encore eu le plaisir de jouer, même pas une petite reconnaissance, rien, nada. Je sais juste qu’il y a un fairway en descente parce que je l’ai vu de loin quand je passe en voiture sur l’A86, ça fait léger comme reco tout de même.
Vendredi soir, nous avions à Villennes un cocktail d’équipe, préparatoire au match et félicitant par la même occasion. J’ai fait là bas la connaissance de Paul, mon partenaire pour le double.
Paul est grand, souriant, 13 d’index. Voila les infos que j’ai avant le match.
C’est un peu léger pour mettre une stratégie en place tout de même.
Ce matin, météo clémente en ce 15 novembre, merci le réchauffement climatique, la fleur au fusil et la touffe d’herbe au club, me voici aux portes du domaine golfique de la Boulie, le mental consolidé des bons coups de la veille. Il est 8h45.
Le temps d’arriver au parking, c'est-à-dire 5mn après avoir passé le portail, oui le golf est grand, très grand même, deux parcours de 18 trous et un parcours de 9 trous, tout ça pour 600 membres c’est du gâchis ma bonne dame moi je vous dis.
Je vais m’annoncer à l’accueil, pardon, au secrétariat où un gentil monsieur en costume de mariage me souhaite la bienvenue d’un ton affable, m’indiquant le practice par la même occasion, allez ouste va faire joujou mon garçon.
Je passe devant un practice green, puis deux, puis un autre qui entoure un pin tellement centenaire qu’il a l’air d’avoir été toiletté la veille, tout va bien je me sens comme un poisson dans le désert, à l’aise blaise, j’en ai même oublié de demander où était les pipiroom, j’ai du penser inconsciemment que cela n’existait pas ici…
Je commence à taper les balles, poliment, m’excusant à chaque fois que cela fait trop de bruit, on n’est jamais trop prudent et j’aperçois du coin de l’œil moult gens passer, ils doivent se rendre à un baptême je pense, cela m’étonnerait pas qu’il y ait aussi une chapelle dans le domaine. Puis de temps à autre, une tête connue, puis deux, puis le reste de l’équipe qui se pointe, ils sont faciles à reconnaître, ils sourient, rient même et parlent plus forts que les autres.
Bon allez, cessons de railler, l’endroit est paradisiaque pour un golfeur, c’est rien que de la jalousie tout ça, juste parce que c’est moi qui doit cirer mes chaussures moi-même alors que là il y a un bâtiment où des gens rentrent en costume et ressortent en golfeur avec le chariot qui brille…lui aussi.
Je retrouve Paul, mon partenaire pour le foursome, nous sommes la dernière équipe à jouer, soit parce que nous sommes l’équipe sur laquelle tout le monde compte pour faire la différence au final soit parce que…non, ça doit être la première raison…
Sur la feuille de match, nos adversaires sont 10 tout les deux et membres bien entendus. J’apprends en discutant avec un des deux starters, celui qui a le plus joli brushing, qu’ils ont présélectionné 45 joueurs pour la coupe, que ceux qui jouent en double, s’entrainent en double au moins une fois par semaine en condition de match, que la semaine qui précède une rencontre, ils font le bilan des joueurs en forme pour sélectionner les 12 du jour.
Ok.
Il me demande comment cela se passe chez nous, je lui réponds qu’on a réussi à trouver 12 joueurs sur les douze présélectionnés et que cette rencontre est une bonne occasion de faire connaissance.
Il rit à gorge pas déployée me trouvant beaucoup d’humour…
Bon.
Nous voici tous rassemblés au départ du 1 du parcours de la Vallée, il y a une jolie maisonnette avec une salle d’attente où des exemplaires du Figaro Madame plus récents que ceux de la salle d’attente de mon dentiste, trainent sur la petite table ronde en chêne.
Soit.
Départ des blancs bien sur, il y a 9 matchs en tout,6 simples et 3 doubles, 9 départs donc où le starter au brushing plus court annoncera à chaque fois à haute voix que Villennes à l’honneur, que l’on peut placer la balle sur le fairway et que bonne partie messieurs, à mon avis le gars a déjà du annoncer les entrées de bal de Monsieur et Madame de la ridelle du Camion quand Monsieur de la Porte qui Grince recevait aux temps fastes de l’avant crise.
Oui je sais c’est rien que de la jalousie encore une fois et allons de ce pas venger l’affront sur le vert.
Le foursome est une formule simplissime, deux joueurs jouent à tour de rôle sur chaque trou, un joueur fera les mises en jeu des trous pairs et l’autre des trous impairs…
Donc, quand je fais un super coup, mon partenaire a le droit de le gâcher avec une bonne gratte et en représailles j’ai le droit de l’envoyer jouer dans la foret après. Une formule utile pour faire naître de grandes amitiés durables.
Bon, avec Paul, on se fait 27 secondes de stratégie, les impairs ont plus de par3, je les prends.
Ah zut c’est moi qui joue le premier coup de la partie du coup.
Tout le monde a joue le driver, je le prends aussi, pas de raison et boum ! Sur le fairway ! Du trou d’à coté…
Paul et moi avons mis en place une stratégie de secours au cas où ce genre de petit désagrément arriverait, prenons tout cela avec le sourire, de toute façon il fait beau et la compétition n’a surement pas besoin de nos points.
Nos honorables adversaires ont envoyé de l’autre coté sous les arbres, une autre stratégie puis leur coup suivant tombe balle à branche avec un énorme pin au milieu du fairway, on a bien fait de passer par l’autre trou finalement. Bon, on leur donne le point au putt parce qu’on le vaut bien. On le reprend au trou suivant, faut pas déconner non plus.
le beau départ du 2
Le match se tient jusqu’où trou 5 puisque nous aurons la politesse de ne pas lâchement profiter de leurs erreurs, étiquette oblige. Quand vient notre tour d’en faire, visiblement nos adversaires semblent avoir un autre avis, sans doute animés par une volonté farouche de vaincre l’envahisseur. Des restes de Charles Martel sans doute…
On est 4 down au sortir du 9. Je prends des photos quand ce n’est pas mon tour de jouer, quitte à prendre une déculotté de touriste en goguette, autant y aller jusqu’au bout.le gentil par3 du 10
Début du 12, nous sommes 6 down, je rentre un putt de 3m, enfin oserai je dire puisque le putting aujourd’hui, comment dire, était plutôt original, tout cela sous l’œil tendu de nos adversaires. Ah oui, je viens de me rendre compte que j’ai sauvé une balle de match, où avais je donc la tête.green bien protégé du 12
Il faut dire qu’avec Paul, depuis le trou 8, on s’était fait une raison et nous admirions le paysage plus que nos coups de golf, de plus en plus déplorables. En même temps, on s’est dit que si nous n’abimions pas le fairway, on serait sans doute invités de nouveau…
Bref.
Départ du 13, par3, porte bonheur donc, de 160m avec 20m de dénivelé en montée, le gentil membre attaque au bois5 je crois et plante le mât sous les applaudissements feutrés d’un public venu juste ici pour assister à la mise à mort. Le membre en second plante le putt, birdie, ça c’est fait, merci beaucoup, mais de rien ce fut un plaisir de prendre une déculottée en votre si charmante compagnie, mais bien sur que cela fut difficile sur des terres inconnues, mais comment donc vous avez si bien joué que nous n’aurions rien pu faire, mais non, mais non cessez là je vais rougir, voulez vous continuer le parcours, les plus beaux trous sont à venir, que c’est aimable de votre part, merci beaucoup, avec plaisir, nous continuons en foursome si vous voulez ? Et mon fer4 dans votre tronche, le voulez vous ?
Donc on ne continue pas en foursome…
Et oui les plus beaux trous restaient à venir…
Nos amis de toujours nous quittent au 16 après nous avoir demandé 10 fois si nous trouvions le parcours à notre goût, à la dixième réponse, convaincus visiblement, ils sont repartis vers de nouvelles aventures emplies de moult péripéties je n’en doute pas.
Paul et moi finissons les deux par5 du final en scramble, histoire de faire au moins un par dans la journée, ça fait toujours du bien.
Nous recroisons Brushing Ier en partant auprès de qui nous nous enquerrons du score.
21 à 0.
On a bien fait de penser que notre position de derniers partants était plus que stratégique…
Bon, je me moque un peu, c’est à cause de la raclée en grand uniforme surtout, mais si vous avez l’occasion d’aller jouer là bas, allez y car c’est vraiment un endroit splendide et il serait stupide de le snober…
Sur ce, je crois qu’un peu d’entrainement en foursome avec le copain Paul avec qui je jouerai le 29 pour le prochain match ne serait pas inutile !
Bonne semaine !
départ impressionnant du 18

samedi 14 novembre 2009

ET L’EAU ? LE SOLEIL BRILLE ! BRILLE ! BRILLE !



Première étape de ce week end de golf, le Scramble à la française sur l’Albatros…
Arnaud Balbin, Ze Organisateur of Ze Top Compétitions nous proposait ce superbe parcours à dompter à 4 avec cette formule originale qu’est le scramble à la française.
Cela fait plusieurs semaines qu’une petite centaine de joueurs passionnés attendaient cette journée où seule la météo était incertaine.
Ce matin 6h, pluie. Froide.
Arrivée au golf : 8h, pluie. Froide. Vent fort.
Practice à 8h15, 30 joueurs en ligne et en combinaison de pluie sous le vent...
Briefing à 8h45, pluie. Froide. Vent plus fort encore.
Pendant le point, on regarde un peu qui est là, on fait la tournée des visages connus.
Le forum des gentlemen est bien représenté avec les Up, TomZ, Dan, Paul, Vulcain qui n’est venu que pour la promenade découverte et en prendra plein les mirettes. Je retrouve avec joie Sébastien et Edward, des amis de Villennes et bien sur Leni, Dorian et son ami Maurice du forum des Tec’s.
Arrivés au trou n°15 car nous partons en shot gun, plus que du vent. Du bien costaud mais plus de pluie. Le ciel bleu pointe son nez.
Arnaud est vraiment Ze Organisateur !
Ne me dites pas qu’il y est pour rien, je suis sur que si !
Donc Dorian, Maurice, Vincent et moi-même sommes au départ du 15.
Dorian et Maurice ont des index entre 5 et 6, joueurs solides et réguliers. Parrain et moi, 15, capables de bonnes choses mais encore irréguliers.
Cela faisait longtemps que l’on se croisait avec Dorian chez les Tec's et j’ai été très heureux qu’il accepte ma proposition pour venir à cette compétition. En plus il nous amène Maurice, aussi bon que lui, maintenant au boulot, à nous de leur montrer qu’ils ne vont pas regretter d’être venus jouer avec Parrain et moi.
Il est un peu moins de 9h, il est temps d’envoyer un coup de bois3 dans l’eau à droite du fairway du 15 avec entrain, ce que je fais de façon très appliquée !
Vincent place un beau drive pleine piste, les deux singles assurent, trois balles jouables, qui ne fera pas le coup suivant ?
Et oui, c’est tout l’intérêt stratégique de cette formule, celui dont la balle est choisie ne jouera pas le coup suivant.
Quand trois balles sont dans la même zone, il faut prendre quelques instants de réflexion. Notre objectif, mettre notre orgueil personnel de coté et donner le maximum de chance à la réussite de l’équipe. On choisit celle de Vincent afin de faire jouer Dorian et Maurice le plus possible sur ce type de coup. Je démarre donc, ainsi, si ma balle touche le green, charge à eux de prendre le risque d’attaquer le drapeau.
Bon coup de PW sur le green, les deux compères attaquent, balle dans l’eau à chaque fois. Les drapeaux aujourd’hui sont en position « Open de France », celui là est au bord de l’eau et le vent ne se calme pas, mais alors pas du tout !
Green en régulation, mais putt long, il en faudra un second. C’est le par sur ce trou plus que délicat !
Le 16 est le trou où se joue le concours de précision, Maurice nous place une balle à 2m du mât sous un vent terrible, la grande classe mais nous ne finalisons pas le putt, par de nouveau.
17, vent de face. Ça calme…
Je place un gros drive sur la piste, lie légèrement en pente mais ils décident de la prendre. Sauf qu’il reste encore 200m sur ce par4 malgré mon bon drive. Dur…
Il faudra un troisième coup pour toucher le green et malheureusement, encore deux putts pour finir, bogey.
Pas de découragement, bogey sur ce trou, avec ce vent, on prend avec le sourire.
C’est l’avantage de jouer sur ce type de formule où nous sommes tous impliqués, il y a toujours une bonne motivation insufflée par l’un d’entres nous.
Le 18, ce beau par5… encore un gros drive sur la piste de votre serviteur et un coup de fer splendide de Maurice, nous voici en position pour un eagle !
Je mets le « ! » parce qu’il faut jamais oublier, pendant votre lecture, que le vent n’a jamais cessé de souffler, aucune pause, toujours trois clubs de plus ou deux clubs de moins, 10m à gauche ou 20m à droite pour compenser. Et le vent ça use à force…
Encore deux putts, voila un birdie qui nous fait oublier le bogey d’avant.
Direction le parcours depuis le 1 désormais.
Mon coup de Bois3 est sélectionné, Vincent place sur ce green bien étroit, deux putts, par.
Le par3 du 2, plus de 165m à faire au dessus de l’eau car le drapeau est à gauche bien sur…
Maurice place, Vincent était déjà encore mieux placé, j’ouvre le putting, balle nette et paf, birdie !

Par5 pour le 3. Dorian a fait la meilleure mise en jeu, Maurice assure les deux coups suivants, le talent des bas index fait son effet, deux putts encore mais à cause de ce satané vent, être sur le green est déjà un petit exploit en soi, même à 10m du drapeau. Par.
En avant le 4, le vent coupe le fairway, mon drive est une nouvelle fois le mieux placé, décidemment, c’est le jour alors profitons en même si avec cette formule je suis parfois frustré de ne pas jouer les coups vers le green mais je participe activement avant alors j’encourage les autres.
Dorian et Maurice sont sur le green, 2 putts, par assuré.
Au 5, mon drive part en vrille mais c’est le moins pire alors on prend. Vincent assure un bon coup d’hybride (quand je vous dis qu’il y a du vent !) et deux putts pour un nouveau par. Au 6, on prend le drive de Vincent qui ne se sent pas sur les approches courtes et laisse son tour pour que toutes les chances soient pour l’équipe. Maurice place le plus près et deux putts encore. Idem au 7, mon drive est sélectionné et c’est le coup de fer de Dorian qui est sur ce green bien perfide, deux putts à nouveau. Par.
Sur le 8, le MP FLI HI n°4 fait des merveilles car je suis sur le green. C’est ce qui est bien avec cette formule, il y a toujours un bon coup fait par l’un d’entre nous qui offre une bonne opportunité de réussite. On en ressort avec le par. Au 9, il y a vent contre et coupant le fairway de surcroit, le drive est de Maurice, le bois de parcours est de Vincent (lui sait être présent et efficace dans les situations délicates !) Approche wedge de Dorian, putt de Vincent, beau birdie !
Au 10 j’envoie un bon gros drive devant la pente qui mène au green, Maurice garantie l’approche wedge et décide de faire putter Dorian en premier pour le motiver, bingo, birdie de nouveau !
Au 11, on prendra la mise en jeu de Vincent qui est sur le pré-green, l’approche passe de peu à coté, par.
Au 12, on échappe de peu au bogey car malgré un drive superbe de Maurice qui a dépassé de peu le magnifique Drive Tabarliesque de Vincent (oui un drive Tabarliesque est un drive qui, comme certains voiliers, sait prendre le vent) on ne touche pas le green, Maurice fait une belle approche wedge au troisième coup et le putt est rentré ensuite, par. Ouf!
Le 13 nous sera moins agréable, le vent, la fatigue rendent les derniers trous de plus en plus complexes. Beau drive de Dorian, personne ne prend le green, l’approche wedge est bonne mais le putt ne rentre pas, bogey. On termine sur le 14, le concours de drive. Le vent coupe méchamment le fairway, j’envoie les dernières calories dans la mise en jeu et pourtant le panneau du gagnant est encore 20m plus loin, il y a des colosses aujourd’hui !
Maurice place le bois de parcours à gauche mais nous réussissons tous trois à bien placer sur le green, deux putts encore, par pour terminer.
-2 au total !
Mission Albatros réussie !
Il est certain qu’après, à froid, on peut regretter certains coups mais je ne retiens que l’ambiance excellente, le plaisir du beau jeu, les défis constants coup après coup et surtout la joie de vivre une partie qui se termine sous le par !
À plusieurs, je suis d’accord, certes, en effet…
Mais je vous assure que c’est tout de même très motivant à vivre !
Bon, maintenant, dodo car demain ça recommence avec la Coupe de Paris à la Boulie !
Merci encore à mes trois talentueux partenaires et merci une nouvelle fois à Arnaud pour cette superbe journée !
Vivement le calendrier 2010 des compétitions du Balbin’s Golf Club !

mercredi 11 novembre 2009

CHAMPION…DU PRACTICE…

Aujourd’hui match play !
À Guerville, parcours très intéressant à jouer et plutôt long. En fait la difficulté va crescendo là bas et c’est tout son intérêt.
Scramble à deux, Vincent est mon partenaire, il vient juste de rentrer des states et pour l’heure il est 4h du matin pour lui au moment du départ du tee n°1.
11h, heure française donc.
2h du mat, je suis au practice…
Besoin de confiance aujourd’hui et cela passe par quelques seaux de balles pour être en phase avec mon swing.
Grâce au travail de ces derniers mois, j’ai une meilleure vitesse dans la descente et un meilleur contrôle dans la montée. Content donc mais la conséquence désagréable est que les shafts ne suivent plus, en particulier celui du driver qui est devenu une branche de saule pleureur.
Donc pour le moment, avant chaque parcours il faut que je trouve un rythme plus faible pour que les trajectoires de balle n’en pâtissent pas.
Sur les wedges cela se passe bien car les shafts sont très rigides, sur les fers ça va jusqu’au 5, le MP4 passe bien car je l’ai pris stiff d’entrée mais les bois…
Si jamais je me dérègle, la catastrophe est proche !
Donc 4 seaux de balles.
Rythme trouvé.
Rassuré.
Ça tombe bien voila les up et Vincent un peu plus tard.
Petite vérification technique pour les grips avec Parrain, un tout petit trop épais comme je l’avais senti. Changement à faire donc confirmé pour cet hiver.
Il est l’heure du combat amical.
Hyper confiant.
Sur le 1, 1up est à gauche, Vincent aussi, je sors le driver (idiot car le par4 ne dépasse pas 340m) balle qui part haut et à droite. Pas terrible. Dimup part des bleues, normal, elle a swing diablement efficace. Elle nous met 40m facile.
À partir de là va se poser le problème tactique et mental du jour mais on n’apprend que de ses erreurs n’est ce pas…
Il y a plus de 50m à chaque fois entre ces deux départs et à aucun moment je n’ai réfléchi deux minutes, je suis parti bille en tête avec comme but de chercher à combler cette perte de distance sur les départs au lieu de placer correctement sur le fairway pour que l’on puisse jouer le second coup de façon sécurisée.
Résultat, j’ai perdu ce rythme si délicat dès le début et sur tout le parcours les mises en jeu sur les par4 et 5 ont été, en grande majorité, déplorables.
Vincent, heureusement, est plus sage que moi et s’applique à placer. Cela nous permet de rester square sur les trois premiers trous en association avec mon jeu de fer qui reste correct.
Le putting reste encore aléatoire, niveau qualité, l’apprivoisement n’est pas encore total avec Ouaki mais ça vient doucement.
Au 4, 1up pour les Up gagné sur le green. Au 5, Vincent et moi ratons le second coup, 2up. On tient le choc au 6 mais battus sur le green au 7, on tient le choc au 8 mais battus sur le 9. 4up pour les up sur l’aller. Leur jeu à tous les deux est solide et constant, le notre reste trop aléatoire, au mieux on partage le trou.
Espoir au 10, les Up ratent de concert leur mise en jeu, ce sera la seule fois du parcours, nous réussissons à conserver l’avance jusqu’au bout. Exploit de Vincent qui rentre l’approche putt sur le trou suivant. On est revenu un peu, ils sont 2up au départ du 12, par3 où nous faisons virgule tous les deux au deuxième putt, second coup délicat au 13 et les up reprennent leur avance, on ne prend pas l’avantage au par3 du 14 malgré une meilleure attaque de green et notre jeu commun est trop moyen au 15, fin du match 5&3.
Bonne correction méritée car les Up étaient un niveau au dessus tout au long du jeu.
Moi je suis dans une rage noire contre moi à cause de mes mises en jeu, je perds le plaisir de cette partie pourtant fort agréable et au soleil en plus…
J’ai eu quelques bons coups bien sur mais je n’ai pas eu l’intelligence de laisser le driver dans le sac quand il le fallait.
Encore une bonne chose d’apprise aujourd’hui !
Revanche en prévision, va falloir retenir la leçon !

lundi 9 novembre 2009

DEUX COUSINS MALINS…

Les réflexions continuant leurs cheminements tortueux pour la constitution du sac, j’en étais arrivé à 13 clubs au final avec donc le choix pour le quatorzième, soit la longueur, soit le petit jeu, en fonction du parcours.
Dans cette optique…
Euh, je n’avais pas parlé de cette histoire de 13 clubs ?
Désolé j’ai cru que.
La réflexion finale sera 13 clubs.
Driver Mx700, bois3 MX700, Mac Gregor 20°, MP FLI HI n°4, fer5 à PW KZG, 55° scratch, 60° Tom Wishon et Ouaky.
En réserve le MP FLI HI n°3, le 47° MP T et le 50° KZG.
Beaucoup de réflexions, beaucoup d’idées et peu de changements au final.
Le gros changement portera principalement sur les nouveaux shafts et les grips une fois les fittings réalisés après mi novembre.
Et rien que cela, si j’ose dire, sera énorme.
Mon idée finale est d’avoir plus léger mais plus rigide et plus de poids en tête.
On verra si les nouvelles données chiffrées sur le swing iront dans ce sens, moi je ne peux transmettre que mes sensations.
En attendant les nouveaux venus viennent d’arriver fraîchement débarqués d’un mercato imaginaire puisqu’ils sont neufs.
Les voila !




Shaft stiff bien sur, objectif : tolérance, qualité de toucher et précision sur les longs coups de fer. En effet, étape délicate sur un parcours que d’avoir un par3 de plus de 175m ou un coup précis du fairway à cette même distance.
Pour le moment ils sont tels que sortis des ateliers de monsieur et madame Mizuno, on verra après les tests et les fittings si cela restera ainsi.
En attendant, il fait nuit et je ne peux même pas les tester !

samedi 7 novembre 2009

LEXIQUE SUITE ET FIN

LA LETTRE « R »

RECOVERY :
C'est un coup réussi, réalisé en général d'une partie accidentée ou difficile du parcours. En gros t’as envoyé ton drive au fin fond de la pampa et tu vas essayer de renvoyer la balle sur le fairway. Le recovery est un des postes de jeu qui s’améliore le plus vite au début.

ROULÉ (coup) :
Action de projeter la balle en la maintenant basse, la faisant rouler jusqu'au trou. Un coup de 150m roulé n’existe pas, on nomme cela un top et nous verrons la définition exacte sous peu…

RÉGULATION (green en) :

Un green atteint en deux coups de moins que le par, ce qui veut dire qu’il reste deux putts à faire donc au boulot si vous en faites trois, est dit green en régulation. L’abréviation est GIR à ne pas confondre avec TIR qui est le Tree In Regulation, un taux utile pour mesurer les recovery…

RELÈVE PITCH :
Ustensile utilisé par les golfeurs respectueux de l’étiquette, et pas juste celle de leur polo, servant à réparer les trous sur le green causés par les balles hautes tombant dessus. En général, on est très heureux de réparer ce genre de trou…

ROUGH :
Zone d’herbe haute qu’aucun agriculteur ne prendra la peine de faucher, trop de balles dedans… En anglais « rough » veut dire « rude » et effectivement cette zone porte bien son nom !

LA LETTRE « S »

SANDWEDGE :
Club permettant de sortir la balle du sable. Plouf plouf, club permettant de passer son après midi dans le sable !

SCORE :

Nombre de coups joués pour réaliser un parcours. Il peut être brut, ce qui veut dire qu’on ne prend pas de gant pour vous annoncer le résultat ou bien net et là on vous regarde avec un air étrange parce que ce n’est pas normal de faire autant avec un tel index !

SCRAMBLE :

Formule de jeu collective. Tous les joueurs d'une équipe frappent individuellement leur balle. Le capitaine, il en faut bien un, choisit alors la balle la mieux placée et tous les joueurs rejouent à partir de ce point. Ceci jusqu'au putt final. Le scramble peut aussi avoir une variante dite « scramble à la française ». Le français, fervent combattant de la réussite d’autrui a créé cette variante : le joueur dont la balle a été choisie pour le coup suivant, donc le meilleur coup, sera puni et n’aura pas le droit de jouer le coup suivant, il passera son tour, bien fait il avait qu’à pas réussir !

SCRATCH :
Se dit d'un joueur jouant le parcours dans le par et ceci même avec des chaussures à lacets contrairement à ce que l’on pourrait penser.

SEMELLE :
Partie inférieure de la tête de club, reposant sur le sol. J’ai bien écrit « sur » et non « sous »…

SHAFT :
Autre terme désignant le manche du club. Le club étant l’autre terme désignant le shaft, voila qui rend la définition plus limpide.

SHOT GUN :
Compétition où les départs ne se font pas de 10mn en 10mn mais tout le monde part en même temps (pas du même endroit bien sur mais répartis sur chacun des 18 trous du parcours) au son de la trompette, du clairon, plus rarement du violoncelle, ce que l’on peut déplorer d’un point de vue strictement musical.

SLICE :
Coup manqué provoquant une trajectoire de balle exagérément incurvée vers la droite. Exagérément est le terme qu’a des couettes…

SOCKET :
Coup raté (oui je sais c’est dur à dire mais oui cela fait partie des coups dit ratés, j’en suis navré) consistant à frapper la balle avec le talon du club. Le talon, la semelle, vous voyez bien que l’expression « jouer comme un pied » est encore une expression strictement golfique qui a été volée et honteusement utilisée pour d’autres sports !

SQUARE :
Terme désignant deux joueurs à égalité qui peuvent donc ensuite aller jouer ensemble dans le lieu indiqué pour un duel à l’arme blanche (ou bleue, y’a pas d’obligation) afin de se départager. Si c’est comme ça que cela doit se passer sinon à quoi pourrait servir le terme « mort subite » ?

SSJ :
Scratch Score du jour. Suivant les conditions climatiques rencontrées lors d'une compétition amateur, le par peut évoluer de un ou deux points. En général, le SSJ est modifié en fonction de la moyenne globale des performances de tous les concurrents. Et là c’est le flou artistique le plus complet !

SSS :
Scratch Score Standard, c’est le score qu’effectuera un joueur scratch en conditions météo normales sur le parcours. J’ai déjà vu des SSS à 72.1 sur des pars 72 et je suis encore incapable d’expliquer comment un joueur arrive à faire 4.1 sur un par4…
À tous les coups c’est une moyenne ou alors il y a des notes artistiques en plus quand on est scratch. Ce n’est pas des gens comme nous moi je vous dis…

STABLEFORD :
Ah il était temps qu’on en cause de ce terme là ! Forme de compétition contre le par (ça ok) dans laquelle les pars sont rehaussés en fonction de l’index du joueur et du parcours (ok je suis toujours). Un par rapporte deux points, un bogey rapporte un point et au-delà 0 points donc le joueur PEUT relever sa balle. Un birdie rapporte 3 points, un albatros rapporte 4 points, au-delà le joueur ne relèvera pas sa balle mais paiera un coup aux partenaires. Un joueur jouant son handicap marquera 36 points en net. (Ah ok, tout compris)

STANCE :
Position des pieds quand le joueur est à l’adresse, le stance peut être parallèle à la ligne de jeu ou légèrement en travers mais mieux vaut que cela soit voulu. Le stance peut être dit « sableux » dans un bunker ou « humide » dans un obstacle d’eau…

STROKE PLAY :
Formule de jeu dans laquelle on compte tous les coups tant que la baballe n’est pas dans le trou. Le gagnant étant celui qui rentre le plus tôt chez lui, le perdant étant celui qui n’a plus de pile dans sa lampe de poche.

SWAY :
Déplacement d’une partie du corps (à vous de devinez lequel, je ne vais pas tout dévoiler non plus) empêchant de pivoter selon un axe stable. Ah parce que faut pivoter en plus ?
Depuis que je joue au golf, quand quelqu’un éternue, cela me prend beaucoup plus de temps qu’avant de dire « à vos déplacements d’une partie du corps qui vous a empêché de pivoter selon un axe stable » et en plus après on ne me dit pas merci mais on me regarde d’un air bizarre…

SWEETSPOT :
Zone d’impact avec la balle idéale située au centre de la face du club. Maintenant que je vous ai dis où elle était cachée ça va aller tout de suite mieux sur les parcours.

SWING :
Mouvement du club dans toute son ampleur, du début de la montée jusqu’à ce que le joueur crie « BAAAAALLE !!! »

LA LETTRE « T »

TALON :
Partie de la tête du club située sous le manche. Normalement il n’y a aucune trace d’impact dans cette zone…

TEE :

Autre nom pour l’aire de départ ou c’est le nom donné à la pièce de bois ou de plastique destinée à surélever la balle au départ afin qu’elle puisse voir où on va l’envoyer. Les balles sont très curieuses de nature et très aventurières aussi pour certaines…

TÊTE DE CLUB :
Partie du club utilisée pour frapper la balle. Juste dit comme ça c’est déjà drôle !
Non ?
Bon…

TOP :
Coup raté (et oui encore un) consistant à frapper le haut de la balle ce qui l’assomme et c’est pour cela qu’elle ne roule que quelques mètres puis s’effondre…La pauvre…

TRAJECTOIRE :

Direction que prend la balle une fois le coup frappé. Il arrive parfois cela corresponde à notre volonté préalable, si si…

TROU :
Réceptacle circulaire (ça peut aider) de 108 mm de diamètre (et oui, contrairement à ce que l’on pense c’est plus grand que le diamètre de la balle) et d’au moins 100mm, rien que ça, de profondeur. Ce réceptacle repose sur le green, en son centre est planté un drapeau, ce qui, je ne vous le cache, aide grandement à le situer.

LES DERNIÈRES LETTRES !

VIRGULE :
Putt qui allant vers le trou, roule sur le bord intérieur du trou pour en ressortir. Une «, » qui provoque des « !!!!!!! »

WAGGLE :
Trucs bizarres qui doivent normalement déclencher le swing.

WEDGE :
Club très ouvert (on peut vraiment parler de tout avec c’est génial) utilisé pour les coups d’approche vers le green.

WOOD :
Terme anglais désignant un bois. Il est rassurant de savoir qu’un club porte le nom de la direction que va prendre la balle…

WOODWEDGE :
Club créée par son inventeur éponyme permettant des départs au bois très verticaux dans le but de survoler des immeubles par exemple. Monsieur Woodwedge, étant un visionnaire, prévoit dans un avenir proche la construction de cités modernes au cœur même des golfs de renom afin que les spectateurs ne ratent pas une miette des grands tournois internationaux.



Voila, le lexique et terminé, bien entendu il manque quelques mots et je ne manquerais pas de faire une annexe dans un avenir proche dès que je les trouverais rigolos à expliquer.
Mais avec ça vous pouvez déjà faire impression dans les cocktails, méfiez vous juste si on veut vous inviter à dîner pour parler de votre passion un mercredi soir…

vendredi 6 novembre 2009

LA TRIPLETTE D’APREMONT…


Pas de ma faute s'il n’y a pas de golf à Belleville…
Dans la série des Matchs Play des gentlemen, direction Apremont suite à une excellente initiative de Mister Kokoro.
Innovation, nous serons trois à en découdre sur une seule partie.
Trois matchs en un, c’est possible, il suffit juste d’être un peu organisé et Dan nous a mâché le travail en nous remettant, dès son arrivée c'est-à-dire 10mn avant les hostilités, une feuille récapitulative contenant coups rendus et tout et tout.
Y’avait plus qu’à…
Donc Dan versus Kokoro, Dan versus votre serviteur versus Kokoro aussi.

à droite de Kokoro c'est Dan...
Parcours : Apremont. Je ne connais pas mais après tout, en match play, ce n’est pas contre le parcours que l’on joue mais contre le joueur.
Parcours superbe, temps magnifique, une journée de soleil entre deux journées de pluie d’automne, le gros coup de bol.
Dan et moi avions depuis longtemps une revanche en attente, enfin surtout moi vis-à-vis de Dan car il m’avait gentiment corrigé lors du tout premier match play de ma jeune expérience de golfeur.
Je le connais bien, je connais surtout son swing si personnel, vif, précis, puissant et sans backswing.
À le voir jouer on se demande bien pourquoi on se fatigue à essayer d’avoir un backswing correct et c’est plutôt déroutant si on ne l’a jamais vu !
Mais je l’ai vu, plus d’effet de surprise et plus de coup rendu entre nous, depuis la première rencontre nous avons désormais un index quasi identique.
Pour Kokoro, ce fut une grande première, 8 coups rendus avec Dan comme avec moi, départ jaune ainsi tout le monde a sa chance si le jeu est là.
L’ami Kokoro s’est fâché avec les bunkers et les bunkers étant susceptibles de nature, il n’a pas eu un parcours facile malgré de superbes coups de bois malheureusement sur le dernier tiers du parcours…
Mais l’ami est philosophe et s’était de toute façon préparé à faire un parcours en bonne compagnie plutôt qu’à un match play dont il découvrait la formule qui n’a donc pas été magique cette fois ci.
Dan, par contre, est un joueur de match play, il ne joue pas le parcours mais le joueur, ses coups sont tous pensés en ce sens.
Il a cette capacité à sortir « le » coup au moment important.
Méfiance et concentration donc.
8h30 au practice, départ à 10h30, ça va j’ai le temps de me remettre en jambe malgré le manque d’entrainement en ce moment.
Je travaille ma prise de grip, je me prépare une routine et j’envois les balles jaunes tranquillement.
Tout se passe bien.
Méfiance, c’est parfois piège un bon practice.
Allez c’est parti !

départ du 1
Premier départ laborieux pour tout le monde, un bunker pour moi ensuite, bonne sortie, deux putts, bogey pour Dan aussi et double pour Kokoro, avec son coup rendu, nous sommes all square. Le 2 est un par5 impeccable car, dans ce golf, il y a des jardiniers qui dégagent des fairways les feuilles d’automne, perverses petites choses aux délicates nuances de brun comme le veut la poésie colorée de cette saison, en cette belle matinée de novembre où Phébus nous réchauffe de ses douces attentions.

1..2...3 : oooooh c'est bôôôôô!
Bref, y’a pas une feuille morte sur le fairway mais je ne tombe pas dessus, et comme on dit : « mauvais départ n’empêchant pas le square » je reste à égalité avec Dan et je prends l’avantage sur Kokoro. Un par3 ensuite, un bunker, une sortie propre et deux petits putts, l’all square continue avec Dan mais Kokoro a commencé à se fâcher avec les bunkers, 2up. La par5 suivant est collégialement raté, le score ne bouge pas. 1up contre Dan sur le par4 qui suit mais pas grâce à mon bon jeu, je suis juste moins pire que lui sur ce trou et rien ne bouge contre l’ami Kokoro. À partir du trou6 ça commence à bouger un peu plus, on est sous le soleil, motivés, relax et concentrés, ça attaque, ça pitche, ça chip à tout va. 2up contre Dan puis 1up, 3up contre Kokoro puis 2up, la cause à une croix sur le 7 malgré un drive correct au départ mais la balle se colle à un arbre et n’ayant pas le backswing de Dan...
Arrive le 8…
Dan a prévu d’y faire un trou en un.
Oui je sais cela peut paraître un peu gros mais il faut connaître le personnage pour savoir que d’une part, il ne se prend pas au sérieux et que d’autre part, il est tout à fait capable de le réaliser le bougre !
La balle sera parfaitement dans l’alignement mais retombera trop loin, le trou en un se termine en trou en 4, je fais le par, on se marre bien et on passe à la suite, de nouveau 2up contre Dan et 3up contre Kokoro.
Kokoro en pleine concentration
Finalement les scores ne sont pas compliqués à tenir et la stratégie est plutôt mathématique, si tu ne peux en battre deux, occupes toi d’un seul.
Sur le 9 je n’ai pas à me battre, mes partenaires se perdent sur la droite avec bunker et eau ou les deux, 3up et 4up.

Dan et son copain le bunker
Une jolie croix au 10 avec la première balle et la balle provisoire qui se perdent dans les arbres. Un gros drive au 11 avec un second coup minable et me voila 1up contre Dan mais 4up contre Kokoro qui n’arrive pas à trouver son rythme mais conserve sa bonne humeur.
All square au 12 avec Dan qui profite très bien de ma qualité de jeu en baisse comme un vrai joueur de match play. Je réussis à le contenir in extremis au 13 grâce à une approche délicate mais heureusement plus réussie que les trois coups précédents. Au départ du 14, all square donc et 5up, dormie donc face à Kokoro qui commence à revenir dans ses mises en jeu.
Le 14 est un magnifique par5, bon soyons franc, sur ce golf chaque trou a son charme, faut vraiment aller y faire une ballade. Mon drive passe de justesse le bunker de fairway de droite, j’ajuste un gros coup avec mon 20° qui arrive pré-green sur ce trou de 435m, fer d’approche, un beau putt de 3m, match gagné 6&4 contre Kokoro, je repasse 1up contre Dan qui perd l’occasion de prendre l’avantage dans le début du dernier tiers du parcours. Je conserve l’avantage au 15 et je joue plus tranquille car j’ai déjà une partie du travail de fait mais Dan a encore deux adversaires face à lui. Le 16 est un par3 de 150m vent de face, je pars pour assurer la traversée du petit lac et ma balle sombre et se noie de honte après un coup d’une mollesse navrante. Pénalité donc et retour all square. Dan en profite pour passer dormie avec Kokoro qui pourtant revient bien dans son swing. Le 17 sera de la tactique pure.
Dan, tombe dans le bunker de fairway, au lieu d’assurer je prends le driver qui tourne vers les arbres mais Dan prédit un Kick favorable qui arrive !!!
La chance pointe son nez, Dan rate sa sortie mais se reprend bien il est 6m devant le green dans un petit rough perfide. J’ai un fer7 à jouer en second coup relax, je soulève plus de terre que de balle, je recommence ensuite avec mon 55° et on se retrouve tout les deux de chaque coté du green avec une approche pitchée à faire et déjà trois coups de joués. Dan dépasse le drapeau, je prends le PW, prise de grip, routine, brossage de l’herbe en guise de coups d’essais, la balle monte juste assez pour prendre le green, roule, tourne et finit dans le trou, je sauve le par avec trois coups ratés avant, je ne connaissais pas cette technique ! Dan rate son putt, 1up au départ du 18, je suis relax, je ne peux plus perdre, au pire nous finirons all square.
Le 18 est un par4 en légère descente de 350m, je fais une magnifique mise en jeu au drive qui doit faire à peine 100m, Dan est dans le petit rough ras sur la droite mais bien plus loin bien sur, Kokoro nous sort sa meilleure mise en jeu de la journée, à croire qu’il attendait la fin des matchs pour nous montrer à quoi on a échappé.
Comme je n’ai pas de défaite à craindre, je sors le bois3 car le lie est bon, j'envois le coup du jour, ma balle termine 5m devant le green. Dan touche le green mais a un putt en montée assez long, mon approche fer7 ne tourne pas comme prévu j’ai un putt de 2m avec la pente qui tirera la balle vers le bas si je ne fais pas attention. Dan rate son premier putt, je rentre le mien, il rentre le suivant, égalité sur le trou donc avantage de 1up conservé, la revanche est pour moi, la belle n’en sera que plus plaisante.
Pour conclure je dirai…….rien en fait.
Sinon que rien ne vaut une partie entre amis avec un petit challenge amical et un beau temps inespéré car c’était vraiment une magnifique journée.
Dan et Kokoro, si vous lisez ces quelques mots, j’attends une prochaine promenade golfique avec grand plaisir en votre compagnie !

jeudi 5 novembre 2009

LEXIQUE SUITE n°5

MATCH PLAY :
Formule de jeu où il n’est tenu compte que des trous gagnés par chaque joueur. Un bon système pour oublier ce que veut dire le par…

MEILLEURE BALLE :
Partie opposant quatre joueurs, par équipe de deux, c’est plus pratique. Chaque joueur joue sa balle, le meilleur score de chaque équipe est pris en compte sur chaque trou. On la nomme aussi : »quatre balles meilleure balle » ou 4BMB pour les fans d’abréviation.

MORT SUBITE :
Forme de play-off où les joueurs sont départagés dès que l'un d'entre eux remporte un trou. Et après on va boire une bière, d’où le nom.

MULLIGAN :

Terme américain utilisé en partie amicale lorsqu'un joueur accorde une deuxième chance à son partenaire lors de son premier coup de départ. Dès qu’il a fini de rigoler bien sur…

LA LETTRE « O »

OBSTACLE :
Sur un parcours de golf se sont : les étendues d'eau, bunkers, roughs, bois. Un groupe de joueurs très lents devant vous ne peut être considéré comme un obstacle.


OVERSWING :
Rotation exagérée du haut du corps entrainant la cassure du coude gauche (pour les droitiers) au sommet du swing. Ce qui est amusant c’est qu’ensuite on ne sait jamais où ira la balle, qui a dit que le golf était monotone ?

LA LETTRE « P »

PAR3 :
Trou dont la distance n’excède pas 229m. Oui ça fait loin quand même… Les trous en un en vidéo c’est là-dessus !

PAR4 :
Trou dont la distance se situe entre 228 et 434 m. soit ça repose, soit ça stresse…

PAR5 :
Trou dont la distance excède 434 m. Après il n’y a plus rien. Enfin pour le moment…

PARCOURS :
Partie du terrain sur laquelle se déroule le jeu, généralement constitué de dix-huit trous. Loin de moi l’idée d’être vexant mais notez bien « sur laquelle se déroule le jeu ».

PÉNALITÉ :
Coup additionnel que le joueur doit ajouter à son résultat en raison d'une violation des règlements. Oui même au golf le viol est interdit, c’est ça l’étiquette, non mais ho !

PITCH :
Point d'impact d'une balle retombant sur le green, ou sur le fairway en cas de drive en chandelle… Ou, coup d'approche joué en hauteur avec un pitching wedge. C’est la balle qui va hauteur, ce n’est pas un club pour jouer sur une branche d’arbre non plus…quoique…

PITCHING WEDGE :
Justement on en parlait. Club à manche court et à face très ouverte (comme les chiens, plus c’est court, plus ça l’ouvre) permettant de soulever la balle en la "pinçant" à proximité du green. Une balle ne parlant pas, si vous entendez « Aie !! » c’est que ce n’est pas elle que vous pincez, revérifiez votre position à l’adresse.

PRACTICE :
Zone réservée à l’entrainement. Tout le monde en ligne, sur le tapis, le driver à la main, et vous tranquille dans le bunker d’entrainement…

PROFESSIONNEL :

Joueur recevant une compensation monétaire pour jouer dans des tournois (et oui il existe des gens payés pour se balader toute la journée en tapant des baballes, c’est pas honteux ça !) ou pour enseigner les notions du golf (ah bon ça je préfère !).
L’abréviation courante est « pro ». Le professeur étant donc celui qui est payé pour vous mettre une fessée sur le parcours…

PULL :
Désigne une balle qui part directement à gauche (pour un droitier) dont la courbe est moins importante que le hook (c’est déjà ça). C’est le moment de crier « balle ! », par contre si vous entendez « pull ! » juste après, ce n’est pas un fin observateur de votre jeu qui vous fait une remarque, c’est juste que vous êtes sur un terrain de ball-trap, je ne saurai trop vous conseiller dans ce cas de vous baisser et de partir très vite…

PUNCHER :

Action de frapper avec un swing court pour garder la balle basse ou pour contrôler un coup dans le vent. Je sais bien qu’un top provoque le même effet mais faites comme si, enfin en espérant qu’il y ait du vent à cet instant sinon vous ne serez pas crédible…

PUSH :
Désigne une balle qui part directement à droite (pour un droitier) dont la courbe est moins importante que le slice. Si vous entendez « pull ! » au moment de jouer, ce n’est pas un observateur de votre jeu qui vous fait une remarque et se gourre, c’est que vous n’avez toujours pas compris que vous êtes sur un terrain de ball-trap et dans ce cas, je suis navré pour vous.

PUTT :
Coup roulé joué sur le green réalisé à l’aide d’un putter. Je n’en dirai pas plus !

PUTTER :
Action de faire un coup de putt (attention à l’orthographe s’il vous plait, on pourrait se méprendre) ou bien c’est le nom du club dont le loft est situé entre 2° et 6° qui sert au moment du putting. Et non je ne vais pas donner la définition de putting après, trouvez par déduction !

PUTTING GREEN :
C’est le coup de putt qui va rendre votre adversaire vert de rage. Non j’déconne c’est une jolie zone verte et bien tondue avec de mignons petits drapeaux desus où les joueurs sont censés s’entrainer avant de se plaindre sur le parcours que les greens ne roulent pas ou roulent ou roulent mal. bah quoi c'est pas toujours de la faute au joueur quand même!
si,
ah bon, autant pour moi...


à suivre, on commence à en voir le bout non?

mercredi 4 novembre 2009

LEXIQUE SUITE n°4

LA LETTRE « G »

GANT :
Le gant est porté à la main gauche pour les joueurs droitiers, là où le pouce est à droite pour être plus précis et contribue à une meilleure prise en main du club. Très utile pour cacher les ampoules…

GRATTE :
Coup manqué consistant à toucher le sol avant la balle. Il reste conseillé de le faire dans un bunker néanmoins. Donc si vous avez cette tendance, visez-les dès le départ…

GREEN :
Zone tondue ras autour du trou et signalée par un drapeau. Surnommée « terre promise ». Théoriquement c’est la zone où le jeu est le plus simple. J’ai bien dis « théoriquement »

GREENSOME :
Deux équipes de deux joueurs s’affrontent (vous pouvez les imaginer dans le soleil couchant, club armé, prêt à en découdre, même des ourlets). Chaque joueur fait sa mise en jeu et une fois la meilleure balle choisie, l’équipe finit le trou en jouant à tour de rôle.

GRIP :
Deux significations. Cela désigne la poignée du club ou la manière de prendre le club en main. L’expression « prendre en grippe » signifie se fâcher avec son club et non avec quelqu’un mais que voulez vous, on nous vole toutes nos expressions strictement golfiques !


LA LETTRE « H »

HONNEUR :
Droit de jouer le premier sur un trou. Cela revient au vainqueur du trou précédent et au meilleur index lors du premier trou. Encore une fois, dans le thème « on nous a volé une expression » l’expression « ne pas avoir d’honneur » ne signifie nullement être un traître, un lâche ou tout autre qualificatif avec un accent circonflexe mais tout simplement c’est le fait d’avoir un index très élevé.


HOOK :
Coup manqué (pas forcément) dont la trajectoire s'incurve nettement à gauche. Et quand on dit nettement, cela implique le fairway d’à coté quand le coup n’est pas voulu.


HORS-LIMITES :
Zone située en dehors du terrain de jeu et délimitée par des piquets blancs. Le parking, le practice green, le club house…


LA LETTRE « I »

IMPACT :
Décrit le contact de la balle avec la face….du club.

INJOUABLE :
Se dit d’une balle que le joueur pense ne pas pouvoir jouer dans sa position actuelle. Je suis sur que vous visualisez plein d’exemples…

LA LETTRE « L »

LIE :
Manière dont la balle repose sur le sol. Repose étant le terme exact vu la baffe qu’elle va prendre si le dit lie n’est pas plat…

LINKS :

Parcours de bord de mer, généralement dépourvu d'arbres. Bon cela fait déjà un problème de moins…

LIRE :
Étudier les pentes du green avant de putter. Après il y a interro directe et sanction immédiate.

LOB :
Coup de golf produisant une balle très haute, et roulant peu après le contact avec le sol. Il s’agit d’une définition, non d’un fait établi et constant…

LOB WEDGE :
Club de golf responsable des problèmes issus de la définition précédente.

LOFT :
Angle d’ouverture de la face du club. Plus l’angle est grand, plus on est proche du green, normalement…

À suivre…

lundi 2 novembre 2009

LEXIQUE…SUITE n°3


EAGLE :

Trou joué en deux coups au-dessous du par. Euh…en brut hein le par…

EAU FORTUITE :

C'est la présence sur le fairway ou sur le green de zones humides, rendant la poursuite du jeu impraticable. On peut alors se dropper sans pénalité pour continuer le jeu. L’eau fortuite ne retrouve donc pas seulement dans un Ricard noyé ?

ECLECTIC :
C'est un type de jeu au cours duquel joueur retient ses meilleurs scores sur chaque trou pendant une longue période. Les parties peuvent durer une saison entière. Et là c’est la fête quand on regarde les scores.
- T’as fait combien sur ce parcours ?
- -15… en 27 parties

EFFET :
Effet de rotation effectué sur la balle au moment de la frapper afin de lui permettre d'avancer, de reculer à l'atterrissage, de s’enfoncer dans le bunker ou de rouler jusque dans l’eau…

EXERCICE :

Période d'échauffement effectuée par le golfeur avant d'entrer en jeu ou de taper des coups d'essai sur le practice. Courir de la voiture jusqu’au tee n°1 ne constitue pas une période d’échauffement, je le précise à toute fin utile…

ESCALOPE :

Autre terme pour désigner un divot. Voir le merveilleux livre de recettes « les mille et une façons de cuisiner l’escalope divot » aux éditions du trou perdu.

ETIQUETTE :
Premier chapitre des règles de golf (raté pour ceux qui pensaient avoir sauté la préface). Ensemble de conseils visant au respect des autres joueurs et du parcours. Il y a plein de bons petits conseils comme éviter de faire pipi au trou 18 sur la balle de l’adversaire, crier balle AVANT que la dite balle soit retombée par exemple…

FACE DU CLUB :

Partie de la tête du club, rainurée ou non, qui devrait normalement entrer en contact avec la balle.

FADE :
Trajectoire de balle de gauche à droite, pour un droitier. On a tendance à dire qu’un fade est un slice qui reste sur le fairway. Quand vous aurez lu la définition de slice, vous trouverez cette blague très drôle !

FAIRWAY :

Partie tondue comprise entre le départ et le green. Le fait que le fairway soit tondu n’interdit pas de d’envoyer la balle dessus et de la jouer ensuite.

FINISH :

Position du golfeur à la fin d'un swing. Avoir une main en visière pour chercher où va retomber la balle n’est pas une bonne position de finish.

FOLLOW THROUGH :

Étape du swing postérieure à l’impact et accompagnant la balle, avant le finish proprement dit. C’est à cet instant précis que tout se complique…

FICELLE :
Type de compétition qui implique une ficelle. On en fait ce qu’on en veut, on peut attacher l’adversaire à un arbre après le trou n°2 par exemple.

FOURSOME :

Partie de golf où deux équipes de deux joueurs s’affrontent, chaque joueur d’une équipe jouant tour à tour la même balle. C’est dans une partie comme celle-ci que l’on peut vérifier si son meilleur ami est bien son meilleur ami…

FREE DROP :

Action de dropper une balle sans coup de pénalité. Dans une eau fortuite, dans l’œil de l’adversaire, etc.

dimanche 1 novembre 2009

LEXIQUE SUITE 2

Il ne pleut plus mais on ne voit plus rien, continuons donc dans la culture !
La lettre « C »

CADDIE (ou CADET) :

Personne accompagnant le joueur et portant son sac. Le talent du caddie est de pouvoir rigoler sans que le joueur s’en aperçoive…

CARRY :

Distance parcourue par la balle entre son envol et son premier point d’impact au sol. Le premier, j’insiste sur ce terme. Quand un joueur dit « avec mon driver je fais des carry à 250m », cela ne veut pas forcément dire qu’il s’agit d’un dentiste en recherche de clientèle.

CARTE DE SCORE :
Carte permettant de suivre et inscrire les résultats d'un quatuor (ou d’un trior ou d’un duor ou d’un solor). La carte de pointage affiche normalement les règles locales d'un terrain comme les hors limites, la zone où se poster pour rigoler le plus en tant que spectateur, les lieux de baignade etc.
Synonyme : carte de parcours, de score, des résultats, de marquage, à la con.

CHANDELLE :

Terme désignant une trajectoire de balle trop élevée caractéristique d’un plan de swing extérieur-intérieur, d’une tête de club passant sous la balle ou plus simplement l’utilisation d’un 60° sur tee au départ d’un par5.

CHAPMAN :

Formule de jeu jouée par 2 joueurs contre 2 joueurs. Les deux joueurs de chaque équipe jouent une balle du départ, alternent le coup suivant et choisissent ensuite la meilleure balle pour terminer le trou en foursome. Oui, je le conçois, c’est injuste mais il va falloir attendre la lettre « F » pour savoir comment finir ensuite.

CHIP :
Petit coup sec en direction du green. L’objectif, le désir, le rêve, que dis-je l’espoir, étant d’arriver le plus près possible du drapeau.

Aller, soyons fous et attaquons sans attendre la lettre « D »

DÉPLACÉE (balle):
Lorsqu’une balle est arrêtée ou déportée accidentellement, on parle de balle déplacée. Elle doit être rejouée où elle se trouve. Notez bien le terme « accidentellement » car il arrive parfois que l’on retrouve accidentellement une balle perdue délicatement posée sur une touffe herbeuse à peine plus haute qu’un tee, j’ai même vu un joueur partir chercher sa balle seul et quand je suis arrivé pour l’aider, il était à l’adresse, souriant en me disant qu’il venait juste de la retrouver. La balle était neuve et sans impact ni trace de terre, j’aurai du lui demander la marque de cette balle inusable et autonettoyante…

DETRITUS:
Feuilles et brindilles non fixées au sol et n’adhérant pas à la balle, que l’on peut retirer sans pénalité. La balle ne doit pas être déplacée. Vous connaissez la règle du jeu du Mikado ? Et bien c’est pareil…

DIVOT :
Bande d'herbe soulevée par le club en passant sous la balle. L'étiquette invite les joueurs à replacer leurs divots. L’escalope divot c’est bien connu…

DIX-NEUVIEME TROU :

Un moment agréable au bar du clubhouse après un parcours. Ne faites pas comme une connaissance dont je tairai le nom par décence qui a tourné en rond pendant un quart d’heure à la fin de son premier 18 à la recherche d’un panneau indiquant 19…

DOG LEG :
Trou dont le fairway tourne vers la gauche ou la droite. Quand on n’est pas capable de construire une pelouse droite, que voulez vous, maintenant c’est fait, c’est fait, faut faire avec…

DONNER :
Donner un putt. Considérer que son adversaire a rentré un putt sans qu’il ait effectivement à le faire. En anglais le terme utilisé est « Gimme », c’est ainsi que l’on comprend mieux la chanson de ZZ TOP, « gimme all your lovin » qui se traduit par « donner le putt avec tout votre amour »

DORMIE :
Position d’un joueur par rapport à son adversaire quand, lors d’un match-play, il a autant de trous d’avance ou de retard qu’il lui en reste à jouer. C’est donc pas le moment de s’endormir ! (oui facile celle là…)

DOWNSWING :

Étape du swing qui correspond à la descente du club jusqu’à l’impact avec la balle. Cette phase se nomme aussi « jusque là tout va bien »…

DRAPEAU :

Indique la position du trou sur le green. On constate une incapacité inquiétante du green keeper à mettre ce drapeau bien au milieu du green…

DRAW :
Trajectoire de droite à gauche pour un droitier. Je précise que cette trajectoire est volontaire, enfin en général, elle est voulue tout du moins…

DRIVER :
Club normalement utilisé au tee de départ lorsqu’une distance maximum est requise. C’est grâce à ce club que l’on découvre les effets…Tous les effets, y compris l’effet que ça fait sur ses partenaires…

DROPPER :

Action consistant à ramasser sa balle lorsqu’elle se trouve dans un endroit injouable puis à la laisser retomber, bras tendu (celui qui tient la balle, l’autre vous faites ce que vous voulez avec, quartier libre, soyez créatif) moyennant ou non un point de pénalité. Pas de note artistique accordée à ce mouvement.

La suite très vite !

LEXIQUE SUITE…

Il pleut, cultivons nous et passons donc à la lettre « B »

BACKSPIN :
Effet rétro donné à la balle par les champions. Soyons humble et méditons sur le dernier terme de cette définition. Souvenons nous donc de la dernière fois où la balle a fait du Backspin et souvenons de la dernière fois où nous avons voulu faire cet effet…

BACKSWING :
Mouvement arrière du swing qui débute au sol et se termine au-dessus de la tête. On utilise également le terme "montée". Oui soyons chauvin, ainsi la prochaine que vous voudrez dire « tu montes chérie ? » vérifiez auparavant que le lieu et le moment se prêtent à cette petite question…

BALLE :
Une balle de golf doit avoir un poids inférieur à 45,93gr et un diamètre supérieur à 42,67mm. Je vous jure, même si l’on peut en douter parfois, que ce diamètre est inférieur à celui du trou qui est sur le green.

BALLE PERDUE :
Balle qui peut être recherchée pendant cinq minutes. Souvent retrouvée par un partenaire 20m moins loin que vous ne cherchez vous-même, c’est le principe de déformation visuelle dû aux deux plots colorés à droite et à gauche du joueur sur l’aire de départ (si, si je vous jure c’est un amateur ophtalmologiste de renom qui me l’a expliqué). Au-delà (des 5mn, pas des 20m), le joueur est pénalisé d'un point et doit jouer une autre balle depuis l'endroit où il avait tapé la précédente.

BALLE PROVISOIRE :

Justement, on abordait le sujet précédemment… Balle jouée par sécurité AVANT de partir à la recherche d'une balle égarée. Si la première n'est pas retrouvée, la balle provisoire devient la balle en jeu, avec un point de pénalité. Ne pas confondre avec le Mulligan, mais ce mot commençant par la lettre « M » je vous demanderai de bien vouloir être patient.

BIRDIE :
Trou joué en un coup au-dessous du par. Euh…Youpi !

BOGEY :

Trou joué en un coup au dessus du par (euh…pas Youpi !), Double Bogey : deux coups au-dessus du par (euh…qui a foutu un lac devant le trou bordel !) Triple bogey (ils auraient du mettre le drapeau directement dans le lac, ce serait plus simple !), etc. voir « Croix »

BOIS :
Club à grosse tête (oui je sais y’a pas que lui…) ronde (ou pas, surtout ou pas) utilisé au départ. La plupart sont aujourd'hui en métal (je me disais bien que le bruit était étonnant !).

BOIS DE PARCOURS :
Bois joué après le départ, sur le fairway ou dans le rough, ou en forêt profonde, plus souvent au niveau des plots rouges, surtout au début…

BRUT :
Score global sans tenir compte du handicap. Le handicap c’est l’ancien mot pour l’index, non pas le doigt, le truc à coté du majeur, non pas le tournois, le grand doigt là au milieu de la main ! Compliqué certaines définitions quand même…

BUNKER :
Obstacle creux rempli de sable, placé sur un fairway ou autour du green. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le bunker ne se déplace pas pendant que votre balle est dans les airs, je sais moi aussi je pensais que, mais non.

À suivre…
C’est sympa la culture non ?

UN 0.1 BIEN SYMPATHIQUE…

Kokoro, organisateur privé de talent a regroupé une partie des "TEC'S" dimanche sur le golf de Mont griffon.
Je l’avais déjà joué une fois avec Parrain histoire de le découvrir, dans mon souvenir c’était un golf varié, pas « vraiment » difficile à condition d’être raisonnable dans ses choix stratégiques.
La visite avait été faite des départs jaunes et en scramble.
Aujourd’hui c’était départs blancs et tout seul, ce qui change un peu la donne.
Ajoutez à cela deux doigts de la main droite avec des cloques dues à des brûlures ménagères et un dos délicat à cause d’une semaine sans aucun entrainement, à priori cela ne peut donner de bons résultats.
Ajoutez aussi des choix pas vraiment raisonnables du point de vue stratégique et effectivement, cela ne donne pas de bons résultats sur la feuille de score.
Bon, les points négatifs du jour.
Passons sur le les doigts, cela n’était pas si douloureux, juste un peu gênant et pour le dos, un swing à 74.85% (oui un peu de précision de fait pas de mal) corrige en partie le souci.
Putting mauvais à cause d’une lecture rapide et bâclée, bien fait, on ne s’endort pas sur ses lauriers. 36 putts en tout, pas dramatique me direz vous, certes mais 21 putts rien qu’à l’aller tout de même…
Rythme pas retrouvé sur les longs coups (pourtant au practice tout se passait plutôt bien), forcément, pour les mises ne jeu, cela n’a pas rendu les choses faciles…
Point positif, je suis très content de mes sorties de bunker que j’ai souvent eu l’occasion de visiter !
Point plus positif encore, l’ambiance.
J’ai joué avec les deux « Boss » des Tec’s que j’avais déjà croisé il y a longtemps sur un parcours et que je recroise depuis peu avec plaisir sur leur gros forum. On a bien rigolé, d’abord parce qu’on n’a pas été vraiment bons tous les trois et qu’on a assez vite prit le parti d’en rigoler.
J’ai aussi recroisé pas mal de têtes connues que je vais, à mon avis, recroiser bientôt car on joue sur les mêmes parcours donc autant trouver le moyen de le faire aux mêmes heures…
Bon, sur ce il va falloir retourner au practice vite fait et se pencher aussi rapidement sur les travaux hivernaux pour raffermir, non seulement le jeu mais aussi les clubs !