mardi 28 avril 2009

LE MODERNE ET LE CLASSIQUE…

À la lecture de quelques articles à droite à gauche, de quelques débats sur quelques forums ou de quelques articles sur de bons blogs et avec ma toute petite expérience ainsi qu’à mes aspirations et rêves futurs pour le jeu, je me suis mis à réfléchir (si ça m’arrive encore) au sujet de la combinaison de la technologie et du golf.
Sont passés dans cette réflexion, les télémètres, les GPS, les clubs hybrides en particulier.
Je suis assez fan des nouvelles technologies en général quand elles apportent vraiment quelque chose de nouveau et d’utile.
J’avoue rechercher un objet, à l’avenir quand je serai suffisamment bon pour que cela me soit utile, capable de me donner des statistiques sur les différents postes du jeu, les distances, les moyennes de putt etc.…
Je sais que ça existe déjà mais je n’en ai pas l’utilité aujourd’hui, les données à étudier n’auraient pas vraiment de sens car je n’ai pas encore une régularité dans mon swing donc certains renseignements seraient à mon avis faussés.
Mais j’y pense…
J’ai un télémètre pour deux raisons.
La première, pour évaluer mes distances club par club et cela m’est d’une aide précieuse. La deuxième pour mieux évaluer les distances sur un parcours afin de choisir le bon club. Reste ensuite à bien jouer le club en question et là ce n’est pas le télémètre ou n’importe quel autre gadget qui va m’y aider.
J’ai des clubs hybrides ou « rescue » depuis mon premier sac car ayant débuté il y a peu, cela étant rentré dans les mœurs, je ne me suis pas posé de question sur cette nouvelle forme de club comparée aux formes classiques des longs fers et des bois de parcours. Et j’adore ces clubs qui me sont toujours d’une grande aide.
J’ai aussi entendu parler du cadet électronique, le célèbre GPS multifonctions qui vous donne la distance à parcourir et tout et tout sauf le café mais ça viendra surement un jour ou l’autre et là j’avoue ne pas trop avoir d’avis si ce n’est que je crois que cette technologie n’est pas encore très au point au niveau précision mais je me trompe sans doute.
J’ai, comme beaucoup peut être, souvent fait des statistiques après mes parcours comme le nombre de putt, les greens en régulation (avec mon index, pas très utile), les fairways en régulation (ça je commence à regarder de près depuis peu) et certaines autres informations comme mes distances moyennes et je crois que certains GPS ou l’objet que je convoite pour plus tard font ce genre de travail automatiquement et en temps réel et pour un joueur de bon niveau, pour moi ça veut dire en dessous de 12, cela doit être très utile si il veut savoir dans quel domaine du jeu il a besoin de progresser bien qu’il le sache à mon avis sans avoir besoin d’un outil.
Pourtant depuis peu je me suis surpris à me dire, à quoi bon tout cela ? En ai-je vraiment besoin ? Est ce cela le « vrai » golf ?
J’ai demandé à Q de me faire un fer4 et un fer3 avec comme but de travailler le toucher de balle plutôt que la facilité et le confort des hybrides. Je commence à savoir évaluer mes distances sans télémètre et je ne l’utilise plus que pour vérifier mon estimation visuelle et me rassurer sur mon choix de club.
J’avoue avoir un certain goût pour le classique en ce qui concerne le golf.
Petit à petit, je m’interroge sur le besoin réel de certaines technologies.
Peut être, plus tard, quand j’aurai, je le souhaite, un certain niveau, cette réflexion trouvera une réponse…
Je rêve d’index à un chiffre pour l’avenir car j’aime le coté compétitif dans ce sport et les défis que l’on fait à soi même, mais aussi d’une certaine pureté dans le jeu, sans artifice, juste le parcours, mes clubs, ma balle et moi.
Et le beau jeu.
Mais surtout…
…Des compagnons de jeu avec qui je partagerais ce plaisir sur un beau parcours car le plaisir ne vaut que s’il est partagé à mon avis…
Et je sais qu’à l’avenir, aucune technologie ne pourra me proposer cela et quelque part cela me rassure…

dimanche 26 avril 2009

L’AIGLE, UN OISEAU DEUX CROIX…

Compétition dominicale au golf national mais sur l’Aigle, inconnu jusque là, ce sera donc une reconnaissance comptant pour l’index, soyons fous…
Avant de la jouer, j’avais souvent entendu que l’Aigle était considéré comme le frère pauvre de l’Albatros et maintenant que je connais les deux, je dois dire que les deux ont leur intérêt et qu’ils sont bien trop différents pour les comparer.
L’Aigle est un parcours qui n’est pas physiquement fatiguant, pas de grosses difficultés, un slope de 122, un SSS de 71.4 pour un par total de 71, ce qui veut dire que finalement ce parcours n’est pas si facile que ça pour faire un score…
Les greens sont de bonne qualité même si aujourd’hui on sentait encore la fin de la période d’aération mais les fairways sont bien entretenus et l’ensemble du parcours est très plaisant au final même si en effet, sur une partie du parcours, pas loin de l’aérodrome, on est un peu gêné par le bruit.
J’avoue avoir été bien concentré aujourd’hui et je n’ai pas été très ennuyé par ça.
En plus, grâce aux innombrables relations du couple Pitch, j’ai eu la chance de faire le parcours avec Mister WoodWedge, mon grand copain des folies idiotes du forum à minuit mais ça c’est une autre histoire.
Ce fut donc entres amis que cette compétition s’est déroulée, en agréable compagnie en plus car une dame nous accompagnait, très sympathique aussi…
Woody aime le golf de façon naturelle et retrouve très vite cette joie d’enfant qui rend un parcours joyeux, nous avons même fait la course avec nos chariots entre deux trous, riant en chœur de nos enfantillages…
Mais nous sommes restés on ne peut plus sérieux pendant les phases de jeu, nous motivant l’un l’autre, ce qui nous a permis de faire, au final, une belle carte chacun.
Le SSJ n’est pas encore donné, donc le résultat net de 39 points n’est pas définitif, Woody quand à lui a sorti un très beau 42 tout à fait mérité.
Du point de vue statistique je fais 3 triple qui donneront deux croix, cela devient une habitude désagréable surtout une sur un par3 mal débuté et mal récupéré, trois double, neuf bogeys et trois pars.
35 putts en tout car j’ai compté aussi les croix et une bonne majorité de bons départs au driver que je me suis forcé à prendre à chaque départ des par4 et5.
Malheureusement, le point négatif était sur le deuxième coup, encore une fois. Manque de concentration et mauvaise prise de stance, voila un point à travailler car ces erreurs ont été faites majoritairement après mes bonnes mises en jeu avec des fers que j’affectionne pourtant, du 51° au fer7, ce qui m’a valu de perdre quelques précieux points.
Beaucoup de positif sinon, très fluide sur mes départs en majorité, ce qui m’a fait gagner quelques clubs, bonne maîtrise sur les approches très courtes et un putting solide car je me suis souvent retrouvé avec un premier putt à plus de 6m. Les fers longs m’ont aussi apporté un grand plaisir, je me suis rendu compte que je préférais même jouer mon fer5 trop court plutôt que mon hybride 23°.
J’ai souvenir par exemple du trou17, un par5 où mon premier coup est parti dans l’eau mais j’ai sorti un coup de fer5 très bien touché puis un fer9 et je me suis retrouvé sur le green pour finir sur un bogey.
Vivement l’arrivée des deux autres longs fers car j’aime de plus en plus jouer ce type de club.
Une belle journée de golf avec une carte qui augure d’autres performances car je suis de plus en plus calme et posé. Rassurez vous j’ai quand même fait deux belles crises qui m’ont valu les deux croix bien méritées, surtout au 18 où après un très beau coup de driver je plante le fer9 puis le 51° puis le 56° qui va dans le bunker !
Heureusement que Woody a trouvé les mots justes sinon je pense que je serais encore dessus !
Mais cela reste anecdotique désormais, la majorité du parcours s’est faite de façon détendue avec un réel plaisir de jouer.
Et ça, ça vaut plus encore que la petite baisse de l’index…

samedi 25 avril 2009

MATCH PLAY EN SÉRIE À COURSON…

Grosse journée de compétition pour 16 équipes de deux joueurs sur les quatre parcours de neuf trous dans le sublime, que dis-je, le magnifique, le splendide golf du Stade Français de Courson.
Enfin quand je dis compétition, je parle pour les quinze autres équipes car en ce qui concerne, Claude alias Mr Pitch et moi-même, ce fut avant tout l’occasion d’une journée de découverte d’un des golfs mythiques de l’île de France.
Et ce fut une énorme et magnifique journée de golf !
J’en ai encore plein les mirettes et je ne parle pas seulement des coups de soleil qui nous ont transformés en homard bien cuits sous un soleil d’Avril digne des vacances à la plage des aoutiens !
Si j’osais je mettrais une photo de face mais je vous épargnerai ce supplice…
Courson est un 36 trous divisé en 4 parcours de 9 trous représentés par une couleur : vert, noir, lilas, orange.
L’architecte est le même que pour l’albatros au golf national de Guyancourt et cela se ressent car chaque trou est dessiné pour la compétition et non le loisir, le gros plus de Courson par rapport au National c’est son environnement, au milieu d’un espace forestier gigantesque et conservé, pas de bruit de ville ou de route, on est plongé dans le golf, rien que le golf.
Donc quand nous avons appris avec Claude qu’un ami à lui organisait une compétition en match play par équipe, nous nous sommes précipités pour nous inscrire.
Je ne connaissais pas Arnaud Balbin mais aujourd’hui je le salue respectueusement pour ses talents d’organisateur…
4 parcours, 4 matchs play en 4 formules !
Vert en « 4 balles meilleure balle »
Noir en « Greensome »
Lila en « Scramble »
Orange en « Foursome »
Premier départ à 9h15 et dernier match terminé à 20h… énorme !
Réserve d’eau et de nourriture obligatoire !
Du point de vue compétition, nous ne nous faisions aucune illusion concernant les résultats de notre équipe car nous avions le plus haut index cumulé donc nous étions voués d’office à la dernière place.
Pourtant ce ne fut pas le cas, nous avons perdus les deux premiers matchs qu’à l’avant dernier trou et encore, après coup, sans pour autant refaire le monde, nous aurions pu gagner mais nous n’avions aucun entrainement dans les différentes formules et nous ne connaissions pas le parcours, ce qui ne fut pas à notre avantage…
Mais nous avons gagné nos deux matchs suivants, à l’avant dernier et au dernier trou mais une victoire est une victoire, non ?
Encore une fois, le classement ne nous importait absolument pas et dès le premier match du matin, nous annoncions joyeusement nos objectifs touristiques à nos partenaires adversaires, ce qui eut pour conséquence de jouer à chaque fois dans la bonne humeur et la décontraction la plus totale avec des partenaires à chaque fois agréables et souriants.
Personnellement, mon objectif de jouer détendu a été atteint, quelques courts moments de découragement suite à de mauvais coups mais jamais je ne me suis enfermé dans la colère ou la frustration. Un gros point positif pour la suite donc…
Grâce à Claude surtout, qui par son expérience, savait trouver les mots pour que je retrouve très vite le sourire et grâce au parcours qui par sa beauté faisait que le plaisir de jouer était toujours plus fort que les petites erreurs de jeu…
L’entretien parfait du golf augmentait ce bonheur de jouer trou après trou, les greens étaient de vrais tapis de billard et comme Claude et moi adorons le putting, nous nous en sommes donnés à cœur joie avec quelques très beaux putts de plus de 7m rentrés ainsi que de très belles approches roulées ou pitchées.
Chaque poste du jeu a eu droit à ses très beaux coups de sa part comme de la mienne et quelques superbes ratés nous ont donnés de beaux fous rires.
J’ai en tête une sortie de bunker de green avec un drapeau à 4m que j’ai joyeusement envoyé 50m plus loin derrière des arbres en contrebas… Claude pensait putter après, il a eu le droit de faire un recovery mémorable qui m’a remis dans un bunker histoire de me faire retravailler la sortie au 60° !
En conclusion, une journée splendide, le désir de retourner jouer ces parcours au plus vite car j’ai appris que le golf faisait une formule à la journée en semaine à un prix très bas, et des souvenirs plein la mémoire !
Vive Courson !




jeudi 23 avril 2009

AU PROGRAMME...

Ce week-end ça va être détendu...Ce qui tombe bien puisque c'est la nouvelle direction que je veux prendre.
Demain, debout 5h du matin pour quatre match play de suite par équipe de deux sur quatre fois neuf trous sur le sublime golf Du Stade Français de COURSON dans l'Essonne.
Mr Pitch m'a fait l'honneur de me proposer de jouer avec lui, je me suis précipité ventre à terre!
un détail, 16 équipes sur le papier, nous sommes l'équipe à l'index le plus haut et aucun de nous ne connait l'énorme parcours de 36 trous...En sport cela se nomme "Outsider"!
Donc on y va cool sans pression aucune puisqu'on a aucune chance.
Et Dimanche, même topo, compétition sur l'Aigle au golf National, organisée par une grande marque de golf.
je ne connais pas non plus le parcours donc...





zen....

mardi 21 avril 2009

JOUER AU GOLF…

Depuis mon dernier cours avec Maître Yoda où j’ai eu droit à une remarque pleine de bon sens.
Depuis que j’ai gentiment très mal joué sur le seul golf que je connais par cœur.
Depuis que j’ai découvert que le vernis était bien fin et que je pouvais m’énerver aussi vite qu’avant.
Depuis un mail plein de gentillesse et de sagesse de Q.
Je me suis mis à réfléchir quelque peu sur ma façon d’appréhender le golf.
Mais sans me mentir cette fois.
C’est la raison de ce titre.
C’est ce que je dis quand on me demande si je fais une activité sportive, je réponds : je joue au golf.
Et si je suis honnête avec moi-même, je ne devrais pas répondre ça aujourd’hui parce que ce n’est pas la vérité et ceux avec qui j’ai déjà partagé des parties peuvent le confirmer.
Je ne joue pas.
Je ne m’amuse pas.
Parce que je veux réaliser le coup parfait à chaque fois.
Parce que je ne suis pas vraiment satisfait d’un bon coup puisqu’il pourrait être meilleur.
Parce que je suis très vite sous pression et que j’explose dès que je rate un coup.
Parce que j’oublie les conseils de mon prof au moindre pépin.
Parce que je ne veux pas vraiment retenir les bonnes choses.
Heureusement j’ai un très bon argument pour me justifier.
Depuis tout petit, j’ai cru que seule la première place avait un attrait et que le reste ne comptait pas.
Sauf qu’au bout d’un moment il serait bon de changer de disque.
Aujourd’hui je ne veux pas tout gâcher.
Le golf est une passion depuis si longtemps mise de coté que je devrais me réjouir de chaque seconde passée sur un parcours ou un practice.
Je dois apprendre à mesurer mon évolution, non plus sous forme de performance mesurable, quantifiable mais autrement.
Sous forme de plaisir pris, de joie ressentie par exemple.
Quand je suis sur le practice, je joue au golf…
Je m’invente des greens à atteindre et je les touche plus souvent que sur un vrai parcours parce que je m’amuse, parce que j’applique tranquillement ce que j’apprends parce que je sais que si je rate, ce n’est pas grave.
Mais sur le parcours je fais l’erreur de croire que ça l’est.
Comme si on attendait de moi une performance immédiate, comme si je n’avais pas droit à l’erreur, comme si je jouais contre un ennemi invisible qui faisait à chaque fois le coup parfait et que je devais absolument faire le même que lui.
Et je crois que cet ennemi invisible c’est moi…
Et je pense qu’il est temps de le laisser aller faire ses parties dans son coin et que moi, de mon coté j’aille prendre du plaisir à m’amuser à faire de jolis coups…
En plus si ça se trouve je jouerais mieux comme ça…

lundi 20 avril 2009

AUTOMATISME ET ENERGIE…

Comment passer à coté d’un parcours simple que l’on connait par cœur ?
Simple, il suffit de deux choses :
- Ne pas prendre une bonne routine pour garder les nouveaux automatismes
- Ne pas avoir suffisamment de réserve physique et d’énergie
J’ai passé plus de la moitié d’un parcours en pivot inversé sans m’en rendre compte…
Quand enfin je m’en suis rendu compte, je n’avais plus de pêche, plus de jus, plus d’énergie.
Heureusement, le parcours s’est fait dans la bonne humeur avec Vincent et un bon ami à lui, Pascal, un québécois plein d’humour…
Bon, donc il faut que je revoie mon régime alimentaire parce que le golf est vraiment un sport !
Le swing que je fais est grand consommateur de calories et je dois trouver comment faire pour ne pas être à court de carburant dans le dernier tiers d’un parcours sinon ça va être pire quand j’aurai le fer4 et le fer3…
Mais encore : cesser pour commencer la facilité des tapis de practice qui faussent mon travail par trop de simplicité.
Travail et rigueur sinon je ne franchirais pas les prochains paliers…
En avant…

dimanche 19 avril 2009

ENTRAINEMENT…ENTRAINEMENT…ET ENTRAINEMENT…

Cela n’est pas forcément amusant de lire des récits sur le practice mais si l’on veut progresser au golf, il faut s’entrainer le plus possible jusqu’à ce que certains actes, certains gestes deviennent automatiques et depuis quelques mois, l’accent a été mis sur le swing, le plein swing pour être précis.
Ce week end n’a pas dérogé à la règle, une quinzaine de seaux de balles, avec changement de club constamment, changement d’objectif et régulation des distances.
Maintenant je suis à l’aise dans mon geste, le poids sur la jambe droite au backswing, la verticalité, le tempo, l’explosion au downswing avec le fouet des poignets, la tête qui reste en place et ne relève pas trop vite, le relâchement dans le finish…
Donc maintenant le practice sera allégé !
Les wedges, le putter et un tube ramasse-balles…
En avant le travail sur le jeu en dessous de 100m !
C’est là que la carte gagne des points…

vendredi 17 avril 2009

NOCTURNE À CHATOU ET SOUVENIRS D’ÉCOSSE…

Le mercredi est la journée des petits enfants mais la soirée est réservé pour les grands… il y a sur une île fleurie à Chatou, un practice éclairé comme un terrain de foot dès que l’obscurité se pointe. À la sortie du bureau, les clubs dans le coffre et en avant pour quelques balles, il y a même un mini parcours qui mérite d’être testé.
Donc mercredi dernier, direction Chatou pour découvrir les habitudes de certains amis du forum. Soirée particulière car la soirée était aussi réservé à l’écoute.
Une poignée d’élus ont fait un pèlerinage d’exception et le practice était surtout l’occasion de partager leurs souvenirs, leurs anecdotes…

…SAINT ANDREWS…
La Mecque des golfeurs…
Fin de journée, j’arrive sur les lieux pour reprendre, avec un peu d’appréhension, les clubs suite à ma belle correction de Dimanche. Le rendez vous avec Yoda est le lendemain, je ne suis pas encore au courant de certaines choses à corriger, je vais juste me dérouiller un peu histoire d’attendre les compères.
L’adresse est à retenir en tout cas, car les installations sont de qualité, il y a même des tapis avec la baballe qui monte toute seule sur son tee, on peut envoyer des swings à la chaine, parfait pour moi !
Je teste donc les différentes zones de ce grand parc d’entrainement jusqu’à l’arrivée du petit groupe.
Les voila…
On se salue chaleureusement.
Il y a encore des étincelles dans leurs regards…
Ovilmon, 1up et Dimup…Trois des sept Hajji sont là…
On retourne faire quelques balles, le temps n’est pas excellent, un très fort vent de face freine toute balle qui aurait le mauvais goût de grimper dans les airs.
Dimup prend quelques photos puis fouille dans un sachet et me tend deux tees en bois tout simples.
Pas si simples que ça, dessus est écrit « KINGSBARNS », un des hauts lieux que le groupe a foulé…Je suis tout ému…
Un cadeau qui a tout un symbole.
Ce seront les premières pièces de bois de ma collection naissante de souvenirs de golf qui iront rejoindre dans une boite secrète la balle du TFF2009…
Nous partons vers le practice green et là grosse déception des amis, le green est mal tondu, il y en a un qui m’explique que ce green leur rappelle le fairway là bas…
Je salive…
Il est l’heure d’aller au club house pour un verre avant le dîner et pour retrouver Scoop et son cher et tendre : Marin…
J’ai le plaisir de découvrir le mari d’une de mes complices du TFF, mari que je connaissais en fait depuis une quinzaine d’années…nous sommes du même village, l’Hautil…
Nous voici donc tous dans les fauteuils du clubhouse, les oreilles aux aguets, attendant les récits de nos messies d’amis…
Il faut dire que nous avons été gâtés.
Déjà, à peine rentrés ils ont eu la gentillesse de mettre plusieurs dizaines d’albums photo en ligne pour que l’on puisse partager les paysages splendides sur lesquels ils ont joué.
Mais ce soir c’était l’occasion de faire vivre les images, de raconter les coups, de conter les instants de magie, les moments d’émotion, les fous rires inattendus, les étonnements d’enfant, tous ces instants de bonheur mis, au hasard des journées, bout à bout pour créer un souvenir impérissable…
Résultat, nous avons tous été un peu là bas nous aussi, grâce à leurs mots, à leurs images et je suis heureux de pouvoir vous offrir, avec leur accord bien sur, un petit échantillon du paradis du Golf sur terre…

Chères lectrices et chers lecteurs c’est par là…bon voyage…

jeudi 16 avril 2009

PETIT PADAWAN ET SON PREMIER BILAN…

Voila, c’était la cinquième heure, fin du forfait cours avec Maître Yoda.
Fin du PREMIER forfait cours avec Maître Yoda car « engagez-vous ! Rengagez-vous ! » Comme disait l’autre, on y retourne pour un nouveau forfait à partir de début Mai.
Alors que retenir de cette première phase ?
En un mot, une métamorphose.
Je suis passé d’un swing, si je peux nommer ainsi le mouvement de malade que je faisais avant, en tension à un swing construit, contrôlé et libéré.
Bon, contrôlé, c’est dans la théorie. Dans la pratique, il y a encore pas mal de petites choses à bien mettre en place.
Mais ce que Yoda a réussi et je ne sais toujours pas comment il a réussi à voir un potentiel dans ce que je lui ai montré la première fois, bref il a réussi à canaliser ma vitesse et ma puissance (oui c’est le terme générique, je ne suis pas Superman, non plus, loin de là même !) dans un swing qui utilise au mieux l’énergie que je peux produire.
Et surtout, je suis dans un modèle qui m’est propre, que je peux reproduire et que je peux (à peu près) comprendre, ce qui est assez utile quand je dévisse, histoire de savoir pourquoi ça a dévissé et comment corriger.
J’arrive, toujours à peu près, à faire la différence entre ce qui est provoqué et ce qui en découle. Exemple : la cassure des poignets, ce n’est pas moi qui l’initie c’est leur souplesse et le backswing qui la provoquent.
Tout se joue, pour moi, dans le backswing, je l’ai déjà dit dans un article précédent. Je dois être attentif à plusieurs choses qui s’enchainent jusqu’au point culminant.
Faire passer le poids sur la jambe droite, jambe droite solide qui ne doit pas laisser la gauche prendre le pas, une difficulté pour moi à cause des sports précédents axés sur l’extension (handball surtout), tant que le downswing n’est pas initié.
Faire attention à ma position à 9h, bien verticaliser et laisser le corps tourner autours de l’axe de la jambe droite, toujours là celle-là !
Ensuite ?
Ensuite, je lâche les chevaux avec le bras gauche qui initie la libération et c’est tout. La seule chose est de faire attention à conserver la « pince » du pouce et de l’index de la main droite sur le grip et de conserver la tête sur la balle, les épaules la relèveront en temps utile. Enfin je veille à ce que le transfert de poids se fasse correctement, sinon je ne peux libérer mon coup.
Et là c’est la belle surprise, une balle bien droite qui monte régulièrement sur les bois et les longs fers ou très vite sur les courts, un bruit caractéristique et très agréable à l’oreille ainsi qu’une distance plus qu’honorable à mon niveau.
J’ai eu la surprise d’envoyer un coup de 56° à 85m avec des balles de practice sans vraiment avoir la sensation de forcer quoi que ce soit.
Bien entendu, cela ne s’est pas terminé comme ça.
Avec Maître Yoda, on se retrouve toujours avec des devoirs à faire.
Mais j’aime beaucoup ce genre de devoir je dois dire.
J’ai eu la joie de comprendre une autre partie du vocabulaire de certains golfeurs.
Vous avez jamais entendu un golfeur dire : « un coup comme ça, je prends mon 56°, je fais un deux-deux et je suis au mât »
Non ?
Moi si.
Mais je n’ai jamais osé demander ce que cela voulait dire…
Maintenant je le sais et cela fera l’objet de mon travail au practice désormais.
L’étalonnage des wedges quand il n’y a pas de plein coup.
On pourrait voir dans le backswing trois niveaux.
Niveau 1 : à 8/9h, armement.
Niveau 2 : à la cassure des poignets, demi-swing.
Niveau 3 : plein swing.
On fera de même pour le downswing sur trois niveaux.
Résultat, plusieurs combinaisons possibles et donc plusieurs distances possibles. Ajoutons à cela trois wedges, cela fait un bon paquet de distances à étalonner au final !
Aujourd’hui je connais à peu près bien mes distances en 3/3, je vais donc, dans un premier temps, apprendre à mesurer et à maîtriser le 1/1 et le 2/2, ce qui me donnera 9 mesures précises (j’espère !) en dessous de 100m.
Le but étant, bien sur, dans un avenir proche, de ne pas avoir à me faire des nœuds au cerveau, ni dans le choix du club ni dans le coup à faire, à faible distance du drapeau.
Le prochain gros rendez vous sera le 24, une belle compétition en match play par équipe de deux sur quatre neuf trous en quatre formules à Courson. Tout un programme !
D’ici là le nombre de seaux va augmenter de façon sensible et je ferais un neuf trous quelque part pour bien avoir le rythme en tête.
Au boulot !

dimanche 12 avril 2009

BON… ÇA C’EST FAIT !

Ce matin, debout avant le coq qui, pourtant, avait prévu de se lever tôt histoire de surveiller la ponte pour le célèbre dimanche de Pâques.
Compétition à Saint Germain lès Corbeil, slope 131, départ 9h24, en comptant le trajet et l’heure d’entrainement, debout à 5h30, youpi…
Plus de barres vitaminées, je fais deux sandwichs et en avant après un bon petit déjeuner fait d’un gros bol de céréales, j’avais très faim ce matin, en plus c’est le deuxième réveil matinal de suite pour le golf, avec les entrainements et les parcours d’avant, j’avoue que la fatigue se fait ressentir.
Arrivée au golf à 8h, température très douce, l’air est assez lourd même et très humide.
Je commence à connaître ce parcours atypique et très technique fait de 8 par4, 5 par5 et 5 par3 pour un par total de 70.
Sur le practice, deux seaux de balles. Les tapis sont trempés et glissants, j’essaye quelques coups mais ça ne passe pas bien, je me place devant sur l’herbe, pas bien à plat, ça ne se passe pas mieux.
Les balles ne décollent pas ou rarement, manque de tonus dans la descente… Pas un bon signe tout ça…
Je vais au putting green et là tout se passe bien, deux putts sur trois rentrent au premier test à 3m, ça c’est bon signe !
Je croise Ben qui a son départ à 9h, nous serons 3 dans le mien, un compère du forum et un habitué classé 11, parfait pour les conseils stratégiques.
Le starter, très sympa, nous annonce que le télémètre est autorisé et que l’on peut placer la balle sur le fairway, que demander de plus, c’est parti !
Le trou1 est un dog leg gauche très court en descente avec de l’eau devant le green. Inutile d’envoyer une bombe au départ ça ne sert à rien. Je prends le 23° et je me retrouve en deuxième coup avec mon 51°. Grattage lamentable, une escalope de Pelouse qui pourrait nourrir un agneau de pâques s’envole avec la balle qui tombe devant l’eau, la punition est évitée de justesse. 56° pas trop mal dosé et…3 putts.
Bon le putting, normalement c’est le point fort mais j’ai l’impression que c’est une tradition désormais le double bogey au premier trou…
Autre par4 au 2, dog leg droit un peu plus long, bois3 cool, presque trop, je passe le virage de justesse mais je suis ennuyé par les arbres. Je vais réussir un beau coup de fer9 tendu qui prend le green et y reste, tout va bien. Mais…encore 3putts !
Bogey agaçant vu que je puttais pour le birdie…
Arrivent deux par5 de suite, le premier au driver mais à gauche, replacement au 51 trop long, le fer 9 qui part hors limite, je ne cherche pas à me stresser, je relève direct et fait ma jolie croix. Je constate que c’est hcp6, j’aurai dû insister un peu quand même, c’est idiot comme réaction. Le suivant débute par un coup plutôt court car double dog leg, 20°, balle provisoire qui est pire que la première que je retrouve heureusement puisque la provisoire est perdue, fer7 en devers qui dévisse, fer9 et me voila placé pour un PW cool pour le green et bah non, à la flotte la baballe…je finis quand même pour faire 8 mais deux coups rendus, mieux vaut prendre le point car ils se font rares.
Arrive le premier des 5 par3, 136m, fer 8 qui reste à gauche, 56° et juste deux putts, un bogey, j’en suis presque content.
Un autre par5, hcp2, gros dog leg gauche avec une forêt en pente sur la droite, un très beau coup de driver me fait passer le virage, je prends le 20°, pas très à l’aise dans mon swing, je compense sur la gauche de peur du slice, je ne slice pas bien sur et bingo dans les arbres à gauche, fer8 que je ne compense pas et que je slice donc, logique. Je suis sous les arbres, encore, à 15m, drapeau invisible car une jolie butte me bouche la vue, je choisis le fer6, grand bien m’en prend, je roule gentiment à 2.5m du drapeau, je rentre le putt, un joli par à l’arraché, le moral revient. Ensuite, par3 de 165m, pas encore trop à l’aise je prends le 23°, gros slice, balle provisoire qui fait la même trajectoire en moins pire, sous les arbres, bunker à 15m sur la ligne du green, je ne peux pas lever le coup, dans le sable, je rate la sortie, je fais un top ensuite, une croix sur un par3…un autre par3 à suivre de 160m, je prends le fer5, qui claque bien mais manque de tonicité flagrant, je tombe devant, un coup de 51° et deux putts, ça fera bogey…Je commence à me dire que même la zone tampon va être compliquée à obtenir…
Le trou9 est un par4 que j’aime bien car cela s’est toujours bien passé. Départ au 20° bien tendu, trou en île attaqué au 56°, sur le green, parfait…je prends 4 putts…Là, il y a un problème…le 10 est un par3 avec drapeau à 138m, je prends le fer7 par sécurité vu que je sens de plus en plus un manque d’énergie malgré le premier sandwich dévoré. Ça part à gauche direct, balle provisoire au fer8 qui prend le green, normal, je suis énervé alors un sursaut de vigueur…la première est injouable, et je vais encore faire 3 putts…une autre croix sur un par3, je me sens un peu dépassé et je ne sais pas vraiment où est passé mon jeu. Par5 pour le 11, driver raté, 20° raté, PW dans le sable, deux coups pour en sortir et deux putts, double bogey, ce serait presque un bon score au point où j’en suis, la zone tampon est oubliée, j’essaye de me convaincre que le reste c’est juste pour le plaisir mais je me sens fatigué, j’ai même du mal dans la montée du backswing…
Le 12 commence très bien, dog leg gauche assez court ouvert au bois3, reste juste un coup de 56° à faire, gros top, bunker derrière le green, mon 60° de sortie est un top aussi mais, un peu de chance, je frappe le drapeau et la balle retombe à 1m, un seul putt, un par gagné par hasard. Par3 à suivre, long et entouré de bunkers, 23° pour ne pas forcer, j’arrive à hauteur mais à droite, entre deux bunkers, 56° et deux putts, bogey.
Le 14 est un par4 pas très compliqué mais je slice mon bois3 et idem pour la provisoire, je perds la provisoire et la première est injouable, je droppe 20m en arrière et rate mon fer8, 56° court et deux putts, un double bogey…le 15 est le hcp1, driver qui reste raz de terre en slice mais je suis sur le fairway, 23° en slice, sur le chemin déclaré jouable ici, peur d’abimer mon56° je rate, je recommence mais je suis gêné par un joueur qui était parti pour jouer avant son tour, putting nul, une croix, agacé…
Le 16, par3 en descente de 165m, gros coup de fer5 bien claqué mais à gauche, 60° bien touché mais encore une fois 3 putts…le 17 est une galère qui se termine en double bogey, le 18 commence pas trop mal puis je rate trois coups de fer8 de suite, je relève ma balle, totalement épuisé et découragé, plus une once d’énergie.
Je salue mes camarades qui n’ont pas non plus été à la fête aujourd’hui et je me motive pour rentrer car la route me semble deux fois plus longue que ce matin…
J’ai fait un calcul rapide, je suis entre 22 et 25 points net en stabbleford, ma première contre performance depuis mes débuts au golf.
J’encaisse à peu près, mon jeu n’est pas en cause, juste une très grosse fatigue qui a tout déréglé.
Un peu de repos comme me l’a conseillé Q à qui j’ai confié mes malheurs du jour et qui a eu la gentillesse, l’amitié et la patience de me donner de sages conseils que je vais suivre.
Repos, tranquillité.
Mon prochain rendez vous de golf est Jeudi, cours avec Yoda, d’ici là, je ne pense pas retourner au golf, même pas au practice.
Juste décompression tranquille et rechargement des batteries pour retrouver le plaisir du jeu et repartir sur la voie de la réussite…

samedi 11 avril 2009

MONT GRIFFON…SCRAMBLE DECOUVERTE AVEC PARRAIN…

Aujourd’hui, un presque classique désormais, la découverte d’un parcours en scramble avec Vincent, alias Parrain car c’est de sa faute si je laisse plein de messages sur le forum des gentlemen…
Donc direction Mont Griffon au nord de Paris.
C’est un très beau golf, bien dessiné, vallonné au début et plutôt technique dans l’ensemble, un slope élevé de 131, à mettre donc dans les favoris pour les compétitions futures.
Un practice de très bonne taille, il y a de la place pour tout le monde, vous pouvez largement y aller en groupe !
Une toute petite heure d’échauffement, tous les clubs passent bien, même le driver.
Départ à 10h au trou numéro 1, temps magnifique, on retire les pulls très vite pour finir en polo.
À la fin du parcours je constate que le bronzage typique du golfeur commence à bien prendre place, la main gantée bien plus claire que l’autre…la grande classe…
Je ne vais pas expliquer à nouveau l’avantage du scramble pour découvrir un parcours mais aujourd’hui cela a été très utile car il y a quelques trous en aveugle où il est bien difficile de savoir d’instinct le bon chemin…
En confiance grâce à Vincent, je vais largement utiliser le driver au départ à chaque fois que ce sera possible.
Au début cela se passera bien mais par la suite, petits dérèglements car la nouvelle mécanique n’est pas encore bien rôdée. Après analyse de la carte, on aura pris chacun 9 départs, quelques coups se sont donc bien passés.
Le parcours est bien fait car on y développe une large gamme de coups, un petit regret sur les pars 3 qui ont à peu près tous la même taille au départ des jaunes.
Pour parler des jaunes, en regardant après coup la carte finalisée, je me dis que notre prochain scramble se fera des blanches car des jaunes sur les par 4, à part deux trous longs où on a sorti le fer7 sur l’un (et encore parce que notre départ à chacun était mauvais, hcp1, 358m) et le fer8 sur l’autre (hcp2, 344m) tous les seconds coups se sont fait en majorité au wedge (51° et56°)et deux fois au fer9 (surtout à cause du vent de face).
+3 à l’aller et +2 au retour, conclusion directe vu les remarques d’avant : notre putting commun n’était vraiment pas à la hauteur !
À notre décharge, il faut préciser que les greens étaient encore sous l’influence d’un carottage récent, beaucoup de trous et encore pas mal de sable dessus, ce qui nous a pas mal frustré pour travailler cette phase du jeu primordiale.
Je sors de cette promenade découverte tout de même très satisfait.
Je reste calme, mon swing se confirme sur les fers et commence à bien prendre forme sur les bois, quelques soucis pour bien « lâcher les chevaux » parfois mais c’est le début de ma stabilisation alors je ne vais pas me plaindre, loin de là.
Je ne pensais même pas arriver à ce résultat aussi vite donc, que du bonheur…
Demain, compétition à Saint Germain les Corbeil, golf que je commence à bien connaître et je suis ravi d’aller continuer le travail là bas pour voir ce que va en penser mon index ainsi que mon ami Ben qui sera de la partie lui aussi…
Départ 9h20, debout 5h45 pour le trajet et l’échauffement, un dimanche bien matinal qui s’annonce !

mercredi 8 avril 2009

EN PAIX…

Practice pour retrouver les bons moments vécus lors des deux derniers parcours.
La pince, le fouet des poignets, la verticalité, l’assise à l’adresse.
Beaucoup de détails techniques que je ne souhaite plus disséquer comme je le faisais avant. Je veux juste m’appliquer à reproduire de la façon la plus naturelle possible l’ensemble de mon geste en étant attentif dans le backswing et en me libérant dans le downswing.
Échauffement habituel avec le PW puis, au bout de cinq bonnes minutes, je pose une balle, quelques swings d’essai et je me lance en douceur au départ pour m’appliquer sur le toucher de balle.
Le premier coup se passe tout seul, le club glisse dans l’air, le contact avec la balle est passé presque inaperçu. C’est exactement la sensation que j’attendais pour ce club.
Aucune sensation d’effort dans l’exécution du coup, mais une impression de totale libération après le backswing très apaisante.
Je prends le 9 et je vais remonter la série comme à mon habitude, en changeant de club une fois satisfait du coup.
J’arrive au driver après une petite demi-heure, j’ai pris deux seaux de balles et il m’en reste les deux tiers.
Je me rends compte que je suis d’un calme qui m’impressionne moi-même, j’ai tapé beaucoup moins de balles que d’habitude et j’ai pris beaucoup plus de temps entre chaque coup.
Pourtant mes distances restent très importantes mais je suis sur d’utiliser moins de force, de consommer moins d’énergie mais de libérer plus de puissance.
Ensuite je vais prendre un club au hasard, et après j’en prends un autre qui ne suit pas. Le 51° suivi du bois3 puis le fer6 et le fer8, le driver etc.…
Il va me falloir une heure et demie pour faire trois seaux de balles.
Avant j’en aurai fait 5 au moins…
Plus j’avance dans mes coups, mieux je me sens.
J’ai la sensation que le swing que je fais a toujours fait partie de moi mais qu’il m’a fallu du temps pour le trouver car il s’était caché derrière de mauvaises habitudes, de fausses idées.
La plus fausse étant de rester longtemps persuadé que plus j’allais vite dans le backswing, plus mon coup serait puissant alors que je ne faisais qu’accumuler une tension impossible à libérer après coup mais qui m’usait les nerfs et me transformait en bombe à retardement prête à exploser au premier coup raté.
Je m’en étais rendu compte lors du match play avec Paul car lui aussi avait remarqué que j’étais beaucoup plus calme qu’avant. Plus aucun geste d’énervement, plus de juron hurlé, normal, mon énergie se libérait dans le swing au lieu de s’accumuler en moi…
Après ma séance, je suis resté devant le practice, calme, vraiment apaisé et totalement vidé !
Je n’ai aucune des douleurs que j’avais avant en rentrant à la maison, le dos va bien, les bras aussi et le cou est relax…
Tellement relax que je vais finir dans un bain bien chaud comme si je sortais d’une séance de massage…
Ça fait du bien de se retrouver enfin…

lundi 6 avril 2009

MATCH PLAY AVEC PAUL ET…RECORD DE DRIVE !…

Il fait très bon ce matin et le soleil darde et tout et tout…je suis sur le practice à travailler ma « pince » quand Paul, notre vénéré créateur du forum des Gentlemen Golfeurs arrive.
C’est le jour de notre Match Play…
On est à Villennes suite à une décision commune, le parcours est en très bon état, il a bien récupéré de l’hiver et ses greens sont toujours aussi perfides.
Un petit seau de balles, un petit café tranquille et nous nous rendons au départ. Nous allons partager le parcours avec deux dames absolument charmantes, la journée s’annonce sous de bons auspices.
Je me sens en grande confiance suite à ma découverte sur la prise de grip à maintenir durant le swing, c’est donc tranquille que je me place au départ, Paul aimant avant tout que l’on se fasse une partie entre amis plutôt qu’un match sanguinaire entre adversaires, cela aide à rester détendu.
J’envois un bon gros coup de bois3 qui coupe le dog leg gauche, tout va bien. Paul a du mal sur le premier coup, il aura du mal à se mettre dans son jeu sur le début du parcours, il y a des jours comme ça, mais il ne se formalise pas et avant le jeu…
Je suis à 72m du drapeau, je prends le 56, trop loin…Décidemment cette histoire de pouce change beaucoup de choses !
Je gagne le trou, 1up.
Sur le deux, mon bon coup sera le deuxième, tant mieux car Samedi c’était le contraire…103m du drapeau, je prends le 51, je suis sur le green tout va bien et je remporte le trou malgré un putting très moyen. Comme quoi, il est très difficile d’assurer correctement chaque poste du jeu. 2up.
Sur trois, par 3 de 136m au drapeau, je prends le 8 mais mal contacté je reste sur la gauche à hauteur du mât tout de même, Paul a encore des soucis dans son swing, je remporte de peu, 3up.
Sur le 4, par5, je suis sur le green en 3 grâce à un coup de 23° de plus de 175m mais en descente, je continue la gagne, 4up.
Sur le 5, départ raté, je sécurise avec un fer7 car je rends un coup à Paul sur ce trou, troisième coup à 80m, je me lance au 56° en plein swing, je prends le green et le point. 5up.
Sur le 6, coup de folie, je reprends le 56° alors qu’il y a 90m sur ce par3, forcément trop court, le jeu de Paul revient, on partage, 5up.
Sur le 7, je rends un coup à Paul et ne réussis pas mon deuxième coup au fer8 malgré un gros coup de bois3, on partage de nouveau, 5up.
Sur le 8, pareil, je ne le joue pas très bien et Paul est à l’affut, partage encore, 5up toujours.
Sur le 9, un coup rendu ici aussi, gros coup de bois3 au dessus des arbres, on mesure, 223m, je suis très content car le deuxième coup se fera au 51°, je fais le par, Paul a assuré son bogey, partage encore, 5up.
Sur le 10, par3 de 138m, je me sens bien, je prends le fer8 et j’arrive au drapeau, le commissaire de parcours comme témoin, je suis aux anges, mon jeu passe vraiment bien, mon swing est détendu et sans tension, je fais le par, 6up.
Le 11 est très mal négocié, pas assez concentré, on partage. 6up.
Le 12, le trou du record…
C’est un par 4 très large avec un bunker à l’écossaise très profond devant le green.
336m, je me sens vraiment bien alors je sors le driver. Routine calme, mise à l’adresse avec attention, le swing passe vraiment bien et avec beaucoup de puissance. Ma balle part à une vitesse folle légèrement sur la gauche et revient sur la droite ensuite, un fade un peu appuyé à cause d’un vent gauche droite, mais la balle continue sa montée et ne perd pas de vitesse, elle va retomber sur la droite, un peu en avant du bunker de green, je reste bouche bée, je regarde à mes pieds où est mon tee en bois, il est cassé net mais la partie plantée n’a pas bougé d’un pouce.
Après les mises en jeu de Paul et des dames, une fois arrivés à ma balle, on se retourne pour voir que le groupe qui nous suit est déjà sur l’aire de départ avec un joueur à l’adresse, je prends le télémètre pour calculer la distance, je recommence parce que je pense m’être trompé.
Je ne me suis pas trompé, j’ai bien mesuré 309m !

édit: je viens de faire une vérification via Google Earth et la règle, j'ai du faire une erreur de mesure, la personne était peut être plus en arrière que le poste de départ car je mesure 270m. je me devais de le préciser mais cela ne change rien à ma joie!

Je n’en reviens pas et à l’instant où je l’écris je n’en reviens pas encore vraiment, jamais je n’avais pensé pouvoir un jour dépasser cette barre des 300m avec un coup de golf.
Paul en riant me dit que je vais aller dans le bunker au deuxième coup, il a parfaitement raison !
Mon coup de 56 est ridicule à faire et est ridiculement fait…
Heureusement je fais une belle sortie et juste deux putts qui me donnent la victoire finale 7 et 6 comme on dit dans les Match Play.
On décide de continuer le parcours car il fait très beau et que l’ambiance est vraiment bonne et pleine d’humour avec nos deux charmantes partenaires de jeu.
Au 13, je ferais un beau coup de PW de 112m en montée sur le green, au 14 je referais un gros coup de driver avec gros vent de face qui finira tout de même bien loin car je suis à 125m mais green très haut et vent encore très présent, je prends le fer7 pour assurer , ma balle monte très haut prend le green, c’est le paradis quand tout se passe bien comme ça…
Le 15, le 16 et le 17 seront à vite oublier, la concentration n’est plus au rendez vous et j’ai un gros coup de mou, la faim à coup sur et l’émotion sans doute…
Je me rattrape au 18 en sauvant le par alors que je suis sur le fairway d’à coté suite à un gros slice mais je ferais un bon coup de fer8 qui m’amènera au bord du green.
Nous partons donc pour le verre de l’amitié offert par notre Paul national, heureux d’avoir profiter de ce beau soleil de printemps et oubliant vite son jeu du jour pour penser que ce soir c’est soirée papy gâteau…
Je rentre à la maison avec mon coup de driver qui continue son vol dans ma tête et je nettoie mes clubs en rêvant éveillé à mon prochain parcours…
Grosse sensation d’un tournant dans mon jeu, d’une étape franchie.
Va falloir retourner en compétition ce week end pour s’en assurer…

dimanche 5 avril 2009

EUH…POUCE !

Commençons par une mise au point sur ce que j’écris à propos du swing, disons plutôt de MON swing, je précise. Non par égocentrisme mais par sécurité car je n’ai pas la prétention d’expliquer petit à petit comment il faut construire le swing mais comment je construis mon swing car s’il y a bien quelque chose de personnel, c’est bien son swing.
Le seul point commun que vous pourrez trouver en observant les grands joueurs (donc pas moi) c’est que la face du club arrive square à l’impact, pour le reste il n’y a quasiment aucun swing qui se ressemble.
Et comme dit le vieux sage chinois :
« L’expérience est une bougie qui n’éclaire que celui qui la porte »
Vous comprendrez donc que dans le récit de mes tribulations golfiques, mon but est de vous faire partager ma passion et surement pas de vous enseigner quoi que ce soit.
De plus, si vous lisez depuis le début, ou si vous avez le courage de le faire, vous verrez que pas mal de choses ont évolué, ce qui me semblait une vérité absolue en octobre a disparu en novembre et les exemples ne manquent pas par la suite…
Ceci étant dit, laissez-moi vous raconter la dernière découverte du jour que j’ai fait valider par maître Yoda afin d’être sur que je ne partais pas encore dans une mauvaise direction.
Le pouce de la main droite doit savoir garder sa place, voila la découverte.
Je m’explique.
Une des raisons de mon slice a été découverte vendredi et vérifiée ce matin pendant l’entrainement.
Je suis très attentif pendant ma routine à ma prise de grip, et à bien placer tout mes petits doigts, dont le pouce de la main droite qui fait la « pince » avec l’index de la main droite aussi parce que c’est déjà assez compliqué comme ça…
Je me suis rendu compte que quand je faisais de jolis slices, je retrouvais mon pouce droit au milieu de mon grip à la fin du swing, parti la pince, à plus la pince…
Ceci pour une raison assez simple, il est plus facile de céder à la force que d’y résister. En effet en haut du backswing, juste avant d’envoyer les chevaux pour la descente, il s’exerce une tension très forte sur la prise du grip alors pour faciliter cette transition on peut avoir tendance à modifier instinctivement la prise pour plus de souplesse dans le passage.
Et bien si on se laisse aller à faire ça, on s’expose à de belles déconvenues et le slice en fait partie.
Mais si on fait attention à bien conserver cette prise, les poignets se cassent bien et le club se referme correctement pour revenir dans sa position de départ au moment de l’impact et youpi la balle repart bien dans la direction voulue et y reste surtout !
Demain, match play, une petite heure de practice avant pour bien consolider cela avant d’entamer le parcours et tout devrait rouler…
Reste aussi à prévoir une nouvelle compétition d’index pour continuer la route vers l’objectif !

samedi 4 avril 2009

CENTIÈME ARTICLE POUR LE PREMIER INDEX DE L’ANNÉE…

Il était temps que je me décide à retourner sur un parcours pour faire un score officiel, le dernier datant du 27 octobre…
Retour donc à Villennes où je croise quelques têtes connues (salut Yvan et Tigrod) pendant ma séance d’échauffement.
Nous partons à trois, un compagnon très chaleureux et un extra-terrestre qui nous a gentiment porté sur les nerfs au bout de 10mn mais cela arrive. Le style, pas de style, pousse baballe et vrai tatillon des règles alors qu’il passait son temps à faire du double contact au putting mais passons…
Petit résumé rapide.
Trou1 par4 hcp17 296m :
Un superbe top au bois3 me fait faire 60m, ça commence bien ! Récupération au fer8 très bien joué mais encore sous les arbres, fer5 roulé raté, SW, 2 putts. Un double bogey, 1 point.
Trou après trou m’a dit Ben, je vais au départ suivant sans pression.
Trou2 par4 hcp9 275m
Beau départ au bois3, bien droit. J’utiliserais ce club tout au long du parcours pour la simple raison que je n’ai pas pu m’entrainer avec le driver au practice, faute d’un tee de bonne taille. Je suis à distance de PW, vraiment bien ces nouvelles distances car je ne joue plus du tout ce parcours de la même façon. Gros gâchis, la balle part totalement à droite dans l’eau. Je drope, mal placé, trois putts c’est la croix…
Trou après trou il a dit mon ami-coach…
Trou3 par3 hcp15 145m
En fait 133m après vérification…fer8 qui tombe après le drapeau sur le pré-green mais la balle a été très haute, je suis content car je travaille depuis ce matin un repère dans mon swing, le passage des épaules et tout a bien fonctionné, cela confirme mes distances en augmentation malgré un backswing finalement plus court qu’avant. Deux putts et c’est le par.
Trou4 par5 hcp11 483m
Je garde le bois3, j’arrive derrière le bunker de fairway de droite, je reprends le bois3 pour être bien sur le fairway mais encore un fer5 à faire que je gère mal, il me faut un coup de 56° et deux putts, bogey.
Trou5 par4 hcp1 395m
Le gros par 4, ancien par5 très long avec son petit lac à gauche avant le green. Très gros coup de bois3, je suis aux anges, plein fairway et je ne la vois même pas finir sa course.
Arrivé sur la balle, il me reste 142m à faire, fer7, il devient soudain moins inquiétant ce trou ! Mais encore une fois je gère mal ce coup et me voila dans le bunker à droite à hauteur de green, 56° car ma balle n’est pas enfoncée, 2 putts, bogey.
Trou6 par3 hcp13 90m
Départ avancé, 125m normalement mais le départ est en refonte. Je prends le 51°, lamentable gratte molle, à peine 40m…je me calme, je sors mon 60° et je fais pour la première fois un vrai beau coup avec, la balle part très très haut et retombe à 3m du drapeau, 2 putts, je sauve le bogey.
Trou7 par4 hcp3 340m
Bois3 propre mais un peu à gauche, 145m du drapeau mais vent de face, fer6, encore mal géré…la balle se retrouve sur le départ du trou suivant…56° bien maîtrisé et 2 putts, bogey.
Trou8 par4 hcp7 358m
Bois3 qui part bien, fer8 raté, cela devient la routine du jour…56° (qu’est ce que je disais !) 2 putts (ah vous voyez !) bogey (CQFD)
Trou9 par4 hcp5 341m
Bois3 ok, fer7 pas ok, 56° deux fois, ah du changement ! 1 putt, bogey, bon le résultat final ne change pas…
Aller en +13 avec 17 putts, pas géant car 18 points stabbleford net, je suis dans mon index mais sans plus. Mais en commençant par un double bogey et une croix, finalement c’est un bon résultat car ensuite j’aligne un par et 6 bogeys. Mais pas d’affolement, trou après trou et on verra le score plus tard, car à ce moment du parcours je me sens bien, un peu agacé par le coup qui suit le départ car je gâche finalement de bonnes mises en jeu.
Trou10 par3 hcp14 148m
Par 3 pas complexe mais avec un joli bunker dans la ligne de tir. Vent de dos, je prends le fer 8 car le drapeau est à 142m et le vent porte bien. Mais le coup est mou, 56° qui déborde, putt hors du green, un autre, je continue la série bogey.
Trou11 par4 hcp18 314m
Le plus facile ? Tout de même dog leg bien à gauche, foret dans le virage mais on est au piquet du 135m dans ce virage donc plutôt simple à négocier. Bois3 donc, qui passe au dessus des arbres, PW qui part à gauche, 60° et deux putts, tout cela me rappelle quelque chose mais j’ai fait un effort, j’ai pris le 60° ce coup ci…
Trou12 par4 hcp12 336m
L’ancien 18…par 4 assez large avec un joli bunker à l’écossaise devant le green. Un gros coup de bois3 puisque je prendrais le PW ensuite que je vais toper ce coup ci pour être original, 56°, 2 putts…bogey…Je n’arrive pas à sortir de ce système à cause de ce fichu deuxième coup alors que les fers courts sont vraiment un de mes points forts. Le reste va bien donc finalement je reste zen.
Trou13 par4 hcp10 270m
Court en montée, bois3 un peu retenu, fer9…superbe ! Pas trop tôt ! Deux putts, un deuxième par. J’aurai bien couru après !
Trou14 par4 hcp6 342m
Bois3 en chandelle, un peu d’originalité, je le reprends et bingo dans le premier bunker car ils sont deux sur la droite en contrebas du green, il me reste quand même 60m à faire. Je fais un très beau 56° bien cueilli et me voila sur le green, deux putts, bogey, étonnant non ?
Trou15 par3 hcp4 162m
162m ? Mon œil, le drapeau culmine sur le plateau du haut à 176m avec léger vent de face et droite gauche. Deux bunker, un devant et un à gauche. 20° qui va prendre le vent, je tombe dans celui de gauche. 2 coups de 56° car le premier foire lamentablement mais un seul putt…oui je sais, bogey…
Trou16 par4 hcp16 288m
Un gentil dog-leg gauche qui m’a offert un birdie hier, bois3 très frappé, 51° sur le green, je rate de peu le premier putt, un autre donc, ce sera le troisième par.
Trou17 par5 hcp2 450m
Ce trou là, je n’y arrive jamais. Gros slice ( ?????) au bois3 dans la forêt juste avant le hors limite, replacement, bois3 topé, fer6 qui vole bien mais à droite du green et 56° qui arrive enfin ! Deux putts, j’échappe de peu à la croix…
Trou18 par4 hcp8 326m
Dog leg droit en descente, bois 3 terrible, ça me rassure, PW à 112 qui roule sur le green en cuvette genre piste de skateboard et je me retrouve avec un putt hors green très compliqué car je dois faire un bout de fairway et le pré green mais ensuite ça descend à pic et impossible de stopper la balle. Je ferais deux putts ensuite, et oui, bogey…
Le retour se passe bien mieux, un joli +8 avec 16 putts et 23 points stabbleford en net. 7 bogey et un par en 9 trous, je ne suis pas mécontent du tout !
En conclusion, retour à la compétition très positif malgré un jeu de fer pour toucher les greens très inégal mais les autres postes de jeu ont bien suivi donc je finis avec 41 points net, deux points de moins pour mon index. Une grosse satisfaction avec une moyenne de putt de 1.8 très solide car en général le deuxième putt serait donné en jeu amical.
La prochaine compétition se fera avec 24 donc !
Correction suite au résultat fléole, un point de moins avec le SSJ du parcours donc 24.4 pour index corrigé.

vendredi 3 avril 2009

RECONNAISSANCE AVANT INDEX DE VILLENNES…

Aujourd’hui c’est jour de test du nouveau swing, grandeur nature.
Practice, approche, je vais chercher des repères dans le geste pour que la mécanique soit fluide et s’automatise bien.
Pour les approches, le constat est très positif et les wedges se trouvent facilement en fonction du coup à jouer. J’en ferais une petite heure en variant les distances de 5m jusqu’à 50m.
Sur le practice aussi, les fers passent bien, les hybrides et les bois aussi mais sur le practice tout est toujours simple.
Je fais attention à ma montée en backswing, très ralenti, je suis vigilant pour sentir le poids sur la jambe droite, je laisse mes poignets faire ce qu’ils ont à faire, les balles sont généralement bien droites, léger fade mais la distance est honorable, pas de perte comparé au swing très énergique d’avant et toujours cette impression d’être détendu du début à la fin.
Bref, le pied pourrait on dire !
En plus, ô heureuse surprise, je vois arriver un compagnon de golf des plus sympathiques, Pierre alias Schmurz (oui on a le surnom que l’on veut sur un forum de golf) avec qui j’avais déjà fait ce parcours l’an dernier.
Retrouvailles autours des sacs, on échange sur notre évolution, Pierre va faire un parcours avant son index de demain sur un autre golf, je réfléchis une grosse seconde et je vais réserver de suite pour prendre le départ avec lui.
Il nous reste quelques minutes pour finir le seau de practice et en avant.
Je ne vais pas faire le récit du parcours dans son ensemble mais juste faire une synthèse rapide.
Pierre est un joueur que je qualifie de cool, son swing est fluide et simple mais très efficace. Il travaille pour lui donner un peu de tonus en ce moment. Un de ses points forts est le putting, il a une excellente vision des lignes de putts et dépasse qu’exceptionnellement deux putts par trou pendant un parcours.
Et pourtant les greens de Villennes sont loin d’être amicaux…
Le parcours sera avant tout une ballade relax mais appliquée entre deux copains, je suis vraiment content de l’avoir croisé aujourd’hui car c’est vraiment un compagnon de jeu très agréable, limite relaxant et cela ne peut que m’aider !
En ce qui me concerne, je retiens un birdie sur un par4, le 16 (ancien 7 car le parcours a changé de sens) avec bois3, fer8 du rough à 130m et putt assez complexe de 5m en descente dont je suis très fier !
Trois ou quatre pars je crois, en tout cas pas plus car pas mal de bogeys, de doubles et une croix.
Pas un bon parcours en points mais j’ai surtout travaillé mon swing sans pression, avec un passage en slice difficile à corriger, par contre beaucoup de satisfaction sur les fers avec des distances sans forcer en augmentation et une bonne précision, même à 140m.
Je retiens surtout que j’ai joué dans l’ensemble de façon bien plus calme, le swing y est pour quelque chose c’est certain.
Demain matin, départ 9h32 pour le premier index de l’année, une heure d’entrainement avant et ensuite je gère le parcours, un coup après l’autre en essayant de ne pas se bloquer sur le score et en restant raisonnable dans les choix de club au départ.
Zen…