vendredi 30 janvier 2009

AUTOCRITIQUE

Avec les quelques balles jouées ce matin et les centaines d’autres avant cela je commence à y voir un peu plus clair dans mon swing.
Oui je dis « mon » parce que je suis possessif de nature.
Mais aussi parce que suite à une remarque pleine de bon sens que j’ai entendu il y a quelques temps, je tenais à faire deux choses.
Une autocritique d’une part et un léger coup de gueule d’autre part.
Bon l’autocritique ça va venir mais là c’est le coup de gueule qui m’inspire en premier lieu.
Le golf est un sport complet qui repose sur de nombreuses règles mais aussi sur « l’étiquette ».
Et l’étiquette ce n’est pas que le bout de papier avec des chiffres dessus écrits en fluo sur le nouveau driver super méga top ultra moderne à la technologie révolutionnaire grâce auquel vous allez à coup sur faire des trous en un à 320m…
L’étiquette est plus qu’un complément aux règles du jeu de golf à mon humble avis, oui il faut toujours ajouter humble avant avis surtout quand vous êtes plus que convaincu de ce que vous allez dire et que vous allez mal supporter qu’on vous contredise sur ce sujet précis, j’ai appris ça il y a quelque temps à mes dépends, j’avais oublié humble et on m’a contredit, critiqué, bref n’étant un mouton de Panurge et ne hurlant avec aucun troupeau de loups en particulier, j’ai laissé dire finalement, je suis allé voir ailleurs et depuis je m’en porte très bien.
Rebref…
Donc l’étiquette.
En fait, c’est un recueil de bon sens, de politesse et de savoir vivre.
Et ce genre de chose pourrait aussi s’appliquer à la vie de tous les jours et c’est de là que vient le coup de gueule en fait…
Les marchands du temple…
Je suis un peu agacé par toutes ces publicités vantant les mérites de tel ou tel club, de tel ou telle nouvelle recette miracle pour avoir un swing de pro, de tout le tapage marketing qui entoure pour ne pas dire encercle le monde du golf d’aujourd’hui.
Ça frise l’abus de confiance parfois…
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dis.
Je suis des cours avec un professeur de golf, j’ai déjà acheté pas mal de matériel et d’accessoires, je suis un « bon client » comme on dit.
Mais justement, en tant que bon client, j’aime acquérir quelque chose en CONNAISSANCE DE CAUSE.
De là vient le problème, on ne vous explique rien, on vous fait l’article plutôt.
Et c’est très désagréable quand on s’en rend compte.
Oui, parce qu'on finit par s'en rendre compte...
Depuis que j’ai débuté, j’ai eu la chance, l’immense chance de rencontrer quelques personnes qui ont ce goût de vous expliquer, de vous faire comprendre les choses pour que vous ayez la possibilité de vous forger votre propre opinion.
Que ce soit Ben, un joueur passionné lui aussi et d’une grande culture golfique qui n’hésite pas à prendre du temps même quand ma question est débile.
Que ce soit « Q » bien entendu qui passe un temps fou à vous expliquer les choses mais qui en plus, par le biais de quelques questions ouvertes va vérifier que vous comprenez bien ce qu’il tente de vous faire comprendre.
Que ce soit Papounet qui, quand je n’avais même pas un mois de golf et lui des années d’avance de sagesse dans le jeu et la technique, n’a jamais hésité à écrire de longs mails pédagogiques en rapport avec mes récits et déboires.
Il y en a encore d’autres issus du premier forum où je me suis promené et maintenant sur le nouveau forum où j’ai été adopté que je voudrais remercier mais cela pour vous dire que petit à petit il faut apprendre soi même (avec l’aide de bonnes âmes quand on a de la chance donc) à se faire son opinion plutôt que de laisser les marchands du temple le faire à votre place.
Je sais bien que l’on doit tous gagner notre vie, surtout quand le métier c’est la vente, mais je vous assure que c’est quand même plus agréable d’être reconnu que d’être montré du doigt…
Depuis quelques années, ce sport explose en se démocratisant et j’en suis le premier ravi, mais cela s’en est suivi d’une avalanche de produits plus ou moins douteux parfois, de faux gourous vous promettant la maîtrise du swing en une heure de vidéo, j’en passe et des meilleures…
Et un jour pourtant, on atterrit là-dedans avec ses rêves d’enfant, sa naïveté de gosse et on se retrouve gavé, noyé de propositions commerciales très vite indigestes avant même d’avoir eu le temps de grandir et d’apprendre un tout petit peu.
Et pourtant quand on prend du recul et que l’on s’informe, que l’on se cultive, on se rend compte qu’aucun pro n’a le swing d’un autre par exemple.
Ils ont tous bien sur un point commun dans leur swing : le club est square à l’impact mais ce qui se passe avant et après leur est propre, comme leur écriture…Le stylo, touche la feuille, les lettres sont belles et bien tracées mais personne ne copie sur l’autre parce que cela ne sert à rien.
Notre swing c’est nous même.
Notre club, c’est le notre.
Ne me faites pas croire que le club qui va sortir dans un mois me correspondra mieux que celui que vous m’avez déjà fait acheter l’an dernier avec le même argument.
Certes il ne faut pas confondre marketing et évolution technologique.
Les hybrides et les balles modernes en sont la preuve évidente.
Mais faire abaisser le loft d’un club un peu plus chaque année et nous faire croire qu’il va plus loin sans donner cette précision, ça ce n’est pas de l’avancée technologique c’est du bourrage de mou…
Cessons là, inutile de continuer mais j’avais besoin de le dire même si je l’ai mal dit.
Mais juste une chose.
Prenez le temps de vous informez avant de céder aux chimères, sinon un jour vous allez perdre de vue le plaisir que vous avez ressenti en découvrant ce jeu si merveilleux.
Ah oui j’ai failli oublier.
Je devais faire mon autocritique.
J’ai trouvé des trucs je crois qui ne sont pas encore au point dans mon swing et il faut que j’en parle avec mon prof et les bonnes âmes…
Voila c’est fait.
Sur ce, vivement dimanche, parce que je vais être entouré de bonnes âmes sur un parcours que je vais découvrir.
Et en plus après y’a des crêpes !

jeudi 29 janvier 2009

AH BAH ON Y VOIT PLUS CLAIR MAINTENANT !

Voila, c’est parti, première vraie séance d’entrainement 2009 au golf de Villennes.
Première vérification des distances avec le Bushnell surtout.
Je vais me poster sur mon tapis préféré, le premier de la grange, à l’abri du vent et de la pluie quand il y en a.
Je pose les sextuplés sur le rebord devant moi, je place, dans le plateau, devant le tapis les deux seaux de balles et je sors le télémètre de son étui pour mesurer tout les repères de l’aire de practice.
D’ici, j’ai en visuel plusieurs drapeaux, plusieurs repères avec un métré inscrit, les deux buts de rugby.
Aucun métré n’est bon de là où je suis alors je cherche un repère à 80m, un à 90m, un à 100m et comme ça jusqu’à 200m.
L’accessoire est d’une précision impressionnante, je trouve mon point à 90m mais comme c’est l’hiver, que ce sont des balles de practice, je prends mon PW, et paf, en plein dessus !
C’est un avantage que je n’avais pas prévu, un petit bonus de confiance car on SAIT la distance et donc le club.
Alors il n’y a plus qu’à se mettre à l’adresse et envoyer.
Pour vous donner un exemple afin d’illustrer mon propos, cela me rappelle quand j’ai eu mon GPS.
Une fois que vous avez rentré l’adresse, vous n’avez plus qu’à conduire sans être stressé de devoir bientôt tourner à droite ou à gauche, sans être stressé par l’heure approximative de votre arrivée, bref vous ne vous souciez plus que de conduire tranquillement.
Et bien là c’est pareil, vous avez la distance, vous avez le club qui va avec, alors en avant.
Plus on se simplifie la vie, moins on se fait de nœuds au cerveau et avec ça, on en retire quelques uns.
Je monte en club petit à petit au fur et à mesure de mes vérifications mais le problème de Villennes, ce sont les balles.
Même quand le coup est réussi, on peut avoir des surprises avec ce genre de balle…
La plus sympa fut une double trajectoire en un coup !
La balle s’est fendue à l’impact… pratique…
Une fois les premières constatations effectuées, direction le parcours.
Je vais vers le compact puis me ravise pour aller sur le 18 trous, cela fera plus de clubs à utiliser.
Et là, le Bushnell va servir.
Je mesure le maximum de choses, la distance du départ à l’arbre situé en pointe sur l’angle du dog-leg, la distance au poteau des 135m quand je le vois, bref tout ce qui était un indice visuel quand je jouais l’an dernier est désormais chiffré.
Je vais sur le trou 2, un par 5, je regarde la distance du bunker de fairway à gauche, il est à 240m.
Détendu, je sors mon 20°, je sais que je peux y aller tranquille et détendu, je n’irai pas dans le sable.
Et là tout va bien, la balle s’envole bien droite, bien longtemps, aucun stress avant le backswing, le bonheur.
Un bonheur qui tombe à 200m en plus…en hiver de surcroît, ça promet pour les beaux jours. Je me payerai même le luxe d’être sur le green en 3 coups, le troisième étant fait au 60° donc à moins de 70m.
Oui, cela peut vous faire sourire mais le trou 2 de villennes est un par 5 en montée constante que je n’ai jamais vraiment aimé et j’ai quasiment toujours eu un des trois premiers coups dans la forêt à droite ou à gauche.
Et là, et bah non.
Et si ça continue je tenterai un jour d’être sur le green en deux coups.
Ambition quand tu nous tiens…
À se demander pourquoi j’ai craqué une durite dimanche moi…
Pour conclure cet épisode golfo-focalistico-laserisant parce que je ne vais pas vous ennuyer à raconter les trous suivants, je vous dirai que j’ai bien fait de garder mon budget driver pour acquérir cette petite chose parce que dans ma tête je viens déjà de descendre de deux points avec ça…

NOTE TECHNIQUE

Pour les amateurs pointus, que je ne suis point encore, voici le détail technique des clubs :

PUTTER:
PING CRAZ-E « accordé » + GRIP GOLF PRIDE WHISPER BLACK

WEDGE:
MIZUNO MP-T SERIE BLACK NICKEL 51° + SHAFT RIFLE BLANK 5.0
MIZUNO MP-T SERIE BLACK NICKEL 56° + SHAFT RIFLE BLANK 4.5
TOM WISHON PCF CLASSIC 60° + SHAFT RIFLE BLANK 5.5

SERIE FER:
KZG TOUR EVOLUTION + SHAFT NOVATECH 115 A/R du PW au FER5

WEDGE ET FERS AVEC GRIP: STARGRIP modèle SIDEWINDER avec haut du grip standard et bas du grip +1/32’’ (oui, on peut aller jusque là…)

HYBRIDE:
20° ET 23° MAC GREGOR MT + SHAFT de série R60 + grip d'origine.
Dans le sac, ce sont les seuls clubs où rien n'a été touché.

BOIS:
Bois 5 MIZUNO F60 + SHAFT EXZAR FS3 STIFF de série avec GRIP STARGRIP modèle SIDEWINDER

Voila, voila…
Il y aura peut être un hybride 17° à ajouter en cours de route ou un bois 4, j’avoue que je ne sais pas encore…
À moins qu’il y ait aussi une illumination avec un driver, qui sait?

Il faut se méfier, on est jamais à l’abri d’une réussite dans la vie vous savez…



Mais la base est là et me semble largement suffisante pour arriver à la prochaine étape: l'objectif 2009...


...partir des blancs...

mercredi 28 janvier 2009

À COMBIEN ON EST DU DRAPEAU ?

Effectivement, bonne question et je ne compte plus le nombre de fois où elle m’est passée par la tête sur un parcours.
Mais à partir d’aujourd’hui je ne me la poserai plus, je vais mesurer.
Une épine dans le pied en moins car j’ai en effet acquis un télémètre laser, le Bushnell V2 TOUR pour les amateurs de petit nom.
Il n’y a pas que le nom qui est petit, l’objet est moins grand que la main, pèse rien, et m’allège d’un gros souci.
Enfin de deux pour être précis.
Un, je vais enfin connaître mes distances pour chacun de mes clubs. Demain donc premier étalonnage.
Deux, je vais enfin savoir à combien est cette saleté de bunker, ce perfide lac et ce solitaire drapeau…
En cadeau bonus, je vais aussi pouvoir me faire des reconnaissances de parcours dignes de ce nom.
Bon et bien la suite demain sur le practice et bientôt en condition réelle.
Oui parce que pour le moment je sais exactement à combien de mètres est la voiture bleue garée en bas mais golfiquement parlant cela ne m’avance pas beaucoup…
Tiens c’est marrant j’aurai dis moins…

DES CLUBS, OUI MAIS ENCORE ?

En effet, pour répondre à une question que personne ne m’a encore posé, à part des clubs, qu’est ce qui peut être utile dans le sac d’un amateur assidu ?
Bah des balles !
Bah un sac ! (oui j’ai un blond qui me lit…)
Bah des tees !
Oui certes…
Faisons donc le tour de la panoplie indispensable et des petits trucs en plus…
Les balles :
On va les classer dans la catégorie indispensable, si, vous verrez ça peut servir. Il y a deux types de balle dans mon sac, celles pour l’entrainement et celles pour le parcours.
Celles pour l’entrainement sont en fait les balles de parcours fatiguées. J’utilise des Wilson Staff PX3 soft spin (oui ça fait très aristocrate les noms de balle maintenant) qui ont un toucher très doux et vu mon contact très dur, elles ne tiennent pas longtemps la route alors au bout de trois parcours maximum, elles passent dans la poche « entrainement »
Avant j’utilisais des balles perdues sur le parcours mais maintenant que j’ai réussi à faire la différence au « contact club », je préfère conserver la sensation, même et surtout à l’entrainement.
Les tees :
Plutôt indispensable aussi non ?
Là, le fait de ne pas avoir de driver règle le problème des tees de 3m de haut, je n’en ai qu’une seule catégorie, des tees en plastique avec des marques dessus pour toujours avoir la même hauteur de balle au départ.
Le gant :
Alors là c’est carrément utile car même avec j’arrive encore à me faire des ampoules, alors sans, je n’ose même pas imaginer !
Bon en même temps, faire 5 seaux de balles à la volée…
L’important c’est la taille, il faut vraiment en essayer plusieurs, de préférence blanc pour faire, au début, des marques dessus afin d’obtenir un automatisme simple en prenant le club en main.
Mais ne jamais prendre un gant où les doigts « flottent » sinon c’est une horreur…

Euh juste pour clarifier les choses, les idées que je donne sont presque toujours jamais de moi, je ne fais que transmettre ce que l’on m’a appris ou ce que j’ai lu ou vu ici et là…Je n’ai pas la prétention de vouloir vous enseigner quoi que ce soit ici, je ne fais que retranscrire mon expérience personnelle et ce qui en ressort de constructif.

Ceci étant dit continuons…

Le sac chariot et le chariot :
Si vous ne voulez pas avoir 10 kg de trucs et de bidules dans les poches et derrière les oreilles pendant 7 km de marche, je vous conseille humblement de prendre un sac. Bon chariot, pas chariot là c’est chacun qui choisit.
Moi c’est chariot, moins je fais d’effort, plus je garde de force…
Pour le sac, j’ai choisit le sac « revolver » où chaque club est « encoché » ainsi ils ne s’entrechoquent pas pendant le transport et les déplacements sur les parcours.
Le relève-pitch :
Obligatoire ! Respectons le green s’il vous plait.
Bon, on ne l’utilise pas tout de suite tout de suite il faut dire. Il faut quelques temps avant qu’une balle atterrisse à la verticale et de suffisamment haut pour faire une marque sur un green…
Enfin moi il m’a fallu du temps et j’ai été ravi et tout fier de l’utiliser la première fois.
La marque :
Le petit bidule que l’on met à la place de la balle sur le green pour la nettoyer et/ou ne pas gêner la ligne de putt d’un joueur plus loin que vous. Maintenant on trouve pas mal de gants avec une marque détachable, bien pratique.
Serviette solide et brosse :
Nettoyage des clubs, les wedges surtout qui ont une fâcheuse tendance à labourer le terrain. Donc serviette mais aussi brosse, pas de brosse métal, vous allez vite user la face du club et faire des marques pas belles du tout…J’ai trouvé dans un supermarché une brosse au rayon vaisselle, nickel !
Bon là on a une bonne base déjà. Alors que peut-on ajouter d’autre ?
Crayons bien sur !
Ah oui j’avais oublié tiens…
Lunettes de soleil et casquette aussi. J’ai, mais finalement je n’aime pas jouer avec, cela me gêne plus qu’autre chose mais je garde au cas où le besoin s’en fasse ressentir de même pour la tenue de pluie.
À boire bien sur !!!!!!! Indispensable et vital !!!! Et deux ou trois choses à grignoter mais assimilable rapidement.
Petit livre abrégé de règles, ça peut servir.
Épuisette ? Oui pourquoi pas mais j’en veux pas dans mon sac, ça motive les balles à aller dans l’eau…
Marqueur indélébile pour faire votre marque sur la balle afin de la distinguer des autres copines sur le terrain.
En parlant de ça, si vous en trouvez une avec « VDI » en rouge dessus, merci de la rapporter, c’est ma mienne à moi…
Quoi d’autre encore,
Ah oui ! Des tees de practice… mais si le truc que vous oubliez à chaque fois après l’entrainement…ça y est vous voyez de quoi je veux parler…en plus les miens je les coupe parce que même les petits sont encore trop hauts.
Et enfin, le carnet noir
Il n’y est pas encore mais cela ne va pas tarder.
À force de lire les excellents conseils de certaines personnes sur un forum de golfeurs gentlemen sans parler des golfeuses fort aimables, j’ai pris l’initiative de me munir d’un petit carnet pour noter tous les conseils d’entrainement qui me sont donnés.
Et il y en a des très bons croyez moi…
Et s’il y a bien un compartiment du jeu où avoir des conseils est louable c’est bien l’entrainement…
Et si il y a bien un compartiment du jeu où il faut être sérieux et attentif c’est bien l’entrainement…
Enfin moi je dis ça c’est pour aider…
Ce qui est bizarre avec ce genre de liste c’est que l’on a toujours l’impression d’avoir oublié un truc, c’est très énervant quand même !

Ne m'aidez pas surtout... :-)

lundi 26 janvier 2009

NON SUM DIGNUS ? MAIS SI !



À une époque lointaine, cette formule était utilisée pour répondre à une nomination honorable…
Cela veut dire « je ne suis pas digne »
Une façon humble de remercier le Prince pour l’honneur qu’il vous accorde.





Bon ensuite le gars se relève et part au boulot, on ne va pas faire des courbettes toute la journée non plus.
Mais aujourd’hui, plus de prince et plus de tralala…
Aujourd’hui on se dit juste en voyant le talent de certains, qu’ils mériteraient que leur situation soit un peu plus reconnue.
Et justement puisqu’on en parle, je souhaiterai vous faire part du changement de statut de l’un d’entre eux.
J’ai nommé le Doc…
Étant un grand fan de culture cinématographique, son nom, son initiale plutôt m’a un jour fait penser à ces hommes méconnus sans qui le héros ne serait rien.
« Q » prononcez à l’anglaise, KWEW.
L’homme providence que notre bien aimé James Bond va voir avant chaque mission pour récupérer le meilleur matériel possible…
Avouez tout de même que le hasard fait bien les choses et que la coïncidence mérite qu’on s’attarde quelque peu.
Donc à Partir d’aujourd’hui le doc sera « Q »…

Mais moi ce n’est pas demain la veille que je serai James Bond.
En même temps les golfs refusent les Aston Martin comme voiturette sur les parcours…

13 À TABLE…

Comme je l’ai expliqué il y a quelques jours, pas de driver avant d’être descendu le plus bas possible.
Avec quoi vais-je donc jouer pour ma première année entière de golf ?
Et bien avec 7 clubs créés et 3 clubs rétro-fittés par le Doc plus deux hybrides et un bois 5 parce qu’il a été gentil aujourd’hui.
Les clubs créés sont la série de fer sur base KZG tour évolution et un wedge 60° sur base Tom Wishon PCF.
Les clubs rétro-fittés sont deux wedges base Mizuno MP-T series et un putter PING CRAZ-E
Le bois 5 est un MIZUNO F60 et les hybrides, des MAC GREGOR MT 20° et 23°.
En images, voila ce que cela donne…







UN CHEMIN DE "CROIX"…

Vous savez comment gérer la pression ?
Vous savez comment gérer un mauvais trou avec des coups dedans que vous auriez préféré que vos camarades de jeu soient aveugles ?
Non,
Moi non plus…
Mais j’ai eu la chance de le vivre à Rebetz pour mon premier parcours entier avec greens d’été.
Je dis la chance maintenant car on n’apprend que de ses erreurs comme dit le sage mais Dimanche 25 janvier au matin et jusqu’à trois heure de l’après-midi, le sage m’aurait sorti ça, il prenait mon fer 7 in the tronche direct…
Un chemin de croix dans tous les sens du terme.
Départs topés avec une balle qui s’enfonce 5cm après le tee.
Des push-slice ras de terre.
Trois coups pour faire 100m.
Swing perdu, et quand je le retrouvais, ce n’était que pour le reperdre aussi vite.
Conséquences, totale maîtrise du vol de l’hybride en pleine saison migratoire, quelques jurons entre les dents plus audibles que le brame d’un cerf, de bons moments immobiles à essayer de comprendre alors que j’étais incapable de réfléchir.
La totale.
Je me connais un peu maintenant, heureusement d’ailleurs sinon ce serait ennuyeux, je travaille sous pression, j’aime cet état mais je vous assure que le golf et la pression ne sont pas compatibles, mais alors pas du tout…
Le seul point positif dans mon jeu fut le jeu court, et encore, j’ai stoppé un par3 après deux noyades, puis un par 4 avec 8 coups en étant toujours pas sur le green…
La totale donc, je me suis fait le packaging complet en une seule fois, voila comme ça c’est fait !
Mais il y a eu une éclaircie, deux mêmes, enfin la deuxième c’est grand soleil mais je vais y venir.
J’ai fini par réussir à me calmer, vers le 16 mais mieux vaut tard que jamais, en me disant plusieurs fois dans ma tête « détends tes bras ».
Juste me détendre, juste faire partir cette tension énorme qui me crispait la rotation du corps et me brisait la souplesse dans les avant-bras.
Je l’ai déjà dis, je suis un perfectionniste souvent insatisfait, tant mieux car cela me fait travailler plus mais tant pis quand un ratage monstrueux me brise le mental pendant les deux tiers d’un parcours.
Mais quand je dis de la chance plus haut, ce n’est pas masochisme, pas du tout.
C’est que pour battre un ennemi, il faut au moins se retrouver confronté à lui.
Et là, je l’ai eu droit dans les yeux, il ne m’a pas lâché et m’a laminé direct sans aucun round d’observation, K.O d’entrée de jeu au trou 4 et impossible de se relever complètement avant le 16, et à 5 joueurs ça fait long avant de voir le jour.
Donc tout ça pour dire que je vous souhaite de vivre cela si ce n’est pas déjà fait.
Ne cherchez pas à le provoquer non plus, il arrivera sans prévenir, l’ennemi est taquin.
Je ne le dis pas par méchanceté mais maintenant, je sais à quoi il ressemble et de quoi il se nourrit…de mes nerfs…
La prochaine fois, il n’aura rien à bouffer…
La deuxième éclaircie, alias grand soleil, ce sont mes compagnons de jeu.
À aucun moment ils n’ont fait preuve d’impatience (ou alors je ne me suis rendu compte de rien…), à aucun moment ils ne se sont arrêtés de m’encourager, ils n’ont jamais manqué de saluer un rare coup moins pire que les autres, une empathie qui m’a touché profondément.
Oui je me doute bien qu’ils ont du avoir du mal à se rendre compte que j’étais touché car j’ai eu, pendant quelques trous, une tendance à imiter la conversation d’un mur de bêton un lundi soir au fin fond du Caucase.
Voila pourquoi je voulais l’écrire ici et les remercier du fond du cœur, sans eux j’aurai sans doute abandonné le parcours je pense et je n’aurai jamais pris la peine de chercher de solution à ce mini-dramelet golfique.
Non, j’aurai fini par me trouver des excuses et je n’aurai pas cherché à progresser de façon constructive dans ma réflexion.
Alors, à vous quatre, un grand merci pour m’avoir montré une nouvelle raison d’aimer le golf…

PREMIER PARCOURS ENTIER DE L’ANNEE

Connaissez-vous le parcours de Rebetz ?
Non ?
C’est un tort, vous ratez quelque chose.
Le golf en lui-même est assez jeune, 20 ans mais le cadre est splendide, arbres centenaires, grande maison bourgeoise transformée en club house et le practice au bout d’une grande bâtisse d’époque.
Vraiment ça vaut le coup…
La preuve :


L’endroit rêvé pour le retour de mes clubs.
Oui, le doc a fait un travail fabuleux et je suis heureux de vous dire que ça y est, mon sac est enfin complet, tout ce qui pouvait être fait dans l’état actuel des choses et surtout pour mon petit niveau d’amateur encore débutant…
Le détail technique est impressionnant pour les connaisseurs et je le donnerai si certains le souhaitent et bien sur si le Doc est d’accord…
Je ferais un article avec photos de tout ce que le doc a fait, très vite.
Donc Rebetz.
Parcours nickel malgré la saison, chacun des 18 trous a son caractère, parfois même un sale caractère mais cela fait son charme.
Il y a le classique par3 avec la pièce d’eau. Bien sur la distance est entre deux clubs, je force mon 9 ou je calme mon 8, vous voyez le genre…
Bon aujourd’hui était un jour à mettre les deux à la flotte mais c’est un autre sujet qui méritera un article à lui tout seul…
Donc Rebetz, restons dans le sujet.
Il demande beaucoup de stratégie, plus que de puissance mais surtout une grosse précision, toute erreur est payée cher…
Mais surtout le parcours est agréable à l’œil, une vraie promenade champêtre…
Bon 1° la promenade avec quelques gouttes mais déjà c’est plaisant, alors au printemps j’y retourne, c’est une certitude.
Quelques images en vrac ?
Je ne vous dis pas quels trous ce sont, ce sera la surprise quand vous irez…








samedi 24 janvier 2009

LAISSES TON CERVEAU AU PRACTICE…

Quand on commence au golf à apprendre le swing, on se rend vite compte qu’il y a une tonne de détails aux quels il faut être attentif.
Déjà quand on cherche sur internet les différents cours sur le swing, on peut compter en faisant la synthèse de toutes les infos (parce qu’entre nous sur le net concernant la théorie du golf, il y a à boire et à manger !) huit étapes distinctes.
Et un swing dure une seconde en gros…
Vous comptez une petite dizaine de trucs à faire dans la minute qui précède la mise à l’adresse et pas seulement coller le timbre…
Bref, vous avez à faire en très peu de temps la tonne de détails citée plus haut.
Et vous savez quoi ?
Interdit d’y penser pendant que vous les exécutez.
Cela doit être, à l’inverse des antibiotiques, automatique.
Le gros travail c’est donc de penser que le practice c’est comme le solfège, pas très amusant mais carrément essentiel pour acquérir les dits automatismes.
En parlant de ça faut que j’aille travailler mon putting moi car je fais des fausses notes…

jeudi 22 janvier 2009

SANS TRANSITION…

Longtemps, la transition m’a inspiré une certaine fluidité dans la visualisation du terme.
Tout naturellement, quand on me conseillait sur mon swing de « marquer la transition » je pensais donc qu’il fallait encore plus de fluidité entre le backswing et le downswing.
Que nenni.
Point du tout.
Loin de là.
Dans la confusion j’étais, dans une mauvaise voie je m’embarquais…
Marquer la transition c’est marquer une pause entre deux actions, ici le backswing et le downswing.
Bon quand je dis pause, allez pas prendre un café non plus, si je prends le cas que je connais le mieux, le mien donc, mon swing dure 0.80 seconde tout au plus.
Essayez de sortir et d’allumer une clope ou un bonbon pour les non-fumeurs mais ne l’allumez pas en 0.80 seconde juste pour voir…
Ce très très court instant donc, que le cerveau, oui même le mien, sait noter et analyser marque le changement de direction du club et il doit être marqué pour le dit cerveau ordonne bien tout ce qu’il y a à faire ensuite.
Euh, travaillez ça au practice en décomposé si vous voulez mais pas sur le parcours parce que si vous commencez à réfléchir à ce que vous faîtes au moment où vous le faîte, c’est foutu, c’est plié, c’est dans les arbres
Si, si j’ai essayé.
Plusieurs fois même…
Mais il y a un moment, deux plutôt, où vous pouvez bien vous rendre compte de cette transition.
Le petit coup d’approche et le putting.
Et il est même important de s’en rendre compte.
Le blocage de certains muscles et le déblocage de certains autres.
Ça améliore grandement l’efficacité du coup joué.
Bon il m’a fallu 6 mois pour m’en rendre compte mais moi je suis blond donc j’ai une excuse.
Comme moyen utile au début j’ai utilisé la célèbre technique du « un…deux ! ». Un étant le backswing et deux le downswing les petits points symbolisant la transition, mais vous pouvez faire « zim…boum ! » ou encore « You…pi ! » par contre évitez « stranger…in the night ! » car une seule syllabe est conseillée vu le faible temps que vous avez pendant l’exécution du coup en question.

Moi je dis ça c’est pour aider…

mercredi 21 janvier 2009

LA ROUTINE, UNE BONNE HABITUDE ?

« Il te faut une routine »
C’est ce que ne cessait de répéter mon prof de golf au tout début de mes cours collectifs.
Qu’est ce que c’est que cette chose là ???
Partant d’un principe simple qui veut que quand on pose une question, on est bête cinq minutes mais si on ne la pose pas on est bête toute sa vie, je prenais donc mon forfait minutes et l’ouvrait devant les autres.
Grand bien m’en a pris, nous étions visiblement plusieurs dans mon cas et moi quand je peux rendre service…
Bande de lâches !
Bref…
Une routine c’est une succession d’actions que l’on fait avant de frapper la balle, sur le tee, sur le fairway et sur le green ou dans le rough, les bunkers voir les lacs pour les moins chanceux mais nous parlerons une autre fois de la routine en apnée car très technique à expliquer…
Oui il peut y avoir plusieurs routines…
Au début je sombrais dans le luxe, j’en avais une par coup !
Et bien ce n’est pas bien figurez vous.
Et pourquoi donc demanderiez-vous ?
Je pourrais répondre que je suis majeur et que je sors des jugements comme je veux, quand je veux mais étant dans un moment de paix intérieure en ce moment je vais essayer de répondre.
La routine (on dirait une danse ancienne non ?) est un moyen de se concentrer avant tout. Une forme de successions d’automatismes qui vous amène au meilleur état possible pour taper dans la baballe.
Et comme son nom l’indique il faut que ce soit toujours la même succession à chaque fois sinon on nommerait cela la « faitcommetuveuxtine » ce qui est bien trop long à dire vous en conviendrez.
Donc une succession pour le succès.
Oui j’ai fait marketing commercial en deuxième langue.
Que mettre dans la routine ?
Là, c’est assez ouvert, chacun a ses petits trucs, ses petites superstitions mais j’ai encore jamais vu un joueur faire le poirier avant un coup de drive, ce qui m’amène à penser que les actions en questions restent en rapport avec le golf et le coup que l’on va jouer, par exemple on va regarder loin devant nous avant le coup de départ pour repérer un arbre dans la ligne du tir que l’on veut faire, ce que l’on fait rarement avant un coup de putt de 2m, allez mettons un point à cette phrase car j’ai plus de souffle .
Je me suis rendu compte en pensant à mes parcours que j’ai deux routine en fait :
Une pour le terrain et une pour le green.
Mais elles restent assez similaires.
Mais surtout je me rends compte après coup qu’elles remplissent leur rôle, une fois effectuées j’ai tout oublié même le fait que je ne savais pas jouer au golf correctement et ça aide bien pour la confiance !
Bon après je vois mon coup et bon…
Par contre juste une chose.
Votre routine peut être longue mais à partir du moment où vous êtes à l’adresse, ne trainez pas car toute cette concentration disparait aussi vite qu’elle est apparue et le tonus musculaire avec…
Je dis ça, ça peut toujours servir…

mardi 20 janvier 2009

CUMUL ET MÉTHODE COUÉ

Amusons nous et motivons-nous !
Prenez vos meilleurs scores et cumulez-les pour faire votre meilleur parcours sur un même golf.
Ensuite dites-vous 127 fois de suite :
« Si je l’ai fait une fois je peux le refaire »
En dessous ça ne marche pas et au dessus vous allez comprendre que je me moque un peu quand même…
Mais pour le mental le résultat obtenu est très motivant.
Si je prends Villennes par exemple je me retrouve avec cela :

TROU 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
PAR 4 5 4 4 4 3 4 4 3 5 4 3 4 4 4 3 4 4
SCORE 5 6 4 4 5 4 5 4 3 5 5 2 4 5 4 3 4 6

Total en stroke : +8
Birdie : 1
Par : 9
Bogey : 7
Double bogey : 1
Bon j’ai dû cumuler mes 7 compétitions d’index faites là bas mais le résultat est là.
Si je joue au top du top chaque trou de ce parcours je peux faire pas mal de points en stabbleford et encore bien baisser mon index.
J’ai bien dit « si »…
Et avec des « si » on est tous Tiger Wood…
Mais il y a une chose de sure dans notre mémoire.
Nous nous souvenons beaucoup plus facilement des mauvaises expériences, des échecs et des douleurs sans parler des sous pulls orange qui piquaient la peau mais que je devais mettre quand même parce que j’étais trop petit pour désobéir…
Et oui c’est comme ça…
On est fabriqué comme ça.
Ce qui implique, soyons logiques, que si notre expérience golfique grossit, grossit avec elle l’accumulation des doutes dû aux échecs additionnés.
Et oui c’est comme ça…
Donc contre attaque, travailler à conserver ses bons souvenirs, ses réussites, ses bons coups !
Euh ça marche pour tout mais ne nous égarons pas, on reste sur le golf là…
Donc amusez à faire ce tableau et voyez ce que vous pourriez être capable de faire dans un bon jour au lieu d’arriver sur le départ en pensant à la série de slices de la semaine passée, ou de l’obstacle d’eau qui vous a planté votre carte au dernier trou.
Soyons comme le pêcheur mes frères !
Euh pardon mes amis…
Soyons comme le pêcheur mes amis disais-je, qui ne raconte que ses plus belles prises et jamais ses après-midi ratées sous la pluie, la canne au dessus de l’eau, immobile et isolé attendant la foudre plutôt que la carpe…
Vous verrez ça donne un mental en béton avant un match !
Bon si vous ne voulez pas je ne vous oblige pas.
N’empêche que moi dans mon sac de golf, je n’ai pas d’épuisette.
Parce qu’il ne m’est jamais venu à l’idée que mes balles puissent aller dans l’eau…
Ça peut arriver.
C’est sans doute arrivé.
Mais je ne m’en souviens plus…

-Monsieur Coué !?
-Oui ???
-Je vous dépose quelque part ?
-Avec plaisir jeune insolent !

lundi 19 janvier 2009

VOUS PRENEZ QUOI VOUS ?

Bon je suis tout près mais pas sur le green.
Coup roulé ?
Coup pitché ?
Coup lobé avec spin ?
Gros coup de putter ?
Quand on est à 100m ça va, on ne se pose pas de question, on sort son fer court et vas y mon grand direction le drapeau.
Quand on est à 50 m ça va encore, on ne se pose pas trop de question, on sort son wedge fétiche et vas y mon grand direction le drapeau. À moins qu’un demi-coup de fer court fasse aussi l’affaire, tout dépend de l’envie du moment.
Quand on est à 25m là ça devient plus coton, on sort son wedge, son PW, son fer court ?
Quand on est à 10m là ça devient pire, on sort quoi ?
Quand on est à 5m alors là j’en parle même plus !
En gros plus on s’approche du green, plus l’éventail de choix de coup augmente.
C’est amusant non ?
Non ?
Ah bon je croyais.
Chacun vous dira qu’il y a le club obligé comme quand par exemple tu es à 10 m du green mais un bunker de 5m de large te barre le chemin, là tu prends le lob wedge ou le sand wedge et tu ne discutes pas.
Chacun vous dira aussi que quand on a le choix, on a le choix entre le club fétiche et le club à prendre en « italique » en fait.
Genre à 6m du green et le drapeau 4m à l’intérieur, tu prends quoi ?
Un café ?
Très drôle, on suit s’il vous plait !
Tu prends soit le club en italique, le fer9 ou le PW mais certains vont avancer le lob wedge aussi et dans ce cas là c’est l’école des fans, tout le monde a gagné, tout le monde a raison.
Alors on prend quoi ?
Bah comme tu veux en fait…
Oui, fine réponse de stratégie n’est ce pas ?
Toujours est il que le prochain practice c’est approches courtes et on va voir si j’ai mes préférences…

dimanche 18 janvier 2009

UN DRIVER ? NON MERCI…

Et oui voila comment on pourrait conclure la journée chez le Doc, on ne fait pas de driver pour le moment.
Je dirai même plus, on n’est pas prêt d’en faire un car je crois que, pour le moment du moins, je n’aime pas ce club.
Et disons les choses comme elles sont, les prototypes testés me l’ont bien rendu, ils ne m’aiment pas non plus…
Et je dirai même encore plus, je ne prendrai de driver que quand je ne pourrais plus faire autrement, c'est-à-dire que j’aurai tiré le maximum de mes longs fers et de mes hybrides et qu’il me faudra alors gagner en distance pour scorer plus bas.
L’idée d’arriver à un index le plus bas possible sans driver m’amuse beaucoup comme challenge en plus…
On a le temps de voir, ça c’est sur.
Donc conclusion du jour je ne suis pas un joueur de bois…
Mais je ne suis pas venu pour rien, loin de là !
J’avais fait part de deux choses au doc ces derniers temps :
- Mes longs fers sont trop longs et trop légers. Je parle de sensations apparues dernièrement, ce n’est pas une critique.
- En test je suis plus à l’aise pour centrer ma balle avec des clubs ayant des plus petites têtes que mes MX200 retro-fittés.
Partant de là nous nous sommes mis au travail.
On commence par le traditionnel travail au putter histoire de se chauffer doucement et de faire de nouvelles remontées de sensation depuis la dernière visite. On remonte doucement avec les wedges ensuite puis on s’attaque aux fers courts, PW ainsi que fer 8 et 9 donc.
Tout se passe bien. Remontée d’informations toujours très positive avec ces trois clubs totalement revus par le Doc car seule la tête est d’origine.
Là-dessus on passe aux choses qui fâchent, les longs fers avec le fer7 en tête de gondole et le fer6 et 5 qui suivent tapis dans l’ombre…
La sensation « légèreté » devient bien plus évidente après avoir frappé les fers courts une bonne demi-heure.
La sensation « longueur » encore plus.
Nous voici en plein malaise, en totale interrogation.
On passe à l’acier ?
On raccourcit le graphite en ajoutant du poids en tête ?
On se remet en question et on repense tout ?
Ce qui nous rend perplexes et je dis bien nous, c’est mon besoin de club plus court et surtout cette histoire d’être plus à l’aise avec une tête de club plus petite.
Normalement, au bout de 6 mois de golf, on reste sur des têtes dites « tolérantes » avec une grosse zone sur la face du club où on peut frapper la balle sans qu’elle parte n’importe où.
Sauf que moi, cela me dérange de ne pas savoir si je centre bien ou pas. Par contre quand je teste une tête plus petite, je suis tout de suite à l’aise car je sais que je dois me concentrer sur le centrage sinon la balle ne part pas du tout et finalement cela me simplifie la vie plutôt que de me stresser.
On repart dans les tests.
Ce qui tombe bien car j’ai déjà tapé au moins 100 balles et mon swing se calme et gagne en contrôle.
Comme dit le doc « une fois qu’on a fatigué la bête on peut commencer à travailler correctement »
À noter avant la prochaine compétition, faire 3 seaux de balles d’affilée et aller faire le parcours ensuite…
Bref, on teste un fer6 et un fer7, shaft acier plus court que mes clubs.
En gros le fer6 fait la taille de mon fer8, enfin à peine plus long.
À l’adresse, je me sens déjà totalement à l’aise, j’adore mon fer8 alors celui-là, même pas peur…
Et paf !
Ça part…facile…relax
Le fer7 de test, même punition, même motif.
Et bah paf pareil…
Alors là faut réfléchir et prendre la bonne décision.
Quoi qu’on fait maintenant ?
Et bien après quelques courtes minutes de discussion, on place les têtes des clubs testés que j’ai apprécié, on compare, on teste un peu de nouveau, on retourne vérifier, ça phosphorise pas mal…
Finalement on se rend à l’évidence.
Il faut faire la métamorphose des fers plus vite que prévu.
Cela se confirme après le test négatif des drivers.
Puisque je ne continue pas sur la puissance, on continue le travail dans l’ordre, on remonte le fitting sur les fers du plus petit au plus long et puisque l’on doit aujourd’hui revoir les longs et que le changement est trop grand, on doit recréer une harmonie sur toute la série.
Les shafts seront donc tous en acier, les têtes seront plus petites et le choix final nous a étonné mais cela s’est révélé évident après les multiples essais : KZG tour évolution.L'autre choix était les ZO BLADES avec les quels j'étais aussi très à l'aise.
Pour les puristes, ce sont des têtes pas vraiment faites pour débutant. Je le sais bien car quelques jours avant j’en parlais avec Ben.
On regardait les différents clubs sur les liens du Doc et j’avais vu ces bestioles là en pensant, ce sera pour bien plus tard des trucs pareils.
Et bien plus tard c’est maintenant finalement.
Et j’en suis ravi !
Cela remet à zéro mes réflexions stratégiques sur les 14 clubs car à aujourd’hui le sac est composé de :
Putter PING CRAZ-E
Wedges 51° et 56° avec la tête du MIZUNO MP-T SERIE black nickel et shaft rifle recoupé par le Doc.
Wedge 60° créé par le doc sur base WISHON PCF MICRO TOUR platinium et shaft rifle of course…
Et donc du fer 5 au PW, on retire Mizuno pour KZG tour évolution avec shaft NOVATECH 115 recoupé bien sur à la sauce du chef…
On part sur du loft dit « 1° strong » avec 27° pour le fer5 et 46° pour le PW
Une taille de club de 37 7/8 pour le 5 et 36 pour le PW.
Je conserve inchangé mes deux hybrides MAC GREGOR 20° et 23° pour les départs et certains coups sur le fairway.
ce qui en fait douze à aujourd'hui et vu le travail à faire avec maintenant, c'est déjà bien assez...
Voila pour les puristes donc quoique j’aie encore quelques chiffres sous la main pour les gourmands de détail.
Moi je ne parle qu’en ressenti, le Doc traduit en données et au final tout est parfait car on est sur la bonne longueur d’onde et ça c’est primordial de réussir à transmettre ses ressentis de façon explicite si l’on veut que ce travail aboutisse…
À mon avis le travail de l’hiver est terminé, on ne peut aller plus loin, par rapport à mes capacités et mes besoins actuels.
Il ne serait pas utile ni raisonnable de chercher un driver maintenant, je n’ai aucune sensation avec, quelque soit le club testé. Je ne suis pas encore prêt pour et le Doc travaille sur le temps.
Alors prenons le et passons à la suite.
Test grandeur nature.
Dimanche prochain avec le retour des clubs…

vendredi 16 janvier 2009

BALADE MAROCAINE



Le hasard fait bien les choses.
À peine rentré de Tunisie, me voila obligé de partir au Maroc, à Marrakech soyons précis, pour raisons de séminaire professionnel.
Pas de pot quand même…
Bon, le timing est serré, arrivée le Mercredi et départ le vendredi matin, deux grosses réunions et quelques rencontres à gérer avec des responsables de divers secteurs, le jeudi après-midi est décrit libre.
On s’enfonce dans la brèche…
Les grands responsables avaient tout organisé. Quatre départs réservés au golf de la Palmeraie.
Depuis le départ d’Orly j’avais joué la carte golf auprès des dits responsables, j’avais été briffé avant par un ami…
Je suis dans les quatre, me voila ravi, j’ai bien fait de mettre le kit léger dans la valise :
Chaussures, tees, balles et gant.
La nuit tombe vite, on aura le temps de faire un aller.
Mais même pour 2 trous je signais quand même.
J’ai vécu le golf à l’ancienne…
Cadet qui vous indique la distance et les pièges, parcours nickel, fairway bicolore avec la tonte, green ultra roulant, pièces d’eau masquées, bunkers profonds et des palmiers partout.
Je sais que cela peut paraître délicat à dire mais ne vous méprenez pas sur ce que je vais écrire.
Avoir un cadet qui porte vos clubs et vous donne des conseils comme si on était un joueur pro en compétition, c’est un vrai bonheur.
En restant dans le sujet uniquement sportif, vous avez, dans cette situation, la possibilité de rester tout le temps concentré sur votre jeu, votre stratégie.
J’ai goûté et j’ai adoré.
Je vais y retourner…
Je dirai même plus, connaissant Villennes par cœur, cela ne me dérangerait pas de faire le cadet d’un joueur de haut niveau sur ce parcours et l’aider dans la découverte des 18 trous.
Bon, est ce qu’un joueur de haut niveau aimerait tester un golf classé 123, c’est une autre question…
Mais le Golf au Maroc, quel plaisir à savourer…



mercredi 14 janvier 2009

LE MONDE A L’ENVERS

Cette idée incongrue, j’ai du la lire dans un livre ou sur internet :
Faites à pied et à l’envers un parcours de golf.
Oui je sais la tête que vous devez faire j’ai fait la même…
Mais si on prend deux éléments indiscutables dans le golf que voici :
-Le plus grand nombre de coups est joué avec le putter.
-La partie se gagne à moins de 120m du drapeau.
Vous en conviendrez donc, le plus important est à la fin et vous serez d’accord avec moi si je dis que du départ c’est l’endroit que l’on voit le moins bien.
Non ?
Oh la mauvaise foi !
L’idée ne semble donc pas si idiote que ça après réflexion…
Essayez d’imaginer un peu la scène, c’est l’hiver, c’est le matin, vous avez un calepin, un stylo et une tenue d’eskimo.
Et vous trônez, royal bien entendu, sur le green du 18 qui est en général un par4 d’une perfidie sans fond.
Je coupe un moment le film, désolé, revenons au chaud s’il vous plait deux minutes j’ai oublié un détail important.
Oui, oui vous pouvez reprendre un chocolat chaud.
Équipez vous d’un télémètre (les profs en ont souvent un mais demandez gentiment quand même) ou soyez sur de bien savoir évaluer les distances. Soit en visuel avec des repères soit en comptant vos pas c’est très important.
Voila, on finit le chocolat, vite parce qu’on a encore du chemin à faire…
Donc vous trônez sur le green du 18, royal comme toujours mais un peu essoufflé quand même et avec une tache de chocolat en plus sur le col.
Et là observez attentivement ce parcours que vous avez déjà joué plusieurs fois…
Il se passe un truc étonnant…
Et oui, ce n’est plus le même.
Déjà vous vous êtes placé sur l’endroit le plus jouable du green, là où vous avez le plus de chance de faire deux putts maximum.
Et de là vous regardez le fairway et vous cherchez en fonction de votre distance d’approche de prédilection, en ce qui me concerne c’est entre 115m et 70m (fer9 à GW), la zone d’où partir pour arriver là où vous êtes.
Vous me suivez ?
Alors allons y et vérifions la mesure exacte soit avant soit pendant, cela dépend de votre façon de mesurer.
Et une fois là bas, regardez le green pour visualiser votre coup.
Comme dit le proverbe, si tu ne sais pas où tu vas regardes d’où tu viens…
Et ensuite on recommence avec cette question simple, puis-je arriver ici du départ ?
Si oui, tant mieux vous venez de faire un birdie sur un par 4 ou un eagle sur un par 5 mais vous risquez le bogey si c’est un par 3…
Si non ?
C’est pas grave, on n’est pas tous à index 0 et surtout pas moi !
Par contre vous allez au fur et à mesure de vos petites notes sur le calepin et de vos mesures vous rendre compte d’une chose amusante :
Rien ne sert de frapper comme un malade au départ ou ailleurs…Mieux vaut se placer…
Et oui, ne confondons pas lancer de poids et pétanque, dans une de ces disciplines, au demeurant fort nobles, on vise et dans l’autre, mieux vaut ne viser personne…
Voici donc ce que je souhaitais partager avec vous.
Une idée originale, sans doute pas pour tout le monde, mais une idée à exploiter.
Essayez, ne serait-ce que pour le chocolat chaud, ça vaut le coup…

mardi 13 janvier 2009

LE DOC...




Sur quelques textes j’ai pas mal parlé du Doc.
Je vais essayer, je dis bien essayer de vous expliquer ce qu’est vraiment le Doc et ce qu’il fait.





dimanche 11 janvier 2009

4 SINGES EN HIVER

Cela faisait quelques jours qu’on en parlait dans un forum de gentlemen…
Faire un parcours en hiver.
Le choix s’est porté sur le golf National dans les Yvelines.
Rien que ça.
Encore un golf que je ne connais pas. Enfin un golf, il y en a trois là bas, l’albatros pour les grands, l’aigle pour tout le monde et l’oiselet,un neuf trous.
Jusqu’à la veille, je pensais que sur ce golf il n’y avait pas de neige.
Sans doute ai-je rêvé à un micro climat, je n’en sais rien, mais à l’arrivée j’étais bien réveillé.
Température inférieure à zéro, bien inférieure même et de la neige, partout mais bien partout…
Nous devions être un certain nombre, nous sommes à l’arrivée un nombre certain, deux, Fred et moi.
Mais ne soyons point mauvaise langue, deux autre compères nous ont retrouvés, un couple charmant, Bruno et Marie Laure.
Nous voici donc tous les quatre au practice, givrés dans tous les sens du terme et heureux de l’être…
Bien sur l’hiver est source de déconvenues, surtout pour les amateurs de distance.
En effet, les as de la physique vous expliqueraient cela bien mieux que moi mais pour faire simple, l’air froid n’est pas très porteur et les balles vont bien moins loin qu’habituellement…
Pas grave, on se met sur le coté et on s’amuse avec les wedges à sortir les balles de la neige.
Cette eau en poudre, de par sa non couleur, (les peintres vous expliqueraient cela mieux que moi) cache le sol sur lequel habituellement la baballe se repose avant qu’on tape dessus pour des raisons qu’elle ignore d’ailleurs. Impossible donc de savoir si il y a beaucoup ou peu d’espace entre le sol quelque peu durci (faites une gratte, vous allez de suite comprendre de quoi je parle) et la baballe, givrée, elle aussi. Croyez moi cela perturbe un peu de faire un coup de wedge sur une balle qui repose à 3cm au dessus du sol…
Fred prend des photos, tant pis pour nous…
Après donc ces quelques envois dans l’air frais de la fin de matinée, on décide sur un coup de tête, ça réchauffe, de se faire sans peur l’oiselet qui ressemble à ça…


Même pas peur, en avant !

Il faut que je vous dise, on a bien fait.

Dans le cas contraire je n’aurai pas eu le plaisir de fabriquer de petits monticules de neige pour faire des tees de départ, oui j’ai essayé d’en planter un vrai, j’ai vite compris qu’il fallait envisager une autre solution : regarder comment font les autres…Fred en particulier…
Bruno et sa chère et tendre nous ont fait un adorable shopping et posent sur des tees d’hiver, ça existe, de merveilleuses balles d’un rose ultra flashy et très tendance, la maison ne recule devant rien.
Quand à moi, il me restait de mon premier achat de balles de ma période débutant en semaine 1 quelques balles jaunes bien discrètes aussi mais à l’époque j’en étais très content car c’était bien plus facile à retrouver en foret ou dans le rough…
Bon je n’avais pas compris à l'époque que le jaune et les feuilles mortes vont très bien ensemble mais c’est une autre histoire.
N’apprenez jamais le golf en automne…
Bref revenons à nos moutons et aux joies du golf sous la neige.
Deuxième joie, la réverbération, très pratique quand on ne veut pas savoir où tombe la balle.
Troisième et non des moindres, le putting.
Ne cherchez pas à putter sur la neige, ça ralentit la neige, beaucoup même…Utilisez la technique du « puttpitch » que Bruno manie à merveille, mais il triche car il vise le poteau pour que la balle tombe dans le trou, assommée…La pauvre…
Il l’a quand même fait deux fois en neuf trous et ça aussi ça perturbe !
Marie Laure, d'une patience à toute epreuve tout au long du parcours, a poussé ma gentillesse inconsciente à marcher sur un obstacle d’eau pour récuperer une balle qui n'avait pas compris que la piscine extérieure ferme en hiver, finalement c’était solide, je ne l’aurai pas cru…
Fred n’était pas en reste, la neige ne l’a absolument pas dérangé pour jouer et envoyez quelques superbes balles sur le fairway, facile à reconnaître, c’est la zone blanche plus plate au milieu des zones blanches moins plates…
Mais aussi faire des photos et vous en verrez quelques unes à la fin.
J’ai dis à la fin alors on finit de lire !
Non mais…
Quand à moi j’ai eu la joie de faire un par sur un par3 en jouant le fer9 au départ, le fer9 en approche et le fer……9 au putting.
Il y a des jours on se demande bien pourquoi on s’encombre de 14 clubs…
Par contre jouer dans la neige est assez amusant au niveau sensation, le club traverse...du coton pourrait on dire, intéressant.
En outre (j'ai toujours voulu le placer dans un texte "en outre", mon rêve est exaucé), pédagogiquement c’est très utile car la trace laissée par le passage du club est nette, je conseille donc de commencer le golf en hiver et de préférence dans les alpes !
Toujours est il que la neige a un pouvoir notoire sur les muscles, en particulier sur les zygomatiques ! Je crois qu’il n’y a pas eu un trou sans une crise de rire !
Deuxième conseil et conclusion, l’hiver si vous n’avez pas le moral, allez jouer au golf !


Allez quelques images...



On les voit bien les balles hein?



Mais si il y a une balle dans la neige...



Je ne vous cache pas que ce green là n'était pas très roulant...




Chut! j'écoute si la glace craque...

lundi 5 janvier 2009

PROMENADE DANS LES OLIVIERS



Loin de moi l’envie de vous rendre envieux chers lecteurs et lectrices mais jouer au golf en janvier par 22° c’est tout de même très agréable !
Que je vous raconte tout ça dans l’ordre.
Besoin de changer d’air un peu pour les fêtes du nouvel an qui coïncident avec l’anniversaire de Mademoiselle, résultat, on embarque la cousine et une copine et zou, en avant le Soleil !
Bref, on trouve sur le net un séjour de 4 jours du 31 décembre au 4 janvier.
Une journée de fiesta, une journée de soins, une journée de golf, une journée de tourisme et tout ira bien.
Oui rassurez vous, je ne vais raconter que la journée de tourisme.
Alors port El Kantaoui est une zone balnéaire très sympa avec ses souks pittoresques et bigarrés…
Ok j’arrête…
Donc le golf du Flamingo !
Cousine voulant depuis longtemps goûter les joies de la baballe blanche, moi trop heureux d’embarquer quelqu’un dans la secte, nous voici à 8h30 dans un taxi, le golf du Flamingo à deux pas de Monastir en ligne de mire pour une matinée d’initiation et 9 trous ensuite histoire de profiter en douceur de son baptême golfique et de mon premier golf hors des frontières.
Arrivés, accueillis par un pro qui nous présente le club house et nous guide vers nos futurs clubs.
Le pro : t’es combien toi ?
Moi : 26
Le pro : et ta copine,
Moi : non cousine, elle débute. Il me faudrait une série pour moi et une demi-série pour elle s’il vous plait, s’il te plait ?
Le pro : ok j’ai ce qu’il vous faut. Toi je prête ma série et pour ta copine j’ai quelque chose.
20mn après on se retrouve avec des lames des années 80 pour tout les deux, shaft acier ou graphite.
Zen…
Le pro : bon je vous accompagne au practice pour voir un peu comment vous jouez et ensuite je vous dirai si vous pouvez aller tout les deux sur le parcours.
Moi : ok chef !
Une demi-heure après, il me dit que c’est bon, que je peux apprendre à ma cousine tout seul et que l’heure du départ est à 13h.
En gros débrouillez vous je n’ai pas finis avec le groupe d’allemands à coté.
Ça tombe bien, on voulait goûter cette journée tranquille.
Et pour être tranquille on va l’être, il doit y avoir 10 personnes en tout sur le golf…
Je ne dis rien à la cousine concernant les clubs lames, ça pourrait la perturber, je fais comme si tout était normal, chacun son Sand wedge, un seau vide à 10m sur un plateau un mètre au-dessus de nous et en avant le cours sur le grip, le demi swing, le rythme, et tout et tout…
Et bah croyez-moi ou pas, en 10mn elle arrive à envoyer de belles balles bien hautes à moins d’1m du seau.
Bon ensuite il ya des tops et des grattes mais quoi de plus normal après 1 heure de cours avec des lames et un blond comme prof…
Tout va bien donc, on passe au practice sans tapis, devant nous une plaine, enfin la bande de practice est sur une falaise, les balles font donc 100m en avant et 50m de plus vers le bas…
Impressionnant, on l’impression de driver avec un F7 tant la balle reste longtemps dans les airs !
J’ai osé un coup de driver, ça fait plaisir à voir un push slice de 300m ! Bon je sens que je ne vais pas le sortir souvent le fossile !
Ensuite direction le putting green histoire de voir ce que donne le finish avec un putter de 15 ans d’âge.
Surprise ! C’est très agréable !
La cousine est à l’aise aussi, elle lit les greens comme si elle l’avait toujours fait…
On peut aller déjeuner tranquillement un plat typique du coin, une pizza…
Un bon café, et en avant, allons trouver le trou n°1 pour un demi parcours au soleil, il fait 22 bons degrés…
On se décide à la sagesse, pitch&putt pour la cousine, départ des jaunes pour moi.
Le premier départ est un léger dog leg droit avec un devers d’à peine 50m de dénivelé… En gros on part d’une falaise…
Zen…
Le parcours est superbe, des centaines d’oliviers parfois centenaires bordent le terrain, c’est le début de la saison de la récolte en plus.
Certains trous en bord de falaise, en dessous la mer…
Pas mal de petits canyons sur le parcours, le sable des bunkers est fin. TRES fin…
On mitraille de photos.
On transpire.
Transpirer en Janvier c’est du bonheur…
Une promenade plus qu’un parcours, un vrai plaisir que l’on goûte, que l’on déguste au coup par coup…
Départ avec un bois 7 histoire de limiter les dégâts et fer 7 au plus fort pour rester sur ce parcours très agréablement accidenté et très dangereusement tournant.
Les pars 3 sont terrifiants car entre le départ et le green il n’y a … rien !
Et pourtant la cousine, remontée à bloc, pitche un green à 50m et rate de très peu le trou en un !
Personnellement, je finis mon demi-parcours avec un +10 qui me ravit et la cousine me demande le budget à prévoir pour la première année de golf…
On retourne au club house, des étoiles plein les yeux.
Je me dis qu’il faut vite que je me renseigne pour retourner là-bas une dizaine de jours car il y a au moins 5 golfs à moins de 30mn de la zone hôtelière…
Oui parce que là, pendant que j’écris, les cm de neige s’accumulent et je sens que les polos ne vont pas ressortir de suite !
Allez place à quelques photos !




Au départ du n°1
au niveau de mon bras gauche on aperçoit un poteau noir et blanc, il fait 3m de haut....




Une vue du départ du n°1



en avant la randonnée pour aller chercher la balle...



voici ce que la regle nomme : obstacle inamovible...




une vue sur les clubs...



Cousine en pleine initiation...



une approche...



Elle apprend vite non? :)



départ du n°4, dog leg gauche avec départ plus élevé...



je vous laisse faire des critiques constructives... ;-)



La cousine nous fait une belle approche au fer 7



le green est à 125m environ, seul détail, le ravin de 100m de long sur le chemin...



Mais quelle récompense une fois arrivé!



le fossile...



on se prépare au putting...