samedi 25 décembre 2010

L’ŒUF OU LA POULE…




Hein ? Alors ? C’est qui donc qu’est le premier ? L’œuf ou la poule ?




Cela vous est peut être déjà arrivé, lors d’une soirée chez des amis, voir en famille, non loin d’un sapin enguirlandé, d’aborder ce genre de sujet de conversation.

Sinon, essayez, c’est plus rigolo de parler de ça que du manque de véritable politique d’importation des congélateurs au pôle nord.

Si vous pensez qu’au contraire le premier sujet est moins passionnant que le second, et bien je ne vous présenterais pas mes amis et puis c’est tout…

Alors œuf ou poule ?
Mental ou technique ?

Transition totalement malhonnête je sais, mais la question mérite d’être posée.

Surtout depuis que je travaille avec Stéphane « Swingologue » Boutin et que j’en parle avec Yan « Bosley » Massonnat.
Et oui, je cafte, je rapporte mais c’est parfois une bonne chose car, quand on commence à réfléchir vraiment à la question, on arrive au moins à ce constat, vouloir se passer du mental ou de la technique est aussi ridicule que de choisir entre expirer ou inspirer.
Les deux sont liés, imbriqués, mélangés, rien à faire, inséparables, pire que les deux perruches du film d’Hitchcock…

Oui, certes, mais.

« Oui mais », la réponse qui remet tout à plat…

On ne commence pas le golf avec un travail sur le mental, on commence bien par apprendre des bases techniques.
Facile la réponse, implacable l’argument…
Les pianistes ont bien commencé par le solfège avant de se mettre à faire du jazz avec les copains…
Et hop deuxième couche.

En effet, le golf est un sport technique et il nécessite donc de fait un apprentissage.

Oui mais.

Argh encore un…

Lors de l’apprentissage technique on se sert de son cerveau aussi, ne serait ce que pour retenir les leçons. Et le cerveau c’est bien le truc qui abrite le mental que je sache.
Et toc !

Et là je dis stop.
Autoritarisme abusif, arbitraire et volonté de ne pas faire trop long à lire surtout…

Cessons les successions incessantes des arguments (qui sifflent sur nos têtes pour les plus férus) qui n’amèneront pas grand-chose à part une bonne migraine bien stérile…

La technique, un mot qui regroupe à lui tout seul, la prise de grip comme la maîtrise d’un fade balle basse sous vent contre du rough.
C’est vaste…

Le mental, ce mot plus petit encore qui englobe la phobie des girafes arboricoles comme la confiance en soi.
Encore plus vaste…

Il faudrait alors, dans un premier temps, déterminer les limites de chacun de ces termes.
Et déjà là, y’a du boulot…





L’avantage avec la technique c’est que même si le sujet est vaste il est facile à délimiter.
Faire la liste de tout ce qu’il faut savoir faire et dans quel ordre il faut savoir le faire est long et fastidieux (donc que tout le monde se rassure je ne vais pas m’y mettre) certes, mais tout joueur d’expérience est capable d’y arriver.










Pour le mental c’est autre chose.
Déjà, et les plus grands scientifiques vous le confirmeront, on n’a même pas réussi à délimiter les capacités d’un cerveau humain moyen, on balbutie totalement.
J’ai déjà entendu dire par des gens sérieux qu’on utilise en moyenne seulement 10% de nos capacités mentales.
Même une banque prend plus en agios, c’est vous dire à quel point on sous exploite le bidule !

Pardon, je digresse sur ceux qui s’engraissent, c’est pas bien…

Revenons plutôt à l’apprentissage, au solfège pour conclure cet article avec une évidente conclusion qu’œuf et poule même combat.

Une fois que vous savez taper dans la baballe grâce au cours du professeur technique, vous venez d’acquérir en bonus gratuit de la confiance en votre swing.
Et ça c’est bien du mental non…

Et quand vous le perdez votre swing, comme ça, tout à coup, en pleine compétition, c’est à cause de quoi ?
Du mental ou de la technique ?

Et bien ça dépend.
Parfois l’un, parfois l’autre…

Si c’est technique c’est vite corrigé.
Si c’est mental c’est plus compliqué.

Manque de confiance en vous ? En le swing ? En le coup à faire ?
Des soucis au bureau ? À la maison ? Une girafe vous a fait coucou ?



Dur de répondre sans une base…
Oui, une fois le solfège passé, il y a une imbrication forte et complexe entre le mental et le technique, oui le technique s’apprend par étapes.

Donc, oui le mental doit pouvoir aussi s’apprendre par étapes.
Mais il va falloir s’attacher à les déterminer.

Au boulot ?
Au boulot !

Mais avant, finissons d’ouvrir les cadeaux et joyeuses fêtes de noël à tout le monde !

samedi 18 décembre 2010

EN ROUGE ET BLANC…


Cher Papa Noël,

J’ai été super sage toute l’année alors il va falloir honorer tes engagements mon gars…
Parce que, pour être franc avec toi, 2010, même si elle compte dans mes points retraite, n’aura pas été une année aussi géniale que je l’aurai souhaité.

Je ne vais pas te faire la liste des points négatifs parce que c’est une lettre que je t’écris et pas une encyclopédie mais bon quand même…
Donc plutôt que de m’offrir un truc inutile par un biais aussi détourné qu’affectueux, je vais te faire une liste ce sera plus simple.

Tu verras, elle n’est pas très longue…



Si tu as lu le blog, parce que je n’ai pas remarqué un seul commentaire de ta part et j’avoue être assez déçu quand même, tu as pu constater que je souhaitais changer mes clubs, donc déjà tu peux gérer ça, ce serait vraiment très gentil…

L’an dernier je t’avais demandé de me permettre de faire au moins un Grand Prix mais je me demande si tu as bien compris parce qu’à la place j’ai eu de grosses dettes.

Donc je ne désespère pas et je te réitère ma demande pour 2011, je voudrais faire un Grand Prix cher Père Noël. Pas un grand prix de formule 1, pas non plus payer un truc plus cher qu’il ne vaut, non, un Grand Prix c’est une compétition de golf où je dois jouer tous mes coups jusqu’à ce que la balle rentre et à la fin je ne gagne rien mais je suis content.

Tu vois, je ne suis pas très exigeant…

Parce que si tu m’offres ça, ça veut dire que tu m’as offert le temps de m’entrainer pour y parvenir, tu m’as permis d’aller voir Bosley pour mieux maîtriser Paf et que tu m’as aussi permis de travailler plus longuement avec Stéphane pour mieux maîtriser Pif.
Ça veut dire aussi que tu m’as donné les moyens de mieux réussir dans mon travail pour arriver à prendre le temps pour tout ça…

Non parce que pendant que tu voles sur ta banquise tranquillement, ici, certaines personnes plus puissantes que les autres ont décrété que le temps c’était de l’argent et que comme l’argent ne se trouve pas sous les sabots d’un cheval…

Non ! Je ne veux pas gagner le grand prix d’Amérique ! Ne confond pas encore !

Donc voila c’est tout ce que je te demande cher Père Noël, tu vois c’est pas si énorme que ça…

Surtout quand je compare avec ton cadeau de 2008, m’avoir permis de connaître le golf.

Parce que depuis ça et quelques soient les problèmes que j’ai du surmonté ensuite mais qui n’ont rien à voir avec ton cadeau rassures toi, j’ai appris à connaître quelqu’un que je connaissais assez mal finalement, moi même…
Et on est devenu plutôt bons copains…

J’ai appris de nouvelles façons de puiser de la force en moi pour franchir certains obstacles (non, j’ai dis pas de cheval !) que je pensais infranchissables et j’ai surtout appris que l’on peut toujours continuer à progresser même quand on pense avoir échoué…

J’ai aussi appris que, quand bien même l’objectif parait difficile voir inatteignable certains jours, le chemin qui y mène est toujours plus passionnant à vivre que le but à atteindre…

Mais surtout, 

J’ai rencontré de belles âmes… 

Je me remplis chaque jour de précieux souvenirs…

Je vis de riches amitiés...

Et aussi, je sais que cela va durer très longtemps encore…

Et là je t’avoue sincèrement, ce cadeau a vraiment été une bonne idée…

Pour toutes ces choses merveilleuses, je voulais te remercier encore cher Père Noël et pour le reste je te rappelle que j’ai été super sage cette année…

Alors t’es gentil, tu relis si besoin mais tu ne te trompes pas cette fois ci s’il te plait…

vendredi 17 décembre 2010

ÇA DÉPEND…ÇA DÉPASSE ! …




 Certains frais matins, j’aime à renter dans la petite brasserie du coin pour prendre ce petit café qui éveillera ma journée doucement avec cette douce claque gustative à mon palais…





-      « Mais bien sur que si qu’il était hors jeu ! »
-      « N’importe quoi ! l’arbitre n’a pas sifflé donc pas hors jeu !! »
-      « L’arbitre c’est un vendu !!!! »
-      « Roger tu dis n’importe quoi !!!!! »

Mais non.

C’est parfois une grosse baffe dans les tympans plutôt !

Depuis je suis attentif aux programmes télé et je me garde bien de cette petite tradition les lendemains de match de foot…

C’est un des nombreux avantages du golf.

Personne ne siffle déjà et il n’y a pas d’arbitre à proprement parlé comme dans les autres sports, non, point de policier en short qui court partout pour vérifier si vous faites tout bien comme il faut…

Et pourtant c’est un sport avec des règles…
Et quelles règles !
Un vrai bouquin !

Le R&A comme on dit affectueusement entre nous…

Pour ceux qui ne sauraient pas comment le trouver : FFG REGLES

Bon, il existe en plus petit format plus rigolo avec des images et tout mais je me dois de vous dire que ce n’est pas le bouquin le plus drôle de ma bibliothèque quand même.

Mais étant comme vous le savez depuis peu un tantinet obsessionnel et, quand un truc me plait, prenons le golf au hasard, je veux tout connaître…

Et le meilleur moyen pour apprendre quelque chose c’est de trouver ça amusant.
Mais le R&A c’est un peu comme l’annuaire, on tourne deux pages et on décroche…

Fort heureusement, je connais d’autres obsessionnels qui ont trouvé un moyen pour rendre l’apprentissage de ces règles amusant.
Si je vous jure !

Sur le GAG.

Si, il s’appelle comme ça…

Un des forums (fora pour les latinistes amoureux du pluriel en italique) que j’aime à fréquenter.

Il y a une rubrique spéciale qui pourrait se nommer:
« Robert et Alphonse sont sur un golf et il leur arrive que des trucs étranges »

Oui R&A c’est pas Royal and Ancient, c’est l’abréviation de Robert et Alphonse en fait mais on nous fait croire l’autre truc pour faire passer le golf pour un sport avec de belles traditions, super chic et tout et tout…

Donc si comme beaucoup, vous avez des problèmes avec certains points de règles, venez donc faire un tour par là bas vous trouverez soit une réponse soit la possibilité de poser une question.

En ce moment Robert est dans un bunker après que sa balle abîmée ait été déviée par le sac d’un caddy qui était hors limite et Alphonse joue son second coup de l’intérieur du Clubhouse mais la porte fenêtre est fermée…
Oui Robert et Alphonse sont un peu nuls en plus…

La rubrique c’est là ! ROBERT ET ALPHONSE


mardi 14 décembre 2010

EN ROUGE ET NOIR…


On parle toujours de golf, soyez tranquille, je n’ai pas sombré dans un revival de mauvais goût.

Cela vous est déjà tous arrivé, au dix neuvième trou, on se refait le match, on se dit que si on avait joué autrement il se serait passé autre chose et là des idées de toute sorte fusent.

Et si effectivement on jouait autrement ?




Toujours avec des clubs de golf, une balle et tout le tralala, mais faire un autre parcours sur le même parcours.


Oui, révolution mes amies et mes amis !
Assez de nous dire où commencer !
Nous commencerons désormais d’où on veut !

Ah ! Je me sens déjà mieux avec ce souffle révolutionnaire qui telle une bourrasque de vent fait onduler ma chevelure en me donnant cet air aventurier qui me va si bien !
Voyez vous-même l’ondulation…

Trêve de zéphyr sauvage, je m’explique.
Gun, alias « moi je peux onduler dans le vent » a été le dernier à remettre le sujet sur le tapis, pardon le green mais je sais qu’il y des joueurs de poker qui nous lisent.
Partir départ bleu ou rouge pour un homme.

J’imagine la gêne chez certains d’aller planter le tee sur ces plots habituellement féminins, le visage écarlate si jamais il était prit sur le fait tel un ado intrépide qui se serait trompé de porte des toilettes dans un restaurant bondé.

Prenons la chose autrement, partir avec 10m voir 80m sur certains trous changerait totalement la configuration du parcours et donc la stratégie à mettre en place.
On pourrait par exemple décider de jouer très agressif en prenant en compte les coups rendus par rapport à la couleur décidée.
Et oui, il ne faut pas abuser non plus, si tu prends le départ bleu, tu prends le handicap départ bleu !
Et inversement, une grande partie des joueurs partent des jaunes, pourquoi ne pas essayer les départs blancs, ou plus rigolo encore, le départ noir ?

Je connais même des femmes qui l’ont fait…

En plus départ noir, cela nous donnera l’occasion de bien comprendre ce que signifie la stratégie du « régul+1 ».
Si, si, vous verrez quand il restera 210m sur un second coup de par4…


Alors qui veut tenter le coup ?

dimanche 12 décembre 2010

ÊTRE ET AVOIR…



Merci aux courageux qui ont prit la peine de donner leur avis dans l’article précédant, surtout qu’il s’agissait d’une question un peu piège…

Sur les forums que je fréquente, du plus sérieux au plus gouailleur, quand on publie une vidéo, les critiques fusent.




Elles sont toujours constructives pour celui qui saura les lire sans se vexer. Le bras gauche qui ne va pas à tel moment, l’appui qui se dérobe à tel autre etc.
On dissèque les mouvements grâce à l’image par image et aucun détail ne va échapper aux plus fins observateurs qui ne vous épargnerons rien.

Quand j’ai mis en ligne les 4 vidéos, je m’attendais à ce genre de chose et j’avoue avoir beaucoup apprécié les différents regards que vous avez eus.
Greg a si bien disséqué qu’il a vu quelque chose que je n’avais absolument pas remarqué, Gun a trouvé un souci dans la position, Julien a eu plus de mal à trouver, l’angle de la caméra ne permettant pas une observation facile et TK (j’hésite entre deux pseudos pour le coup désolé) a eu une impression plus globale mais tout aussi riche d’enseignement.

Et je ne parle pas de ce qui s’est dit hors blog…

On pourrait discuter longtemps du swing d’un point de vue technique j’en suis bien conscient tant il y a de défauts.

Pourtant et je me permets de prendre Yan « Bosley » à témoin s’il passe par là et certains amis fins observateurs qui me connaissent, je suis capable de faire un bien meilleur swing que celui là.

Et pourtant le sujet n'est pas là...
C’est là tout l’intérêt de cet exercice qui m’a fait jouer en parfaite adéquation avec mes défauts « mentaux » principaux et c’est ce qu’a vu de suite Stéphane.

Pour résumer :

On ne peut pas ÊTRE relâché et vouloir en même temps AVOIR le contrôle…

Pas possible ça mon bon monsieur.

C’est mon gros problème, le contrôle…

J’ai bien heureusement quelques qualités, mais j’ai aussi plus que quelques défauts.
C’est ainsi que l’on est fait dans notre si intéressante imperfection, fabriqué avec du Ying et du Yang, du noir et du blanc, du pour et du contre, du Rivoire et Carré, du bien et du mal, du Pif et du Paf…

Et dans mon cas d’obsessionnel pathologique j’ai besoin de contrôler ce qui m’entoure, enfin, soyons un plus honnête docteur, d’avoir la sensation de contrôler ce qui m’entoure.

Et c’est cela que voit un préparateur mental quand il vous regarde faire un swing.

Tel un graphologue, il ne va pas vous dire si vous écrivez mal ou bien, il va vous expliquer pourquoi vous écrivez ainsi en découvrant à travers vos divers déliés les traits de votre personnalité.
Et si vous pensez que cette écriture peut être modifiée, ce n’est pas en changeant votre façon de tenir le stylo, voir en changeant de stylo que vous allez le faire…

Enfin si pendant un moment mais vous verrez, les barres des « T » reviendront vite comme elles étaient avant.

J’avais déjà écrit au début un article dans ce style : 

Sauf que contrairement à ce que j’avais conclu, ça existe un « Swingologue », on appelle ça un « préparateur mental »

Et il m’a déchiffré à travers mes vidéos.
Et il m’a donné d’autres devoirs à faire.

Oui, il a disséqué, traduit devrais je plutôt dire, ma routine dans ses étapes et leurs significations et il m’a demandé de changer certaines choses.
Sans toutefois me préciser le nouvel objectif visé.

Comme dans certaines thérapies, la première des choses à faire est de prendre conscience qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Puis, pour qu’un changement soit possible, il faut vouloir changer. Enfin pour que cela réussisse il faut une relation de confiance entre le thérapeute et le patient…

Euh…
Non je ne suis pas malade !
Je veux juste changer d’écriture...

Mais outre la vérification des stylos, apprendre à bien les tenir, il va falloir maintenant apprendre à mieux faire ressortir de moi ce qui fera de mon swing, de ma façon de jouer les traits de caractères qui, venant de moi, aideront à la réussite…

Stéphane, je crois qu’on va avoir un peu de boulot maintenant que la page est blanche…


samedi 11 décembre 2010

CONTRÔLE VIDÉO, PREMIERS CONSTATS…



Entre deux tempêtes de neige (navré de vous l’annoncer ainsi mais ça recommence la semaine prochaine), j’ai réussi à retourner au practice de Villennes afin de profiter de cette belle lumière hivernale et des qualités de cinéaste d’Alain et Nicolas afin de faire mes devoirs : faire ma routine les yeux ouverts et recommencer les yeux fermés.

Et aussi : travailler le relâchement.

Et surtout : travailler le relâchement.

Je l’ai déjà dis ?

Normal va falloir que ça rentre…





Mais n’attendons pas plus voici les vidéos !


Ah non, pas encore, j’ai quelques petites précisions à apporter.
On ne triche pas on lit tout !
Ça a son importance…

Car, la façon dont on va travailler avec Stéphane est plutôt insolite pour ne pas dire incongrue.
Certes les progrès de la technologie rapprochent les gens, on peut se parler et se voir en même temps mais quand même, il y a des choses où le fait d’être ensemble, au même endroit, au même moment est plutôt nécessaire.

Pour un match de boxe ou pour faire des bébés par exemple mais là n’est pas le propos…

L’immédiateté de l’interactivité a du bon aussi d’un point de vue pédagogique.
Et là, il y a plus de 800km entre l’immédiateté sus décrite et l’interactivité écrite en sus. 

Ça n’aide pas la relation préparateur et futur préparé voyez vous.

Mais l’esprit humain est ainsi fait qu’il aime à trouver des solutions là où il y a des problèmes.
Parfois même il trouve des problèmes avant même la solution mais nous allons nous attarder sur l’optimisme si vous le voulez bien, on perdra moins de temps.

Lors de notre seconde discussion via Skype (oui il y en a eu une deuxième mais que voulez vous, on a nos petites confidences) nous avons avec Stéphane longuement abordé la problématique de cette solution originale certes mais contestable pour le pointilleux standard.

Il en est ressorti deux notions essentielles : confiance et transparence.

Il est, et il sera indispensable d’avoir une vraie communication sans non dit et une vraie relation de confiance.
Si Stéphane me demande de faire un exercice, je dois le faire le mieux possible sans chercher à comprendre, l’explication pouvant, elle, ne venir qu’après, c’est parfois nécessaire afin que je ne sois pas influencé par la recherche d’un résultat particulier…

Que toutes et tout ceux qui ont triché lors des tests de personnalités dans les journaux féminins chez le dentiste du type « êtes-vous jalouse » me jettent la première balle…

Donc, une fois la mise au point devenue axiome de base, direction le practice pour filmer ma routine présente sans autre objectif que de filmer ma routine présente.
Deux routines identiques avec le même club, une les yeux ouverts au moment du swing, l’autre les yeux fermés.

Merci pour votre patience, les vidéos sont là, je vous laisse regarder, je vais prendre un petit café pendant ce temps et on reprend de suite après.


 
Ayé ?

Bon, vous avez vu quoi vous ?

Je laisse aux celles et ceux qui le souhaitent, la possibilité de faire des commentaires à la fin de cet article.
Lâchez-vous, c’est le but de l’exercice.

Je vous dirais demain ce qu’a vu Stéphane...

Et non le but de cet exercice n’est pas de deviner ce qu’a vu Stéphane mais de me dire ce que vous voyez vous.

lundi 6 décembre 2010

LES DOIGTS DANS LE NEZ ET LES YEUX FERMÉS !...

EDIT:  Un reportage en lien en fin d'article, Lisez avant ;)


Pas de neige cet après midi, pas de glace dans la descente de parking, il pleut un peu c’est tout et il fait plus de 3°C, les conditions idéales donc…

Direction le practice pour faire les devoirs que Stéphane m’a donné.

Je devais filmer mais comme nous n’avions pas encore le droit encore d’utiliser le practice herbe, on a fait une tentative sous l’abri, pas de recul pour cadrer, on s’y recolle la prochaine fois.



Bon, alors, quels sont les devoirs à faire en préparation mentale ?

Aujourd’hui le thème c’est : le relâchement et la routine.
La routine, je connais le sujet (article ICI), je travaille à la rendre constante depuis quelques temps déjà mais revoir les bases afin de vérifier si c’est fait correctement c’est une bonne chose.



Le relâchement ?
Comment ça je suis du genre tendu ?

Oui bon, d’accord, un petit peu…

Bon ok un gros peu !

Bon ça va je l’ai dit alors c’est bon maintenant !

Hum…
Désolé je recommencerais plus, promis juré, non je ne cracherai pas sur le clavier ça fait des courts-circuits…

Pour ma défense bien personne n’attaque, j’ai beaucoup travaillé, non pas le relâchement mais l’absence de nervosité déjà.
Il est donc temps de passer à l’étape suivante et là, clairement, j’ai besoin d’un guide…

Comment se relâche-t-on ?
Et bien pas en se donnant l’ordre mentalement : « Relâche-toi !!! » cela provoque exactement l’inverse, pas non plus en se disant « Vas-y ! Énerve-toi ! » Ça ne marche pas plus…

Bon alors comment ???

Par des actions apportant le relâchement.

Ah bon c’est tout, c’est facile alors…

Euh lesquelles ?

Vérifiez déjà un truc, juste pour rire, vérifiez pendant que vous lisez ces lignes si votre mâchoire est serrée ou pas.
Oui elle l’est ? Les dents se touchent ?
Hé Hé…
Bienvenus au club des gens tendus…

Bref.

Des exercices il en existe plein.
Ça peut être par exemple de hausser les épaules.
Non pas comme vous venez de le faire en lisant ça.
Vraiment les hausser et ensuite, le plus important, vraiment les laisser retomber jusqu’à ressentir cette descente ancrer vos pieds au sol.

Oui, pardon, levez vous du canapé d’abord ce sera plus simple…

Ce sont aussi des exercices de respiration, beaucoup connaissent la respiration par le ventre par exemple.
Donc chacun fait comme il veut du moment que cela fonctionne et que cela peut s’inclure dans la routine de façon simple.

Oui la routine, revenons y.

Son but unique est de vos apporter « l’autorisation de jouer ».

Oui la carte verte ne vous donne que l’autorisation de faire un slice...

Pour ce faire il y a plusieurs étapes à respecter, un peu comme dans l’article cité plus haut mais j’y reviendrais plus tard quand elle sera pile poil grâce à Stéphane.
Enfin, l’autre exercice du jour que je classerai dans la prise de conscience du swing et la confiance en celui-ci.
Si ça se trouve je me trompe complètement et je n’ai rien compris aux objectifs de l’exercice mais je l’ai fait, et consciencieusement en plus…

Le swing les yeux fermés.

Hé hé hé…

Mais vraiment, le swing complet.
Du moment où l’on est en position jusqu’à 3s au moins après le finish.

Il peut apparaître utile de le faire avec un ami.
S’il se marre, votre coup est raté, s’il ne dit rien, vous pouvez ouvrir les yeux et voir que votre balle a planté le mât.
Si vous êtes seul, rassurez vous, vous trouverez un jour chaussure à votre pied, ne désespérez pas…
Si vous êtes seul et que cela vous convient, un moyen pour savoir que votre coup est réussi c’est quand vous êtes à l’équilibre au finish.

Bon j’ai commencé l’exercice avec une bonne dizaine de sockets et j’ai compris pourquoi après.
Fermer les yeux ne veut pas dire commencer la sieste, mais être plus alerte avec les autres sens…
Si le swing est réussi et que la balle part où vous l’aviez décidé, deux conclusions s’imposent.

La première, vous avez un swing en place, sans doute pas parfait mais en place, en accord avec vous-même ce qui est déjà une bonne chose.
La seconde, vous avez réussi l’exercice maintenant il s’agit de comprendre ce que cela implique et pour ça il me faut en discuter avec Stéphane ce que je vais bientôt faire…

Bonne semaine à tout le monde !

Un reportage sur le swing en aveugle:  ICI
Cherchez la vidéo de décembre 2009, le reportage commence à 6mn33s :)