mardi 29 juin 2010

DE PAR EN PAR…

Peu d’activités golf ces derniers temps, du moins à titre personnel.
Oui depuis peu, je mélange officiellement le golf et travail mais il serait malvenu de vous raconter ici mon travail tout de même.
Quoique…
Un swing effectué dans le cadre d’une compétition organisée pour des raisons professionnelles est assez ressemblant d’un swing réalisé à des fins strictement personnelles et totalement désintéressées…
Un slice reste un slice pour faire simple.
Donc je joue un peu moins en ce moment c’est surtout ce qu’il faut retenir.
Mais ce n’est que reculer pour mieux sauter car si vous avez jeté un coup d’œil au calendrier sur la gauche…
Il y en a des évènements à venir !
Cours avec Bosley le 5, ensuite Ze super PRO AM de PARIS du 7 au 10 juillet et avant une belle journée au national, invité comme journaliste en herbe pour vivre la première journée de l’Open de France.
Le 14 et 15 juillet à Orléans pour un autre PRO AM et entre temps il faut vite trouver ces compétitions index dans les moments de libre pour faire cette satanée dernière descente avant d’aller tâter du Grand Prix !
Sinon, le jeu de fer est solide, le petit jeu reste un domaine de confiance et le putting un vrai plaisir…
Quand aux mises en jeu, le 20° et le bois3 se portent très bien, il faut voir avec Bosley et Parrain ce qui ne va pas avec le driver…
Mais ça va venir.
De toute façon, j’ai vérifié ça dimanche, le driver n’est pas indispensable sur un parcours même pour arriver sous les 85…
Et cela ne m’a pas empêché de faire 5 GIR sans compter les par3.
Ce matin, j’ai fait en swing avec ma brosse à dent, le rythme était bon puisque le dentifrice s’est plaqué devant sur le miroir et non sur la porte derrière moi…
Je crois qu’il faut retourner au practice, le manque présente des signes alarmants…

mercredi 23 juin 2010

SIX CROIX ! T’Y CROIS ?...



Deux jours après une compétition, on a le temps de ruminer, de se refaire le film des coups joués et de trouver à quel moment on a basculé du coté obscur.
Oui j’ai basculé…
Enfin, on pourrait même dire que je me suis même bien ramassé !
Allez, au parloir !
Dimanche matin, ciel un tantinet chargé qui lâchera quelques gouttes de temps en temps sur les 5h15 du parcours. Oui je sais ça fait long parfois…
Roderick est au rendez vous, frais, enjoué et plus documenté qu’un caddy pro.
Il a un calepin ou chaque page correspond à un trou avec le détail de la stratégie dessus plus les notes sur mes séquences de routine.
Pour mon premier parcours en compétition caddeyé, c’est le grand luxe !
J’ai fait mes balles d’entrainement, mon putting et mes approches, la mécanique roule, l’heure tourne, en avant pour le 1 de l’Albatros, départ jaune.
Deux partenaires de jeu, un garçon de 16 ans avec le même index que moi et un vieux de la vieille, invité par sa boite à venir faire du stroke play un dimanche matin.
Clairement là pour passer un bon moment, il nous le fera comprendre de façon truculente tout au long du parcours.
5h15 c’est parfois très très long…
Bon, Rod (je peux t’appeler Rod ?) on a prévu quoi au 1 ?
20°  mais le vent pousse alors H4.
Nickel, un PW à suivre qui tombe pile poil pas loin du mât, le putt est trop hésitant, je rentre le deuxième qui n’était plus qu’à 10cm, le par.
Rod (t’es sur ça ne te dérange pas ?) a des mots encourageants pendant les entre coups, il est aussi content que moi sinon plus sur les coups réussis.
Le duo fonctionne à merveille.
Sur le 2, par 3 je choisi le fer6, un peu gratté mais à peine, je suis 2m à gauche du green à hauteur du mât, je regarde si c’est approche ou putt, enfin pardon ON regarde si c’est approche ou putt et je décide pour le putter et Rod (non sérieux si ça t’embête dis le moi de suite) semble approuver et cela m’ajoute un bonus confiance.
La balle part bien, continue bien et finit bien…dans le trou ! Birdie !
Stratégie, routine, un caddy super motivé et motivant, ça déroule tranquillement et le score suit.

Que du bonheur.
Sur le 3, par5, ce sera le 20° plein fairway relax, le fer6 est topé mais rien de grave, fer9 qui touche le green mais déroule dans le rough derrière, wedge mal négocié, trop timide, ça se termine en bogey.
Rien de bien dramatique, direction le 4 et sortie du drive car le vent est bien présent.
Un brin de slice, pré rough sans gravité, fer7 timide qui termine en bas de la butte du green, un 60° très correct qui me rassure de celui manqué avant et le putt de 3m pour le par, manqué, un nouveau bogey.
+2 au 4, franchement tout va bien…
Au 5, vent de face, j’opte confiant pour le driver à nouveau.
La stratégie n’est plus respectée…
Est-ce à cause de cela que je referme trop vite les poignets, toujours est-il que ça se termine dans le grand bunker de gauche à 200 m du mât.
Hybride 20° relax pour revenir vers le green, approche un peu courte au 55°, deux putts pour le bogey.
Rod est là, j’ai l’impression à l’écouter que tout va bien alors tout va bien…
Je reprends ma stratégie au 6 avec le 20° mais le vent et le besoin de forcer m’obligent à jouer le fer6 en second coup car encore 145m vent de face, le coup est très propre mais le vent est le plus fort, ma balle est au bord du green, putt d’approche et putt pour retrouver un par.
Direction le dromadaire !
Bois3 un peu hooké.
Je décèle une légère appréhension au moment de jouer certains départs, il va falloir que je retravaille ma routine mentale pour jouer plus sereinement ce type de mise en jeu.
208m au mât, vent un peu de face, lie propre, je prends le 20° avec comme objectif de simplement me placer dans la zone « safe » devant le green.
Pif a bien compris, Paf est relax, le coup est parfait, je suis 2m devant le green, tout va bien.
Je décide de refaire le coup du 2 au putter mais je retiens mon coup, ça se termine en double bogey.

Beurk !
On attend pas mal au 8, vent de face.
J’en profite pour ennuyer Rod (sur sur ?) et connaitre mon score exact, oui dès que j’ai un peu de temps j’en profite pour me stresser le cerveau avec des chiffres…
J’ai l’habitude de le jouer au H4 voir au fer5 mais le vent me pousse à reprendre le 20° qui passe très bien depuis le début.
Est-ce que Pif n’était pas d’accord sans me le dire, je ne saurai dire mais toujours est-il que je fais un magnifique hook tendance satellite et je vois ma balle plonger allègrement dans le rough de gauche dans la pente.
Étrangement le rough a bien poussé ces derniers mois sur l’Albatros.
Parait que les greens keeper préparent une compétition importante début juillet…
Ça doit être pour ça que les drapeaux sont dans les coins aujourd’hui.
Pas un seul au milieu d’un green…
Bref, après deux tentatives de sortie de rough sur la balle provisoire qui est allée au même endroit (oui il faut savoir confirmer son swing) je relève la balle et décide en commun accord avec Rod (ah si t’as dit ok…) de passer à autre chose.
Le par5 du 9 par exemple.

Tient un hook presque identique…
La balle est jouable dans un rough pas assez haut encore, ils n’ont pas du arroser ici, tant mieux.
Nouveau 20° pour se replacer au centre du fairway contre le vent et fer6 à suivre.
Tiens encore un hook !
Bon rough, à gauche du green, hauteur du mât mais il y a une butte qui dérange.
Je me tranquillise, j’aime ce genre de coup avec mon 60°, je plante le mât, putt pour le par qui rentre, l’aller est terminé.
Une petite croix de rien du tout et +4 pour le reste, carrément zen !
Enfin je dis ça maintenant mais à ce moment là, je suis un peu perturbé par ces hook étranges…
Surtout qu’au départ du 10, le hook n’est vraiment pas conseillé !
Le 20° se transforme en draw quand même mais reste sur le fairway, 55° à suivre, mou, gratté, rough.
Non pas le rough !
Et si…
Et boum un triple bogey !

Bon…
Sur le 11, fer8 mais vent plus fort que prévu, je suis en bord de green et j’ai la chance de ne pas dévaler en contre bas, putt d’approche et putt pour le par.
Allez c’est reparti !
Mais non.
Très mauvais choix au 12, envie de refaire mon retard sans doute.
Alors que je serai plutôt en avance en plus…
Driver contre le vent, une confiance pas à son maximum.
Rod n’ose pas trop me proposer de revenir à la stratégie, je le comprends, j’ai été à sa place et ce n’est pas évident de trouver les mots pour convaincre le joueur qu’il ne fait sans doute pas le meilleur choix tactique.
Bref, une balle dans le rough de droite et une dans le rough de gauche, une tentative de sortie de rough, puis deux, puis croix, je relève…
Je reviens à la stratégie au 13, 20° et fer6 joué en stress, la balle tape un arbre et revient se poser dans un rough léger au bord de l’eau, wedge et deux putts, bogey là où j’ai deux coups rendus.
Ouf !
Sauf que dans ma tête je compte les points et ce n’est pas du tout une bonne idée…
Résultat au 14, je ressors le drive, la peur au ventre et de nouveau un hook suivi d’un slice pour la balle provisoire.
Tentative de sortie de rough sans conviction…Croix…
Aie…
Pour moi la carte est morte, Rod n’ose pas confirmer ni contredire, je démarre le 15 relax puisque j’y vais pour le fun !
Bois3 propre, le hook est presque plus là mais avec un bon vent de face c’est petit rough pas dangereux.
Je sens que je peux prendre le green facilement car il est profond, 145m pour l’entrée de green, fer5 ce coup ci, j’ai retenu la leçon du 6 et bingo ! Bogey quand même, trop pressé dans le putting…
Au 16, fer8 en main, je repasse au fer7 à cause du vent mais je rentre moins dans la balle, bunker de green. Bonne sortie et putt dans la foulée, le par qui fait toujours du bien.
Au 17 je déconne à nouveau, vent qui pousse, je veux lâcher un drive, ça se termine en croix bien entendu tout comme au 18…
Conclusion.
Quand on a une stratégie on la respecte !!!!
J’ai beaucoup de raisons de m’en vouloir car au final cela fera quand même 34 points net soit une zone tampon, avec 6 croix tout de même !
Une seule façon de corriger un meilleur respect d’une stratégie et d’une bonne routine : Retourner faire un maximum de compétitions et de parcours !
Rod, un grand grand merci pour ton dévouement et ton aide, sans ta présence, je suis convaincu que cela aurait été bien pire… Alors dès que tu as une compétition, je suis ton obligé avec grand plaisir !!
Ça va arpenter les fairways c’est moi qui vous le dis !
Va prendre sa claque l’index, perd rien pour attendre !

jeudi 17 juin 2010

ALBATROS…20 JUIN…PLAN STRATÉGIQUE…



On ne peut prévoir un score en avance mais on peut, quand on connait bien un parcours, décider de la stratégie à appliquer.
Dimanche 20 juin, retour à la compétition sur l’Albatros départ jaune avec 21 coups rendus.
Deux coups sur les trous 7, 13 et 15 un coup sur les autres.
Autant dire qu’il n’est pas nécessaire de jouer le birdie à mon niveau pour baisser l’index.
Mais si un birdie se présente, on ne va pas faire la fine bouche non plus !
Stratégie prudente, se poser en sécurité sur le fairway et jouer la régulation +1 si le second coup comporte trop de risques parce que joué de trop loin c'est-à-dire au-delà du fer7 ou tout simplement si le coup de départ est mal fait, ce qui arrivera très probablement.
Autant s’y préparer.
Mieux vaut prévenir que tomber dans une bonne colère.
Pour faire simple, mieux vaut rire que l’ire…
Les paramètres mis en place, mes distances de clubs étant notées dans la partie gauche du blog, voici ce que j’ai décidé.
Roderick en sera le garant sur place.
Trou1 par4 315m. Dog leg droite.
20° et ensuite de fer8 à PW. Régulation possible.
Trou2 par3 165m.
H4 à fer6 en fonction du vent. Régulation possible.
Trou3 par5 440m. Dog leg droite sur second coup.
20° puis H4 à fer6 en second coup et jouer fer court à wedge pour le green. Régulation possible.
Trou4 par4 360m en montée. Tout droit.
Driver ou bois3 puis Fer6 à Fer9. Régulation +1 probable car green sur élevé.
Trou5 par4 335m. Droit.
Bois3 ou 20° puis Fer7 à Fer9. Régulation possible.
Trou6 par4 300m. Droit.
20° et fer court. Régulation possible.
Trou7 par4 380m. Trou « Dromadairien » avec deux coups rendus.
Bois3 ou 20° fer6 à fer8 pour jouer approche putt derrière. Régulation +1 conseillée.
Trou 8 par3 170m en descente.
H4 à fer6 en fonction du vent. Régulation possible.
Trou9 par5 490m. Dog leg droite au second coup.
Bois3 ou 20° puis fer5 à 20° pour jouer petit fer à wedge pour le green. Régulation possible.
Pour l’aller, le driver sortira donc une seule fois et encore pas obligé. Deux trous en régulation+1, voila qui me parait plus intéressant que 8 coups de plus en recovery…
Trou10 par4 305m. Green sur élevé.
Bois3 ou 20° et fer8 à PW. Régulation possible.
Trou11 par3 135m. Plat.
Fer8 ou Fer7 suivant le vent.
Trou12 par4 345m. Dog leg droite et green sur élevé.
Bois3 ou Driver pour fer6 à fer8. Régulation+1 probable.
Trou13 par4 345m dog leg droite prononcé et un peu humide. 2 coups rendus.
Bois3 ou 20° pour fer7 à fer9. Régulation possible.
Trou14 par5 440m. Dog leg gauche (enfin !) en second coup.
Bois3 ou 20° ensuite H4 à fer6 pour jouer petit fer pour le green. Régulation possible.
Trou 15 par4 345m. Dog leg droite légèrement humide et îlotier. 2 coups rendus.
Bois3 pour fer8 à PW. Régulation possible.
Trou 16 par3 140m. Green en contrebas.
Fer8 ou fer7 suivant le vent…Voir fer6…
Trou 17 par4 400m en montée.
Driver ou bois3 voir 20° et fer ou H4 voir encore 20° pour jouer approche putt. Régulation+1 conseillée.
Trou18 par5 430m. Humide et dog legueux…
Driver ou bois3. Ensuite c’est on tente régulation-1 si en deçà du fer7 pour le green sinon jouer la régulation en sécurité.
Encore une fois, deux trous en régulation+1 sur le papier avec un driver qui sortira peut-être deux fois au maximum.
Qu’en pensez-vous ?

mercredi 16 juin 2010

DEMANDEZ L’PROGRAMME !...


L’agenda est bouclé pour la première compétition.
Juste 3 mois de retard sur l’objectif…
Un détail.
J’ai pris un parcours simple et rassurant, comme prévu ce sera……

L’Albatros 10 jours avant l’Open de France…
Fairways rétrécis, greens travaillés, rough qui pousse bien.
Nickel !
Heureusement, mon sauveur est là en la personne de Roderick !
Il sera mon allié précieux pour la compétition en endossant le rôle du caddy, personnage indispensable à mon avis pour ce genre de compétition.
Je ne vise pas de gagner le jambon fumé, je ne vise aucun objectif de classement, je veux juste produire le meilleur jeu possible avec une stratégie intelligente et une routine sérieuse.
Ce sera pour dimanche, dernier jour du printemps…
Mais ce n’est pas tout.
Me voila devenu reporter d’un jour pour le 1er Juillet pendant l’open de France sur l’Albatros aussi bien sur, Villennes n’a pas été retenu finalement…
Oui je sais c’est profondément injuste.
Mais il nous reste la Ryder Cup…
J’ai été contacté (un grand merci au fou de golf pour sa chaude recommandation) par un des sponsors de cette superbe compétition pour vivre une journée dans l’ambiance du golf national pendant l’open !

Au programme, cours avec les pros, accès à la compétition accompagné par un pro qui nous décryptera les stratégies des compétiteurs.
Nous, car nous serons quelques chanceux et chanceuses à être conviés.
Une belle journée de golf en perspective et un beau reportage à faire ! (Va pas falloir déconner, mon premier CDD depuis que j’ai commencé le golf, va falloir faire bonne impression…)
C’est Schweppes non !
Hein ?
Mais non j’lai pas dit…

dimanche 13 juin 2010

LE PACTE POUR L’IMPACT…

Aujourd’hui dimanche c’est automatisation de la séquence du backswing revu avec Bosley.
Qui dit création d’un reflexe acquis dit tout plein de seaux de balles et une routine rigoureuse.
Un bon paquet de 350/400 balles en un peu plus de 4h.
Pas quatre heures de suite bien entendu, j’ai eu la chance de rencontrer des amis et cela m’a permis de faire deux pauses « boisson fraîche » et « alors comment ça va, quelles sont les nouvelles ? » avec Alexandra la business woman, Parrain, notre Kokoro national et un Ovilmon très appliqué dans sa séance de fitting.
Sans oublier les habitués du Villennes dominical qui se reconnaîtront…
Revenons donc à mon mouton.
L’ordre est donc bien ancré désormais, je gagne en régularité, meilleur contact de balle, plus grande facilité à reproduire le geste.
Tout cela est plutôt rassurant car j’étais très inquiet en arrivant au practice.
Prêt à me rendre compte que la refonte du backswing aurait tout détraqué.
Mais non !
Au contraire !
Une petite heure de petit jeu pour s’amuser avec un swing qui s’est légèrement modifié aussi et me semble plus sur car j’ai beaucoup moins de dispersion.
Encore une séance avant la fin de la semaine et ce week end une compétition !
Théoriquement Villennes…
Mais :
Si vous avez des idées de lieu ou si un des caddys volontaires a une proposition à me faire dans le 78, le 95 voir le 91, je suis preneur…
Va falloir songer à attaquer l’index quand même car de ce coté là il y a du retard !

mardi 8 juin 2010

1…2…3…SOLEIL !



Non ce n’est pas une façon d’annoncer l’été en remuant allègrement vos souvenirs d’enfant avec ce jeu où, survolté et passagèrement immobile, vous tentiez de mettre le doigt dans l’oreille du bambin qui comptait de plus en vite sans vous faire prendre.
Non.
C’est Ze truc du jour !
Enfin pour moi.
Suite à mon premier cours « haute technologie » avec Yann Massonnat et son orchestre.
Pardon avec Bosley et son ensemble vidéo qui dessine des traits tout seul sur votre swing.
Je tiens d’ailleurs à remercier ma chère et tendre, certains membres de ma famille ainsi que « beau papa » qui m’ont offert ces cours en échange d’un cheese-cake et de quelques pâtisseries orientales faits maisons.
Pour l’anniversaire d’un golfeur, un conseil, offrez des cours.
À l’inverse du livre de cuisine ou du collier de nouilles pour la fête des mères, je vous assure que vous ferez plaisir avec ce genre de présent.
Donc aujourd’hui, la caméra tourne tout le temps et je ne suis pas obligé de sourire ni de dire des trucs intelligents, je dois juste taper…Oups…Je dois envoyer des balles avec mon fer5.
Jusqu’à ce que Bosley me demande de venir voir le résultat.
Le premier résultat est sans appel.
La vidéo est cruelle.
J’aurai du sourire…
Cela aurait au moins donné quelque chose de potable à l’image plutôt que ce swing étrange qui ne doit pas être le mien.
Mon swing me fait jouer +15 voir moins, celui là ne doit même pas réussir un green en régulation.
On me fait signe que si, c’est bien le mien.
Bon tant pis…
Les jolis traits de couleur me consolent car ils décorent l’ensemble, c’est déjà ça mais Bosley m’explique qu’ils ont aussi une certaine utilité et j’écoute attentivement.
Enfin attentivement oui mais pas de suite.
D’abord il faudrait que je me relâche un peu, je n’ai pas bien réussi à évacuer mon stress avant de venir et cela se ressent bien.
On a deux heures devant nous donc j’essaye de me détendre et de faire le lien entre ce que je vois et ce que je ressens.
Ça fonctionne petit à petit, un backswing se dessine enfin.
Bosley essaye de me faire travailler au ralenti.
5mn après il a compris et rien le mot ralenti devient la blague du jour.
Oui je sais pas faire au ralenti.
Le compromis consiste à ce que Bosley s’agrippe de tout son poids sur les bras, par exemple, quand il veut que je vois ce que donne un mouvement ralenti.
Ou bien d’attraper la ceinture, coté gauche, pour me faire comprendre le moment où les hanches entrent en rotation.
C’est quand même assez physique comme boulot professeur de golf…

Bref deux bonnes heures sur le transfert au backswing et l’ordre d’enclenchement des différents leviers, bras, épaules et hanches.
L’avantage de la vidéo c’est que la compréhension physique est immédiate et donc on corrige plus vite et plus efficacement !
Bon l’ancrage c’est autre chose, ça vient avec le temps…
Bosley sort le radar pour vérifier mes vitesses.
Il y a eu un peu de changement depuis la mise en place des clubs avec Parrain car à l’époque je ne faisais que très peu de rotation des hanches.
Désormais le fer5 tourne autours des 92 MPH et le bois3 autours de 106MPH, c'est-à-dire pour le bois3 la vitesse de mon driver au moment du fitting.
Ça aide les hanches tout de même…
Bon c’est bien joli de gagner de la puissance mais moi j’aimerai bien améliorer le contrôle et la régularité plutôt…
Et rien de mieux qu’un super truc du jour pour améliorer la routine.
Une explication sur la façon de prendre une bonne position à l’adresse en particulier pour le stance mais surtout une bonne façon de mémoriser sans caméra le transfert du corps au backswing comme au downswing.
Le truc ne fonctionne qu’un jour de soleil, navré de vous donner ça à lire en pleine nuit…
Vous devez, à l’adresse avoir votre ombre devant vous. Faites en sorte que votre balle soit dans l’ombre au centre des épaules, là où vous arrivez jamais à vous grattez quand ça gratte.
Ça vous gratte hein rien que d’y penser, non ?
Bref, une fois que vous êtes gratté avec votre club, vous revenez à l’adresse et au bout du backswing, votre balle ne doit plus être dans votre ombre mais au soleil, au niveau de l’épaule gauche.
Vous voyez le truc ?
Non ?
Revenez à l’article d’avant et corrigez avec moi l’entrainement sous la douche, vous comprendrez mon erreur.
Dès demain matin, le jet d’eau devra frôler et éviter l’épaule gauche à la fin du backswing.
Quand la salle de bain est inondée, c’est le signe que vous avez réussi l’exercice…
Après, travaillez votre grip sur le manche de la serpillère…
Pas facile de visualiser sans visuel je sais bien, c’est pour cela que c’est assez utile un bon pro pédagogue avec une caméra de surcroît…
Prochain cours avant la fin du mois.
Entre temps une compétition à Villennes, respectons les traditions, beaucoup de practice pour l’ancrage et un peu plus de relâchement !
Au boulot !
Ah bah non il fait nuit…

dimanche 6 juin 2010

LE WEEK END C'EST BOULOT BOULOT...

Ce matin, grasse matinée sauvage.
9h, j’ouvre un œil. L’œil directeur.
Je m’assieds sur le lit, je pose les deux pieds sur le parquet et j’en profite pour vérifier mon stance.
Direction la douche.
Le jet d’eau est bien braqué sur le bas de la nuque, comme ça je peux m’entrainer à faire des successions backswing downswing en vérifiant que je mon corps reste dans la bonne position.
Il ne pleut pas dehors.
J’aurai pu travailler mon grip main droite sur le parapluie.
Tant pis.
Direction le practice !
C’est le programme du week end.
Deux grosses séances.
Samedi sur le tapis, travail sur les longs clubs en particulier et un passage sur le compact.
Dimanche au putting, aux approches et au bunker.
Aujourd’hui on est samedi.
Oui j’ai compris avec ce blog que je pouvais jouer avec l’espace temps.
Je peux écrire le jeudi qu’en fait c’est mardi.
C’est fou ce pouvoir quand même.
Je me ferais presque peur parfois…
Bref c’est samedi.
Jour de compétition à Villennes, la bataille pour l’index est lancée et le practice subit la valse des seaux.
Vous ne connaissez pas la valse des seaux d’avant compétition ?
Sérieusement il faut voir ça au moins une fois dans sa vie de golfeur…
Vous êtes tranquillement en train de travailler un demi-swing avec le 20° en imaginant être sous les arbres et vouloir en sortir.
Et là soudain, sur la droite et sur la gauche, arrivent deux gars avec sur le visage l’air d’être en retard pour une réunion de bureau importante sauf qu’ils ont un sac de golf et un seau de balles.
Ils s’installent, attrapent un fer court, font deux ou trois swings dans le vide, posent une balle sur le tapis, font une gratte, un hook, au choix et recommencent aussi vite en remettant une balle.
Et ça jusqu’à ce que le seau soit vide.
Pas plus de 10mn…
Ils remballent tout aussi sec et foncent vers le tee de départ du 1 sans passer par la case putting green.
Et pendant ce temps vous n’avez même pas eu le temps de travailler le demi-swing correctement.
Trop fasciné par la tornade qui vient de passer.
Mais vous imaginez facilement l’état de leur carte de score à la fin du 18…
Donc j’ai eu droit à ça pendant une bonne heure.
Il y a même eu un qui m’a dit, trois fois plus stressé à son départ qu’à son arrivée, « si vous voulez, il y a des balles là, j’ai pas le temps de finir ! »
Je l’ai remercié comme il se doit mais il avait déjà filé.
Le seau était au trois quart plein…
Les balles ont donc servi à lober un arbre imaginaire pour toucher ensuite un mât à 50m.
Travail sur le driver ensuite car mardi nous avons eu un petit différent sur les Vallons.
Et pour conclure, un petit tour sur le compact.
6 par 3.
97m en montée, 113m plat, 154m green sur butte, 88m en montée, 92m en descente et enfin 86m plat.
50°, PW, Fer6, 55° sur les trois derniers trous.
Green touché à chaque fois et deux putts à chaque fois aussi.
Mon premier par global sur un parcours !
Bon il ne fait qu’un tiers d’un parcours normal mais il ne faut jamais passer à coté d’une réussite, quelle qu’elle soit…
Et hop c’est dimanche !
Orage du matin, practice malin !
Respect du programme, direction le petit jeu après deux seaux d’échauffement.
La zone d’approche possède désormais trois marques de distance au sol.
30m 50m et 70m
Un seau de balle avec le 60° aux trois points, ensuite au 55° et enfin au 50°.
6 seaux d’approche donc…
Ça prend un peu de temps mais cela fait bien rentrer les automatismes et cela me permet aussi de voir avec quel club je suis le plus à l’aise en fonction de la distance.
Je passe par le putting pour travailler les sensations une petite demi-heure.
Je regarde le bunker gentiment trempé, tant pis ce sera pour une autre fois…
Donc retour sur le tapis car je crois que j’ai trouvé ce qui ne va pas depuis quelques temps.
Car j’ai une fâcheuse tendance au hook en ce moment, voir au pull.
Et j’ai trouvé.
Je n’ouvre pas la face du club dans le backswing.
Donc forcément comme je travaille le passage des mains dans la traversée de balle…
Relâchement, ouverture de la face du club, ne plus être intérieur au backswing, travail des hanches, traversée de balle, passage des mains, voila un swing qui commence à ressembler à quelque chose !
Je vais vérifier ça avec Bosley mardi…
En attendant on va aller se détendre au travail…

vendredi 4 juin 2010

RÉFLEXIONS EN SÉRIE…



Le jeu évolue.
La stratégie évolue.
Les avis évoluent.
Sauf si bien sur on fait partie de la catégorie des imbéciles qui savent changer une roue mais pas d’avis.
Moi je suis idiot parfois mais pas imbécile donc j’évolue.
Vers quoi, ça c’est une autre question…
Commençons cette courte réflexion par le postulat suivant :
J’AIME TOUS MES CLUBS…
Et attaquons le vif du sujet.
D’ici la fin de saison voir avant si les conditions météo le permettent, oui car c’est un peu orageux avec le banquier, il a du mal à accepter le fait que jouer au golf fait désormais partie intégrante de mes activités professionnelles et que donc ça génère des frais…
En plus la clim dans son bureau fonctionne mal et il est obligé d’avoir une cravate.
Forcément cela ne le rend pas diplomate à force…
Bref !
Donc d’ici la fin de saison disais-je, je vais changer une grande partie de mes clubs.
Pour être plus précis je vais agrandir l’arsenal.
Les extrémités ne changeront pas, driver et putter répondent aux exigences présentes et futures à savoir tolérance et performance.
Au niveau des bois, ajout d’un Bois4.
J’ai longtemps hésité sur le sujet, bois5 cumulé avec bois3 ça me fait perdre un club mais la distance jouée entre bois3 et mon 20° va s’avérer importante dans l’avenir en particulier sur les fairways des par5 et les départs de par4 vicieux (si si ça existe, j’en ai déjà vu).
Donc bois4, je gagne un club.
Le modèle ?
Il y en a un qui me fait de l’œil, pas trop de pub pour l’instant mais ça ne va pas me dépayser de mon driver…
Envisager le remplacement du fétiche 20° ( et oui y’a de l’usure sévère, le pauvre) par un autre 20° type hybride bois et là idem j’ai trouvé celui qui lui ressemble le plus donc tout va bien…

Ensuite deux sujets délicats, les fers et les wedges.
Vous le savez tous, les fers ont beaucoup évolué dans la dernière décennie.
Enfin surtout les lofts…
Pas de polémique mais bon, faudrait voir à pas nous prendre que pour des benêts notoires quand on constate qu’en quelques années le fer4 a récupéré le loft de l’ancien fer3, ça ne veut pas dire qu’il est plus puissant, il a juste changé de numéro…
Cela reviendrait donc désormais à ne plus raisonner en termes de numéros de club mais de lofts.
Et là j’ai une base, mon fétiche 20°.
Donc ensuite un fer de 24° pour débuter la série serait parfait.
Mon jeu de fer a bien progressé, j’envisage de remplacer le H4 MP FLI HI par un vrai fer4 de 24°.
Et de monter de 4° en 4° ensuite jusqu’au PW qui serait donc à 48°.
Le shaft ne changera sans doute pas, toujours assez rigide et plus de 110g, équilibrage poids en tête, j’aime bien donc on ne change rien.
En parlant de tête, là il va y avoir évolution.
Et non régression même si je veux des têtes un peu plus « tolérantes » que mes KZG tour évolution.
J’ai travaillé mon swing et mon centrage plus d’un an avec ces clubs très exigeants, je souhaite aujourd’hui avoir la même qualité de contact et de toucher avec une zone de tolérance un peu plus élevée sur la face du club. Cela m’aidera à améliorer ma régularité sur le jeu de fer sans rien perdre d’autre.
Et des têtes de ce genre il en existe, j’en ai testé plusieurs.

Donc je récapitule : driver, bois4, H20°, Fer4 à PW et putter, ça fait 11 clubs, il reste 3 clubs encore à placer.
Mon trio de wedge.
Là pareil, pas mal de réflexion sur la question des lofts par rapport aux évolutions dans mon petit jeu.
J’ai envie d’avoir un Lob Wedge plus ouvert et de garder un écart homogène vis-à-vis du PW.
Donc 52° 58° 64° ou 54° 58° 62° j’hésite encore…
Je vous avoue que je penche plutôt sur la seconde solution…
Ou, soyons fous, la solution de l’artisan doué (j’en connais un) 53° 58° 63°
Pour le modèle, pareil, j’hésite entre deux.
Mais Parrain et quelques amis bien intentionnés et objectifs de surcroit m’aideront à finaliser mes réflexions, j’en suis certain…
Bon en attendant, cours avec Bosley très bientôt, practice beaucoup et tout plein de PRO AM !
Et puis l’index aussi, y’a un objectif à tenir d’ici la fin de l’année l’air de rien…

Si vous avez un avis, n'hésitez pas, vous savez que je suis très ouvert de nature.

Normal j'ai pas de cravate...

jeudi 3 juin 2010

CE QUE LES VALONS VALENT POUR LE WALLON…



Dans le cadre d’une reconnaissance sérieuse et appliquée pour le PRO AM des Yvelines, je suis donc allé jouer les vallons à la Vaucouleurs.
C’était pas le bon golf…
Oui bon ça arrive !
Pas grave, on va le jouer quand même.
Oui, on.
Quitte à faire une erreur, autant ne pas la faire tout seul.

Donc visite des vallons avec mon ami wallon…
Un golf inconnu c’est toujours une vraie joie.
Nouveaux dessins, nouvelles stratégies, nouvelles pentes de green.
Un nouveau golf c’est comme une nouvelle pièce d’un puzzle qui ne se finit jamais.
Mais on fait comme si on ne le savait pas et, à la fin, on place la pièce parcours pour voir si l’image diffuse prend forme…
J’arrive avec ma petite heure d’avance pour goûter les lieux et tâter le practice.

La Vaucouleurs est à classer dans les « beaux golfs » si tant est qu’on soit fan des classements.
Bien que pour moi chaque parcours possède son charme propre, qu’il soit technique ou esthétique ou même, soyons gourmands, les deux.
Même le practice est soigné, quand au putting green, il ressemble à un beau jardin intérieur.
C’est bien simple, je n’ai pas osé y poser les pieds, je n’ai pas trouvé les patins à l’entrée.
Bon, trêve de plaisanterie, au boulot.
Au programme du practice, avoir un rythme détendu et relâché.

Je prends mon temps entre chaque balle, tout se passe bien à part pour le driver où je n’arrive pas à trouver le bon tempo et la bonne position, tout le reste va bien, il fait doux, l’ami Laurent vient d’arriver, on ne va pas bouder notre plaisir pour un driver qui ne passe pas au poil…
Direction le tee numéro un, Laurent fixe un petit défi, match play en découverte.
Je n’en ai jamais fait pour une découverte donc, pourquoi pas.
On est 15 tous les deux, on se fait le départ jaune histoire de faire connaissance avec les lieux tranquillement et sans trop de difficulté.
Je vais essayer de retranscrire l’ambiance globale du parcours plutôt que trou par trou.

Bien entendu, chaque coup a été minutieusement noté sur mon calepin et je pourrais vous faire le dessin par écrit de chaque étape club par club mais si je laisse de coté mes notes, je me rends compte qu’il reste une ambiance, une sensation générale que m’a laissée le parcours.
Alors, avis général.

Avec ma jeune expérience, je dirai que ce parcours est très intéressant techniquement.
J’ai pris beaucoup de départs au driver comme je fais désormais pour chaque reconnaissance, je joue en prise de risque maximum.
Mais sur les vallons ce n’est pas vraiment utile car sur ce par 70, départ jaune, 5 des 8 par4 sont inférieurs à 320m. On s’est même amusé à tenter le green du 1 qui est en descente et faisait à peine 270m entrée de green.
Mais le parcours possède une large palette des difficultés existantes et c’est qui en fait son premier intérêt à mon avis.

En montée, en descente, tournant à droite, tournant à gauche…
Les greens sont magnifiquement entretenus mais je suis convaincu que l’architecte avait oublié le niveau à bulles, y’a des pentes partout dessus !
Le cadre est paisible, les roughs diaboliques, ils en laissent même en plein milieu des fairways au cas où on oublierait de rater sa mise en jeu…
Un parcours à faire, je vous assure que vous ne regretterez pas le voyage…
Hein ?
Le match play ?
Euh…
C’était sympa aussi !
Si j’en juge aux félicitations que nous nous accordions sur nos réussites respectives, le match a été plutôt amical.
Serré quand même.
Enfin il l’aurait été un peu moins si je n’avais eu l’idée de rater des putts évidents mais bon, pas de routine, pas de concentration et hop on perd l’avantage…
Résultat cela s’est joué au 18, un par3 mignon tout plein de 160m au dessus de l’eau et en montée où mon fer6 a été des plus efficaces quand mon wallon d’ami décidait lui de se faire un petit bunker de green.
Et le putt du par d’un petit mètre, je peux vous garantir que j’ai suivi ma routine point par point pour ce crucial et dernier point !

Le point sombre reste tout de même le driver, j’ai la sensation de ne pas réussir à me placer correctement dès de le début.
Heureusement mardi, on commence les cours vidéo avec Bosley…
En attendant et bien on va retourner bosser au practice, ça a apporté ses fruits pour les fers, pas de raison que cela ne fonctionne pas pour le reste !

Autre point de détail, le dix neuvième trou à duré trois heures mais je préfère ne pas m’étendre là-dessus…
Saleté d’alternateur !
Non ce n’est pas un truc de clubmaker c’est un truc de la voiture…

moralité: le wallon est un ami fidèle sur lequel on peut compter...