lundi 16 juillet 2012

EN TONTE ET EN HEURTS…



Il faut laisser les herbes folles reprendre du poil de la bête quand plus de 50 000 personnes ont marché dessus 4 jours durant.
C’est ce que m’a dit un des jardiniers du National ce matin quand j’étais au practice.



Même pas peur…

Quatre entrainements avec parcours inclus depuis la compétition de Saint Quentin sans oublier la ballade à Courson, je savais qu’il y aurait un vent sérieux sur l’Albatros, j’étais prêt pour jouer avec lui.
Mais pas prêt pour que la partie dure presque 6h pour un lundi du National…
Prendre le temps d’apprécier un parcours, je suis totalement pour. Mais jouer au dessus de ses capacités et retarder tout le monde, là j’avoue je n’oserai pas.
L’Albatros n’est pas un parcours à proprement parlé « compréhensif », ce serait même plutôt l’inverse, surtout quand les roughs ne sont pas tondus et que les drapeaux sont encore en position « Open de France ».

C’est pour cela d’ailleurs que j’avais choisi humblement le départ jaune puisque le lundi tout est permis, y compris d’être raisonnable.
Mais le trio et le duo devant nous devaient sans doute penser autrement.
Départ blanc, une fois sur deux leurs balles n’atteignaient pas le fairway, on a droit à 5mn pour chercher sa balle, à trois ils ont du croire avoir droit à quinze...
Quand au duo devant, ils ont réussi l’exploit de ne jamais les rattraper…

Bref, au départ du 4 cela faisait déjà une heure de jeu.


Autant faire tout de suite une croix sur tout espoir de conserver un rythme de jeu fluide…
Ajoutez à cela l’ami Arnaud qui a du abandonner au 9, la mort dans l’âme et le dos Picasso.
Allez, ne retenons donc que les bonnes choses, ça fera moins à écrire…

Nous sommes 3 à chaque départ, le troisième se prénommait Jérôme, 15 d’index qui a choisi le départ blanc mais le respect de l’étiquette qui va avec. En effet, dès le 1, démarré avec 15mn de retard, nous nous sommes vite rendu compte qu’une balle qui rentre de 2m à peine dans le rough peut être considérée à 70% comme perdue !
Autant vous dire qu’il y a eu quelques balles provisoires…

Arithmétique Albatrosienne :
6 fairways manqués donnent 6 balles perdues donnent +14 sur 6 trous…
Et comme j’avais 13 coups rendus…

Bon, j’ai dis que le positif…
Car malgré tout je ressors de cette contre performance avec quelques éléments positifs.
+1 sur les par5 avec bogey au 18 car second coup dans l’eau. Par au 9 et 14 qui étaient contre le vent aujourd’hui.
Le par sur 7 avec green en régulation ça fait toujours plaisir.
À noter : des greens exceptionnels ! Une roule parfaite, régulière, rapide, un vrai bonheur de jouer sur ces billards tendres !


Le bonus du jour c’est la photo de l’article…
Certes, pour trouver cette balle, j’ai été obligé de m’égarer dans le rough plus que de coutume et à cette heure j’attends confirmation du génial basque pour savoir si la chose devient objet de culte ou si je lance un avis de recherche pour retrouver un membre du « Mouvement de Libération du Velcro »…

Bon, on va vite oublier cette lente aventure, la prochaine fois je prendrais le premier départ et en avant pour la prochaine compétition qui aura lieu au golf du Raray avec combat fratricide en bonus.


Paraitrait qu’il y a des chtis belliqueux qui nous y attendent de club ferme… 

Même pas peur !

2 commentaires:

  1. Voila ce que j'ai ecrit sur LPG
    Pour mon compte, c'est une absurdite que de jouer des noires, c'est du niveau de "venez grimper l'Everest demain l'avion part dans 10mn" alors que tu n'as jamais gravi autre chose que la butte Monmartre !!
    DZARDEN

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