vendredi 26 décembre 2008

OBJECTIFS 2009

Mais pourquoi j’ai écrit ce titre moi ?!?
Oui, pour expliquer les choses, je pense au titre avant de penser au texte en fait en général.
Et là boum, y’a ce titre qui vient de me sortir comme ça.
Va falloir que je trouve quoi mettre après ça maintenant, c’est malin !
J’en ai un qui me trotte dans la tête depuis quelques temps d’objectif en fait, ça doit être pour ça.
« Partir des blancs »
Vous me direz, on peut le faire dès le départ ça.
Je vous dirais, oui mais non.
Parce que tout golfeur connaissant les règles sait que l’on part obligatoirement des blancs à partir d’un certain index et que cet index varie quelques peu en fonction des golfs mais cela reste dans une moyenne assez stable autours de 13 je crois.
Pour résumer cela revient à diviser mon index par 2…
Encore…
Oui, car je suis à 26, j’ai réussi à faire cela en 3 mois à peine mais à ce que l’on m’a dit ce n’est pas très très compliqué de passer de 53,5 à 18, le célèbre statut du joueur bogey.
C’est après que cela se complique…
Pour y arriver il faut travailler sérieusement.
Cela ne veut pas dire forcément beaucoup, cela veut dire avec sérieux.
Donc objectif suivant :
Se faire une méthode d’entrainement rigoureuse et s’y tenir.
Deux à trois fois par semaine donc, entrainement au practice suivi d’un compact.
Putting, approches, lancer.
Ah bah ça fait trois.
Et au moins 10 parcours par mois.
Et un cours par mois avec maître Yoda pour bien faire le point et ne pas prendre de mauvaises habitudes…
Bien sur ajoutons trouver du temps pour travailler et vivre sa vie de couple entièrement mais bon c’est un blog de golf, pas un site de conseil en thérapie de couple ni un cours de coaching pro style « travailler plus pour espérer gagner autant » et puis d’abord tout va bien de ce coté là et de l’autre aussi alors ne compliquons pas les choses s’il vous plait !
Bon où j’en étais moi ?
Ah oui, les objectifs 2009…
Euh bah on a fait le tour je crois ?
Bon bah au boulot alors…

ACCEPTER SES DEFAUTS

Le golf est très économique, il va m’éviter de consulter un psy pendant des années.
Pourquoi donc ?
Bonne question et je vais sans doute y répondre à moins que je digresse sans vergogne, si si cela m’arrive…
Cela fait maintenant trois jours que j’ai vu maître Yoda et que j’ai eu le plaisir de digérer ma première critique constructive et technique.
Backswing trop en arrière mais je l’ai déjà dis.
N’ayant jamais encore fait de vidéo de mon swing, non que je ne sois pas narcissique (vous voyez quand on parle de psy…), je n’en ai pas eu le temps ni l’occasion, je n’ai jamais visualisé ce premier défaut de départ.
Il m’a donc fallu quelques temps pour bien intégrer l’information mais surtout trouver un nouvel automatisme « naturel »
Un salon suffit largement.
Le travail est simple.
Vous prenez n’importe quel club et vous montez à 9h en backswing dans le bon plan et vous essayez avec votre vision périphérique de savoir où se trouve votre club dans l’espace.
Vous le faites une bonne centaine de fois et ça rentre.
Hein ? Mais non je ne suis pas un malade mental !
Pour en revenir au psy.
Vous agissez, il voit le problème, vous le dit, vous l’acceptez et enfin vous le corrigez.
Facile non ?
Pas tant que ça en fait car il faut en faire un reflexe « naturel » et ça ça demande pas mal d’efforts finalement.
J’ai eu droit aussi à un cadeau surprise.
La bonne tenue du club à l’adresse.
Comme je l’avais déjà abordé dans un post précédent (ni de droite, ni de gauche) la tête du club est au centre à l’adresse et cela quel que soit le club.
Et le bout, là où il y a le grip, le truc qu’on a dans les mimines, où qu’il est lui ?
Et bah en fait pareil, au centre, enfin quasiment mais pas sur la jambe gauche en tout cas car cela ferme le loft (non je n’ai pas dit que j’avais les clefs d’un appart chic parisien) et cela bloque les poignets qui vont manquer de souplesse ensuite.
Faites le test, posez le club sur une table et vérifiez que le shaft monte droit et non sur le coté quand la tête du club est bien en place.
Juste un conseil, évitez de faire ça pendant le dîner du réveillon, on vous regarde bizarrement après…
Je dis ça c’est pour rendre service moi, ensuite c’est vous qui voyez…
Bref !
Résultats des courses, pendant un bon mois, j’ai quelques exercices pratiques à faire.
Faire 10 coups réussis de suite en demi-swing avec le bon plan de swing et avec chaque club. (Ça fait un peu sortie du confessionnal ça, vous me ferez 10 pâtés et 5 je vous salue Maurice)
Ensuite monter en puissance, donc en amplitude et vérifier que je ne perds pas de vitesse.
Vérifier enfin si mes distances au carry sont identiques.
Après je retourne me détendre sur le parcours…

mercredi 24 décembre 2008

LE PETIT PADAWAN…

éric Hemberger


Il y a un gros avantage à connaître des gens de qualité, c’est qu’ils vous recommandent à des gens de qualité eux aussi. Pratique, non ?
Ayant eu depuis quelques semaines une aptitude poussée à l’autodidactisme sauvage et solitaire, je me suis dis qu’il fallait sans doute que je fasse le point sur les bases de mon swing.
Certes l’ensemble est rapide.
Certes la vitesse à l’impact est élevée.
Certes mon index a diminué de moitié en deux mois et demi.





Mais j’ai une tendance poussée, au slice, au push voire au push-slice.
Mais quand je rate, je ne sais pas vraiment pourquoi. Avouez que c’est gênant quand même…
Et quand je réussis un coup, je ne sais pas vraiment non plus pourquoi, je me dis juste que tout s’est bien passé mais que s’est-il passé au juste, allez savoir…
J’ai donc demandé au doc (encore lui ! et bien oui c’est comme ça va falloir vous y faire) s’il ne connaissait pas quelqu’un en île de France qui puisse avoir suffisamment de patience pour gérer un borné, blond de surcroit comme moi…
Miracle il y en a un, à peine à 60km de chez moi…dans la région, on ne compte pas en kilomètres mais en kilominutes d’embouteillage…Pas grave, quitte à se faire critiquer et corriger, autant que cela soit là où personne ne me connait !
Direction Étiolles lundi 22 décembre pour rencontrer le sieur Eric.H, professeur réputé de son état.
Le cours est à 15h, un ami vit à 15mn de ce golf, on se gère un 9 trou vite fait pour 13h. Cela tombe très bien, nous avions envie tout deux, enfin je crois, du moins je l’espère, de jouer ensemble.
Le résultat est inespéré et donc catastrophique, je joue aussi mal que possible, le terrain est très lourd. Au bout de 30m je fais déjà 2cm de plus grâce à la boue qui colle à mes semelles mieux qu’un rémora colle un bide de requin un jour de famine océanique…
Bref, au bout d’un calvaire golfique de deux toutes petites heures, on se retrouve de nouveau devant le practice ou j’ai rendez vous avec El Professore…
On se retrouve, on se salue, le prof est grisonnant mais une sacrée lueur bien vivace dans les yeux lui retire toute capacité à lui donner un âge, il pourrait avoir la quarantaine ou cent ans que je ne serais pas surpris…on dirait Maître Yoda.
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dis !
Il n’est ni petit, ni vert, ni recroquevillé sur lui-même.
Non, point du tout.
Mais il y a un coté rieur et empli de sagesse dans son regard qui m’a fait penser au grand sage qui sait tout mais ne l’affiche pas.
Au bout d’à peine trente secondes en sa compagnie, je suis totalement déstabilisé. Je veux dire par là que j’ai l’impression de ne jamais avoir tenu un club de ma vie, j’ai l’affreuse sensation qu’il voit un milliard de défauts à la seconde.
Bref je suis carrément à l’aise…
J’essaye d’envoyer des balles l’air détendu en racontant mes débuts golfiques dans un désordre monstrueux, les balles dérivent de façon désespérée vers la droite comme pas voulu mais prévu, à croire que le sorcier m’a jeté un sort pour que tout mes défauts se regroupent en un seul coup… Visuellement cela doit être pitoyable, j’ai honte de l’avoir fait déplacer pour voir ça…
Lui est zen, adossé au mur derrière moi, il regarde en silence, pose une question d’une précision chirurgicale de temps en temps et moi, habituellement grande gueule, je bafouille des réponses genre je push-slice du cerveau…
De pire en pire…
Mais tout semble aller pour lui, rien ne le choque…En même temps j’ai l’impression qu’une baleine en tutu passerait devant pour aller au putting green que ça lui ferait lever qu’un demi-sourcil…
Il observe, c’est tout et moi je change de club toute les vingt sept secondes pour réussir à sortir un swing convenable…
Au bout d’une éternité d’au moins quinze minutes, je sens qu’il bouge. Il va parler. Il a bien regardé et il va parler. J’attends, zen, la baleine à coté est morte de rire et remet son tutu en place.
Le verdict tombe, avec les formes…
Backswing trop en arrière au départ (à partir de 9h pour les techniciens du geste pour ne pas dire trop intérieur) alors forcément tout part en vrille ensuite et je ne reviens square à l’impact (bah oui je connais des mots quand même) que très rarement.
Sauf avec les wedges et les fers courts mais cela s’explique.
Bref, ne rentrons pas dans les détails, mon swing, c’est un peu de moi alors respectons ma vie privée tout de même !
Bref, disais-je avant de m’interrompre moi-même, j’ai un travail bien précis pour le mois à venir. Ce travail est simple, clair, concis et je sais pourquoi je le fais.
Tout ce qu’il me fallait pour progresser…
Cette rencontre a été une révolution pour moi, même si je n’ai qu’un détail à changer (pour le moment, je ne suis pas dupe non plus…) j’ai pris conscience du type de travail qu’il faut faire pour avancer sans heurt.
Il ne va pas me faire entrer de force dans un carcan golfique du style « veuillez swinguer en italique », non. Il a regardé mon swing et cherche le petit point essentiel pour l’optimiser pas à pas.
Et le style Yoda est plus qu’efficace… Car je n’ai pas l’intention d’arriver la prochaine fois sans maîtriser totalement ce point de détail !
Qu’importe le style pourvu que cela marche, non ?

mardi 23 décembre 2008

GUERVILLE EN HIVER…

Hier, promenade dominicale à Guerville, un golf sympa, sans prétention mais rempli de petites surprises…
C’était surtout une bonne raison de faire le test grandeur nature de mes nouveaux fers courts, de mon nouveau wedge 60° et de jouer avec le Doc et ses amis.
Au programme donc, amitié et golf.
Le Doc avait convié un ex-rugbyman, gros frappeur ; son meilleur ami, bon vivant, plein d’humour et savoir-jouer ; son cousin, restons en famille et l’idiot, éternel débutant désireux de montrer tout ce qu’il pouvait faire…
Euh…l’idiot c’est moi donc on va garder la première personne finalement…
Départ à 10h16, on est 5, un départ à 3 et ensuite à deux, on a bien essayé de commencer tous ensemble mais notre bonne conscience golfique pleine d’étiquette nous a rattrapé et nous avons opéré la scission au départ du trou numéro2.
J’ai l’honneur de partager la complice amitié du Doc et de Vince (dans un souci d’anonymat évident, l’homme étant internationalement connu, j’ai opté pour un pseudo loin de son nom véritable puisqu’il s’agit de Vincent, vous voyez, on ne peut pas le reconnaître). Mon index est le plus élevé mais j’ai l’impression que cela n’a aucune importance et c’est bien reposant ainsi.
Notre parcours sera un mélange de rires, de conseils techniques, de discussions stratégiques de pointe dont je vous donne de suite un exemple :
-Chiche que je dépasse le bunker !
-Attends que le vent souffle dans ton dos alors…
J’exagère (à peine) beaucoup, mais la bonne humeur ne nous a pas quittés durant les 18 trous forestiers souvent, les greens bien roulants malgré le premier jour d’hiver.
Un golf très bien entretenu, une température douce ont rendu ces quatre heures très agréables.
Le Lob-Wedge est un véritable bijou, je me demande d’ailleurs si je n’ai pas fait exprès inconsciemment de rater mes approches ou de les raccourcir car dans mon souvenir les « recovery » et les approches courtes et délicates n’ont pas manqué !
Mes fers courts sont, bien que plus lourds, devenus plus légers. Oui il ne faut pas chercher à comprendre mais c’est la vérité du travail du Doc. L’esthétisme a changé pour plus de sobriété, j’adore…
Cette bonne ambiance aide au bon jeu, plus on est détendu, mieux on joue et je finis avec un +19 qui me ravit surtout que cela fait bien longtemps que je n’avais pas fait un parcours entier entre les blessures, les petites maladies du froid de fin d’année et accessoirement un métier qui parfois me prend un peu de temps tout de même…
N’empêche que ça creuse un parcours !
Donc 14h30 direct au clubhouse pour un hamburger façon golf bien appétissant !
Cinq à table, cinq fous de golf, les anecdotes défilent, les coups fumants, les parcours exotiques.
Tout se passe bien.
Tout se passe si bien que sous l’impulsion du Doc, acte est pris pour une rencontre mensuelle.
Rendez vous donc le 24 Janvier au PIGC…

dimanche 14 décembre 2008

RETOUR EN PROVINCE

Le rendez vous était pris de longue date et nous arrivions enfin au jour tant attendu.
7h45 devant la gare RER de Saint germain en laye, il fait nuit, il fait froid mais ce genre de détail ne perturbe en rien deux perfectionnistes qui attendent depuis quinze jour de retourner voir le Doc pour découvrir l’antre du golfico-diagnostico-chirurgien en chef pour mon compère et de continuer la transformation de ma série en ce qui me concerne.
Nous nous retrouvons donc et traçons les deux cent bornes immédiatement.
Il gèle dehors, il y a de la bonne musique dans la tuture, tout va bien.
J’avoue que cela faisait un bout de temps que j’attendais de voir la tête que ferait le comparse devant les deux, ah bah non trois finalement, étagères de têtes de club.
Ça ne rate pas. Blocage admiratif. Confirmation est donc faite que nous sommes bien dans la caverne d’Ali dit « vous allez en rester baba »…
Inutile de préciser qu’avant cet instant nous nous sommes chaudement salués avec le Doc, heureux de nous retrouver à nouveau, impatients que nous étions tous.
Le programme de la journée est multiple, il va falloir rentabiliser nos 6 heures car il faut vérifier le matériel de Ben, diagnostiquer ses besoins en terme de matériel par rapport à son swing, prendre une décision sur la suite de la transformation de ma série, bref ce n’est pas travail qui va manquer.
Ça commence par le test putting. Le Doc vérifie le mien mais il me connait et sait que mon problème est simple.
Il me faut une bonne dose de coups pour déjà calmer mon manque, on passe donc à Ben, car aujourd’hui c’est pour lui surtout que nous sommes là.
Ils vont donc monter à l’étage des mesures et moi pendant ce temps là je vais taper mes 100 balles à la minute histoire d’être plus calme quand ce sera mon tour.
C’est à cet instant que j’ai découvert qu’il me fallait vite un prof expérimenté.
Je tape des tonnes de balles sans aucune forme de d’intelligence.
Pas de mise en place sérieuse à l’adresse, pas de routine.
Je frappe de bonnes et de mauvaises balles sauf que je ne sais pas vraiment pourquoi elles sont bonnes ou mauvaises…
Je les rejoins donc au lieu de continuer mes frappes stériles.
Si j’ai bien tout compris, ce que craignait Ben s’est confirmé, son matériel ne pourra plus le suivre très longtemps, il est grand temps de revoir tout cela bientôt s’il ne veut pas à terme gâcher ses talents golfiques…
Nous redescendons donc dans la véranda pour les tests dynamiques, tantôt lui, tantôt moi. Tout cela semble désordonné mais le Doc lui ne rate rien de nos gestes respectifs et note nos sensations, nos demandes, nos forces et nos faiblesses.
Quelques sandwichs, agrémentés de multiples questions techniques. Ben en a pas mal et le Doc n’est pas avare de réponses.
Pour mon cas, une décision est prise. On va faire dans l’ordre du bas vers le haut. Pas de test Driver aujourd’hui.
On recherche le wedge 60° qui va me convenir mais aussi les fers courts.
Je m’incline quand au choix d’une nouvelle tête, décidemment le Doc sait freiner mes ardeurs, on ne change rien à la tête, juste le shaft.
Ensuite on reprendra le travail sur les fers longs, l’idée étant de revenir dans le temps sur de l’acier sans doute mais en plusieurs étapes.
Enfin on se penchera sur « que faire après le fer 5 » là il va y avoir du boulot car plus j’avance et moins mes idées sont claires… le retour du fer 4 va sans doute se faire, c’est vous dire comme les choses évoluent…
Surtout que je me suis rendu compte que mon bois 5 n’était pas si mal que ça et que l’on m’avait mal conseillé quand à son utilisation…
Donc pour le moment le sac c’est putter, 3 wedges, 3fers courts, 3 fers longs avec les deux hybrides (imparfaits) et le bois 5.
Le compère a trouvé comment sera sa nouvelle série, c’est l’important.
Moi, j’avance petit à petit et l’hiver est encore long d’autant plus qu’il n’a pas commencé !
La suite dimanche prochain pour un test grandeur nature à Guerville avec le Doc et Ben si le temps le permet…
Quoique je me dis que le temps va devoir vraiment faire des efforts pour nous décourager !

vendredi 12 décembre 2008

LES VESTIGES DU JOUR

J’ai enfin trouvé d’où me vient le virus du golf.
Cela a commencé, je devais avoir 8 ans ou 10 ans maximum.
Faudrait que je demande à ma mère tiens.
« -Allo mère ?
-Oui Mon fils que puis-je (j’ai transformé sa voix pour conserver son anonymat, elle ne sait pas que j’ai fais mon « coming out » golfique)
-j’avais quel âge au centre aéré ?
- 8 ou 10 ans mon fils »

Vous voyez, qu’est ce que je vous disais !

À cette époque (ça y est je fais partie du monde adulte, je viens de dire à cette époque !) le mercredi après-midi il y avait centre aéré.
Cela se passait dans un grand parc avec une énorme forêt (oui à cet âge, tout est énorme dès que ça dépasse votre taille) et une grande maison sans doute hantée, enfin, disons que si on y avait planté des draps il y aurait poussé des fantômes à coup sur…
Donc le mercredi après-midi on nous envoyait là-bas et je pense, mes souvenirs sont très confus, que j’étais très heureux d’y aller.
Et dans la forêt, et bien vous ne devinerez jamais ce que l’on a découvert avec ma bande (oui je devais sans aucun doute être chef de bande, c’est moi qui avait les plus grandes oreilles) :
Un déjà vieux mini-golf.
Des feuilles sur le béton rouge (sans doute époque post Pompidolienne) des parcours avec une ridelle en acier rond qui faisait le tour de chacune des surfaces de jeu.
Le trou souvent rempli d’eau douteuse avec parfois une grenouille dedans.
Une fente sur toute la longueur, ou une boursouflure dans la largeur causée par les racines qui reprenaient la place qu’on leur avait piquée.
Bref, un paradis…
Sauf que, avec quoi qu’on jouait au fait ?
Pas de club à l’horizon, enfin je ne me souviens pas en avoir vu un à moins qu’Al Zeihmer le terrible me guette déjà.
Et la balle, faut pas rêver…
Le paradis disais-je, ça se confirme.
Mais ce dont je suis sûr, c’est qu’on y a joué, et souvent même.
Sans doute avions taillé de branches d’arbre mort et récupéré des callots en acier à moins que par miracle on ait un jour trouvé une vraie balle, allez savoir, je ne le sais pas moi-même…
Et ce dont je suis sûr encore, c’est que j’y suis retourné souvent seul sans ma bande, occupée qu’elle était sans doute à arracher des cheveux à une bande rivale qui avait investit le vieux terrain de tennis, allez savoir, je viens de le dire que je ne le savais pas moi-même, suivez un peu, bordel de diantre !
Enfin c’était le bon temps mes bonzes amis.
Le temps où on ne se demandait pas si le bouleau était plus stiff que le hêtre…
Le temps où on ne se formalisait pas si un troupeau de vers de terre coupait la ligne de putt.
Le temps où on faisait un trou en un en quatre coups.
Le temps où le seul index que l’on connaissait était celui qu’on se mettait dans le nez…

Je passe souvent près de cette vieille maison en voiture depuis que je suis revenu vivre dans les parages de mon enfance.
Il faudrait que j’y retourne, juste pour voir si ce vestige y est toujours.
Pour voir si cette forêt est toujours aussi énorme.
Pour voir si mes yeux s’allument comme avant devant mon premier parcours de golf.
Pour retrouver et ne plus jamais perdre cette lumière dans les yeux que l’on a quand on fait une chose que l’on aime vraiment…

mercredi 10 décembre 2008

LISTE AU PERE NOEL

À force de ruminer tout seul je suis arrivé à une conclusion qu’il va falloir soumettre au Doc.
Quand je dis soumettre, je veux dire défendre, c’est pour ça que j’y ai réfléchi longuement…
Alors la liste sera deux points ouvrez les guillemets :
- Driver (9.5° ou 10°) sans doute raccourci
- Bois 4 (autours des 16°)une sorte de bois de "précision" dans mon esprit.
- Hybrides 19° et 22°
- Fer 5 à PW : sans doute des différences structurelles entre les longs et les courts
- Wedges 51° 56° et 60°
- Putter

Il n’y a plus qu’à mettre en place l’argumentaire et ensuite l’hiver est là pour la mise en place de tout ce qui n’est pas encore matérialisé.
5 clubs à faire, voir 8 (les fers courts vont être revus entièrement) et 3 à retravailler, le doc à une idée derrière la tête pour les longs.
Il me restera mes deux hybrides Mac Gregor et mon bois5 Mizuno F60 mais j’ai un lien affectif et j’ai confiance en eux alors ils restent là au cas où…

mardi 9 décembre 2008

LE FILM EST EN DEUX PARTIES ?

Je ne sais plus qui a dit que le golf se joue à 120m du drapeau mais cela m’a fait réfléchir (aie encore un neurone de perdu pour rien).
Cela signifierait que sur un parcours il y a deux étapes principales alors.
-le coup de départ et coups sur le fairway.
-le coup pour toucher le green et le (ou les, oui ça va !) putt.
Chacune de ces étapes demanderait des aptitudes propres.
La première, surtout de la puissance et une certaine précision, la deuxième, surtout de la précision et un bon dosage de la puissance.
Comme cela a été écrit avant, (vous n’avez qu’à chercher mais je vous assure que je l’ai écrit) en ce qui me concerne, je ne cherche à atteindre le green pour ne pas dire le drapeau qu’à partir de 110-120m maximum.
Au-delà je ne suis pas assez précis encore dans mon coup.
Le but de la première étape est donc de m’amener à 120m, voire moins, du drapeau en le moins de coups possibles donc.
Je dois vous avouer que cette première étape n’est pas ma préférée. Non que je n’aime pas « frapper » de gros coups et voir voler ma balle le plus loin possible, loin de là mais j’ai surtout hâte d’arriver au coup de précision le plus vite possible car c’est visuellement parlant le coup que j’adore.
Voir tomber la baballe sur le greegreen c’est vraiment là qu’est mon plaisir pour le moment.
Inutile donc de vous dire que mon par de prédilection est le par3…
Et que ma bête noire est le par5…
Peut être est-ce aussi dû à mon choix de départ pour mon sac.
Je n’ai pas de driver.
Non ?!? Il n’a pas de driver ????
Bah oui et alors ?
Non, non rien…
Quand j’ai eu ma demi-série comme tout débutant, il n’y avait pas ce fameux « big club »
Le plus gros était un bois 3.
Cela m’a permis de découvrir vite deux choses importantes
1- Je frappe fort
2- Je frappe fort…mal
Je pouvais envoyer ma balle à plus de 220m avec ce truc à grosse tête mais surtout l’envoyer à plus de 20m pour ne pas dire 40 dans les bois, en hors limite, dans le bunker de fairway, in the flotte, bref je pouvais grâce à lui perdre jusqu’à 3 coups pour revenir de mes escapades « push-slicées »…
Conclusion, à partir du moment où j’ai pris la décision de m’équiper totalement j’ai omis volontairement de prendre un driver.
Et en toute logique mon travail principal s’est fait sur les approches et le petit jeu.
Ceci expliquant sans doute cela.
Aujourd’hui je commence à prendre conscience que je peux aussi gagner des points sur la première étape.
Je commence à mieux maîtriser mon swing et donc à vouloir tester mes capacités à aller loin mais surtout à aller où j’ai décidé d’aller.
Il est donc temps de travailler sur la composition du sac au niveau de « lourd » c'est-à-dire au dessus du fer 5 en ce qui me concerne.
J’ai un bois 5 et deux hybrides de 23° et 20° (c’est le loft, pas la température à laquelle je peux les jouer) mais je pense qu’il faudra bien tout revoir pour avoir une cohérence sur les coups longs.
L’hiver va être long, c’est un apache qui l’a dit en voyant un visage pâle couper du bois, le visage pâle en question ne coupant le dit bois que parce que l’apache disait en le voyant « hiver rude » mais je m’égare pardon, excusez moi, désolé.
L’hiver va être long donc et c’est l’occasion de prendre le temps de revoir le matériel en profondeur.
Le temps du driver est venu…
Le temps de retourner voir le Doc approche…

lundi 8 décembre 2008

TOTO DANS LA BRUME

Dimanche matin à 9h le brouillard était tel qu’en partant je me suis demandé si j’allais au moins pouvoir m’entrainer au putting !
Heureusement, en arrivant au golf, cela s’était un peu levé.
Mon objectif pour cette session était simple, faire 5 coups de suite réussis avec chacun de mes clubs et ensuite aller me détendre sur le compact.
Je n’ai aucune volonté quand je suis seul avec mes seaux de balles et mes clubs, c’est ma première conclusion.
J’ai toujours ce besoin terrifiant de frapper le plus vite possible, le plus grand nombre de balles possibles…
J’ai honte.
Pour ma défense je dois dire que j’ai bien commencé.
Échauffement à vide pour me réchauffer musculairement.
Puis le fer 9 et je remonte dans les clubs.
Mais je n’attends quasiment jamais les fameux 5 coups que je me suis dicté avant de partir.
S’il n’y a pas un prof ou un partenaire, je cède à mon désir de frapper la balle tout simplement sans aucune forme de rigueur.
Je me donne une direction précise quand même, le poteau de rugby ce matin et vas y toto ça balance.
Je me suis calmé au troisième seau. Rassasié. Apaisé. J’ai eu ma dose.
Résultat, chacun de mes clubs m’a donné satisfaction sur au moins 5 coups mais pas à la suite.
Il faudrait vraiment que je sois un peu plus sérieux quand même sinon je ne vais pas tarder à le regretter quand je serais un peu plus bas en index.
Il va arriver un moment où la rigueur sera obligatoire.
Là, je sais que le serais mais avant c’est carnaval…
Et en même temps je n’ai pas joué aussi souvent que je le voulais ces derniers temps, ceci expliquant cela, mais bon ce n’est pas un raison non plus…
Si ?
Bon…
Ensuite je me suis précipité sur le compact car le putting green était blindé.
Et là je me suis fait plaisir. Je l’ai joué deux fois de suite.
Sur les douze par3 effectués, je suis tombé 5 fois à moins de 2m du drapeau.
Si j’avais fait mes 5 coups à la suite j’en aurais sans doute fait plus…
Bien fait !

vendredi 5 décembre 2008

SURNOM

Aujourd’hui dans mon sac il y a un putter, deux wedges, six fers, 2 hybrides et le bois5.
Douze clubs.
J’ai droit à quatorze selon les règles mais il manque Le Driver, donc il n’en manque qu’un.
Un de mes nombreux défauts c’est d’être perfectionniste, heureusement dans le golf si c’est maîtrisé cela peut devenir un avantage.
En conséquence je me remets très souvent en question, ma réflexion ne cesse jamais je crois.
Euh non, j’en suis sur en fait.
Dans mon sac, il y a quelques clubs qui pourraient avoir des surnoms car j’ai avec chacun d'eux là une petite histoire, un petit coup ou deux qui m’a marqué, j’y suis donc attaché d’une certaine manière.
Aujourd’hui je compte plutôt ceux avec lesquels je n’ai pas encore un « attachement » cela va plus vite.
Mais c’était avant l'opération en chirurgie reconstructive donc j’ai hâte de faire le petit coup qui me marquera avec eux aussi maintenant.
Ce soir je rumine déjà mon sac dans le futur.
Les têtes et les shafts des fers courts et des fers longs en particulier car je sens qu’ils seront différents.
Et le quatorzième club.
Et le driver.
Les seuls que je ne vois pas bouger aujourd’hui sont les wedges et le putter.
Ceux là sont fixés. Définitivement. Je ne me vois pas y toucher avant que je n’aille au bout de leurs limites et je sais que ça va prendre du temps, ils ne m’ont pas encore dévoilés toutes leurs capacités, du moins je n’ai pas encore la capacité d’exprimer tout leur potentiel, loin de là.
Voila c’est ça le mot qui me trottait dans la tête sans que je m’en aperçoive.
Le potentiel d’un club.
Quand un club a été « fait » pour vous, il reste ensuite une seule chose à faire : lui faire exprimer TOUT son potentiel.
Tous les clubs du sac ont été rétro-fittés et je ne parle que de trois clubs que j’estime « finis »
Mais qu’il n’y ait pas de malentendu, le travail a été parfait et le Doc est allé au maximum de ce qu’il y avait à faire dans l’état actuel des choses. Il a eu l’intelligence en plus de ne pas me faire brûler des étapes essentielles dans mon évolution de golfeur et je lui en suis très reconnaissant.
J’entends par là, me laisser me « trouver » à mon rythme.
Oui parce que soyons lucides, je suis loin mais alors très loin d’avoir terminé cette recherche de mon « moi golfique » si je puis me permettre le terme.
Je pense qu’il sait ce qui dans un avenir plus ou moins proche va me convenir mais c’est à moi de le découvrir, pas à lui de me le dire.
Je le sais, j’ai essayé il n’y a pas longtemps de provoquer des réponses sur des questions « nocturnes » et futuristes et il m’a fort pédagogiquement remis à ma place.
Je sais qu’il y aura du travail sur les fers, les courts en premier. En effet, ils sont aujourd’hui plutôt bien maîtrisés, du moins assez pour que je puisse exprimer une demande disons…relativement recevable.
Pour les longs, c’est autre chose car ils ont subi une grosse transformation de fond et je dois maintenant travailler sérieusement sur le terrain pour exprimer leur potentiel avant d’envisager une modification, au niveau de la tête du club à mon avis. Mais pas avant d’avoir pu démontrer que je les maîtrisais totalement dans leur forme actuelle.
Et ça, ça peut prendre un temps certain qui ne dépend que de moi.
Pour les hybrides, il y a là un cas de conscience.
En effet, je les aime beaucoup mais cet attachement peut jouer contre moi dans quelques temps car ils ont une position spéciale et stratégique dans mon sac. Or l’arrivée du driver va modifier leur rôle actuel et sans doute obliger un changement.
lequel, nous allons y travailler.
C’est pour cela que le choix du quatorzième club est délicat.
Sur les douze existants, certains peuvent encore disparaître à l’avenir.
Ils n’iront pas à la casse ça c’est certain mais ne seront plus dans la future équipe première.
Par contre leur rôle pour mon mental restera primordial, ce sont des clubs pour retrouver la confiance si jamais elle venait à me faire défaut un jour.
À bien y réfléchir, il y a en fait deux types de club pour un même joueur.
Ceux qui sont exigeants et ne te donnent un bon « rendu » que si tu bien au meilleur de ta forme aussi bien physique que mentale et ceux qui sont, toujours faits pour toi, mais plus confortables à jouer, plus compréhensifs.
J’ai actuellement ces deux types de club dans mon sac, mélangés…
Et c’est normal pour un débutant.
On ne découvre ses points forts que petit à petit.
Je crois que dans quelque temps j’aurais bien plus que quatorze clubs en fait.
En fonction de la forme du moment, du mental, je pourrais ainsi me faire l’équipe qui me conviendra le mieux.
Mais bon, on n’en est pas encore là.

Donc demain matin, au practice !

En plus j’ai une tenue d’hiver à tester…

jeudi 4 décembre 2008

DIS MOI QUEL EST TON SWING...



Nous savons tous que notre écriture en dit long sur nous. Parfois même plus long qu’on ne le voudrait…
Quand je regarde du golf à la télévision, les multitudes de vidéos de swing de golfeurs connus ou pas sur le net ou un joueur qui joue avec moi sur un parcours, je me rends compte d’une chose très vite : personne n’a le même swing mais alors personne.




mercredi 3 décembre 2008

L’HERBE EST TOUJOURS PLUS VERTE CHEZ LE VOISIN

Villennes est le parcours que je connais le mieux car j’y suis toutes les semaines.
J’y ai fait mon apprentissage, je continue à y apprendre à tisser d’ailleurs…
J’ai du faire le parcours plus de 20 fois depuis le mois de septembre, mois de ma carte verte.
Je le connais par cœur et je pourrais faire le caddy les yeux fermés en vous expliquant chaque piège, trou par trou.
Donc depuis l’obtention du laisser passer je m’étais mis en tête d’aller me tester sur d’autres parcours quand je commencerai à avoir un niveau suffisamment bon pour trouver le plaisir dans la découverte.
Puis par la force des choses je me suis vite retrouvé ailleurs… (Les fidèles lecteurs en savent quelque chose, enfin le fidèle lecteur pardon…) et je me suis rendu compte qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis finalement et comme dirait l’autre, c’est ce que j’ai toujours pensé.
Résultat des courses, me voici perplexe.
Faut-il rester fidèle à son parcours ou aller papillonner ailleurs pour découvrir toutes les situations possibles ?
Et bah moi je dis qu’il faut être fidèle à sa chère et tendre et c’est déjà bien assez comme ça !
Sur ce où est ce que je vais aller la prochaine fois moi ?

PEUR DU NOIR

Quand il fait froid, mets-toi au chaud !
Il n’existe pas ce proverbe ? Pas grave.
Depuis que je me balade sur le net à la recherche d’informations sur le golf, j’ai vu plein de trucs, même des balles qui brillent et des lunettes qui trouvent les balles perdues.
Donc quand j’ai vu que l’on pouvait se faire le parcours de Peebles Beach sans traverser l’océan (atlantique), j’étais même pas étonné…
Mais quand même curieux, « ne nous blasons pas trop jeune » comme disais le comte de Paris à la puberté.
Il existe donc un lieu pour nous autres amateurs de polos par tous les temps qui permet de jouer au chaud.
Le nom est terriblement bien trouvé : « SWING IN »
Hein ? C’est bien vu ça quand même.
Pour les anti-anglophones je précise que ce n’est pas le nom d’un thé dansant.

J’ai donc téléphoné pour poser tout plein de questions, j’ai obtenu tout plein de réponses, comme quoi la vie est bien faite finalement. J’ai donc pris rendez vous, c’était ce matin.
Le lieu est sympa, entre le bar « Lounge » et le bowling avec bien entendu des balles plus petites et plus légères et aucune quille…

Alors rentrons dans la description d’une aire de Golf indoor.
Un énorme écran de toile très résistante (bien vu aussi pour la matière après réflexion) couvre le mur en face de vous.
Les murs de coté sont noirs pour conserver le visuel sur l’écran. Deux spots éclairent la zone de frappe. Devant le "tee" il y a quatre zones.
La première est un carré de fibres synthétiques simulant le rough et le sable.
Les trois suivantes simulant les points de départ d’un putt long, moyen et court.
Et c’est tout ce qui est visible, le reste est plongé dans l’obscurité, j’ai même du mal à voir mes clubs alignés sur le mur de coté.
Un écran tactile sur un mur pour choisir son mode de jeu, practices divers et variés et 30 parcours avec simulation de toutes les conditions possibles.
Pour commencer j’ai choisi un practice simple, sans vent et par beau temps, ne soyons pas maso le premier jour non plus…
Mon but initial en venant était d’étalonner mes clubs.
Comment vous dire.
J’ai eu une révélation.
Jouer de nuit ça ne me va pas…
En fait, je me suis senti tout de suite gêné par cette obscurité, ne réussissant pas à me situer dans cet espace, ne pouvant visualiser les limites de mon swing je me suis retrouvé à contrôler la course de mes clubs, ça en devenait navrant.
Ralenti, stoppé dans le finish, pas à l’aise.
Pour l’étalonnage, il va falloir repasser…
Une observation positive, mes balles sont droites et plutôt bien contactées, il ne manque que 30m par club…
J’ai quand même pris le temps pour en être sur, une heure et demie de practice et 5 trous sur un parcours pour voir ce que cela donnait.
Le lieu est très bien et j’y retournerai de toute façon car je n’aime pas partir sur un échec.
Je me dis que si je peux me relâcher là bas, je me relâcherais encore mieux ailleurs…
Autre élément positif à cette visite, j’ai croisé un membre d’un forum où j’ai mes habitudes.
Cela faisait quelques temps que l’on se croisait virtuellement et j’avais beaucoup aimé son caractère.
Passionné, entier, un tantinet « rentre-dedans » avec les têtus incultes, le style sans compromis, tout pour me plaire donc…
Mes respects M’sieur Yvan…
J’ai mis une heure à partir…
On avait deux trois points de vue en commun dans notre vision du golf, ceci expliquant cela.
Voici donc une deuxième raison d’y retourner.
Mais surtout, je ne vais tout de même pas laisser le dernier mot à une machine, non mais sans blague !

mardi 2 décembre 2008

CLUB FETICHE OU COUP FETICHE ?

Figurez vous que j’étais en train d’essayer de dénombrer les différents types de coups qui existent au golf.
Je ne résiste pas à l’envie de vous faire partager cet amusant petit jeu. Et oui c’est ballot je sais mais quand on a commencé à lire on a la politesse de continuer alors en avant.
Au début on pense juste à trois ou quatre coups, le drive de départ, le coup de fer de fairway, le coup d’approche sur le green et le putt.
Puis on commence à en ajouter.
Le coup pitché, le coup punché, le demi-coup, le quart de coup, le putt long, l’approche lobée, l’approche roulée, la sortie de bunker, la sortie de rough, le spin…
Je suis sur que si je cherche, j’en trouve encore mais je sens que vous vous essoufflez.
Ensuite, (bah oui on ne va pas non plus stopper en plein élan prisedetêtophyle) je me suis mis à imaginer à quel club appartenait quel coup.
Oui je sais mais on fait ce qu’on peut les soirs d’insomnie…
Et là ça se complique car un même coup peut être réalisé avec plusieurs clubs.
Cela multiplie le résultat mais je vous épargne le détail.
J’arrive donc à l’interrogation finale, le sujet du jour, sortez un quart de feuille et un stylo et écrivez :
« A-t-on un club préféré ou un coup préféré ? »
Vous ne l’aviez pas vu venir celle là hein ?
Je me suis donc posé la question à moi-même, le chat présent sur mes genoux n’ayant même pas pris la peine d’écouter l’introduction occupé qu’il était à rêver à des souris en plastique, fantasme numéro un du chat d’appartement.
Et bien en fait, à chaque fois, une première réponse arrive de suite, c’est normal je suis un impulsif puis je corrige mon jugement car en fait il n’y d’une part aucun coup que je déteste à proprement parler et par déduction plusieurs coups que j’aime.
Tiens j’ai oublié le « d’autre part »
Et c’est pareil pour mes clubs, enfin depuis peu, il faut le dire, encore merci Doc…
Pour les coups, mon number one, soyons fous soyons bilingue c’est pratique pour les timbres, c’est le coup d’approche sur le green entre 50 et 120m.
Cela ne se fait pas avec un seul club je vous l’accorde mais suivez un peu, je viens de dire que je les aimais tous.
Et quand je dis sur le green c’est « au drapeau » en fait. N’oublions pas d’autre part (tiens qu’est ce qu’il fait là lui ?) que le golf est un sport de précision.
Ensuite c’est le putt qui est favori, surtout s’il est loin. Cela peut paraître en opposition avec le number one mais finalement non, c’est même rassurant car si je le rate, je suis content quand même.
Elle n’est pas belle la vie d’un optimiste ?
Après c’est le coup sur le fairway, celui où ne peut pas atteindre le green mais comme on n’est pas sur le parcours pour chercher des champignons, faut bien faire quelque chose…
Je l’aime car il est très stratégique ce coup l’air de rien.
Quand je n’avais aucune idée qu’il y avait une stratégie au golf, je me disais, « vas y toto, frappe un grand coup t’as encore du chemin à faire »
Et bien pas du tout, que nenni, quelle erreur, hou le vilain !
Quand on ne peut pas arriver sur le green, il faut se placer à distance de confiance pour l’approche finale…
Et oui ça à l’air évident énoncé ainsi mais il m’a fallu du temps pour le comprendre.
Impulsif et blond de surcroît ça aide pas.
Puis le coup du tee enfin car il annonce le début du chapitre d’un livre bien connu :
« Vas y toto fais ton birdie »
Vous ne l’avez pas lu ?
Normal…je ne l’ai pas encore écris.
J’ai omis d’ajouter les coups de sauvetage, bunker et rough, non que je n’aime pas les faire, au contraire, mais comme tout le monde je le pense sauf pour les abonnés à « Masomag, le mensuel des amateurs de sable » je ne fais pas exprès d’aller dans un bunker ou dans les herbes folles que des jardiniers étourdis ont oublié de tondre.
Pour mes clubs et bien c’est dans le même ordre, pas de fer en particulier mais des catégories de clubs, les fers courts et les wedges en premier, le putter ensuite, les rescues et les longs fers puis le driver que j’aime aussi, bien qu’il n’y en est encore aucun dans le sac.
Non que j’ai oublié, c’est volontaire, un peu de rigueur diantre…
« Apprends donc à atterrir sur le green et à rentrer ta balle avant de vouloir absolument l’envoyer sur la lune… »
Je ne sais plus qui a dit ça mais il aurait du s’il avait été connu, cela aurait servi à bien des amateurs qui ont abandonné le golf trop tôt pour cause de perte de balle constante et répétée au départ.
Moi j’dis ça, j’dis rien…