jeudi 25 novembre 2010

ON PREND LA PAUSE ?



Bon anniversaire mon pti blog !


Deux ans, qu’est ce que t’as grandi !


Bon là ça y est c’est sur maintenant, après s’être rendu compte qu’il parlait à ses chats, v’la t’y pas qu’il cause à son blog…


Il est atteint c’est clair.


À la troisième personne en plus…



N’empêche, si on m’avait dit il y a deux ans que je deviendrais obsédé par cette petite baballe toute blanche qui ne va jamais où on veut au point d’écrire 331 articles, j’aurai juste bien rigolé en regardant « on » avec un sourcil levé, le droit en général, et j’aurai conclu avec une remarque du style « mais bien sur » et je serai gentiment retourné à ma table de poker…

Mais si en plus de ça, ce même « on » m’avait dit qu’il y aurait 40 000 visites sur le blog en deux ans…

Par acquis de conscience j’ai téléphoné à ma mère pour être sur qu’elle n’avait refilé le lien du blog aux patients d’une clinique qui ne s’occuperait que de bègues atteints de parkinson mais non, elle n’y est pour rien.

Un grand, que dis je, un énorme merci à vous toutes et à vous tous pour venir de temps en temps supporter la lecture de mes déboi…exploits ! exploits ! au golf jusqu’à ce que je parvienne à un Grand Prix…

Oui ce blog aura une fin.

Enfin je l’espère…

Mais il est possible que cela ne soit pas pour tout de suite non plus.


En plus, une baisse des températures, des tapis devant les départs habituels, un green tout petit avec un cratère au milieu et en plus 20m devant le green normal c'est-à-dire le tout petit de loin comme de près avec un trou minuscule, souvent même plus petit que la balle, bref autant d’indices qui me poussent à croire que la pause hivernale se pointe à grands pas.

Mon astrologue avait donc raison…

L’heure est venue à la réflexion sur le matériel et à la théorie sur la stratégie avec un tout petit de pratique quand même, faut pas exagérer non plus, on ne va pas se mettre à hiberner sous prétexte qu’une gratte par -2°C peut casser un poignet.

Un peu de sérieux diantre alors !

La première année j’étais obsédé primaire.
La seconde année je suis passé à obsédé réfléchi.
En avant donc pour la troisième année pour voir quel type d’obsédé je vais devenir…


Prochaine étape : le putting green, y’a un sadique qui nous a filé des exercices à faire…

Ensuite vérification des variations de distance suite à la baisse des températures.

Au boulot !

dimanche 21 novembre 2010

OUESTY SLICE STORY…


Ou 

« La guerre de Croix a bien eu lieu… »


Qu’un forum de golf, sport noble et sérieux par excellence, se retrouve avec les initiales GAG, est déjà une aberration en soi.
Mais qu’à l’intérieur même de ce nid douillet, feutré et néanmoins virtuel se fasse des Clans, là non !

Des Ouesty, des Burgondes, des rats, des Chtis et même la CGT !
Avouez qu’à ce niveau là d’inspiration, on frise la pathologie…

Mais ce n’est pas tout, chaque Clan a son Laird !

Le Laird est une sorte de chef, (autoproclamé bien entendu, on ne va pas faire dans la démocratie non plus…) dont la tache consiste à ne rien faire d’autre que faire joujou au golf avec ses valeureux guerriers contre d’autres ignobles trich…valeureux guerriers, voir même valeureuses guerrières en ayant prit soin, accessoirement, de passer les 15 jours précédant le combat à motiver ses troupes dans le plus pur respect scriptural imposé depuis des lustres dans ce forum de lumière…

Nota : Minifly, pour le chèque c’est à l’adresse habituelle merci…


Bref, du grand n’importe quoi à l’époque où les moyens de communication modernes nous permettent de juste passer un coup de fil, voir un mail pour les plus modernes d‘entres nous ou un fax pour les récalcitrants voir 3615 MonGolf pour le dernier mohican, à un ami pour aller faire une partie impromptue.

Pas besoin de tout ce décorum ridicule !




Je suis donc le Laird des Rats.


De la KApital Rats Team pour être plus précis.

Et j’ai même pas honte…

Et hier nous eûmes notre première bataille, à l’Isle Adam puisque nous avions tous les crocs, insulaires que nous sommes…

 En effet d’ignobl…d’adorables amis bretons avaient eu l’audace de tenter d’envah…la gentillesse d’être de passage dans notre belle région foisonnante de parcours en tout genre, c’était là une belle occasion de les massacr…de leur faire visiter un des plus charmants golfs du Val d’Oise, le parcours de Jules.

Dans le même temps les pervers Burgon…nos amis de provinces, Streetgolfeurs émérites (je vous parlerai sous peu et en détail de cette secte étrange), tentaient perfidement de forcer le passage par le sud, il était donc logique d’employer notre noble Clan à les brûler vifs sur la place publi…à les recevoir comme il se doit afin de profiter du dernier jour de soleil de l’année dans ce golf verdoyant, chatoyant et tout et tout.



Nota : Ce pot qu’on a eu avec la météo, j’en reviens toujours pas…




Samedi matin donc, à l’heure où certains vont au supermarché vérifier si le jambon est toujours en promotion passé la cinquantième tranche, je roule vers l’Isle Adam, j’y suis un peu avant 9h, à la bourre donc puisque le départ est prévu à 11h28.

Je dois faire mon échauffement, mes seaux de balles pour vérifier que mon swing n’aime toujours pas le froid et je dois en plus me coltiner 18 fois des putts de 5 à 8m parce qu’en plus dans ce forum il y a des sadiques qui proposent des activités annexes à la recherche du cinquième pack d’eau gratuit à partir du dixième acheté.

Nota : Flageller Damien…

Arrivé sur zone je vois plein de femmes en rose, y’en a partout, elles parlent fort et elles squattent tous les seaux carrés qui s’encastrent bien sous le distributeur de balles, il n’en reste qu’un seul, rond, sans anse, la moitié des balles se barrent ailleurs que dans le seau, les polos roses rigolent en douce, j’ai un tympan de percé je pense…

Heureusement, quelques second…minut…heures plus tard, les autres immond…joyeux compères arrivent, toutes et tous quasiment habillés en noir, couleur officielle de mon fier Clan, la journée commence donc dans la perplexité la plus tota…sous les meilleures auspices.

Oui, on a un Dress Code, c’est d’ailleurs la seule chose qu’on sache dresser.

Suite à une disput…une discussion constructive sur le forum, la formule de jeu sera la chouette, trois joueurs par partie et la totalité des coups rendus.

Primien, Ze Prim de la Mort sur le GAG (oui il est présent ailleurs mais pour des raisons compréhensibles il préfère taire le fait qu’il papillonne virtuellement), joueur d’excellence, affrontera un Burgonde et un Ouesty dans la première partie, stratégie simple, une victoire implacable pour commencer sera du meilleur effet.
Sauf que mon guerrier redoutable annonce que visiblement il y a en sa noble dynastie une malédiction avec les gauchers, fort heureusement rares dans le golf, ah bah non, les deux qu’il va combattre sont gauchers, Seb dit « Bouchasson Ier » parce que chez les Burgondes, ils sont tous rois de quelque chose et Zygo dit « Demi rictus » le Yvan Lendl des fairways.
C’est ballot ça…

Gun75, atout kamikaze a choisi de profiter du combat pour reconnaître le parcours des blancs en se frottant à Minifly le dresseur d’écureuils bretons et à Lilly la Diva des divots.
 

 



Je vais m’attaquer à Kokoro, notre sage bouddhiste à nous qu’on a et à Dame Flyette surnommée affectueusement « la gamine qui craque sur le retour…parfois »





Ensuite trois de mes rats, Gastel le Gentleman des greens, Djp l’homme au pseudo mystérieux et Gastro dit le nouveau meilleur ami du Pingouin se chargent de crucifier au fond des b…de faire visiter à JéJé dit « le polisseur de lie sur bitume » ce joli parcours à la verdure verdoyante bien verte…

Tout est donc en place sur le tee n°1, les parties partent, c’est quand même leur destinée, une à une en ordre et dans un silence respectueux comme le veut l’étiquette.

Nous suivons Gun le pistolero qui me fait signe jusqu’au trou n°7 que tout va bien pour lui, je suis moi aussi en tête dans ma partie, j’imagine que Ze Prim a déjà dégoutté ses adversaires, tout va bien…

Puis je commence à comprendre la faille de cette formule en me rendant compte, par exemple,  que pour gagner sur un par3 quand mes ennem…partenaires ont deux coups rendus et moi aucun, qu’il me faut faire un trou en un pour, au moins, ne pas perdre…

Et comme c’est pas le truc qu’on fait tous les jours…
Et comme je ne joue pas à mon niveau en ce moment…
Et comme Dame Flyette s’en sort très bien sur ce parcours qu’elle découvre…

Je sens la déculottée se pointer gentiment pour ne pas dire inéluctablement…

Mais fort heureusement, elle m’annonce que d’une part elle a peur des bunkers et que d’autre part son jeu a tendance à se détériorer sérieusement sur le retour.

En effet, ses sorties de bunker ne finissent qu’à 2m du mât et elle a fait un hook sur le second coup du 18…

Dame Flyette ne ment jamais, sachons le.

Je finis second dans ma partie, Kokoro a souffert mais en bouddhiste émérite a continué coûte que coûte le parcours et son reportage photo-vidéo.

Nota : Prendre des cours de Bouddhisme photographique...
Je me dirige donc vers mes valeureux tueurs et m’enquiers du déroulement de leur victoire.
Mais en fait, rien de tout cela, plutôt du que nenni même.

Mon Prim est triste comme une pierre, n’ayant pas réussi à tenir sous la pression des coups rendus et de son index sur ce parcours exigeant, quand à Gun, il a lui aussi découvert qu’une femme à l’index élevé, dans un bon jour, est tout simplement imbattable et ceci malgré son jeu qui fut bien en dessus de son niveau officiel.

Pour des raisons de savoir vivre évidentes nous décidons qu’au lieu de massacrer tout le monde à coup de sandwedge, il serait de bon ton de féliciter les grands vainqueurs de cette première version de la guerre des Clans que Minifly a finement surnommé le « Bataclan », (comme quoi je n’ai pas le monopole des jeux de mots à deux balles) le Clan Ouesty.

Fort heureusement, notre douce et délicate Lilly et notre charmant et discret Zygo ont eu la bonne idée de ramener du champagne sous le noble prétexte d’un vieillissement prématuré arrivé la semaine précédente.
Nous pouvons donc buller tranquillement sur le parking, tels de pauvres manouch…fiers combattants préférant affronter le retour de la froidure plutôt que la chaleureuse atmosphère du clubhouse tout en en profitant pour remettre à Djp le prix de la malfaisance du jour parce qu’il l’a bien mérité.

Nota : penser à faire la vaisselle.

 

Il est temps maintenant pour moi de publier car on ne m’attend pas sur le GAG afin que je mette mon grain de poivre dans le débat de mauvaise foi et injus…loyal et démocratique concernant l’élaboration de la future formule de jeu qui sera j’en suis certain aussi navran…motivante que la précédente…

Pi en plus il fait froid et ça pleut dehors et pi j’ai un de mes chats sur les genoux et je m’en voudrais de le réveiller pour aller choper la crève dehors à faire des grattes au lobwedge…




L’hiver arrive, c’est mon astrologue qui me l’a dit…

SUIVEZ L’GUIDE !


Mercredi c’est le jour des enfants alors direction le centre aéré…

L’Albatros.

Quoi ?

C’est top comme centre aéré !

Bacs à sable à foison, pièces d’eau pour jouer aux bateaux à voile, grandes pelouses pour jouer au foot…

Oui mais non pas au foot, faut pas déconner non plus !

Donc : Mercredi 17 novembre 2010, date à retenir.
C’est le jour où j’ai pu rendre la politesse au docteur House pour son accueil royal en sa demeure et sur son golf de BRESSON.
C’est aussi le jour où ce même docteur a décidé de trouver plus de balles qu’il n’en a perdu, j’ai bien dit balle perdue et non noyée.
C’est surtout le jour où nous avons réussi à 4 joueurs à faire moins bien qu’un seul amateur sur 18 trous…

Que voulez vous, il y a des jours comme ça où rien ne va.
Les fers qui ne fonctionnent pas.
Le putting j’en parle même pas.
 Et la réservation de l’hôtel, sans commentaires…

J’ai donc décidé de servir de guide plutôt que de servir de joueur.

Et quitte à faire une visite guidée sur le « lamineur de mental et de swing », autant la faire à plusieurs cette fois ci.
Dame Folgan et le Sieur Fermier sont de la partie.

En 4BMB.
+19 au final…
Ça calme…

On a tous pourtant eu de beaux coups.
Golfarmer a été exemplaire dans son jeu de fer, Dame Folgan a toujours sa régularité rassurante, Olivier a réussi à tenir la distance pour son baptême et quand à moi j’ai eu le plaisir de bien envoyer sur les départs au driver mais…

…Mais ce n’était pas du scramble…

Le parcours nous a tous gentiment mis une bonne grosse fessée.

Au moins Olivier est reparti ravi avec son par au 6 mais surtout conscient du caractère unique de l’Albatros.

Il a de la chance lui, la première fois sur ce parcours, ça compte pas le score…
J’avoue qu’en ce qui me concerne, je préfère oublier mon jeu ce jour là pour ne me souvenir que de l’ambiance !
J’ai beau être ravi d’avoir pu vivre avec Olivier sa première fois sur ce parcours, je n’arrive pas à m’enlever de la tête mon niveau pitoyable de cette fin de saison…
Je crois que le froid ne me réussit pas niveau souplesse.
Bon, on va faire simple.
Olivier tu reviens au printemps et on fait comme si je n’avais rien écrit !

sur ce je vais aller finir de noyer les balles que j'avais tenté d'enterrer vivantes...



jeudi 11 novembre 2010

AH OUI QUAND MÊME…


Dans quelques compétitions bien organisées, au hasard celles d’Arnaud Balbin, il y a un tirage au sort à la fin de la remise des prix.
Deux chances de ne pas revenir bredouille donc…
Une fois sur le terrain et là on sait avant la distribution si on a des chances d’être sur la liste.
Une fois à la fin, afin de savoir si on a de la chance tout court…
Généralement je finis juste après le podium, mais un jour j’aurai ma revanche.




Gniark, gniark et regniak…

Et pour le tirage au sort, comment dire, j’ai eu une petite période où j’entendais souvent mon nom mais depuis que je me rapproche des podiums sans y accéder, étrangement je l’entends beaucoup moins…

Ce fut donc ce scénario que j’ai vécu avec la petite bande la semaine dernière au BSC39.

Pourtant quand j’ai vu les cadeaux partir un à un j’ai repensé à cette pluie qui a transformé mon sac en aquarium à clubs de golfs car la fermeture de la grande poche ne fonctionnait plus.

La panne stupide…

J’ai même à un moment reconnu un nom qui fut associé au big cadeau de la chance, un beau gros sac de golf…
Ce même nom qui, quelques jours plus tard, me raconte qu’elle est bien embêtée avec ce beau sac certes mais ce gros sac surtout !

Et bien j’ai à peine eu le temps de lui raconter ma mésaventure avec ma décapotable sous la pluie qu’elle me demande si je veux le mastodonte rouge qui encombre son salon…

Bien entendu, adorant rendre service…

Non je rigole, j’ai été très ému par ce geste de gentillesse désintéressé.

J’ai donc récupéré le petit sac à main aujourd’hui.
Voici la bête…

C’est pas un sac c’est un meuble design de golf en fait.

Avec des rangements partout.
Tellement de rangements que c’est uniquement transportable sur l’épaule…
Donc si de bonnes âmes veulent m’aider pour les prochaines compétitions ?

Il fait à peine 20kg à plein !
Allez soyez sympas et désintéressés !

Comme Nathalie !

Merci encore Miss Nath, je vais prendre grand soin de ce beau cadeau en y mettant j’espère bientôt de jolis clubs tout neufs !

dimanche 7 novembre 2010

RINCÉS...


Albatros.
Pluie sur 15 trous, vent sur 18. Températures basses. J’ai la crève depuis 4 jours.

Mais les résultats sont là !

11 fairways touchés ! 9 greens en régulation ! Putt par GIR : 1.6 ! 5 approches putt réussies sur les GIR+1 ! 27 putts au total ! +1 sur le parcours !

YESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS !

Un score de Pro !

Certes…
Mais à 4 et en scramble…
Et oui, revenons sur terre, pour faire un score de Pro il faut 4 amateurs…

Et encore, un Pro dans un mauvais jour…

Encore une fois, le responsable de cette journée c’est Arnaud Balbin.
Je vais envoyer une lettre de réclamation à ses parents.
Quelle idée de faire naitre un golfeur organisateur de compétitions au mois de novembre !

BSC39 le 6 novembre.
La compétition annuelle pour l’anniversaire du Sieur Arnaud.
J’ai raté de la BSC0 (je ne savais même pas dire le mot golf, j’ai une excuse) à la BSC37 mais j’y étais l’an dernier et j’aimerai y participer chaque année depuis.

Quoique…

La formule dite du « Scramble à la française » qui est choisie pour cette compétition a de quoi frustrer les honnêtes gens.
Le principe est simple, celui du scramble avec une différence notoire, le joueur dont on a choisi la balle ne joue pas le coup suivant. Variante pénalisante bien compréhensible pour qui voudrait vaincre sans gloire en net en plaçant dans son équipe de très hauts index et en faisant le boulot majoritairement tout seul ensuite tout en s’aidant parfois des coups de pot de ses partenaires, on n’est jamais à l’abri d’un bon coup quel que soit le niveau…
Sans doute est ce pour cela que la dénomination « à la française » a été choisi, notre beau pays n’a pas pour habitude de mettre la réussite en avant…

Bon la remarque cynique du jour c’est fait, passons à la complainte…

Mais l’honnête golfeur qui se bat à chaque compétition pour obtenir un index au plus près de son niveau de jeu se sent bien exclu dans cette formule quand, après un bon coup de fer au green, il se retrouve privé de putting.
J’avais déjà ressenti cette frustration l’an dernier, l’équipe avait majoritairement sélectionné mes mises en jeu et je n’avais que très peu joué sur le fairway.

Cette année, l’équipe est assez homogène, Benjamin (alias Leni), Nicolas, Alain (alias Papounet et fiston of Villennes) et moi-même avons nos index compris entre 9 et 13. Nous sommes donc tous capables de bons coups dans chaque compartiment de jeu mais nous avons tous aussi des difficultés à avoir un niveau de jeu constant. Une caractéristique à ce type de niveau.

Benjamin, par exemple, a eu de grosses difficultés avec la pluie et je le comprends car de toutes les conditions climatiques « négatives » la pluie reste, pour moi aussi, la pire.
Difficultés pour la prise de grip, balles freinées de façon inégales par les gougouttes toutes mouillées, bref, pas drôle.
Et comme il a plu pendant 16 trous…

Nous n’avons que peu sorti notre meilleur jeu qui est donc soluble dans l’eau et encore moins l’appareil photo.

Et même si on peut regretter après coup, (comme à chaque fois, perfectionnistes que nous sommes) de ne pas avoir fini sous le par global qui était à notre portée, il y a eu de très belles choses et rien que pour cela je suis heureux d’être venu pour les vivre…

Putt pour eagle au 18, birdie au 4 et au 13 qui ne sont pas les trous les plus simples du parcours. À noter Ze superbe drive de Nicolas au 13 puisque nous jouons le second coup des abords de la zone de drop et le beau putt de 8 à 10m d’Alain au 4 pour avoir ce birdie ainsi son coup de wedge nickel posé au mât sur le 13 qui nous a offert le birdie sur un plateau. À ne pas oublier, le magnifique coup de fer de Nicolas pour prendre le green perfide du 15 à plus de 145m !

Un superbe putt de Benjamin au 12, un bon 3m en descente et annoncé en prime !
J’ai d’ailleurs bien regardé sa façon de jouer sur les greens car il a un putting très offensif et très efficace, un exemple à suivre…

J’ai aussi des raisons d’être satisfait à titre personnel car 9 de mes mises en jeu ont été choisies mais j’avoue en être d’autant plus frustré car le coup que j’aime par-dessus tout c’est le coup au but, l’attaque du green…
Surtout que sur les 5 par4 où mon drive n’a pas été choisi, 4 fois ce fut mon second coup qui fut choisi. Non que je sois le meilleur du groupe loin de là mais ce jour là le jeu était là et j’aurai aimé en faire profiter mes partenaires un peu plus…

Bon, c’était la formule, je le savais avant d’y aller, on ne va pas se plaindre toute la journée non plus…
Bien entendu, nous ne gagnons ni en brut (-6 les vainqueurs, chapeau !) ni en net (mais bon le net…) et encore moins au tirage au sort (mais bon le sort…).

On gagne juste le droit de revenir en troisième année.

Le BSC40…
Il va bien nous faire un truc spécial pour fêter ça le Sieur Arnaud… !

Note importante !

Arnaud organise tout l’hiver LE SWAAT !
Le « Scramble Winter Aigle Albatros Trophy » sur le golf National, rendez vous sur son site pour plus d’informations, ça promet d’être fun !

mercredi 3 novembre 2010

OPEN DE LA MALFAISANCE…MATCH PLAY : FPT Vs KGB…(suite et fin)

Trou 10, par4, 1CR.
Par4 humide, j’avais passé l’eau la veille mais le vent est de face aujourd’hui, je tente à gauche mais la balle part directement vers l’obstacle d’eau pour stopper 1m devant…coup de bois de Duc, le trou est long, mais sa balle ne tourne pas comme prévu, mon wedge sur la boue dépasse le green, l’approche de Duc reste courte, il faudra deux putts ensuite, un superbe double qui nous laisse pourtant à égalité, les deux filous n’ayant pas réussi mieux que le triple…




Allez maintenant, plus de coup rendu jusqu’au 18, la voie est libre, il faut attaquer !

Trou11, par3.
Duc au petit bois ne fait pas de copeaux mais est un peu long. Golfarmer part direct dans les arbres à droite.

…Oui, la balle revient…

Mon putt d’approche est nickel, on gagne le trou, 1up pour le KGB !

Enfin en avance !

Oui, le KGB, le Kung-fu Germanik Band…

Vous n’avez qu’à nous défier et vous comprendrez pourquoi c’est le nom du duo…

On arrive au 12, par4 en descente sur lequel je n’ai jamais su avec quel club démarrer en trois visites.
J’en cause avec mon partenaire, on se met d’accord sur le bois3, je place mon tee, commence ma routine et j’aperçois du coin de l’œil les deux filous qui lorgnent la position de la balle par rapport à la ligne des plots de départ.



Ni une ni deux, je ne réfléchis même pas, je replace mon tee 30cm en arrière et je me prépare à jouer pour faire un superbe hook directement en forêt.

…Non, la balle ne revient pas…

Je ne saurai qu’après qu’on ait perdu le trou que ma balle était bien placée…
J’ai encore besoin d’expérience en malfaisance moi…

Nous revoici donc All Square.

Toujours All Square après le 13 grâce à un autre hook avec mon 20° fétiche…
Le seul moment où Duc ne fait pas un recovery c’est quand il débute le trou en ce moment…
Je suis sur qu’il doit me haïr à cet instant précis mais cela ne se voit pas, il joue dans des endroits pas possibles, ramène toujours la balle bien en jeu et reste en apparence très calme.

J’ai besoin d’expérience tout court moi !

Au 14, j’évite de justesse les arbres de gauche et ma balle traverse bien, Duc fera une approche un peu courte mais mon putt ensuite sera suffisamment proche pour obtenir le « donné »
Normal c’est Duc qui fait le petit putt…

On repart du 14 1up, la malédiction semble ne pas fonctionner, la FPT ne semble plus si imbattable.
Et si jamais c’était aujourd’hui al fin du règne ?

Oui mais pour l’instant je gâche consciencieusement les bons coups de mon partenaire !

Je rate le second coup du 15, Duc commence à souffrir de tous ces coups complexes après moi et manque son approche alors que Golfarmer nous fait dans le même temps une superbe sortie longue de bunker !
Nous revoici All Square !!!

Trou16, par5.
Plus que 3 trous et nous sommes toujours au coude à coude. Les duettistes de légende ont leur dernier coup rendu au 18, il nous faut donc absolument gagner avant.
Mon départ au drive est moyen mais reste au milieu du fairway alors que Minifly est parti voir nos amis qui nous suivent sur le fairway du 15.

Joli coup de bois de Duc qui me pose la balle à 80m du mât et Golfarmer dans le même temps rate son long coup, le green ne sera pas pour eux en trois.
Effectivement, leur balle arrive dans le bunker de green avec un coup de retard sur nous.
Je retrouve mon rythme et je plante le mât au bon moment dans cette partie pour offrir à Duc notre second birdie en foursome !

Je vois dans ses yeux qu’il est heureux, ouf !
Je rigole mais c’est vrai que je culpabilise pas mal suite à mes mauvais coups éparpillés aux mauvais endroits et aux mauvais moments.

Alors de réussir celui là à ce moment là !

Nous voici donc au départ du 17, nous sommes 1up…
Et je suis bien content de ne pas avoir à le débuter celui là…

Histoire de faire durer le suspens, je vous propose un petit aparté en vous parlant de la difficulté de vie au Moyen-âge.
Non ?
Bon ok…

Duc est court, non j’ai pas dis petit j’ai dis court et je parle de son coup de fer.
Mais Golfarmer est encore plus court, ce sera concours de petit jeu avec Minifly…
Et je vois l’histoire se réécrire mais non son approche est belle mais ne rentre pas, il laisse un putt en descente de 2m au moins.

Dans ces moments là, même les putts d’un mètre sont compliqués…

À mon tour, je vois bien la trajectoire pour une approche roulée au fer 8 alors je me lance sans hésiter en étant attentif, une fois placé, uniquement au toucher du fer sur la balle. Ça part bien, la balle vient stopper à un bon mètre, ce sera à Golfarmer de putter le premier.

J’avoue que je le regarde avec attention mais rien, Golfarmer ne craque pas et tient sa ligne, le putt rentre, il vaut de l’or celui là.
J’avoue encore ne pas avoir osé regarder le putt de Duc mais j’ai entendu le bruit qu’a fait la balle en tombant.

On conserve l’avantage au départ du 18.

Ce qui veut dire déjà une chose, la FPT ne peut plus gagner mais au mieux égaliser.

Minifly sera sans faute sur son drive, je serai sur le fairway avec mon départ, Duc décide l’attaque tout comme Golfarmer.

Je me retrouve avec une approche plus longue qu’au 17 avec ce green en plateau plutôt raide et un drapeau bien à l’abri là haut à droite.
Minifly a une approche plus délicate car il lui reste une bonne quarantaine de mètres et peu de place pour poser sa balle entre la descente du green à gauche et le bunker à droite.

Mais là encore il est impressionnant et sort un superbe coup de wedge de sa musette et réussit à faire tenir la balle sur le mini plateau du haut, il restera un putt de trois bons mètres quand même, en descente et en pente, mais j’applaudis sans retenue ce magnifique coup de golf.

Bon, à mon tour, fer7 ce coup ci car je veux rouler bien plus et grimper cette maudite pente, je garde en mémoire le rythme de mon approche du 17 et je réussis à sortir le même bon contact, la balle sort bien du club, reste très peu en l’air et retombe pour sa grande montée en roue libre. Elle finira à quelques dizaines de centimètres du mât, le putt est bien plus facile pour Duc que pour Golfarmer qui nous donnera notre putt avec une classe exemplaire.

À lui de jouer, dans son coup la victoire du trou pour l’égalisation de la partie.

Mais l’histoire s’est écrite autrement, le putt n’est pas rentré, il s’en est fallu de très peu.

Courte victoire à 1up mais solide victoire saluée par nos adversaires redevenus nos compères à nous qu’on avait avant le départ du tee n°1.
Parce que c’est ça le grand bonheur d’un match de ce genre, cela rend les amitiés encore un peu plus fortes qu’avant…

Quand à moi j’ai eu le grand plaisir de partager cette partie et cette victoire avec Duc que je ne connaissais quasiment pas avant le début de cette partie et qui est devenu en quelques heures de swings acharnés mon valeureux partenaire du KGB…

Nous prenons quelques minutes ensembles, au calme, puis nous repartons vers le green du 18 pour assister aux arrivées de nos bons camara…Des sales Malfaisants ! Des sales Malfaisants !

Une belle et grande tablée pour gâcher totalement cette horrible journée sous le soleil.

Un final des plus vulgaires avec la photo de groupe des survivants du week end et il est temps de revenir à la saine et joyeuse réalité d’une belle semaine de travail !

Ouf !

Heureusement que c’est pas tous les jours, on finirait par être heureux tout le temps, quelle horreur !

OPEN DE LA MALFAISANCE…MATCH PLAY : FPT Vs KGB…


Avec les enfants légèrement récalcitrants, en particulier devant leur soupe de légumes, (ou leur Mac Do, tout dépend comment vous les nourrissez) vient l’inévitable sujet de l’Ogre qui viendra les manger tous crus (ou n’importe quel autre animateur TV) en cas d’obstination avérée…











Et bien chez les golfeurs il y a le même genre :

La FPT.

Pour les intimes la Fait Peur Team…
Une équipe légendaire, invaincue depuis plusieurs années en match play.
Un duo démoniaque.
Voyez plutôt…

Golfarmer et Minifly, la simple évocation de ces deux noms l’un après l’autre sur le fairway du trou 13 de n’importe quel golf un soir de pluie suffit pour jeter un sort à qui l’entend.
Et là c’est socket assurée pour les plus chanceux.

Je le sais je les ai déjà affrontés…
J’étais insolent et fougueux à peine entré dans la puberté golfique, je m’étais associé avec une horde de un Belge et on avait prit, comme nombre d’équipes avant nous, une fessée retentissante.
À Marivaux…
Pour ceux qui ne seraient pas au courant, l’histoire est ICI.

Alors quand j’ai appris que le premier Open de la Malfaisance se jouait à Marivaux, le destin sonna à la porte :

-        - Ding Dong !
-        - Oui qui est ce ?
-       -C’est l’destin !

Ce destin avait prit la forme d’un golfeur légendaire que l’on surnommait entre nous « le Dragon Unique Clairvoyant »
DUC…

Joueur passionné (pléonasme) et talentueux que j’avais déjà eu le plaisir de croiser en d’autres lieux sans jamais avoir vraiment eu l’occasion de le connaître plus avant.
Lui aussi souhaitait en découdre avec la FPT, l’occasion était trop belle, je m’associais immédiatement au défi et nous jetâmes donc le gant aux deux Loup-garou des fairways.

Il y eu, comme c’est le cas entre gens de bonne compagnie, une courte discussion sur le forum dont Minifly était un des créateurs concernant la formule et nous arrivâmes prestement à un consensus (oui je sais c’est assez osé à employer ici) qui fut le suivant :

Foursome avec 5 coups rendus pour la FPT sur les trous 1, 4, 5, 10 et 18.

5 étant le nombre de points d’index de différence entre les moyennes d’index des deux équipes…
Je sais bien que la tradition veut qu’un match play se joue en brut et des blanches mais tout le monde étant en accord avec cette solution…

En bref on s’était déjà fait arnaqués sur la toile, il allait falloir assurer sur le terrain !

Et le terrain on y était donc en ce lundi de fête des saints, jour pieux s’il en est qui poussa DUC à proposer un dress code adapté, tout en blanc…

Ajoutons que ce jour là, nous n’étions pas les seuls malfaisants en goguette Matchplayienne, le Fou avait jeté le gant à Langsammer qui lui en avait aimablement prêté un pour l’occasion et je n’ose vous citer toutes les autres batailles qui ourdissaient ce jour là…

Alors comment cela s’est il donc passé ?

Je ne sais pas si nos chers adversaires avaient discuté stratégie mais Duc et moi en avions une qui débuta dès le dimanche avec l’Open par une reco-étalonnage histoire de voir sur quels départs nous étions le plus à l’aise.
Il s’est avéré que ce fut les départs impairs pour Duc, Ainsi soit il…


Après la photo traditionnelle en respect avec l’étiquette il fut temps de se lancer dans la joute, sanguinaire cela allait sans dire…





Allez go !

Trou 1, par4, 1 CR.
Duc a l’honneur et drive au loin bien droit, trop loin d’ailleurs. C’est Golfarmer qui sera son homologue dans l’impair en espérant qu’il en fasse…
Ce qui n’est pas le cas pour le moment, enfin pas trop. Je dois faire une balle basse vers le green mais je slice pour cause de fébrilité soudaine (sans doute un sort quelconque) et nous perdons le coup d’avance, le coup rendu leur sera profitable, 1up pour la FPT.
Bon nous avions prévu que le premier tiers du parcours serait délicat vu que le duo maléfique y avait 3 de leurs 5 coups rendus. Nous partions donc au 2 sans inquiétude réelle.
18 trous c’est long et il peut se passer pas mal de choses…

Trou2, par4.
Je suis donc avec Minifly en duel sur les départs pairs qui nous gratifie d’un bon coup de bois, quand à moi, je colle trop au virage et donne à mon partenaire le premier d’une longue série de recovery…
Mais Duc est d’une nature zen et rien ne semble l’agacer quand il se prépare à renvoyer la balle en jeu, ni même après mon approche trop molle, il me colle la balle à un petit mètre du mât. Putt pour égaliser sur le trou que je m’empresse de manquer.

Ma voila pas très à l’aise vis-à-vis de mon partenaire que je n’espère pas d’infortune…
Les deux autres sont attentifs à ce ratage, je sens que leur stratégie se dessine, laisser l’idiot se déstabiliser tout seul…

Les voila 2up.

Trou3, par3.
Trou partagé suite à un départ de Duc un peu court, un putt d’approche lamentable qu’il rattrape avec talent. Toujours 2up pour la FPT.

Trou4, par5, 1CR.
Minifly aux commandes pour un drive superbement slicé vers la forêt. La balle ne fait qu’un seul bruit dans les arbres et revient gentiment plein fairway.
Les écureuils comme l’an dernier avec le Belge, j’ai cru dire « décidemment je ne m’y ferai jamais » mentalement mais non ça sort à haute voix, Minifly est hilare, désolé mais hilare quand même…
Qu’à cela ne tienne, je fais le même que lui pour voir.
Il nous faudra 5mn pour retrouver ma balle, nouveau recovery pour Duc qui me replace dans le petit rough de l’autre coté du fairway, on discute stratégie technique, balle basse ou haute car il y a un arbre de 30m entre nous et le green.
Tout ça pour que je refasse un slice bas qui laisse une approche délicate…
3up au trou n°4, c’est pas le meilleur scénario ça…

Trou5, par4, 1 CR.
Le trou le plus dur du parcours sur le papier. Golfarmer ne passe pas le mur, Duc fait un superbe drive plein fairway, mon jeu de fer se réveille enfin avec un bon coup de fer9 qui laisse un putt facile à Duc, on gagne ce trou important et nous ne sommes plus que 2D.

On partage le 6 avec le par.
On partage le 7 car je rate encore un coup de fer qui nous fait perdre l’avantage de la bonne mis en jeu de Duc…

Le Foursome est une formule délicate à gérer.
On peut détruire une amitié avec ça, voir ne pas réussir à la créer…

On arrive au 8, le par3 où j’ai failli payer le champagne la veille, là mon fer6 ne vaudra même pas un champomy mais duc fait une belle approche du bord de green et je rentre le putt (enfin !), les deux compères se sont un peu éparpillés, on revient 1D.

Trou9, par4.
Le dernier trou avant le prochain coup rendu, il faut mettre le paquet ! Le drive de duc est correct, mon fer5 est trop court, son approche un peu timide mais je plante un putt de quatre bons mètres pour un par qui nous fait gagner le trou, All Square !

Golfarmer se demande bien pourquoi on vient de se fatiguer sur tout l’aller pour arriver à égalité au final.



À suivre…

PREMIER OPEN DE LA MALFAISANCE…ÉPISODE 2


Seconde partie : Ze Open !

on s'en lasse pas de celle là....
Je vous disais donc (puisqu’en plus on me demande de me dépêcher d’écrire) que toute la joyeuse bande de bisoun…Malfaisants ! Malfaisants ! était présente au départ au tee numéro 1 de cette grande première pour ce jeune forum plein d’avenir car déjà riche de plein de passés…

En équipe avec le Fou (que je me permettrais de prénommer Olivier parfois soyons un bon délateur), nous partageons la partie avec KOP, photographe de génie qui a eu la gentillesse de me laisser puiser dans son stock de photos pour imager mon propos qui lui fait équipe avec Jérôme Pingouin, (non ce n’est pas son nom de famille suivez un peu le paragraphe de l’article précédant qui parlait d’alias) autre photographe de renom avec sa tendre et chère Lilly (tout pareil) chez qui j’ai puisé dans le stock pictural sans vergogne aucune.




Deux photographes donc mais aussi joueurs de talent sans le moindre doute puisque présents à la compétition…








Départ sous le feu des projecteurs, d’un 18 ans d’âge et du rhum trafiqué de Seb qui fut payé ce jour là pour servir de piquet des 135m…
La maison GAG ne recule devant aucun sacrifice financier il faut le savoir, on a même eu des biscuits, des caramels et des tees avant de partir c’est vous dire…


Coup de driver en fade dans ce dog leg droit en descente assez court mais la stratégie du jour c’est :

De toute façon je joue avec un fou alors pas grave, à l’attaque !

Fou qui place son bois de parcours gentiment sur le fairway, tout comme KOP et le volatil arctique, allergique à toute forme d’arbitrage, tire à boulet pas rouge sur la voiturette du starter.

Bon je ne vais pas trop m’attarder sur nos partenaires du jour, d’abord parce que je me dois de me concentrer sur ma partie et qu’ensuite je suis soumis au devoir de réserve concernant les tactiques secrètes qu’ils ont mis en place tout au long des 18 trous…
La seule chose que je peux dire c’est que le Pingouin, dans le souci de ne vexer aucun plot de départ,  prend tout le temps son driver.
Oui sur les par3 aussi, on ne sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher…

Alors donc nos balles sont sur le fairway, il me reste un petit coup de PW à faire, je joue un peu trop contrôlé et ma balle est sur le fringe à gauche.

Je prends le putter, la balle roule miraculeusement bien sur ce green sablonneux, des restes de leur aération, et va gentiment se planter au fond du trou, birdie !

Ça commence nickel !

Direction le 2, pour un petit bogey causé par le second coup au fer9 qui prend une branche haute qui coupait un peu le fairway, approche 2 putts ensuite. Heureusement le Fou plante un joli par.

Un autre bogey au 3 toujours assuré par mon partenaire, moi je testais les distances en mode reconnaissance pour le match play du lendemain, le fer6 est trop long…

Excellent départ au 4 (après deux jours d’attente, les cloches de devant ayant oublié de faire sonner celle du parcours !) mais bon gros ratage ensuite, le partenaire ne fait pas mieux puisqu’il a ramassé sa balle après quelques péripéties qui lui vaudront une DZ évidente, je me fais un joli double bogey alors que mon drive m’avait propulsé aux abords de la dite cloche…

Je me rattrape au 5 avec un par, bois3 sur le plateau à droite, PW en pente, putt d’approche et 1 putt.
Un bogey idiot au 6, vive les greens de sable puis un joli par d’Olivier au 7, j’étais un peu parti en forêt…

Au 8, j’ai failli payer le champagne, mon coup de fer6 se plante au mât sur ce par3 de 157m, le birdie est à 50cm… Et de 2 !

Un par au 9 malgré un départ moyen en slice mais un bon coup de putter sauvera tout ça au final…
On est donc en +2 à l’aller, tout va bien même si Olivier a du mal à être totalement dans la partie.

Oui il faut préciser que le gentil papa qu’il est a prit la voiturette et a posé dedans, deux humains type modèle réduits, genre bonzaï, avec dans leurs mimines un petite boite pleine de boutons qui fait du bruit mais que si on leur retire ils hurlent. Alors il garde un œil vers la voiturette et l’autre sur le parcours, forcément ça n’aide pas pour l’alignement…

Pas grave, le mode agressif sans complexe me réussit pas mal, l’ambiance est désespérément bonne avec nos deux autres compères, le temps est splendide, bref, gâché pour gâché autant continuer comme ça !

Et ça continue au 10 ! Le putt pour le birdie est d’une timidité déplorable, par.
Un bogey au 11 car le fer8 est un peu court sur le fringe et le putting trop aléatoire.
Sur le 12 la mise sur le nuage continue avec drive et fer9 plus deux putts.
Heureusement qu’au 13 je plante mon second coup pour finir en bogey, j’aurai fini par croire que je jouais bien !

Pendant ce temps le Fou s’amuse à faire des concours de drive avec le Pingouin…
…Et il perd…
Malfaisance : 12 Bisounours : 0…

Nous voila au 14, trou maudit à une époque, là on est un peu avancé, je coupe le fairway au 20° mon coup de fer9 manque de peu l’eagle, un putt de 30cm pour le birdie !

Trois birdies dans la même partie, cela ne m’était jamais arrivé !


Tellement jamais que je vais un peu lâcher niveau concentration mais Olivier est là et décide à forte et volontaire voix de prendre la relève.
Et il la prend !
Par au 15 et par au 16 !
Birdie au 17 !

Abasourdis au départ du 18 où l’on est donc toujours sur un score total de +2 on se détend un peu en ratant convenablement ce trou pour finir avec le second double bogey de la journée…

On annonce notre score à la troupe qui attend bien gentim…Malfaisantement ! Malfaisantement ! l’arrivée des groupes pour aller au cocktail de remise des prix ensuite.

+4 au total, voila ti pas qu’un fou et un idiot gagnent le premier Open de la Malfaisance !


Nous recevrons un prix dont la beauté m’étourdit encore à l’heure où je vous écris bien que ma chère et tendre se demande toujours si le terme de beauté convienne vraiment…





 

La malfaisance bat son plein pendant la remise des prix avec la remise solennelle du premier diplôme de la Malfaisance remis à Lilly, plus que méritante pour le coup puisqu’il parait qu’elle éclate de rire, ou éternue j’ai pas bien compris, avant même que ses partenaires aient eu le temps de slicer au tee de départ…






Mais malheureusement, Dame Flyette vient tout gâcher avec un ignoble mensonge concernant son âge !
Oui, il parait que cette gamine aurait l’âge de la retraite d’avant la révolution d’octobre des étudiants qu’ont même pas commencé à cotiser…
Elle a donc lâchement profité de la situation pour offrir à tout le monde un cocktail avec du champagne et tout plein de petites choses délicates pleines de saveurs douces et subtiles dans des petits verres tout mignons…

Beurk !!!!

Pour la peine on lui a offert plein de cadeaux !
Bien fait !

Ensuite ils sont allés dîner presque tous ensembles, bras dessus bras dessous…

Moi j’ai pas pu, toutes ces attitudes pleines de gentillesse commençaient sérieusement à entamer mon moral que je me devais de garder intact pour le match play du siècle de la décennie du lendemain dont je ne vais pas tarder à vous narrer les anecdotes…