dimanche 30 août 2009

PALLIER À GUERVILLE…

Samedi, relax avec Parrain, on va à Guerville saluer Alexis qui travaille là bas désormais.
Bon, on va aussi faire le parcours et une bonne séance d’entrainement avant.
Guerville est un parcours très sympathique, sauf avec moi…
Les trois ou quatre fois où je l’ai joué, je me suis ramassé.
Donc aujourd’hui j’y retourne avec le désir de le redécouvrir, d’appuyer plus sur la stratégie et ma confiance dans les mises en jeu.
Ce sera aussi l’occasion de nouveau de mettre à l’épreuve le petit jeu et de retrouver un putting plus performant.
Je vais faire un entrainement classique, un seau et demi sur herbe avec remontée de sensation club par club et le tube rempli pour les approches courtes et les sensations dans le bunker.
Arrivé à 11h et départ à 13h15.
On a le temps de s’entrainer tranquillement et de bien ancrer les sensations…
On a le temps de discuter avec Alexis, heureux comme tout dans son nouveau domaine…
Mais il est temps de retourner se frotter au parcours.
Guerville est intéressant car, même s’il n’est pas très difficile, on est obligé pour réussir le par de bien placer le premier coup afin de jouer le green sans complication.
Oui je sais c’est comme ça pour tout les parcours, mais comparé à Villennes, le premier coup est plus délicat et surtout souvent plus long.
Bon bref, le résumé du parcours. On va jouer des blanches car sur ce parcours c’est à partir de 18.3 d’index, sauf que les départs aujourd’hui sont très aléatoires et vu les marques au sol, nous partirons plus souvent des repères jaunes.
Pas de difficulté particulière sur le 1, à part les bunkers de fairway sur le gauche et un green enclavé dans la forêt. Départ au bois3. Bien contacté, il me reste 97m pour le drapeau au second coup que je fais au 50°, putt de birdie manqué de peu, ce sera un par relax.
Le 2 est le HCP1 du parcours, départ encaissé dans la forêt, bunker de fairway bien placé pour les slices, bon gros bunker de défense au green. Départ au driver, un bon 240m plus loin, il me reste un fer7 pour le green, j’emporte trop et je finis à hauteur mais bien à gauche, correction au 54° sans soucis, deux putts, bogey. Le 3 est un tout petit par3 de 120m, seul difficultés à part les deux petits bunkers perfides, c’est que derrière le green c’est hors limite très vite. Je suis court avec un PW mal dosé, je le reprends pour l’approche roulée et je rate de peu mon putt, bogey encore.
Le 4 est un des 5 par5, à 280m du départ on entre en forêt, petit bunker de green mais le trou est droit. Driver correct mais un peu à gauche, fer9 pour revenir se placer, il reste un bon 80m pour le green, mon 54° sera nickel, comme à l’entrainement comme on dit, balle qui monte bien, plante le green, se rapproche du drapeau avec le spin, un seul putt de 50cm pour finir sur un birdie, tout cela se passe plutôt bien !
Le 5 est un par4 de 320m mais qui semble court car les départs sont en hauteur par rapport au fairway, bois 3 donc qui part encore bien, 54° pour l’approche, on ne va pas changer une équipe qui gagne, deux putts et un nouveau par dans la besace. Le 6, par5 du même calibre que le premier, forêt à 200m, fairway qui tourne à droite, green protégé.
Départ au fer4 un peu gratté, fer6 topé mais chanceux car la balle fuse ras de terre et je me retrouve à distance de fer8 pour le green. Je rate encore mais ce coup c’est en forêt à droite du green, petite ouverture pour mon 54° pour retrouver le green, deux putts encore, gentil bogey, cela aurait pu être pire…On n’a pas de réussite à tout les coups et ce sera le cas au 7. Par4 tout simple de moins de 300m, qui tourne à droite, parfait pour moi, je vais totalement rater la mise en jeu au bois3, raté ma sortie de bunker de fairway au fer7 avec un coup mal dosé qui finit dans les arbres en face, balle basse obligatoire pour essayer d’avoir le green, mon fer5 plante un arbre et repart 20m en arrière, heureusement, je rate mon wedge histoire de faire en plus un approche putt qui sera une approche deux putts plutôt… un triple bogey sur même pas 300m quand on a fait plus tôt un birdie sur 440m ça rend perplexe…bon, la suite est un par3 de 135m, green touché au fer8, deux putts, un trou normal joué normalement, on reste dans le rythme et on oublie vite, le présent, le coup présent et rien d’autre.
On retrouve un par5 au 9, départ un peu moyen avec un drive à droite, fer9 pour reprendre la course, PW trop court (m’agace ce club aujourd’hui), putt d’approche, un putt sur le green, le par bien récupéré.
+5 à l’aller avec un triple, voila qui est positif. 16 putts, je suis dans mon niveau de putting sans plus, 4 fairway touchés, 4 greens en régulation, tout cela sans réelle impression de sortir un jeu exceptionnel, mais je suis concentré sur le coup à jouer et rien d’autre et mis à part sur le 7, je garde mon calme et je joue détendu mais appliqué.
On attaque le retour avec un par5 et du retard car devant les parties bouchonnent, normal c’est un week end de retour, départ gratté au fer5 et bien repris avec un bon fer8 qui passe l’obstacle d’eau, je tope mon PW, décidemment ce club aujourd’hui ! mais bon recovery au 60° qui me permet d’être assez près pour ne faire qu’un putt, le par est sauf et cela vérifie l’adage « pour faire un par, il faut deux bons coups et ne pas rater son putt »
Le 11 est une copie du 5, par4 court et protégé de bunker, départ fer3 bien contacté, gros top au PW ( ?!?! on m’a jeté un mauvais sort ou quoi?!?), recovery au 54°, deux putts, bogey.
J’ai bien fait de travailler les wedges dans toutes les conditions possibles moi. En effet malgré l’énervement passager causé par ce PW jamais bien joué, je ne suis pas inquiet sur mes coups de wedge car je suis en terrain connu, je les ai joué au practice de n’importe quelle distance et dans n’importe quelle condition.
Cela va se vérifier au 12, par3 de 160m, fer6 dans le bunker avec une sortie au 60° qui se termine à moins d’1m du drapeau, par.
Mais au 13, pas bon. Par4 court que je prends quand même au driver alors qu’un fer 3 suffisait vu la configuration, balle 1 perdue, balle2 slice, PW raté encore mais bon petit 60° au dessus du bunker, un seul putt, un deuxième triple bogey à cause d’une mauvaise stratégie de départ. Heureusement sur le par3 d’après mon fer5 est à 2m du drapeau, 1 putt, birdie.
Au 15, la malédiction du PW reprend. Grosse mise en jeu au driver sur ce par4 de 374m en dog leg gauche, départ en aveugle car première partie du fairway en montée, je fais un gratte immonde au PW, fer9 pour approche putt qui roule dans le mini bunker derrière le green, sauvé avec une très bonne sortie au 60° qui permet de ne faire qu’un putt, bogey. Accalmie de courte durée avec le 16 que je n’ai jamais su jouer et cela va encore se vérifier. Par5 en dog leg gauche rapide, le trou fait 500m mais ça tourne sec, 170m après le départ donc second coup très long. Fer3 pour sortir du virage, je slice, dans la foret en face, fer7 pour sortir, bois3 du fairway qui part hors limite, bois3 à nouveau qui traverse tout le fairway et prend le petit rough à droite 100m devant le green, on ne retrouvera jamais cette balle ( ???????) j’en drope une, 50° appuyé, un putt d’approche et un putt sur green…je ne compte même plus combien cela peut faire en stroke, ça va me gâcher la journée. On va dire quadruple bogey ce sera déjà bien…
Heureusement qu’il est fini !!!!

J’arrive au 17 passablement sur les nerfs car jusque là j’avais la sensation d’avoir une très belle carte, beaucoup de mal à revenir à un état mental convenable.
Ce qui est regrettable car ce trou est un par3 de 200m avec un départ un peu sur élevé et un joli bunker au bout…fer3 slicé, logique…recovery nickel au 60° pour un seul putt ensuite, décidemment très heureux des conséquences de mon entrainement approche…
Le final est un par4 dog leg droit, en montée, drapeau invisible du départ, arbre repère à 220m en montée qui marque la fin du fairway en face et le moment où le dit fairway tourne à droite.
Je sors mon meilleur coup de drive pour couper le virage et finir 30m devant l’arbre en plein milieu du fairway. Malheureusement le fer8 joué en montée et vent de face n’est pas du même acabit, il faudra encore un bon recovery au 54° et deux putts pour finir.
Retour en +9 avec +7 sur deux trous…12 putts seulement, ce qui est du aux bons coups de wedge et à un putting solide sur moins de 3m, un seul green en régulation et 3 fairways touchés, le recovery a vraiment aidé !
En conclusion, je suis très content de ce parcours du jour, très prometteur.
+4 sur 15 trous, 28 putts en tout, mises en jeu au driver désormais à une distance moyenne de 245m et sur les 5 fois que je l’ai joué j’ai pris le fairway 3 fois, une fois sur le petit rough et un bon slice quand même ça ne fait pas de mal.
J’ai calculé le stabbleford net, 42 points, mon objectif de 15 aurait été atteint, le 6 septembre approche à grands pas mais je sais que j’ai le niveau.
Reste à ne pas rater la dernière compétition avant la date fatidique…
À travailler, les longs seconds coups.
Soit prendre un hybride 3 ou travailler le fer4 et le fer3 sur fairway.
On va aller au practice travailler tout ça…
Il est temps de jouer tout les clubs en fonction des distances et ne plus se fixer de limite comme avant, juste fer6 sur fairway, se brider n’est plus la solution aujourd’hui…

Donc ?

Et bien au travail !

mardi 25 août 2009

UNE BONNE CLAQUE FAIT DU BIEN…

Match play sur l’Albatros avec un gentleman, Pascal, 8 d’index, quelques années d’expérience…
J’adore ce parcours même si il ne m’a jamais été reconnaissant pour ça mais avec 6 coups rendus, on ne sait jamais cela peut être jouable…
Rendez vous pris pour un départ à 10h20.
On sera 4, deux gentils messieurs âgés sont de la partie, ce sera leur baptême Albatros.
On va scinder le groupe au trou 4, on les verra arriver au dix-neuvième trou 30 bonnes minutes après nous…
On a bien fait…
Alors donc le match.
Un coup sur le 2, le 7, le 9, le 13, le 15 et le 17.
Tout cela est de bonne augure, si je tiens bon le premier tiers, j’ai peut être une chance ensuite.
Sur le 1, par4 assez court puisque Pascal choisit le départ jaune à cause d’un grand prix fatiguant le week end précédent, je prends le fer4, je touche le green au fer9 ensuite mais très à droite et le drapeau est très à gauche, pas de bol n’est ce pas.
Gros putt de sans doute plus de 20m qui manque de peu le birdie surprise, le putt suivant est dedans, le par.
Pascal, ayant envoyé son drive dans l’eau, me donne le point.
Voila qui commence très bien !
Au 2, Pascal se colle au drapeau sur ce par3 assez délicat à négocier, je suis dans le petit rough avec un fer7 un peu fort, bon petit wedge mais 2 putts, un coup rendu, on est square sur le trou, je garde mon 1up.
Le par5 du 3 est délicat à prendre en deux, je sécurise un bois3 au départ, fer7 ensuite, je suis à distance de wedge pour le troisième mais je le tope. Un petit wedge mais le putt est trop court, nous voila all square.
Pascal est très régulier, grosse expérience de jeu, il n’hésite pas sur ce type de trou à jouer un bois et ça paye…
À réfléchir…
Le scénario est quasi identique au 4, bon drive, fer8 ensuite mal contacté, 60° en pente court mais mal négocié, putt d’approche et encore un putt qui frôle sans tomber ensuite.
Au 5, bois3 au départ, PW un peu short, Pascal lui continue à aligner les greens en régulation, je ne peux pas lutter mais je ne suis pas mécontent de mon jeu pour le moment, je fais ce que je peux sur ce parcours, mon manque d’expérience fait que souvent un coup m’empêche de faire le par mais je suis bien, cela faisait longtemps qu’un premier tiers de parcours n’était pas mal négocié.
Sur le 6, c’est encore la même chose, imprécision, manque de rigueur dans la routine, la préparation du coup, le second coup n’est assez proche du drapeau pour inquiéter mon amidversaire…
Arrive le 7, le fameux 7, le sacré dromadaire…
Un fairway sur un plateau en hauteur, un premier coup long obligatoire si on veut espérer toucher le green au second coup.
Je l’ai déjà bien commencé avec mon ancien driver alors je me lance sans inquiétude.
Oui mais là il y a comme une différence, je suis plus long, bien trop long. Ma balle dépasse les buttes au dessus du plateau, on la retrouve derrière pas loin du départ du 12…
Second coup totalement en aveugle, fer7 passe partout, gratté légèrement mais je repasse de l’autre coté sans savoir exactement où…
On va la chercher sans espoir, agacé, je laisse le trou alors que j’avais un coup rendu dessus…
Bon rattrapage au 8, par3 en cuvette assez long, vent contre, fer4 qui part comme Pascal sur la droite du green. Je prends le 54° avec en tête la trajectoire de la balle, la façon de la contacter, je joue sans hésitation et miracle tout se passe à merveille, balle basse qui va vite pour le peu de distance mais c’est à cause du spin, elle va freiner des quatre pieds (si elle en avait celle la des pieds je vous jure !) pour stopper, à peine, à 30cm du trou. Je le gagne.
On arrive au 9, un coup rendu aussi.
L’occasion de revenir 2 down et d’attaquer le retour que je préfère à l’aller.
Bon départ au driver même si je suis dans le début du rough à droite, Pascal rate son départ et son second coup.
Je sécurise avec un fer6 pour jouer le green en 3. Le fer6 est bien contacté, coupe les buttes et on la voit, tout les deux, tomber, semble t’il derrière la butte. Pascal s’attendait même à la voir rouler sur le fairway ensuite.
On ne retrouvera jamais cette balle…
Deux fois que je perds une balle sur un trou important, je repars, énervé, en taper une autre avec un seul club en main, le bois3.
Erreur…
Gratte, slice, balle vraiment perdue pour le coup…je relève… C’est plus 2 down comme prévu mais4…
Le 10 est catastrophique, le swing se perd dans les limbes de mon manque de contrôle, je vais faire un top monstrueux au 11, un par3 simplissime pourtant. Au 12, je rate ma sortie de rough dans lequel on est allé tout les deux…le match est bouclé…7 et 6 comme on dit…
Une correction, une bonne correction en règle…
Résultat, on sourit, un peu car j’ai encore les balles perdues en travers de la gorge et on s’attaque au dernier tiers, le plus terrible, donc le plus passionnant.
Plus de pression, je m’efforce de redevenir sociable car Pascal n’a pas du s’amuser à assister à mes ratés suivis de mes énervements…
Au 13, le second coup ira dans l’eau, comme lors de ma dernière visite mais je ferais un très beau coup de 60° depuis la dropping zone pour tomber à 1m du mât.
Au 14, mauvais départ mais bon coup de bois3 depuis le fairway pour refaire la perte de distance. Au 15, allez savoir pourquoi, ni lui ni moi ne finissons le trou…
Enfin si on sait mais je ne vais pas raconter trop d’horreurs, il y en a eu assez comme ça…
Le 16 se passe pas trop mal, le 17 me permet de lâcher un bon drive au départ et un bon wedge pour le green, le 18, nous allons joyeusement mettre nos balles dans l’eau comme le veut la tradition et nous finissons avec deux putts chacun devant les absences d’ovations délirantes d’un public absent pour cause d’aucun intérêt à venir.
Beaucoup d’enseignements après coup.
Travailler le contrôle face à tout évènement même un gros manque de bol.
Travailler la sortie de rough pour ne pas être dépourvu quand ça arrive, parce que ça arrive, si, si je vous assure.
Et savoir revenir sur des idées reçues, une chose apprise sur le practice n’est pas forcément automatique sur le parcours.
Là, c’est le cas du transfert pendant le downswing que j’ai du faire qu’une fois sur trois et encore je suis gentil…
On a soulevé le problème au 19ème trou, l’expérience est une chose qui ne s’apprend pas en une semaine sur le practice mais s’acquiert avec le temps.
Oui c’est d’une logique imperturbable mais en prendre conscience c’est déjà évoluer…
Aussi une chose. Dans la continuité de mon raisonnement matériel sur un article précédent. Il aurait été intelligent de changer le fer3 par un hybride sur ce parcours.
Par4 très long, par5 encore plus. Ne sachant pas encore faire en confiance un coup de fer3 du fairway, je me suis privé quelques fois de la possibilité de prendre des greens en régulation…
Je conserve le fer3 encore car je n’ai pas fini le travail sur le contact des longs fers mais il faudra songer à cela tout de même…
En attendant, il y a de nouveaux exercices en prévision sur le practice !

Pour conclure,
Bravo Pascal et merci pour la leçon !

dimanche 23 août 2009

RÉUSSIR SON INDEX TOUT DE MÊME…

Compétition à Villennes ce matin, c’est l’occasion de faire connaissance avec des membres de l’équipe et de discuter avec les responsables.
Et c’est aussi le jour du test du grand frère de mon bois3, le driver Mizuno MX700.
45 pouces, tête de 460 cm3… Un joli monstre monté en regular.
Le but de ce test est de travailler le tempo car mon driver actuel est le seul club monté en stiff, raccourci en plus, et le tempo est très différent d’avec les autres clubs.
Mon driver made in Q donne des résultats impressionnants quand il bien joué mais il devient de plus en plus « étranger » à mon rythme de swing désormais, je me retrouve en situation de stress au départ et ce n’est pas un bon état d’esprit avant un coup !
On fera donc changer le shaft en temps voulu et je me retrouverai avec deux drivers, un tolérant et un exigeant, ce sera parfait.
Direction donc le practice pour échauffement avant la compétition.
Recherche de sensations uniquement puis insistance sur le driver.
Je suis plus « relax » dans mon rythme et le résultat en distance est identique.
De plus je sens que, comme pour le bois3 depuis peu, je peux descendre avec plus de force et de vitesse maintenant que j’ai compris que la montée doit être faite en contrôle.
Je ferai d’ailleurs un autre seau au practice après la compétition pour travailler cela avec des résultats très prometteurs…
Concernant le jeu du jour, grands changements encore grâce aux entrainements wedge et au travail sur le mental.
Au 5, j’en suis à 3 croix et deux pars…
Mauvaise mise en jeu et ensuite grosses erreurs de stratégie qui m’ont fait jouer des coups dont, au final, je n’étais pas convaincu. On connait le résultat dans ces cas là.
Mais ensuite du 6 au 18 je fais +9 en stroke.
Du premier au dernier coup, à part les trois croix bien sur, je suis resté concentré sur le coup à jouer.
Je n’ai pas pensé au coup d’avant, au score, au nombre de points stabbleford à faire.
Avant certains coups et à chaque mise en jeu j’ai réfléchi à la gestion du trou.
Peu de coups au driver au final, du bois3, du long fer pour se placer afin d’avoir le second coup le plus simple possible.
Point positif, quand vient un trou où le driver est une option, je peux me lâcher sans crainte.
Surtout qu’il y avait une donnée supplémentaire.
À cause de la sécheresse et de la chaleur, les fairways étaient secs et durs, ce qui rendait le moindre coup de wedge dangereux et hasardeux.
Donc mieux valait un plein coup de fer9 qu’une approche de moins de 100m.
J’ai même fait des départs de par4 avec le fer5 alors que je joue des boules blanches à villennes désormais.
Mais au moins, pas de stress sur le coup suivant…
Au final je fais 7 pars, 7 bogeys, un double et les trois croix, 36 points net en stabbleford, je réussis mon index avec un bon handicap dans le premier tiers du parcours.
Les prochains entrainements vont donc s’axer sur la stratégie, la gestion du mental et le petit jeu encore et toujours car le score se fait là, c’est de plus en plus une certitude vérifiée…
Donc ?

Et bien, au travail !

mardi 18 août 2009

UNE PROPOSITION ? CHOUETTE !

L’après midi sous le signe de la canicule.
Direction le practice pour commencer le fractionné.
À peine arrivé, je retrouve un membre du club avec qui j’avais déjà eu le plaisir de jouer au tout début.
C’est un personnage truculent, bon vivant, j’avais bien aimé cette partie sous une très bonne ambiance mais très sérieuse dans le jeu.
Il connait pas mal de monde au club bien entendu et preuve en est, à mi-seau, arrive un ami à lui avec ses deux enfants et zou, les voila à se préparer un départ vite fait bien fait avec le fiston qui doit faire la taille de mon driver mais qui est déjà 14.5 d’index.
Mon échauffement est terminé, je me dirige avec mon tube de balles rempli vers le practice d’approche quand François, mon compagnon d’échauffement me demande si je veux me joindre à eux.
Je me suis fixé une conduite pour l’échauffement donc…j’accepte l’invitation…
Oui je sais mais bon.
L’enfant semble bien doué, le papa aussi, et François est un vrai caractère avec qui un parcours est toujours une récréation.
Me voici donc au départ avec eux.
François propose une chouette, bien sur nous acceptons tous.
Et nous voila partis sur ce parcours que je connais par cœur et que j’aime vraiment bien.
Je vais avoir un peu de mal sur mes premiers départs avec de drôles de hook et je laisse les trois autres prendre de l’avance sur le score.
Les points vont vite avec la chouette, 12 points à partager, si un seul gagne le trou c’est 6 points pour lui, si il y a deux deuxièmes, c’est 3 points chacun et 0 pour le dernier. Si tout le monde fait le même score c’est 3 points chacun etc.
Au trou 6 j’ai 13 points, François en a 20, le Papa en a 21 et le petit champion en a 19…
Un peu à la traine.
Mais mon jeu est calme, je suis calme sans aucune saute d’humeur, j’ai une routine que je tiens bien, mes approches wedges sont sures et mon putting est solide.
Et j’ai retrouvé mes mises en jeu au driver.
Sur le premier par5, j’ai pu prendre le green en deux coups, mon drive ayant dépassé les deux bunkers de fairway et j’ai pris deux fois le fer3 au départ que j’ai pu envoyer très correctement.
Sur le 16 j’ai joué fer3 suivi du 54° sur ce par4 de 302m.
Sur le 18, pareil, fer3 suivi d’un PW sur ce par4 de 331m.
Sur le 12, bon drive puisque mon second coup sera le 54° sur ce par4 de 346m.
Ceci amenant cela, mon score à la chouette est bien remonté et on s’est retrouvé Mano à Mano, score serré dès le 12, puis à partir du 15 ce fut un combat contre le petit champion qui partait aussi des blanches et qui, malgré son manque de distance vu son âge, arrivait fort régulièrement à faire le par.
Résultat final je gagne avec 60 points, petit champion a 57 points, le papa finit à 53 points et François qui a un peu perdu son swing en cours de parcours finit à 45 points.
La partie sera conviviale, beaucoup de rire, de petites moqueries gentilles.
Au premier par5 nous croisons, Marc, un joueur chevronné que je vois très souvent à villennes, il s’entraine beaucoup et fait partie de l’équipe du club. On va se suivre, lui restant derrière nous pour un parcours d’entrainement, histoire de se retrouver à la fin pour le verre de l’amitié.
Il a fait une chaleur terrifiante, on s’est même arrêtés au club house pour une boisson fraiche entre le 12 et le 13, nos bouteilles ne suffisant plus.
L’arrêt final sera donc des plus attendus !
Nous disons au revoir à François qui a des obligations et me voila avec Marc et le papa avec petit champion et la petite sœur qui conduisait la voiturette familiale.
Nous trinquons au plaisir de la partie, au beau jeu que parfois nous avons réussi à faire et la conversation tourne sur les compétitions.
J’explique comment je m’organise pour chercher des compétitions quand Marc me propose de rejoindre l’équipe du club de Villennes.
Je reste un peu coi sur l’instant car jamais je n’aurai pensé avoir la possibilité de jouer en équipe vu mon peu d’ancienneté golfique mais Marc insiste avec la complicité du Papa en prime qui en fait partie aussi.
J’accepte, timidement en façade et tout fier en dedans car, même si ce que je vais dire est naïf, j’ai toujours pensé que faire partie d’une équipe d’un club de golf était une forme de récompense.
Me voici donc avec une nouvelle raison de m’entrainer sérieusement car chaque compétition comptera bien entendu pour l’index mais aussi pour le club !
Au travail !
Je me demande si je n’ai pas déjà fini mes articles comme ça moi…

RENDRE LE PRACTICE PRATIQUE…

Pas facile à dire à haute voix n’est ce pas…
Petit à petit, quand on devient moins mauvais au golf et surtout plus honnête avec soi-même, on se rend compte que l’on a des points forts et des points faibles. Je veux dire vraiment compte…
On se dit alors que demain au practice, on va travailler les approches lobées, les sorties courtes de bunker, les longs coups de fer, les coups en devers ou bien le driver.
Et on vient au practice avec le sac complet et on va faire du putting, on utilise tous les clubs sur le tapis, on va faire un peu de chipping ou de pitching et on oublie bien vite toutes les bonnes résolutions faites au sortir du dernier parcours effectué.
Le golf est un éternel nouvel an fait de bonnes résolutions jamais tenues…
Pourtant si on se donne la peine de fractionner un parcours complet, on se rend compte du nombre effarant de coups spécifiques.
Mise en jeu au driver, au bois, au fer. Des classiques, on le fait tous 1 heure entière au practice alors que sur le parcours ça fait 18 coups soit, soyons large, 6mn sur les 4h de parcours…
Idem pour les coups sur le fairway si on a le courage d’aller sur le practice sur herbe plutôt que de rester sur les tapis…Là, il y a déjà moins de monde…Pourtant sur le parcours on en fait au moins deux fois plus que des mises en jeu…
Les approches de 70m à 100m, celles de 40m à 70m et celles de moins de 40m…Parmi les coups les plus importants, à Villennes, il y a un green avec deux drapeaux dessus suivi d’une bonne zone de travail qui va jusqu’à 90m, je peux vous dire qu’on ne s’y bouscule pas…
Le putting, là il y a du monde quand même mais si on y travaille sérieusement, on se rend vite compte que les gens n’y restent pas plus de 10mn. En même temps le putting ne représente que la moitié à un tiers des coups sur un parcours, négligeable…
Et les coups spécifiques, la gamme des coups que l’on ne joue que rarement mais dont la réussite est vitale pour la carte tel que les sorties de bunker, les coups dans le rough, les coups punchés sous les arbres, les coups lobés hauts, les approches très courtes et roulées, j’en passe car la liste est assez longue. Là on ne voit plus personne ou presque.
En même temps ce n’est pas super drôle de passer une demie heure dans le sable, sans billes en plus…
Euh, point de malentendu, je ne critique personne en énumérant cette liste non exhaustive (j’ai toujours rêvé d’écrire ce truc).
Enfin si, je me critique moi-même en fait.
Parce que je viens avec tout mes clubs à chaque fois et je ne fais pas la moitié de ce que je me fixe.
Et aujourd’hui j’ai voulu tout faire en même temps.
Un bon fiasco !
Faire 10 coups de suite avec le même club sur un tapis, finalement, cela n’a rien de productif.
On se fatigue, on s’énerve parfois, on finit par perdre son swing plutôt que de l’automatiser.
Donc on va faire dans le fractionné désormais.
J’ai déjà un peu commencé en travaillant pas mal les approches ces derniers temps mais je vais aller plus loin maintenant.
La prochaine séance sera consacrée au bunker et rien qu’à lui. Objectif : vider le sable du bunker !
Parce que même si nous avons un tempo qui nous en propre et qu’il faut découvrir pour le réaliser ensuite de façon naturelle, il y a un nombre important de coups spéciaux qui ont chacun une approche mentale et technique spécifique.
Et mon objectif désormais en fractionnant mes entrainements va être de cerner cette spécificité pour que, une fois sur le parcours, chaque coup à jouer ne me soit pas inconnu ou difficile à appréhender.
Combien de fois a-t-on dit : « j’aime pas faire ce coup là »
Sommes nous allés travailler ce coup ensuite au practice ?
Non ou très peu et je suis dans les premiers sur la liste.
Il y a deux types de coups qui me viennent en tête quand j’y pense : les sorties de bunker et les coups avec la balle plus haute ou plus basse que les pieds.
Dans les deux cas, sur un parcours, je ne sais pas comment me placer, comment placer mes mains, comment viser, quel type de coup faire.
Donc maintenant, on va fractionner et commencer par le moins drôle, les bunkers, sortie courte et sortie longue.
Pour le travail du swing en général, il y a les sorties « practice » avec la bande où j’aurai largement la possibilité de me fatiguer à cumuler les seaux…
Donc cette semaine, comme toujours, en fonction du temps que je pourrai y consacrer, première étape du fractionnement.
Ensuite quand j’aurai passé en revue une bonne partie de ce que je n’aime pas jouer, je retournerai faire une compétition car l’air de rien le 6 septembre approche à grands pas et la première année de golf va s’achever…

dimanche 16 août 2009

LES ZOZIOS DE FOURQUEUX…

Week end du 15 aout, tout le monde sur les routes, personne sur les golfs.
Notre bon ami Roughman avait décidé de profiter de ce week end pour aller parcourir les golfs très privés d’île de France.
Vendredi c’était Saint Germain en Laye où pour des raisons d’ordre privée et pas drôle, je n’ai pu me rendre, mais samedi, direction Fourqueux avec toute la bande de joyeux drilles.
N’ayant pas vu saint Germain, je n’avais pas d’éléments de comparaison pour dire lequel était le plus beau.
De plus, j’avoue, je n’ai aucune préférence, j’aime tout les golfs.
Certains sont bien sur plus beaux que d’autres, mieux entretenus, plus chargés d’histoire mais pour moi, chaque golf a son intérêt technique, son charme particulier.




Donc Fourqueux est très beau, arbres aux couleurs multiples, dessins de parcours bien particuliers, parcours peu physique mais à classer dans les golfs stratégiques.
Ovilmon et Parrain dans ma partie, deux autres départs qui suivent, on ouvre le bal.
C’est l’occasion de tester mon swing, ma rotation et d’essayer de conserver ces nouveautés le plus longtemps possible.
L’aller aura été meilleur que le retour.
Bon signe, les changements ont été bien intégrés et vite mis en place, c’est la constance qui a manqué. Avant c’était l’inverse, aller délicat car des difficultés à me mettre en route.
Un changement dans la stratégie malgré un parcours inconnu, la recherche du meilleur score en jouant en sécurité.
Je joue le club par rapport à la distance ou le club le plus sécurisant à cet instant.
Ainsi j’ai pu prendre un par5 en deux coups avec drive et fer4, bon le fer4 était 10m à droite du green mais l’essentiel était d’avoir pu le jouer en confiance.
Donc si mes distances me permettent désormais en théorie d’avoir tous les greens en régulation, l’objectif change et je cherche le birdie si cela n’engendre pas un coup à risque.
La stratégie a fonctionné !
Trou7, par 5 de 490m, driver un peu léger, fer6 pour finir la traversée du fairway avant le coude, fer9 bien dosé qui tombe si près qu’on a cru à l’eagle quelques secondes, un putt de 30cm et hop birdie !
Mais ensuite arrive le 8, par3 de 120m au drapeau que je prends au PW, balle à 3m du drapeau, putt bien senti et bingo un deuxième birdie !
Deux de suite !
Mon premier doublé !
J’adore les premières fois au golf !
Bon, le parcours n’a pas été aussi magique tout du long bien entendu mais grâce à mon travail sur le mental, je suis resté calme tout au long du parcours, je n’ai que rarement fauté en pensant à autre chose qu’au coup à jouer et je me suis vite rendu compte quand je ne le faisais pas !
Mais je ne retiendrais que le passage du trou6 jusqu’au 11 inclus où mon score aura été de -1 avec bogey (par4), birdie (par5), birdie par3), par (par5), par (par4) et par (par5).
Retour sur terre rapide car sur deux trous je fais un total de +7 !
Mais je les ai fait calmement c’est déjà ça…
Conclusion, il faut continuer à travailler en ce sens.
Surtout sur le driver où mes sensations se perdent. Il me faut trouver si cela vient de moi ou si, dû aux nombreuses évolutions dans mon swing depuis 6 mois, le driver me correspond toujours ou pas…
À réfléchir avec Q et avec mon prof…
Mais bon, au travail quand même !
Revenons à la bande de joyeux drilles, un parcours ensemble c’est bien, convivial.
Mais fêter la ballade ensuite autours d’un barbecue, là c’est l’apothéose !
Une soirée MÉMORABLE !
Un grand merci à nos hôtes, les pitch et à tous les gentlemen et gentlewomen présents pour avoir offert à cette journée un final aussi agréable à vivre !
Bon, après une telle soirée, on a un peu de mal à retourner au practice de suite mais si une nouvelle soirée de cet acabit se profile, je signe de suite !

jeudi 13 août 2009

14 CLUBS ? CERTES…

La règle est claire, limpide et sans appel : pas plus de 14 clubs dans le sac.
Certes.
Mais.
Il y a bien des parcours, bien des situations de jeu.
Des parcours longs, des parcours techniques, souvent un cumul des deux.
Une fois la série de 14 clubs trouvée, presqu’un an tout de même.
Une fois le swing en rotation appris, je n’ai pas dit maîtrisé.
Une fois ces deux paliers atteints, on commence à constater une chose.
14 clubs dans le sac, d’accord mais suivant le parcours les 14 ne sont pas forcément les mêmes.
Ma série actuelle : Driver, bois3, fer3 à PW, wedges 50°, 54° et 60°, putter.
La série de fers, clef de voute de la série, ne change pas. Quoique…
Le putter, club de confiance avant tout ne change pas non plus. Pas quoique…Mais quoique quand même…
Les bois non plus. Quoique…
Les wedges, eux, doivent être finement choisis en fonction du parcours et des obstacles.
Pour les fers, sur un parcours long et/ou possédant de nombreux par5, il est important de posséder la confiance pour un second coup long.
Deux choix, maîtrise des fers4 et 3 sur le fairway ou changement du fer3 par un hybride de même loft voir un bois 5.
Pour les wedges là c’est plus délicat.
S’il y a de nombreux bunkers il faut assurer avec deux wedges au bounce suffisant pour jouer dedans.
Si la stratégie va amener beaucoup de petit jeu, il va falloir là aussi avoir les clubs adaptés.
Résultat, il faudrait avoir en stock des wedges avec 2° d’écart à partir de 48° soit 48/50/52/54/56/58/60 et en choisir 4 voir 5 en fonction du parcours.
Sans compter certains wedges avec un bounce adapté aux obstacles.
Enfin je dis ça pour ceux qui ont compris depuis longtemps que plus de 70% des coups se font à moins de 110m…
Ce choix va impliquer de réduire la voilure sur les bois donc mieux vaut être sur de ses mises en jeu !
En plus, d’un point de vue personnel, j’envisage deux modifications de club et non des moindres : le driver et le putter.
Le driver pour jouer désormais avec un club bénéficiant des avancées actuelles.
Tête plus importante et shaft non raccourcis.
Pourquoi changer ?
Je conserve mon premier car c’est un club de confiance qui a été fait dans un but clair : apprendre le drive, donc (je ne l’ai su que plus tard) la rotation !
Mais j’ai commencé à tester les autres sur le practice et dans certaines échoppes et je n’ai plus ce ressenti négatif de club trop long à tête trop grosse.
Sans doute qu’avec mon premier swing, uniquement en bras, la maîtrise d’un tel engin était quasiment impossible…
Le putter pour aller vers un club avec une tête, certes toujours en forme de maillet mais plus légère pour avoir un meilleur retour d’information.
Bon, aucune urgence ou désir urgent pour ces changements, j’envisage cela dans les mois à venir, sans doute l’hiver pour avoir une période d’adaptation convenable avant la nouvelle saison.
En conclusion, pour avoir une série de 14 clubs jouable partout il faudrait 20 clubs en fait.
Driver, bois3, bois5, hybride 21 (optionnel), fer3 à PW, wedges 48°/50°/52°/54°/56°/58°/60° et putter.
Mais ce n’est que mon avis…

mardi 11 août 2009

PASSE, PRESENT, FUTUR…

« Bon, allez place moi ce fer 9 sur le green et essaye de jouer mieux que les deux coups d’avant ! »
« 130m, milieu de green, le lie est bon, fer9, vise et go… »
« Allez, encore une chance de faire le par si je mets ce fer9 au drapeau »
« Quand je pense qu’au practice mon swing était bien meilleur ! »
Soyons honnêtes, à part la deuxième phrase, combien de fois avons-nous dit ou pensé les trois autres…
Pourquoi a-t-on plus de chance de rater le coup avec la première et la troisième pensée qu’avec la deuxième ?
Pourquoi avons-nous TOUS dit la quatrième ?
Après avoir relu le seul livre de golf que j’ai acheté, lu plusieurs discussions et leçons internet sur le mental et ses influences et après quelques séances de practice, j’ai commencé à comprendre de petites choses, quelques indices sur le mental et surtout à pouvoir les tester et les constater sur le terrain.
On réussit plus souvent ses swings au practice pour une raison que l’on peut tous comprendre : détendu, sans pression, le swing passe mieux.
On ne pense pas au coup raté précédent et on ne s’inquiète pas du score à venir.
On est dans le présent, dans l’instant, tout entier focalisé sur ce qui se passe et non sur ce qui vient de se passer ou de ce qui peut advenir ensuite.
D’ailleurs, la deuxième phrase, on se l’est sans doute déjà dit au practice…
Ces derniers temps, au practice, je ne travaille que mon swing en rotation et les approches wedge de 15m à 80m sur différents lies.
En fonction de l’aspect du coup réalisé, il m’arrivait de penser « ne rate pas le suivant » ou « allez fait mieux que la socquette d’avant ! »
Et bien 6 fois sur le 10 (ndlr : statistique non officielle), le coup était raté…
Parce que soit, trop prudent, mon swing était ralenti, freiné ou crispé et parfois, soit, trop pressé de voir le résultat, mon swing changeait d’angle, mon mouvement était nerveux…
Sois j’étais dans le passé, soit j’étais dans le futur mais je n’étais pas dans l’instant, concentré sur mon swing.
Conclusion, je travaille à ne conserver pendant ma séance d’entrainement que des pensées du « présent » et rien d’autre.
Il faut savoir, par exemple, que le cerveau ne tient pas compte de la négation. Si vous vous dites, « il ne faut pas que j’aille dans l’eau », le cerveau, l’esprit est désormais dirigé vers l’obstacle d’eau et non le fait de ne pas y aller…
C’est bon à savoir, non ?
Et quand on est dans le présent, c’est fou ce que l’on ose, c’est impressionnant de constater le taux de réussite obtenu sur ses coups.
Je ne joue pas parfaitement en mettant toutes les balles à moins de 2m du drapeau sur mon travail d’approche, non bien sur je rate des coups.
Mais je ne rate presque jamais le suivant car je me force à ne penser qu’à ce que je dois faire dans mon swing, les éléments à coordonner, l’ordre naturel des choses et bingo…
Mais parfois, perfide que je suis j’ai fait en sorte de m’envahir de pensées axées sur le passé ou sur le futur…
Le taux de réussite n’est plus le même, mais alors plus du tout !
Et comme rien au golf n’est automatique et immédiatement acquis, je vais continuer ce style de séance quelques temps, faire quelques parcours Ouanheupiens et ensuite je retournerai faire une compétition d’index pour tester en situation ce nouveau « truc » qui n’a rien de technique mais qui semble indirectement influencer la réussite des swings…

Au travail !

dimanche 9 août 2009

NE PREJUGEONS DE RIEN…

Nous avons tous nos petits préjugés, c’est une attitude assez utile pour éviter d’aller au fond des choses, d’opposer un avis à l’expérimentation.
D’un autre coté, la sagesse populaire invite, profitez en ça veut dire gratuit, à ne pas parler de ce que l’on ne connait pas.
Pour avoir un avis sur un film, mieux vaut aller le voir avant, c’est tout de même plus logique.
Mais bon.
La nature humaine fait que.
Tout cela n’est pas aussi simple.
Et rien ne peut échapper aux préjugés, même pas le golf.
Comme dans tout domaine, il suffit d’avoir survolé un sujet pour être capable d’en parler et dans un monde où l’information est si facilement abordable, il est aisé de penser que l’on connait un sujet pour en avoir lu quelques articles, voir un seul…
Et quand on commence la pratique d’une activité, nous avons deux choix, nous laisser guider par nos préjugés ou expérimenter et décider ensuite de ce qui va nous être utile ou de ce qui ne va nous servir à rien dans l’instant ou dans l’absolu.
Oui je sais bien, c’est Dimanche, on est en aout, les neurones au repos mais bon faut que ça sorte alors je préfère préparer le terrain avant de m’agacer officiellement.
Bah oui, je vais m’agacer c’est logique…
Prenons deux exemples en introduction (ah bon ? il n’avait pas déjà commencé ???)
L’écriture.
Au début, on apprend à faire les lettres, juste la lettre comme elle est dessinée au tableau.
Puis petit à petit on apprend à dessiner une suite de lettres communément nommé « mot » et après notre écriture se forme, prend son style et on remarque même qu’en fonction de notre humeur, de notre évolution dans la vie, l’écriture, reflet de notre personnalité, évolue elle aussi…
Du dessin de la lettre à la lettre que l’on écrit à une amie un soir inspiré de mélancolie (par exemple, vous avez le droit d’écrire dans un moment de joie intense aussi), il y a un monde.
Car toute la technique apprise, devenue reflexe acquis avec le temps a laissé la place à notre humeur et notre personnalité profonde qui vont guider la forme générale de notre écriture.
Vous avez remarqué comme parfois vous écrivez mal ?
Oui écrire et non taper sur un clavier…
À cause de quoi ?
Mauvaise humeur incontrôlable et on ne contrôle plus les déliés, les lettres se font moins fluides, beaucoup de pointes, de barres de « t » exagérément grandes par exemple…
Si on ne réussit pas à contrôler cet état, l’écriture ne reviendra pas fluide et facile…
Si, à cet instant, personne n’est là pour vous faire remarquer ce qui cloche, vous allez rater toute votre lettre…
La conduite.
Les cours de conduite, le moniteur juste à coté dans la voiture aux doubles commandes, embrayage, accélérateur, freins, volant, rétroviseurs, compliqué tout ça…
On rame un peu au départ pour réussir à tout faire dans le bon ordre et de façon fluide surtout.
Puis un jour ça vient, on maîtrise assez la technique de la conduite, on peut partir tout seul sur les routes et avec le temps, on développe notre propre style de conduite.
Les rapides, les cools, les prudents etc.
Mais comme pour l’écriture, il peut arriver que notre façon de conduire change, influencée par notre humeur.
Soit vous réussissez à revenir à un état plus naturel rapidement soit vous risquez la sortie de route. Il peut être bénéfique qu’à coté de vous, quelqu’un soit là pour vous aider à revenir à un état où vous contrôler mieux le bolide…
Bon revenons au golf…
Avec ces deux exemples, il est évident qu’un professeur de golf est indispensable pour maîtriser la technique du swing.
Jusqu’à ce que l’on maîtrise suffisamment cette technique pour laisser notre personnalité façonner, fignoler le swing…Jusqu’à ce qu’aussi, parfois, notre humeur décide de notre swing sur le parcours…
Il parait donc utile que, parvenu à un niveau suffisant de maîtrise et de fluidité dans le swing, d’avoir besoin d’une autre forme de maîtrise, plus subtile, plus délicate à gérer : notre mental.
Si, si.
Prenons un exemple.
Vous ratez deux fois de suite votre mise en jeu, avant vous avez raté un putt de 50cm, ce matin, vous vous êtes disputé avec le voisin qui a mis la musique à fond toute la soirée.
Vous n’êtes pas un peu énervé là ?
Vous savez comment vous calmer dans la seconde ?
Vous savez arriver sur le tee 1, zen, concentré et calme avec ce con de voisin qui a mis Yvette Horner à fond les ballons pour fêter le bicentenaire de l’invention du soufflet à cheminée musical ?
Si vous savez, je vous tire mon chapeau…
Moi je n’y arrive pas tout le temps, en fait j’y arrive pas souvent, même des fois je m’énerve tout seul parce que mon voisin est gentil et qu’il écoute sa musique avec un casque et marche avec des patins dès 18h30…
Donc, tout ça pour dire, soyons honnête, notre mental peut être notre meilleur allié comme notre pire ennemi.
Avec le temps, on sait, qu’il vaut mieux arriver sur un parcours détendu plutôt qu’énervé, qu’il faut pouvoir jouer un coup dans un état d’esprit relâché et concentré à la fois qu’en total stress en se disant : « pourvu que je l’envoie pas dans l’eau ! »
Et avec tout ça, si je vous disais qu’il existe des gens dont le métier est de vous aider à avoir le bon état d’esprit pour faire une compétition, pour faire un parcours entier sans avoir le cerveau qui fait partir en vrille votre swing ?
Vous avez deux choix.
L’ignorer car vous jugez que cela ne vous est pas vital, votre niveau d’exigence ne va pas jusque là et c’est tout à fait louable de le reconnaître.
Vous vous dites qu’il serait intéressant de le rencontrer car vous seriez heureux de vous débarrasser de tout ces parasites qui vous bloquent dans votre progression, quelque soit le niveau que vous souhaitez atteindre.
Mais ne choisir aucune de ses solutions et affirmer qu’une telle personne est inutile, non…
Là non.
Je ne peux pas être d’accord avec ça.
C’est tout le problème du « pré-jugé »…
Juger avant, juger sans preuve.
Enfin, heureusement que cela ne se fait partout, les films policiers seraient beaucoup trop courts et ce serait regrettable tout de même !

samedi 8 août 2009

DECOUVERTE DE BETHEMONT…

Le golf le plus près de chez moi après Saint Germain en Laye.
Bon, Saint Germain n’est ouvert aux non-membres que deux mois par an donc n’ayant pas forcément envie de débourser quelques dizaines de milliers d’euros pour jouer les autres mois…
Donc visite du golf de Bethemont, plus près que Villennes mais, allez savoir pourquoi, je n’avais jamais osé y mettre les pieds et encore moins les clubs.
En fait si, je sais pourquoi.
À cause de leur site internet avec le superbe club house du 18ème siècle, les photos sublimes du parcours, je me suis longtemps dit, pas de mon niveau un machin pareil.
Et puis l’amélioration de mon swing allié à mon humilité légendaire, je me suis dit, allez mon garçon, pois !
Ou chiche je ne sais plus mais c’est l’un des deux…
Kokoro qui connait le parcours, pour l’avoir déjà joué à une période où il vaut mieux éviter d’y aller sans cuissarde car le lieu est réputé humide, me fait le plaisir de me guider.
Bon, le souci avec Kokoro est que le guidage revient parfois à dire : « Ah oui, ce trou là je m’en souviens j’y ai vécu une vraie galère ! »
Ça n’aide pas vraiment pour savoir jusqu’où on peut aller dans le dog leg mais c’est déjà un indice…
On choisit une formule…
Pouf, pouf…
Je décide qu’on va jouer cool (on ne rigole pas dans le fond) et se faire un parcours « Ouaneheupien ».
Pour ceux qui désirent enrichir leur lexique golfique, un parcours (cliquez sur ajouter dans le dictionnaire si vous le tapez sur Word mais je vous assure que le mot existe)
Le mot vient du suisse 1Up, prononcez « ouane heup » qui veut dire, je rejoue si je veux de toute façon ce n’est pas une compétition, c’est de l’entrainement plaisir !
Oui, je sais, le suisse est une langue très riche…
Donc, j’ai décidé qu’on allait Ouaneheuper gaiment (oui le verbe existe aussi je vous jure et à l’imparfait du subjonctif il donne de l’ambiance à réciter pendant les longues soirées d’hiver qui, il faut l’avouer, sont assez chiantes en Suisse)
Ne connaissant pas le parcours, je l’ai observé en détail via Google Earth, la veille, histoire de voir par quel club commencer et quelle stratégie adopter pour faire un second coup en sécurité sur les par4 et un troisième coup simple sur les par5.
10h10, il fait bon, il n’y a pas un chat, enfin si on a vu un siamois sur le parking mais bon c’est Bethemont s’il vous plait… Allez en avant la visite.
Nous avons donc fait chaque trou détendu, sachant que l’on pouvait rejouer chaque coup.
J’ai fait une large place à la stratégie et le parcours s’y prête totalement.
Seulement 6 départs avec le driver, 2 au bois3, 2 au fer3, 3 avec d’autres fers et les 5 par3 avec le club le mieux adapté.
C’est fou ce que l’on joue mieux, ce que l’on prend comme plaisir à jouer sans aucune pression du résultat !
Grâce au système Ouaneheupien, les par4 et les par5 sont tous en régulation, les putts sont tous simples, ma carte finale en compte 26 si je ne compte que les réussis bien sur.
Mais la finalité du système n’est pas de revenir avec une carte superbe en disant à tout le monde, j’ai fait moins de 80 sur un parcours inconnu, mais de constater ce que l’on est capable de faire quand on joue à son meilleur niveau.
Je crois que je vais garder cette formule un certain temps et collectionner les « bons souvenirs » golfiques pour améliorer le mental en se disant « j’ai réussi à bien jouer chacun de mes clubs sur un parcours, je peux donc jouer ce coup là en confiance »
Le parcours a aussi servi à m’aider à mettre en place une routine, surtout dans le coup d’essai, trouver et conserver un bon tempo avant coup.
Je me suis aussi rendu compte que le nouveau marquage de ma balle me dérangeait plus qu’autre chose.
Bref, un parcours beau et stratégique qui m’a apporté beaucoup et qui va me servir longtemps de repère.
Et une ballade qui a aussi pas mal apporté à Kokoro qui a pris un grand plaisir pendant tout le parcours et c’est une bonne chose car nous avons tout deux une tendance à laisser les nerfs s’échapper en cas ratage.
Conclusion ?
Il faut y retourner au plus vite !

vendredi 7 août 2009

ABLEIGES ET STRATEGIE…

Avec Parrain, et notre swing amélioré avec Alexis, direction Ableiges pour 18 trous sans compétition ni formule originale, du stroke et rien d’autre.
Objectif, réussir à automatiser le swing.
Bon, le souci que j’ai c’est de noter mon score, les clubs utilisés, d’essayer de faire le par à chaque coup, me monter en pression petit à petit jusqu’à ce que cela craque.
Ça a craqué au 9 avec un triple sur un par4, démarré au fer4 et totalement raté.
Alors changement de stratégie sur le principe d’un vrai entrainement avec le souvenir d’un conseil de Mister 1Up.
« Oublier le score, les statistiques, rejouer un coup si besoin, tester des coups sans se mettre la pression, s’entrainer quoi… »
J’ai donc choisi cette option à partir du 12 et ce fut tout de même bien plus agréable.
Cela m’a même permis de prendre le départ d’un par4 avec un fer6.
Le 14, 304m, fer6 suivi d’un fer8 pour prendre le green en régulation.
Ce matin, grâce à Google Earth, je reprends le visionnage du parcours, trou par trou pour démarrer la règle du green jusqu’au fairway avec une distance de 115m à 140m, de PW à Fer8 donc.
Conclusion, la moitié des par4 ne se jouent pas au driver sur le tee !
Oui je sais, j’avais déjà parle de cela avant.
Mais il y a toujours un souci à retenir et appliquer tous les bons conseils que l’on découvre, que l’on nous apprend ou que l’on constate.
Prochain parcours, recherche et application d’une bonne routine avant swing et jouer le club le plus petit possible à chaque départ.
Et rejouer plusieurs balles si besoin, un entrainement ne sert à rien si on le joue sous la pression d’une compétition !

mardi 4 août 2009

SANS CONTRÔLE LA PUISSANCE…

Sans contrôle la puissance ne sert à rien ; entre deux coups il faut choisir le plus simple à exécuter ; tant que l’on contrôle la trajectoire, il faut choisir le shaft le plus souple ; au putting, il vaut mieux faire preuve de décision que de chercher à avoir raison.
Tant de petites phrases lues ou entendues…
Mais il arrive un moment où l’une d’elle prend tout son sens.
Là c’est celle du contrôle qui vient de me parler.
Depuis peu de temps, grâce au travail sur la rotation, mes distances deviennent plus que raisonnables.
60° = 65/75m
54° = 80/90m
50° = base 100m
PW = 115/120m
F9 = 130m et ainsi de suite de façon régulière jusqu’au fer3 à 190/200m
Le bois3 arrive à 210/220m et le driver autours des 240/250m.
Bon, que les choses soient claires, ces distances ne sont atteintes que lorsque tout se passe bien dans le swing !
Et même quand tout va bien, il reste un problème.
L’arrosage.
Oui je sais, on peut planter une balle et arroser rien ne pousse.
L’arrosage c’est la dispersion.
Ne pas revenir square à l’impact et bingo, 20° à droite ou à gauche.
Et 20° à 160m, ça peut très bien faire sortir une baballe du fairway.
Si, si je vous assure…
Donc sans contrôle…
Aujourd’hui, dans le but de continuer à m’améliorer j’avais décidé de faire un test avec Alexis, professeur à villennes.
Pas un Maître Yoda mais un Jedï confirmé.
On se connait bien, on se côtoie depuis bientôt un an au practice et il suit avec attention toutes les performances des licenciés assidus du club.
Mais jamais nous n’avions réellement travaillé ensemble.
C’était donc l’occasion pour 30mn de voir sa stratégie pédagogique et comment il allait gérer l’obsessionnel que je suis.
Et bien, j’applaudis des deux mains !
Quel regard professionnel !
En 30mn il a su trouver un truc, améliorer mon contrôle sans révolutionner mon swing et me faire perdre tout ce que j’ai pu apprendre avec Yoda.
Le truc c’est dans la rotation au backswing.
Dernièrement j’en étais à tourner les épaules, puis les hanches, léger pliage du genou gauche et hop en avant le transfert ensuite.
Le genou, une compensation pour améliorer ma rotation.
Sauf que pas bien.
Ça fait perdre de l’énergie au « ressort » du backswing.
Le travail proposé pendant un bon quart d’heure, se mettre en position et là Alexis devient ostéopathe, il me fait prendre la pose, la retravaille, la force presque mais dans le but que je sente bien les muscles en tension à cet instant.
Bon, j’ai un petit souci, même quand je dors, mes muscles sont en tension, je suis une nature un peu tendue en fait…
Donc le boulot a été de détendre les muscles qui ne servaient à rien dans la pose que j’avais.
Et étrangement, au bout d’un quart d’heure j’étais presque détendu alors que la pose en question n’est pas vraiment confortable !
Bon, je n’ai bien sur pas réussi du premier coup à envoyer de nouveau une bonne balle.
Mais par contre j’ai bien senti que d’envoyer « presque » simultanément les hanches et les épaules dans le backswing, aide grandement à avoir un meilleur contrôle sur la suite des évènements.
Bien entendu, une fois le cours terminé, j’ai refait 4 seaux de balles, en prenant le temps, pour bien comprendre.
Y compris comprendre un petit changement à l’adresse, genoux légèrement vers l’intérieur et pointes des pieds légèrement vers l’extérieur.
Quand on regarde un pro au maximum de la montée, les épaules sont perpendiculaires à la trajectoire de balle déterminée à l’adresse.
Essayez de mettre les épaules à 90° sans bouger les hanches, ce n’est pas possible ou alors vous êtes un mutant et dans ce cas je vous dénonce immédiatement.
En fait on a les épaules à 45° et les hanches aussi donc l’addition fait bien 90…
D’où l’utilité de tourner les deux.
D’où la nécessité de retourner au practice…

dimanche 2 août 2009

NE GARDER QUE LE MEILLEUR…

Quand on regarde sa carte après une partie moyenne, on se rend compte qu’il y a eu des périodes de bon jeu et d’autres, bien sur, moins bonnes car il est rare que l’on joue tout le parcours de façon déplorable ou de façon parfaite.
Et là souvent, on se dit :
« Si j’avais eu le swing que j’avais sur le trou numéro 6, j’aurai fait le parcours de ma vie ! »
Et oui.
Mais au golf comme dans de nombreux autres domaines de la vie, toute phrase commençant par « si » n’est pas recevable…
Aujourd’hui l’occasion était offerte de rendre utile les bons moments du jeu et d’oublier les mauvais.
Grace à quoi ?
À Mister 1up et ses bonnes idées !
Parcours : Aigle au National
Participants : Mr et Me Up, Me Pitch et moi-même.
Formule : 4BMB
Objectif : jouer le parcours entre 0 et +5 en ne comptant sur chaque trou que le meilleur score joué dans le groupe.
L’idée est excellente car chacun joue le parcours en entier, il y a un challenge mais le coté « équipe » retire pas mal de pression car il y trois autres partenaires donc trois autres opportunités d’obtenir le par, voir mieux !
Aller : 6 par et 3 bogey
Retour : 5 par, 3 bogey et ouf ! Un birdie ! Merci Dimup !
J’ai eu le plaisir de contribuer au score comme tout le monde sur quelques trous mais le gros de la réussite revient à 1Up qui a du faire plus de la moitié des points…
Formule à reproduire !
Plus « juste » que le scramble car chaque trou est joué totalement par chaque joueur mais plus impitoyable quand personne n’a de réussite sur le même trou…
Concernant mon jeu en lui-même, j’avoue ne pas avoir tout compté, ayant opté pour l’esprit de groupe, je ne faisais pas attention à mon score quand je savais que je ne pouvais aider le groupe sur tel ou tel trou à cause d’un mauvais départ ou/et d’un deuxième coup raté.
Ce qui est arrivé plusieurs fois quand même !
Oui je sais que j’ai cette capacité à ne souvent retenir que le mauvais sur un parcours parfois mais désormais je le fais pour en comprendre les raisons.
Le practice avant le parcours a été de qualité mais pendant le jeu j’ai noté souvent des difficultés pour trouver la bonne position à l’adresse.
Que la balle soit enfoncée, en dévers ou sur le fairway, peu importe, cela ne me dérange pas (Sauf quand j’ai les pieds plus haut que le balle, là c’est la galère) mais je n’arrivais pas à chaque fois à trouver ma position pour faire le coup.
Résultat, pas mal de swings démarrés en situation de gène et là bingo, mauvais tempo, mauvaise trajectoire de club, mauvais enchainements du corps, bref de la gratte, du top, du hook, du slice, je les ai tous fait !
Mais de les avoir tous fait reste une indication utile, il n’y a pas un problème distinct avec une correction simple mais un problème à la base.
Le GAP, grip (ça c’est bon) posture et alignement. Les deux derniers posent problème et se gèrent mal sur le parcours.
Et ensuite, je sais que je vais jouer en tension et fusiller mon tempo.
Donc il va falloir voir un prof rapidement et trouver ZE solution pour ne plus avoir ce souci et se trouver un système qui sera automatisé.
Parce que les fois où tout est nickel, tout va bien, tout va merveilleusement bien !
Distance et précision sont au rendez vous, je sais désormais que j’ai la capacité de prendre tous les trous en régulation donc il me faut un système efficace et simple pour être dans les meilleures dispositions avant le swing…

Au boulot ?
Au boulot…

samedi 1 août 2009

ROUTINE ET PRESSION…

Voici deux choses qui ne font pas bon ménage…
J’en ai fait l’expérience hier sur un de mes parcours préférés, l’albatros du golf National.
Sortie prévue de longue date, attendue comme un bel évènement golfique en compagnie de joueurs de bon niveau pour ne pas dire très bon niveau.
J’avais hâte de me frotter à nouveau à ce parcours difficile armé de mon swing en rotation pour voir ce que cela donnerait.
Je suis venu, j’ai vu, il m’a abattu…
Bonnes sensations au practice.
Les amis sont là, on va se faire un match play en équipe histoire d’avoir une motivation supplémentaire.
Le parcours est splendide car préparé pour des championnats juniors qui se déroulent le matin.
Départ à 14h10, temps superbe.
Départ convenable au fer4 sur le 1, puis bon gros top au fer9 qui plante la balle dans le bunker de green, une sortie délicate, une approche manquée malgré la semaine d’entrainement uniquement vouée aux approches courtes, putt poussif…
Devant nous, un groupe de 7 personnes, quatre qui jouent et trois qui donnent leur avis, on se croirait à un play off de championnat du monde, 10 bonnes minutes d’attente en moyenne avant le départ et pendant le déroulement du trou, n’aide personne à jouer détendu.
Bref, tension, routine qui se perd, éléments du swing qui manquent.
Rotation mais tête qui monte, poignets qui cassent mais swing non achevé, un bon coup tous les 5 coups, pas du tout suffisant pour sortir honorablement de ce genre de parcours qui ne permet aucun écart.
Aller catastrophique mais je reste calme, je comprends à chaque fois mon erreur et par chance et goût pour la création, j’ai la décence d’en faire une nouvelle au coup suivant…
Le pire c’est que ce style doit être contagieux, les amis ne sont pas en reste concernant leur propre jeu.
Ayant déjà joué avec eux, je connaissais leurs points faibles et leurs points forts, mais là, c’était aussi une journée sur le thème de la création.
Celui qui parfois sliçait faisait des hook, celui qui était régulier n’arrivait pas à aligner correctement ses coups, tout le monde était ravi de voir la partie se terminer pour mettre fin à l’escalade de coups ratés, même si finalement on a assez vite choisi le parti d’en rire tant cela devenait aberrant et honteux pour le golf de façon générale !
Heureusement, notre digne représentante du golf féminin nous a comme souvent donnés une leçon de régularité et de maîtrise pour nous montrer que si, il était possible de bien jouer sur l’Albatros…
Pourtant, ce souvenir bien que très désagréable est fort utile à posteriori.
Savoir rester maître de soi, ne pas s’inquiéter quand le coup est raté mais juste chercher à en comprendre la raison. Et si on ne la trouve pas, jouer le coup suivant comme si c’était le premier de la journée.
Prendre son temps à l’adresse et finalement ne pas hésiter à faire un coup d’essai pour bien ressentir la gestuelle.
Prendre sa visée, et comme pour un putt, ne plus se poser de question ensuite et faire le coup.
C’est ce que j’ai fait pendant trois heures au practice aujourd’hui et tout s’est très bien passé.
Donc demain, retour sur un parcours et on va essayer de travailler en ce sens.
Positiver l’échec, en tirer un enseignement, l’appliquer ensuite.