Pas facile à dire à haute voix n’est ce pas…
Petit à petit, quand on devient moins mauvais au golf et surtout plus honnête avec soi-même, on se rend compte que l’on a des points forts et des points faibles. Je veux dire vraiment compte…
On se dit alors que demain au practice, on va travailler les approches lobées, les sorties courtes de bunker, les longs coups de fer, les coups en devers ou bien le driver.
Et on vient au practice avec le sac complet et on va faire du putting, on utilise tous les clubs sur le tapis, on va faire un peu de chipping ou de pitching et on oublie bien vite toutes les bonnes résolutions faites au sortir du dernier parcours effectué.
Le golf est un éternel nouvel an fait de bonnes résolutions jamais tenues…
Pourtant si on se donne la peine de fractionner un parcours complet, on se rend compte du nombre effarant de coups spécifiques.
Mise en jeu au driver, au bois, au fer. Des classiques, on le fait tous 1 heure entière au practice alors que sur le parcours ça fait 18 coups soit, soyons large, 6mn sur les 4h de parcours…
Idem pour les coups sur le fairway si on a le courage d’aller sur le practice sur herbe plutôt que de rester sur les tapis…Là, il y a déjà moins de monde…Pourtant sur le parcours on en fait au moins deux fois plus que des mises en jeu…
Les approches de 70m à 100m, celles de 40m à 70m et celles de moins de 40m…Parmi les coups les plus importants, à Villennes, il y a un green avec deux drapeaux dessus suivi d’une bonne zone de travail qui va jusqu’à 90m, je peux vous dire qu’on ne s’y bouscule pas…
Le putting, là il y a du monde quand même mais si on y travaille sérieusement, on se rend vite compte que les gens n’y restent pas plus de 10mn. En même temps le putting ne représente que la moitié à un tiers des coups sur un parcours, négligeable…
Et les coups spécifiques, la gamme des coups que l’on ne joue que rarement mais dont la réussite est vitale pour la carte tel que les sorties de bunker, les coups dans le rough, les coups punchés sous les arbres, les coups lobés hauts, les approches très courtes et roulées, j’en passe car la liste est assez longue. Là on ne voit plus personne ou presque.
En même temps ce n’est pas super drôle de passer une demie heure dans le sable, sans billes en plus…
Euh, point de malentendu, je ne critique personne en énumérant cette liste non exhaustive (j’ai toujours rêvé d’écrire ce truc).
Enfin si, je me critique moi-même en fait.
Parce que je viens avec tout mes clubs à chaque fois et je ne fais pas la moitié de ce que je me fixe.
Et aujourd’hui j’ai voulu tout faire en même temps.
Un bon fiasco !
Faire 10 coups de suite avec le même club sur un tapis, finalement, cela n’a rien de productif.
On se fatigue, on s’énerve parfois, on finit par perdre son swing plutôt que de l’automatiser.
Donc on va faire dans le fractionné désormais.
J’ai déjà un peu commencé en travaillant pas mal les approches ces derniers temps mais je vais aller plus loin maintenant.
La prochaine séance sera consacrée au bunker et rien qu’à lui. Objectif : vider le sable du bunker !
Parce que même si nous avons un tempo qui nous en propre et qu’il faut découvrir pour le réaliser ensuite de façon naturelle, il y a un nombre important de coups spéciaux qui ont chacun une approche mentale et technique spécifique.
Et mon objectif désormais en fractionnant mes entrainements va être de cerner cette spécificité pour que, une fois sur le parcours, chaque coup à jouer ne me soit pas inconnu ou difficile à appréhender.
Combien de fois a-t-on dit : « j’aime pas faire ce coup là »
Sommes nous allés travailler ce coup ensuite au practice ?
Non ou très peu et je suis dans les premiers sur la liste.
Il y a deux types de coups qui me viennent en tête quand j’y pense : les sorties de bunker et les coups avec la balle plus haute ou plus basse que les pieds.
Dans les deux cas, sur un parcours, je ne sais pas comment me placer, comment placer mes mains, comment viser, quel type de coup faire.
Donc maintenant, on va fractionner et commencer par le moins drôle, les bunkers, sortie courte et sortie longue.
Pour le travail du swing en général, il y a les sorties « practice » avec la bande où j’aurai largement la possibilité de me fatiguer à cumuler les seaux…
Donc cette semaine, comme toujours, en fonction du temps que je pourrai y consacrer, première étape du fractionnement.
Ensuite quand j’aurai passé en revue une bonne partie de ce que je n’aime pas jouer, je retournerai faire une compétition car l’air de rien le 6 septembre approche à grands pas et la première année de golf va s’achever…
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