lundi 28 septembre 2009

Y GUEULE ET EAGLE…

Samedi fête du club de Villennes. Compétition et déguisement, ambiance et tout et tout !
Deux partenaires de choix avec Laurence et pleine phase de descente actuellement car elle a du passer de 14 à 10 en deux compétitions seulement et Édouard, index de 5, la ceinture noire du jour, zen, calme et précis.
Depuis l’albatros de mercredi, je suis sur un travail délicat avec un changement nécessaire de prise de grip. Le practice avant le départ n’est pas très rassurant mais bon, quand faut y aller…
Je n’aurai pas du finalement, c’était un jour à rester au practice pour tranquillement remettre le swing en place avec le nouveau grip.
+25 en stroke, 36 putts, des socquettes, des pulls, des push, des slices, des hook avec pour certains coups, un subtil mélange parfois…
4 pars, 6 bogeys dont 3 avec 3 putts, je vous laisse en conclure ce qu’il se doit, 5 double bogeys et 3 triples… ça aurait été le passage de la carte verte, j’aurai été ravi mais non…
Je me suis énervé, j’ai déconcentré parfois mes partenaires avec mon attitude négative, bref, pas une bonne journée de golf.
Si au moins pour une chose cette journée a été une réussite.
J’ai assisté à un eagle et pas sur n’importe quel trou, le par5 du 17, en montée constante, green en double plateau, la bête noire de Villennes.
Laurence, fait une belle mise jeu, légèrement sur la gauche du fairway, beau coup de bois de parcours, fer7 parfait avec un fade subtil, on ne voit plus rien après car nous sommes trop bas mais conscients que le coup est remarquable.
Et le scénario dont on rêve tous, plus on approche et plus on cherche la balle sur le green.
J’annonce, pour avoir vu la trajectoire, l’eagle, Laurence doute et doutera jusqu’au moment où elle regardera dans le trou et se penchera pour relever la balle.
Grâce à ces trois superbes coups de golf qui m’ont montré que rien n’est impossible ma journée a été une réussite !
Une réussite aussi dans la prise de conscience du chemin que je dois parcourir dans la gestion de mon mental, même si ce n’est pas nouveau, le chemin est encore long !
Heureusement, la soirée qui a suivi a été sous le signe des délices de bouche, un cocktail dînatoire délicieux !
On se console avec ce que l’on peut !
Bon, on ne va pas en rester là, dimanche c’est parcours d’Apremont avec Stéphane et un joueur qu’il coache, classé -0.8.
Objectif, voir le rythme, la régularité, assister en direct à du vrai golf.
Départ 9h car ce n’est pas tout près, demi tour vers Bethemont car le jeune surdoué a eu sa demande de réservation annulée, finalement, il nous faudra aller sur l’Albatros, départ à 14h…
Et dire que je suis rentré plus tôt des délices culinaires de la veille pour…Bref !
Zen, serein, je file directement au practice de Villennes car Parrain est là bas avec Woody pour un petit fitting sur une série de fers des moins tolérants que Woody s’est fait vendre.
Cela faisait longtemps qu’on ne s’était vu avec Woody, je vais passer 2 petites heures en leur compagnie, testant des clubs que Parrain a travaillés et testant à nouveau ma prise de grip.
Certains clubs sont étonnants à jouer, mon swing avec nouveau grip est toujours aussi délicat à manier.
Je retrouve Stéphane vers 13h au golf national.
Practice et pédagogie avant tout.
J’ai besoin de comprendre physiquement ce que va m’apporter ce changement afin de le reproduire correctement quand je suis seul d’une part et surtout de l’accepter d’autre part.
C’est mon souci, si je ne comprends pas l’intérêt d’une chose, je ne la fais pas.
Heureusement Stéphane est patient et pédagogue.
L’intérêt est compris, la mise en place est plus délicate, un an d’habitudes ne peut partir en 2 jours.
Nous retrouvons ensuite notre champion, tête en l’air, pour aller nous placer sur les départs blancs.
Stéphane et Mister -0.8 ont bien sur l’honneur, deux balles fusent pour se placer au mètre près sur le fairway.
Je fais trois monstrueux tops de suite avec mon 20°, club fétiche parmi les clubs fétiches…
Ok…
Bon, avantage, les balles ne sont pas loin, je replace au PW, je top mon fer9, au dessus du bunker de green. 60°, nouveau grip, routine, coup d’essai, c’est nickel, mon putt est donné, je suis ravi !
Au 2, je slice le départ, ça commence à sentir le remake de la veille cette histoire, un joli coup et quatre mauvais !
Remake en pire car je joue avec Mister -0.8 qui cherche le birdie sur chaque trou et moi j’essaye de suivre le rythme alors que mon swing dépend d’un grip pas du tout maîtrisé…
Au 3, je ferai un bon départ au bois3 et une belle sortie de bunker au final pour rentrer le putt qui suit.
Au 4, un joli coup d’hybride pour prendre le green suite à un départ en push, au 5 un bon fer7 qui prend le green aussi suite à un autre push, au 6 c’est bof tout du long, au 7 je refais le top version trou numéro1, on laissera passer un joueur seul à ce moment là.
Stéphane n’a pas la super forme, moi je rame totalement entre essayer de ne pas faire perdre de temps et essayer de jouer comme si j’étais single…
Au 8, grande joie, je touche ce satané green des blancs avec mon 20° et je rentre le second putt, un par, un vrai, sans Mulligan !
Le 9 est désastreux, le 10 est pire, je relève au 11 et je ne termine pas le 12.
Stéphane est fatigué, j’en profite et je rentre avec lui, d’autant que le gars qu’on a laissé passer au 7 s’est incrusté depuis le 9 sans se présenter et profite de la jeunesse de Mister -0.8 pour le motiver à oublier la présence de son coach et de l’invité qui s’est réveillé pour rien ce matin !
Bref…
Un week end qui aurait du se dérouler au practice, ce qui aurait été plus sage vu les changements qui se mettent en place.
Mais au golf, on progresse par l’analyse des erreurs, alors disons que ce fut un grand week end pédagogique !

jeudi 24 septembre 2009

BON...

Mercredi, jour des enfants, excellente raison pour jouer au jeu du « chiche que je peux jouer du départ blanc sur l’Albatros ».
Sauf que je n’avais rien demandé moi !
Que voulez vous, Stéphane doit avoir une idée derrière la tête parce que, arrivés au départ du 1, quand je lui ai dit qu’il fallait être 11.5 pour démarrer des blancs, il n’a pas eu l’air d’entendre et a répondu à la place, « bonne partie ! »
Bon (pratique de commencer avec ce truc tiens), le parcours est offert, on ne va pas faire la fine bouche, et pour tout vous dire, ayant le légo (c’est mercredi je vous rappelle) facile à flatter, j’ai planté le tee à 350m du green plutôt qu’à 315.
Pas une grande différence.
Sur le 1 oui, mais ensuite…
Tout ça à cause de moi finalement.
Après notre parcours à Villennes et quelques conversations, après mon travail sur le backswing suite à ses conseils précis et efficaces, je lui ai demandé s’il voulait bien me faire progresser pour la saison prochaine et s’il voulait bien que l’on retourne faire un autre parcours ensemble.
Il a accepté, nous voici donc au 1 de l’Albatros après quelques balles au practice.
Stéphane est quelqu’un qui aime ce qu’il fait et qui aime communiquer ce qu’il sait, c’est très agréable d’apprendre avec une personne comme lui. Pour le moment nous « jouons » ensemble, sans un réel cursus pédagogique en place, on joue, presque entres amis si j’osais le terme.
Mais il observe mon swing, mes stratégies, mes réactions et l’air de rien, il semble faire une sorte de bilan très complet de mon niveau. Quand il me fait une remarque, je sens qu’elle vient de plusieurs observations et non d’un détail dont il vient juste de s’apercevoir.
J’écoute, j’applique, enfin j’essaye et jusque là j’avance à pas assurés car ses observations portent sur des détails que je peux travailler sans remettre la totalité de mon swing en question. C’est le style de Yoda et cette technique me va bien.
Pour que cela soit possible, je me dois de lui faire confiance sinon cela ne fonctionne pas.
Bon (allez ne soyons pas radin, on en remet discrètement), moi la confiance je la donne, c’est ainsi car j’estime que cela ne se mérite pas après des années de travail mais qu’il faut faire confiance en son instinct et l’offrir si on le sent ainsi.
Bon (encore là lui ?), cette technique, comme le golf, se perfectionne par l’erreur et je ne vous cache pas qu’elle m’a offert certaines des plus belles déceptions de ma jeune vie (oui je suis très jeune, j’ai décidé que j’étais très jeune, alors on ne discute pas) mais petit à petit cet instinct s’aiguise.
En même temps, quand je me rends compte que l’on a abusé de cette confiance, on peut toujours se gratter pour avoir du rabe…
Bref, je m’égare.
Revenons à ma brebis.
Le 1 de l’albatros départ blanc.
Bon (je le dis souvent aujourd’hui vous ne trouvez pas ?) je ne vais pas vous parler du parcours de Stéphane mais je l’ai vu se mettre en colère parce qu’à 150m du green il n’a posé sa balle qu’à 5m du drapeau, vous voyez le genre, au début je disais : « belle approche ! » après je n’ai plus osé de peur qu’il croit que je moquais.
-Bushnell mon ami, à combien suis-je de l’eau ?
-Je ne sais pas.
-Comment ça tu ne sais pas ???
-Bah non y’a plus de pile !!!
-Forcément…
Donc fer4, on ne sait jamais, ah trop court, fer8, sur le green, premier trou, première régulation, bon pour le moral, tient c’est quoi ces tout petits cailloux blancs sur le green ?
Les greens sont parsemés de minuscules cailloux blancs, sans doute un truc de jardinier pour leur bonne santé, toujours est il que pour garder une ligne ou pour évaluer une distance, on va ramer sur 18 trous, super…
Trois putts car une virgule au second coup, pas grave, on va s’intéresser aux autres compartiments du jeu.
Au 2, le joli par3 qui passe au dessus du lac, il y a 170m des blancs, vent léger, fer4. Gratte, je refais le coup car je suis là pour apprendre et vérifier si, en réussissant le swing, le choix était bon.
Au second coup, je touche le green, mon choix était le bon. Direction le 3 où je fais un mauvais choix au départ. Influencé par le départ blanc, j’ai pris le driver, je n’aurai pas du, le bois 3 suffisait largement. Au 4, par4 de 385m, driver suivi d’un fer6 un peu mou dans la frappe, je dois faire approche putt. Le télémètre me manque, je ne suis pas sur de certains choix de club et mon swing s’en ressent, pas totalement libéré.
Au 5, par4 de 350m, je prends le bois 3 et fer8 au second coup, mal estimé, un peu court. Au 6 par4 de 330, je prends le driver car je vois plus d’espace devant moi mais petit rough, un PW ensuite un peu retenu, dans l’ensemble du premier tiers, pas de réel problème pour chercher les régulations, du moins en distance, en précision c’est un autre problème.
On entame le deuxième tiers, en dépassant un groupe de 3, mais ce coup ci la tradition est respectée, je rate ma mise en jeu, balle retrouvée mais injouable et je la joue quand même, deux airshots, je relève, un peu énervé d’avoir aussi mal joué devant tout le monde.
Je ne me calme pas au trou suivant et rate la mise en jeu n’arrivant pas à me décider sur le choix du club. Au 9, drive un peu à droite, hybride un peu à gauche, fer7 en aveugle mais bonne direction et bon contact, on ne retrouvera jamais la balle. Les épices remontent au nez. Je relèverai donc au 10 après un second coup catastrophique. Stéphane observe sans intervenir, c’est à moi d’apprendre à trouver comment me calmer. Je fais un bon swing au 11, par3 de 155m mais la balle est juste et dévale la pente, le 60° rattrape le coup, direction le 12.
Des jaunes, le 12 est déjà impressionnant, par4 avec un fairway qui se referme bien et laisse encore un green surélevé délicat à jouer. Des blancs il y a 385m, driver obligatoire si l’on veut chercher une chance d’obtenir la régulation.
Je cherche un moyen de retrouver mon calme, je lorgne mon sac, j’ouvre une poche pour prendre une barre vitaminée mais je me trompe de poche et je tombe sur ma fiole « spécial hiver rigoureux », pourquoi pas… Une petite rasade, toute petite, j’ai l’impression d’avoir goûté la potion magique des gaulois, je me place à l’adresse et je la joue à l’instinct, l’esprit totalement libre, bingo !
J’ai bêtement cesser de penser à tout ce que je viens de rater, sachant au fond de moi que le coup suivant ne dépend pas du coup précédent mais j’avais du mal à faire revenir cette pensée à la surface, c’est chose faite maintenant.
Bon (ça faisait longtemps hein…) il va falloir trouver un autre moyen que la potion magique de 15 ans d’âge, cela m’ennuierait de faire une cirrhose avant de faire un grand prix…
Le mental positif a repris le dessus, ce qui tombe bien, on arrive au 13, trou maudit pour moi sur ce parcours.
C’est un par4 de 360m, fairway étroit, de l’eau à droite, de l’eau devant le green, des arbres qui ferment l’accès au green, handicap3.
Bois3 pour placer, la balle se place, je regarde les indications de distance au sol, fer7, bon contact, green ! Le putt sur cailloux se termine à 2cm du trou, j’ai manqué le birdie, pas grave, le trou est exorcisé !
On a attaqué avec ce 13 en introduction la partie la plus stratégique, la plus passionnante du parcours.
Le 14 est un par5 costaud, en montée, 505m, dog leg prononcé avec un plateau intermédiaire. Gros drive relâché, je me retrouve en position de le tenter en deux, hybride en draw propre, je touche l’entrée de green, putt d’approche, me voila totalement rassuré !
C’est là que Stéphane va me donner son conseil d’ami du jour.
Désarmement des poignets.
Mes balles sont très hautes de manière générale, ceci à cause d’un désarmement des poignets trop tôt dans la descente. Je ne m’en rendais bien entendu pas compte, confondant encore parfois la cause avec la conséquence, je ne pouvais corriger certaines choses seul.
Il m’explique, me montre, je teste, il corrige, m’explique à nouveau, je le travaille, je comprends, je me l’imprime dans mon petit cerveau portatif, mon carnet de notes.
Direction le 15, fameux par4 que l’on prend des noires parce que les greenkeepers du National l’ont décidé ainsi (gloups), je reste dans une stratégie de placement (normal c’est mon métier après tout) et départ au bois3, un peu de gratte, un peu de réussite, bien placée pour un second coup vers le green en île. Fer7 qui touche le green, deux putts sur cailloux, un par qui me ravit ! D’autant que depuis le 11 je suis en +2 seulement.
Le 16, c’est le joli par3 à moitié ou totalement au dessus de l’eau en fonction du départ et du drapeau, là ce sera départ noir encore et drapeau totalement à droite.
Comme sur le 2, je fais une belle gratte, je reprends le coup pour vérifier la validité de mon choix de club, fer5, bon contact mais trop long, un 60° du rough bien maîtrisé me laisse un putt de 50cm, allez, on dit par avec Mulligan…
Le 17, 415m, non c’est un par4…en montée…Green surélevé…Zen…
J’applique les poignets, balle moins haute et plus puissante, fer7 à suivre, mauvaise estimation de distance, putt d’approche mais c’est la première fois que j’ai eu la possibilité de le jouer comme un vrai par4 avec un second coup de moins de 150m.
On va finir le 18 des noires aussi avec une balle qui touchera la paroi en bois de l’île, pas grave, je suis vraiment content de ces 7 derniers trous que j’ai joués sans stress, sans l’impression d’impossibilité au niveau de la régulation.
L’air de rien, de petit conseil en petit truc, Stéphane me fait bien avancer !
On va parler ensuite matériel, je lui ai soumis mon idée de combo, il trouve cela plutôt bien.
La recherche de la lame idéale se poursuit donc !
Oui la recherche du swing idéal aussi mais ça, ça dure une quinzaine d’années en moyenne…

mardi 22 septembre 2009

ANTICIPER LES CHOSES…

Le gros avantage de jouer avec des clubs sur mesure c’est que la seule chose que l’on remet en question c’est soi-même.
Donc une fois passée la problématique d’être assez honnête avec soi même pour se remettre en question (d’où l’utilité de commencer le golf après 35 ans et encore…) on avance, on progresse.
On progresse jusqu’à ce qu’un jour, on puisse émettre l’hypothèse d’une modification de certaines caractéristiques de ses clubs.
C’est le cas objectivement en ce moment.
Au début mon backswing était « quasiment » aussi rapide que mon downswing.
Si, si je vous jure !
Demandez à Parrain, aux gentlemen avec qui je joue le plus souvent ou à Yoda vous verrez.
Aujourd’hui, mon plan de swing est plus vertical, mon toucher de balle s’est amélioré, ma posture à l’adresse ressemble enfin à quelque chose, bref y’a du mieux pourrait on dire.
Mes clubs ont été faits en fonction de ces critères : statiques et dynamiques.
Plus un petit quelque chose qu’il faut bien nommer : la touche talentueuse de Q.
On peut dire tout ce que l’on veut d’un clubmaker, je reste convaincu que cela reste une étape indispensable si l’on veut jouer sérieusement au golf.
J’entends par sérieusement, viser les compétitions type grand prix dans un avenir plus ou moins proche.
Mais même si l’on veut pratiquer le golf sur un axe loisir, il reste, à mon avis, néanmoins nécessaire d’avoir au moins des clubs correspondant à notre morphologie et à des principes généraux en dynamique.
Q est un clubmaker de talent, exigeant envers lui-même et si l’on veut travailler dur, les clubs seront à la hauteur, exigeants eux aussi.
Moi j’aime ça, donc l’association avec lui fonctionne très bien.
Car il ajoute dans cette touche les objectifs que l’on se fixe. On est 35 et on veut devenir 10 en 1 an, ok il va falloir s’entrainer souvent et TRES sérieusement mais les clubs suivront, un peu durs au début mais de plus en plus compétitifs par la suite.
Bref, ceci étant un aparté, revenons à mon mouton.
Ces derniers temps donc, en échangeant avec Parrain qui a des connaissances techniques impressionnantes et qui commence à s’intéresser de près au matériel, j’en suis arrivé à plusieurs souhaits dans l’évolution de mes clubs.
Le putter plus léger pour avoir un meilleur retour d’information à l’impact. La forme maillet me convenant parfaitement, il n’y aura pas de changement important.
Je continue à chercher le modèle, rien d’urgent dans l’absolu car mon Ping actuel est parfait tel qu’il est et jamais je n’ai eu de sensations négatives avec ce club.
Mon driver est vraiment un atout au niveau confiance pour la mise en jeu et la seule chose que je souhaite vérifier se rapporte au shaft car je me demande si un chouillat plus « firm » ne serait pas encore mieux pour la maîtrise de la trajectoire car mes balles restent assez hautes.
Pour les fers, là c’est plus complexe.
Globalement j’aimerai revoir le poids et l’équilibrage ainsi que le lie, oui revoir tout, logique puisqu’il faut refaire toutes les mesures dynamiques et noter les changements.
Ensuite, une nouvelle exigence concernant le toucher de balle dans l’attaque des greens.
Les lames…
La célèbre lame, pièce ultime dans la panoplie du golfeur, un autre rêve qui se réalise.
J’ai eu de longues conversations avec Q, Parrain et Stéphane depuis peu, en argumentant mon souhait.
Je ne veux pas la série complète en lame mais ce que l’on nomme un « Combo ».
Lames du PW au fer7 et je reste sur les têtes actuelles du fer6 au fer3.
Objectif visé, un plus grand retour d’informations afin d’améliorer mes approches de 100 à 150m.
Toute cette réflexion fait son chemin petit à petit et d’un point de vue pratique, rien ne se fera avant la pause hivernale, oui je sais que ce terme est étrange mais une légende dit que certains cessent de jouer au golf en hiver…
Moi aussi ça me fait bizarre de penser que l’on puisse cesser de jouer au golf sous des prétextes aussi fallacieux.
En attendant, Albatros en vue avec Stéphane (le parcours pas 3 sous le par n’exagérons rien) sous peu pour finaliser la mise en place d’une stratégie de travail dans le temps.
Au fait, pour les lames, j’ai déjà une petite idée mais si vous avez des suggestions…

lundi 21 septembre 2009

ENTRAINEMENT À RALLONGE…

Dimanche 20 septembre en direct de météo France : Risques d’orage.
Un petit entrainement sur la rotation tout de même.
Quand bien même je n’en ferais qu’une heure, le but est de conserver un rythme régulier d’application de la rotation et du swing du corps tout entier.
Surprise, Mister 1up, Fred pour les intimes, m’a prévenu qu’il serait là bas pour s’entrainer lui aussi.
Arrivé à 14h, Fred est déjà là, semblant se battre avec un swing qui n’a plus l’air en place.
Hier a été une journée noire pour lui, aujourd’hui séance d’exorcisme.
Malgré ma petite expérience, (surtout de par ma petite expérience plutôt) j’ai déjà vécu cela et il est vrai que c’est plutôt très désagréable comme sensation de plus savoir ce qui ne fonctionne pas.
Quand on ne slice pas, on gratte et quand on gratte plus, on tope.
Le pied quoi…
Une des choses importantes à noter au golf est que l’on ne se voit pas jouer en direct. Évidence certes mais point important tout de même car quand cela ne va pas, il peut être utile d’avoir un ami sous la main qui observe parfois, cela peut rendre service.
J’observe donc, nous discutons des divers soucis, nous échangeons nos petits trucs du moment, bref, petit regain de confiance mutualisé, beau temps persistant, direction le putting green après avoir réservé un départ histoire de finir l’exorcisme correctement.
Bon c’est dimanche, le golf promenade bat son plein à 15h30, on est deux, on démarre avec l’idée de faire le maximum de trous avant que météo France finisse par avoir raison.
Fred a l’honneur cela va de soi, driver au départ du 1, pourquoi pas si la balle tourne car les arbres ne sont vraiment pas loin.
La balle tourne, draw d’école de plus de 240m qui termine à hauteur d’un mini pitch au wedge, à la bourse du golf l’action « Confiance en Soi Corporation » prend 3 points à l’ouverture !
J’aligne une balle tendue au 20° pour couper le dog leg, youpi ça passe !
À la bourse du golf, l’action « Émulation Group » prend 2 points !
Départ du 2, le groupe de 4, madame, monsieur et le chien (???), fifille en minijupe et sans doute le gendre du jour ont dû voir les balles arriver pendant leur putting, décident de nous laisser la voie libre pour continuer.
En général, (ceux qui ont vécu cette politesse confirmeront) on rate de façon magistrale le coup suivant devant le groupe poli qui se dit soudain : « on n’aurait pas dû ! »
Que nenni, le Fred nous rejoue la scène 1 de l’acte1 au driver, je suis au bois3 et ça passe aussi, on passe donc, torse humblement bombé, le sourire affable pour aller jouer un coup de wedge et filer au 3.
Joseph, fait un départ plus joli que le notre, nos balles sont gentiment à gauche en surplomb avec un drapeau méchamment à droite en sous plomb (oui je sais mais j’aime bien)…
Joseph ?
Quoi joseph ?
Bah c’est le monsieur qui nous a rejoint à la fin du 2, je vous ai dis qu’on avait décidé d’aller vite, on est parti 10mn avant l’horaire, suivez un peu !
Donc Joseph, la soixantaine épanouie, un faux air de champion espagnol bon vivant, va nous accompagner sur les deux tiers du parcours et que si à son âge, on pouvait jouer pareil et bien qu’on serait déjà bien content.
Bref, départ du 4, le Fred continue ses drives impeccables et moi par soucis d’originalité je décide de faire une trainée sauvage 30cm devant le tee, vous savez la trace qui dit que tu aurais comme qui dirait prit légèrement ta balle avec le bas de la tête du driver pour ne pas dire autre chose…
Bref 150m grâce à un sol plus proche du béton que du gazon, un bois3 du fairway, allez savoir pourquoi, en général je n’ose jamais, bingo je rattrape le retard et j’enquille au PW ensuite pour dépasser le trou mais pas grave, cotent quand même.
Tout se passe donc bien, les pars, les bogeys, les pars, les bogeys, on se retrouve à réaliser sans doute la meilleure carte de l’année sans avoir l’air d’y penser…
Au 10, je regarde et je compte, 4 pars et 5 bogeys, +5 donc en stroke, Fred doit en être à +2 à mon avis. Il a un index autours de 10.5 je crois et moi 16.6, on peut dire que tout va bien et sans stress.
L’émulation fonctionne, les petits conseils aussi, Joseph ne fait pas la troisième roue du vélo, loin de là, plus personne derrière et on ne pense pas trop aux deux de devant qui semblent avoir perdu les piles du chariot et on continue joyeusement.
Joseph nous quitte donc au 12, il rejoint le parking et nous continuons au 13, le fameux 13 et son hors limite à gauche, son couloir de bus au centre et sa distance réduite.
On ne change rien au programme, Fred drive plein centre, je crois qu’il n’a pas raté une seule mise en jeu depuis le début et moi j’envois mon 20° comme je me l’étais juré la dernière fois que j’ai fait une croix sur ce trou tout bête et perfide.
Au 14, n’étant pas à l’abri d’un bon coup, mon drive arrive à hauteur du chariot sans pile, les deux demoiselles qui nous laissent finir et nous entamons la suite et la fin du parcours seuls au monde.
Le ciel est un peu noir, le vent est un peu levé, et si météo France avait fini par avoir raison ?
Le 15 se passe bien, le par avec un putt d’1m50 en descente et pas droit, ça vaut cher si ça passe à coté là-dessus.
Le 16, drive de vous savez qui, le 17, météo France a raison c’est sur, vent bien fort, de face sur un par5 en montée, nickel, ciel un peu noir, reste deux trous, on se lance, enfin surtout le drive de Fred, moi je refais le drive du par 5 du début, même trace…
Même bois3 derrière, l’action « Synergie, Émulation and Brother » grimpe en flèche !
Le vent reste costaud, hybride, draw, green en régulation, je prends, je le prends comme ça tout les jours même !
Des gouttes pour l’arrivée au 18, on envoie le premier coup mais pas le second, on choisit de finir sur un jogging douche vers les practices abrités.
Fred me dit qu’on en a pour un bon ¼ d’heure et ensuite ça ira, on reprend le chemin des voitures ¾ d’heure plus tard, Je veux bien dire qu’il a fait la plus belle carte de l’année mais pour l’estimation météo ce n’était pas ça, que voulez vous, tout parfait cela aurait manqué de charme…
L’essentiel est que l’on a parcouru les 18 trous en se faisant plaisir, en sortant un jeu solide et sur, que l’exorcisme se soit bien passé et que ma rotation se soit bien ancrée encore un peu.
Bon, ça fait un entrainement de 7h au lieu des 2 initialement prévues, mais des entrainements comme ça j’en veux bien un par semaine !

samedi 19 septembre 2009

ÇA TOURNE MIEUX…

Mise en pratique du gros point de détail vu avec Stéphane Calem mercredi avec un entrainement à Guerville avec Parrain et sa chère et tendre au swing fluide.
Arrivé un peu après 9h, il fait beau, pas encore trop de monde sur le practice, en avant l’échauffement.
Pour résumer je dois faire ma rotation au backswing en conservant mes genoux au même niveau pour conserver un même plan depuis l’adresse.
Ensuite la descente est provoquée par la rotation des hanches, les bras suivent en puissance mais je ne dois pas leur imprimer une vitesse propre sinon je perds la force imprimée par le reste du corps.
Voila en gros.
De toute façon, si je dis une bêtise, Stéphane me reprendra.
Plus de swing de bras, un swing du corps tout entier.
Ce que je faisais déjà avec mes wedges mais je ne m’en étais pas rendu compte.
Il me faut du temps pour bien imprimer le mouvement et le reproduire sans m’emmêler les pinceaux.
Et oui, cet ajout ne me dispense pas de faire correctement tout le reste, tête, fouetté et autres joyeusetés…
Donc 3 seaux plus tard ça rentre bien, je peux commencer à m’amuser avec Parrain en cherchant des cibles précises et en lâchant un peu sur les bois.
Donc 2 seaux plus tard, j’ai survolé le practice dans sa totalité au drive avec les balles jaunes, je change de club très souvent pour imprimer le fait que mon swing est identique quel que soit le club, seule la position à l’adresse change.
Encore un petit seau par gourmandise et on se décide finalement à aller faire l’aller du parcours en prenant le départ des blancs.
Pas de compte réel du score, on refait parfois une balle pour tester tel ou tel club.
Je vais tester le départ d’un par 3 sans tee, je compresse mieux la balle et je me paye le luxe d’un putt d’approche rentré, un birdie même quand on ne compte pas cela fait toujours plaisir !
Résultat du demi-parcours très prometteur.
Départs au drive bien plus puissant avec « moins » d’effort
Sur le 2, par4 de 398m je prends le fer8 pour le green en second coup.
Sur le 5, par4 de 326m je joue, enfin je rate un 55° en approche courte en second coup.
Sur le 7, par4 de 297m départ bois3 pour couper le dog leg, un pitch avec le 55° à suivre.
Sur le 9, par5 de 437m un drive correct et je dépasse le green avec mon 20° ensuite.
Pour les distances, tout va pour le mieux maintenant, le gros du travail va porter désormais sur la routine car je continue à jouer quelques coups délicats bien trop vite, n’ayant pas le temps de bien enregistrer ce que je ne dois pas oublier dans l’exécution du coup, forcément le résultat est plutôt…original…
Demain, retour au practice de villennes pour poursuivre le travail, ensuite un parcours test difficile avec Stéphane à nouveau et après en avant les compétitions.

mercredi 16 septembre 2009

SOUS L’ŒIL DU PRO…

Aujourd’hui, rencontre importante.
Stéphane Calem, professionnel de golf m’a fait le plaisir et l’honneur de partager une partie à Villennes.
Curiosité commune d’une part, bon feeling sur nos échanges divers d’autre part, il fallait bien que ce genre de promenade arrive.
Je ne connais Stéphane que depuis que je fréquente le forum des professionnels de golf dont j’ai parlé il y a quelques jours.
J’en profite pour relancer une nouvelle fois les pros qui passeraient ici (on peut toujours rêver) de ne pas hésiter à aller voir ce forum de plus près !
Donc, suite à quelques échanges, décision est prise d’assouvir notre curiosité mutuelle, enfin surtout moi qui n’ai encore jamais fait un parcours entier en compagnie d’un professionnel.
Mon objectif à demi-avoué était de bénéficier du regard aguerri du sieur Calem sur mon niveau et éventuellement de glaner quelques conseils.
J’ai été servi !
J’ai eu un coach attentif, observateur, pas avare de conseils pendant tout le parcours, que demander de mieux…
Que ça continue sans doute mais ceci est une autre histoire.
Bref.
Une partie de golf pas très reluisante en ce qui me concerne, heureusement, j’ai pu sortir quelques coups potables histoire de le rassurer sur mes capacités annoncées avant le premier coup du départ. Stéphane a enchainé les birdies, les pars et heureusement quelques rares bogeys, par pure empathie concernant ces derniers.
L’important n’était pas là.
J’ai découvert un autre détail totalement indispensable à la réussite d’un swing grâce à mon coach du jour et j’ai décidé de le travailler au plus vite.
On se donne donc rendez vous à Chatou pour le soir même, je vais passer 8 seaux de balles là bas pour commencer à ressentir physiquement le précieux conseil et j’aurai droit de nouveau à l’assistance de Stéphane pour bien comprendre ce que je dois « ressentir » avec les changements opérés.
Un parcours et 15 seaux dans la journée, avec bien sur des rendez vous professionnels entre temps, la journée a été plus que bien remplie !
Pour tout vous dire, je crois que j’ai un peu forcé sur la quantité de balles aujourd’hui mais j’avais besoin de « fixer » le conseil…

Sur ce…au boulot ?
Non un peu de repos quand même…
Mais surtout, Merci Stéphane et j’espère à bientôt !

dimanche 13 septembre 2009

VILLENNES, DEUX FOIS DE SUITE…

Ce week end, deux compétitions à Villennes.
Samedi, mon premier match « équipe » où nous avons joué contre le club de Bethemont et Dimanche compétition « Eclectic » qui comptait pour l’index.
C’est la première fois que je me retrouvais en formule compétition deux jours de suite sur un même parcours.
Très instructif au final…
Intéressant de jouer avec des variations météo par exemple.
Samedi gros vent et Dimanche encore pas mal.
Intéressant aussi de rester « sous pression » deux jours de suite.
On garde un souvenir très précis de la façon dont on a joué chaque trou et cela s’avère très utile pour le mental et la stratégie.
Samedi, le but du jeu était de faire avec le vent, en profiter ou en limiter les conséquences, je finis dans ma zone tampon et je suis ravi car nous avons gagné le match contre le club adverse.
Dimanche, plutôt à l’aise, je décide de tester un truc un peu idiot, faire les départs des par 5 et 4 au driver, tous.
L’objectif est d’apprivoiser mon club au maximum et de trouver une nouvelle façon d’aborder certains trous.
Sur les deux jours, j’ai pu faire plusieurs comparaisons.
Nombre de putts (31 et 33), greens en régulations (2 et6), fairways touchés (8 et 6), birdie et par (5 et 5), bref, toute sorte de comparaison car je note tout, ma carte de score est un compte rendu complet de chaque trou effectué.
Cela me permet, par le cumul, d’avoir une première analyse de mes points forts et mes points à travailler.
Plus de précision sur les mises en jeu, sur les coups de fers entre 130m et 170m, en fait je me rends compte que plus je suis loin, moins je suis précis. Oui cela parait totalement stupide d’évidence mais cela se travaille comme j’ai travaillé ces derniers temps les approches au wedge et les sorties de bunker qui me font gagner des points précieux de plus en plus souvent.
C’est ce qui m’a poussé aujourd’hui à jouer mon driver partout, pour réduire la distance de mon second coup.
J’ai eu moins de fairways touchés puisque je ne compte pas touché même si je ne suis qu’à un petit mètre du fairway après un gros drive. Mais j’ai bien augmenté au niveau green en régulation donc le test est satisfaisant.
Pour le plaisir j’ai quand même eu mon premier drive à plus de 290m sur fairway, un peu de vent portant mais c’est toujours agréable de prendre un par5 en deux coups, enfin presque mais j’étais à hauteur…
Et puis je finis ma compétition avec 40 points en net, résultat, un index officiel après SSJ de -1 (étonnant non...) de 16.6.
Voila donc un axe à exploiter pour les prochaines compétitions.
Par contre, cette initiative m’a couté une croix sur le par4 le plus court du parcours à cause d’un hors limite…
J’ai donc pris mon hybride sur le départ du 18, on ne va pas être idiot deux fois de suite non plus…
Conclusion ?
Il n’y en a pas, je continue le chemin qui se dessine…

jeudi 10 septembre 2009

1 AN DE GOLF…PETIT BILAN…

Bon commençons par une bonne grosse banalité : Il s’en est passé des choses en un an !
Voila ça c’est fait…
Je fais des textes très longs (qui a dit trop ?) pour relater un parcours alors, j’imagine que rien qu’au titre, certains peuvent se dire « la tartine est en route » mais non, je ne pense pas que ce bilan sera long.
Pourquoi ?
Parce qu’il ne me parait pas utile de passer du temps sur ce qui a été fait en un an.
Il me parait plus utile de réfléchir à ce que le travail de cette première année ouvre comme perspectives pour l’année suivante.
Pour résumer, je suis capable de faire des birdies donc je suis techniquement capable de faire des parcours avec un score bas.
Mais du trou au parcours entier, il y a un pallier à franchir, un sacré pallier même, et ce pallier n’est pas que technique.
Il faut beaucoup de force mentale pour savoir garder présent à l’esprit toutes nos capacités techniques, tout l’éventail de coups que nous savons faire et les mettre en œuvre au bon moment pendant la partie.
Et ce pendant 18 trous, pas juste un seul.
Dans des domaines de jeu très différents les uns des autres, exigeant des aptitudes très différentes aussi…
On doit s’entrainer par chapitres distincts afin de créer des automatismes, des mouvements reflexes qui n’exigeront pas de réflexion aléatoire, de doute, d’hésitation au moment de l’action.
On fait des tests stratégiques, techniques, on se trompe, on prend conscience de l’erreur, on corrige, souvent avec l’aide d’un professeur, d’un regard extérieur, puis on progresse à nouveau jusqu’à la prochaine erreur.
Notre esprit retient plus d’un échec que d’une réussite, se tromper semble donc nécessaire et salutaire pour progresser, à condition d’accepter son erreur, d’avoir la capacité de se remettre en cause pour passer l’épreuve et aller vers l’étape suivante.
Voila surtout ce que je retiens de cette première année.
Le chemin à parcourir est tout aussi important que le point à atteindre.
Si je relis le blog, j’ai essayé mais j’abandonne à chaque fois, car il n’est qu’une succession d’erreurs suivie de solutions, une succession de fautes (oui maman, aussi de fautes d’orthographe…) suivie de corrections, une succession d’inepties suivie d’idées raisonnées.
Donc forcément, un tel ramassis de choses négatives est difficile à relire.
Mais cela a été très utile, ce blog ressemble à un escalier qui m’a permis d’arriver, tant bien que mal à un certain niveau, m’appuyant sur les enseignements de mes erreurs successives.
Parfois redescendant d’une marche (ou de plusieurs) pour la consolider mieux car la suivante, bancale, fragilisait l’ensemble.
Aujourd’hui donc, j’ai une certaine assise, pas énorme, pas super solide mais assez tout de même pour me permettre d’entrevoir la suite de l’aventure.
La prochaine aventure sera technique bien sur avec un travail continu sur mon swing pour le consolider, l’améliorer, le rendre toujours un peu plus en rapport avec mes capacités morphologiques et dynamiques. Technique aussi pour l’amélioration de chaque compartiment du jeu, je vous passe les détails, vous les connaissez autant que moi.
Mais elle sera aussi et surtout mentale. Savoir se contrôler face à un mauvais coup, une mauvaise phase, savoir garder à l’esprit les choses essentielles sans ajouter d’éléments parasites, savoir conserver une stratégie efficace tout au long d’un parcours. Là encore je ne vais pas énumérer une liste complète, vous savez sans doute aussi bien que moi à quel point notre esprit peut être un allié précieux comme un ennemi redoutable.
Parlons donc de demain, du prochain objectif.
Il y a un objectif final bien sur, mais aujourd’hui c’est un rêve et non un objectif.
Un objectif doit être réalisable et non une source de stress.
Donc, première chose, pas de cumul entre objectif et temps.
Pour une raison simple, je ne suis pas maître du temps que je vais pouvoir accorder au golf.
Si je gagne au loto demain, je changerai immédiatement d’avis mais n’ayant même pas joué…
Bref.
Donc, un objectif de « niveau »
Le prochain objectif immédiat, la prochaine étape visible de là où je suis est de jouer sous la barre des 85 régulièrement.
En termes d’index cela se situe en dessous de 12.
Cet objectif, raisonnable, est plus une étape vers une autre à laquelle je pense déjà, j’en ai même parlé à Parrain, mais ce qui m’intéresse surtout dans ce cas c’est la façon dont je vais y arriver. Ce que je vais devoir améliorer, corriger, mettre en œuvre, modifier, aussi bien dans ma technique que dans mon mental.
Et les chemins que je vais emprunter auront ensuite un rôle à jouer pour la deuxième étape que je détaillerais plus tard une fois la première atteinte.
En termes de matériel, j’ai ma série type.
La colonne vertébrale, les fondations avec ma série de fers du 4 au 9 venant de chez Q. Parfait, rien à changer depuis son arrivée dans le sac.
La distance avec trois clubs, driver, bois3 et hybride 20°. Oui, Parrain, dans un élan de bonté admirable m’a rendu mon hybride fétiche qui reprend la place du fer3.
Fer ô combien utile à l’entrainement mais encore trop délicat à jouer sur un parcours. Il y a déjà bien des obstacles à franchir, inutile de s’en créer d’autres en plus.
La précision avec 4 wedges, oui j’ai bien dis 4… pitch, gap, sand et lob.
Je connais un bloggeur belge et gaucher qui doit être ravi de lire ça…
Rien n’est plus important que le jeu en dessous de 110m !!!
Et bien sur mon putter magique qui m’aide à conserver une moyenne de 32 putts pour le moment mais bien entendu, je ne vais pas me contenter longtemps de cette moyenne…
En termes de technique, il faudra des cours, voir même un vrai programme construit et raisonné. Je dois revoir Yoda mais malheureusement, l’éloignement sera un obstacle infranchissable dans la continuité du travail, comme je l’ai dis auparavant, je ne maîtrise pas le temps, je dois donc optimiser le temps que je pourrais consacrer au golf à jouer plutôt qu’à conduire…
Et cette décision m’attriste beaucoup.
En termes de mental, finissons par le plus important, il me faudra des conseils, de l’aide et là, n’étant pas encore fixé sur la méthode, je vais tâtonner, chercher par quels moyens je peux m’améliorer et travailler dans ce domaine. Ma première décision concernant le mental est d’avoir accepter avec une joie mal dissimulée de faire partie de l’équipe de Villennes. Les matchs à venir vont m’entrainer à gérer le stress des compétitions.

Et bien voila, ce n’était pas si long que ça finalement !

Au boulot ?
Au boulot !

mercredi 9 septembre 2009

FORUM POUR LES PRO...

Un nouveau forum s'est ouvert il y a peu, forum réservé aux professionnels du monde du golf.
n'étant pas un professionnel, je suis néanmoins allé voir, curieux que je suis...

Avantage du principe du forum, on peut y lire les différents sujets traités même si on ne peut y participer.

Et bien, même si l'endroit est tout récent et sent encore la peinture fraîche, on peut y lire quelques articles très instructifs!

Tout ça pour dire, si par le plus grand des hasards, (on ne sait jamais sur un malentendu) des pros du golf lisent mon blog, allez faire un tour là bas et inscrivez vous pour faire vivre cette excellente initiative de Yan!

l'adresse du lieu:ICI


Et si comme moi, vous n'êtes pas pro, allez tout de même lire les articles qui y sont déjà et mettez le en favori pour y retourner de temps en temps, la visite sera toujours instructive.

Et si comme moi vous connaissez des pro (fesseurs, fessionnels, gnates) conseillez leurs d'aller y faire un tour...

Longue vie à cette idée en tout cas!

Moi je vais aller au practice car j'ai lu un article de Stéphane sur la force d'un swing et faut que je vérifie des trucs !

samedi 5 septembre 2009

LE MENTAL C’EST DANS LA TÊTE…

Et voila, 1 an de carte de verte demain.
Ce matin compétition index à Villennes pour fêter ça.
Pas d’entrainement de toute la semaine.
Pas de réserve de nourriture à part des abricots, ça va faire léger malgré un bon petit déjeuner mais un apéritif bien arrosé la veille et dodo sans trop manger.
Arrivé à 8h pour un départ à 9h, une heure pour retrouver les repères au practice.
Ça se passe plutôt bien mais il y a un bon vent sur le parcours et il ne fait pas super chaud ce matin.
Je vais partir avec deux joueurs qui ont le même index que moi, 17.5 pour l’un et 17.2 pour l’autre. Départ blanc, je suis habitué désormais.
Le 1 au fer4 comme toujours mais le vent et un contact moyen me donnent un second coup au fer7, du moins c’est ce que je pensais mais non, le vent est plus soutenu, trop court, un petit coup de 54° un putt manqué de peu, bogey. Bois3 pour le 2 qui arrive sur la gauche du fairway, fer7 trop loin, pas facile ce vent, 54°, putt manqué de peu, bogey à nouveau. Par sur le par3 avec deux putts ensuite. Double bogey sur le par5 avec un départ en slice au driver, j’ai retenu ma descente et ensuite ce fut un peu compliqué de bien revenir sur le green avec encore une fois le premier putt manqué de peu. Le par sur le gros par4 de 429m grâce à une belle approche au 54° à 15m du green. Le par au par3 du 6 avec un putt.
Premier tiers avec +4 en stroke et 10 putts, voila qui est de bon augure.
Le 7 finit sur un double bogey à cause d’une socquette au troisième coup avec le 60° joué en pente qui arrive dans le bunker, bonne sortie et un seul putt derrière. Gros drive sur le 8, green touché au second coup, putt de 15m qui frôle le trou, par. Le 9, départ au drive qui slice totalement, fer3 gratté mais très bon coup de 50°, putt de 2m ensuite, par encore. Bogey sur le par3 suivant avec un mauvais putt d’approche au second coup. Bogey à nouveau sur le par4 du 11 malgré un bon départ au drive qui me dépose à 90m du drapeau, mais je gratte puis je fais un beau top et deux putts. Au 12, à nouveau le drive qui me fait une balle très haute et en slice, avec un vent contre j’ai encore 150m à faire avec un bon vent de face qui ne faiblit pas, je sors mon meilleur coup de fer de la journée en déposant au fer5 la balle à 3m du drapeau, un seul putt, mon birdie est fait.
Deuxième tiers avec +3 en stroke et encore 10 putts, tout va pour le mieux.
Ensuite, il y a eu comme un dérèglement total de la machine.
Hors limite au 13 qui finit avec un triple bogey et un putt, un double au 14 avec encore un putt, bogey au 15 mais sur ce par3 avec ce vent c’est plutôt une bonne chose, double au 16, triple au 17 avec 4 putts ! Enfin par au 18 avec un gros départ au driver qui me pose à 60m du drapeau sur ce par4 de 331m. J’ai raté toutes mes mises en jeu au bois3, mauvais état d’esprit ensuite, je me suis laissé envahir par le doute et le stress sur tout le dernier tiers sauf au 18.
Résultat, +11 sur le dernier tiers avec 12 putts !
Là, il est évident que le mental m’a totalement fait défaut. À part au 18 mais après coup c’est logique puisque je suis arrivé sur l’aire de départ avec en tête l’envie de m’amuser et de tester le départ au driver convaincu d’avoir raté ma carte sur le dernier tiers, tout s’est donc bien passé sur ce trou où j’ai manqué de peu un second birdie.
J’avais faim, le vent commençait à me fatiguer car il s’était renforcé et tournait, pluie sur le 15 qui s’est vite arrêtée.
Qu’est ce qui m’a pris de ne pas vouloir lâcher le bois3 que j’ai raté trois fois de suite, je ne sais pas. Manque de recul sans doute, je n’ai pas su faire preuve d’objectivité sur la fin et cela a gâché une bonne carte.
Résultat global, +18, 32 putts, 5 greens en régulation, 7 fairway touchés sur 14, 1 birdie, 6 pars, 5 bogeys, 4 doubles et deux triples !
Un tiers du parcours raté en ne sachant pas réagir correctement suite à un coup totalement raté.
Pour le moment le petit jeu et le putting ne me servent pas à progresser mais à rattraper les erreurs.
À méditer…

Prochain article en forme de bilan avec une synthèse de points forts et des points à travailler.

mardi 1 septembre 2009

NOUVEL ETAT D’ESPRIT…

À force de travailler sur ses points faibles pour les voir devenir des points forts, on finit aussi par modifier son point de vue, par revoir ses attentes, par reconsidérer ses certitudes.
La stratégie sur le parcours par exemple.
À force d’entrainement sur les approches courtes, motivé par Ben et par un fameux « blogueur gaucher » ce poste du jeu est devenu un atout, alors sur un par4 court je ne vais pas hésiter à me rapprocher le plus possible dès le premier coup, étant en confiance sur le petit jeu, même chose sur les par5.
Par voie de conséquence, je revois aussi ma stratégie sur les seconds coups longs bridés au fer6.
Je me rends compte au fur et à mesure à quel point le bon état mental dans lequel on va jouer un coup est une condition sine qua non de sa réussite.
Et je me rends compte maintenant du nombre de facteurs de stress que je me suis imposé moi-même sans vraiment m’en rendre compte.
Le coup de golf se joue en ayant l’esprit ancré dans le présent, dans l’instant.
Le parcours se vit, se construit coup après coup et l’index, le niveau se construit jour après jour.
Il est hasardeux finalement de se dire : « dans 2 mois je serai X d’index »
Certains, enfin l’unique lecteur peut se dire « il ne pas arriver à faire 15 d’index avant le 6 septembre alors il prépare le terrain et cherche une excuse »
Mais non cher lecteur unique et en plus moqueur, ce n’est pas le cas.
J’ai déjà fait des cartes en dessous de +15 en stroke play et je vais en faire de plus en plus, le niveau est atteint, l’index le montrera en temps et en heure.
Mais si je me dis que samedi c’est ma dernière chance de faire mon objectif, j’ai 80% de chance de rater la totalité de la compétition.
Ce serait passer son temps focalisé sur un obstacle d’eau en voulant l’éviter sans se préoccuper du coup à faire pour le traverser.
Et pour moi, aujourd’hui, chaque parcours est une récompense, une occasion agréable de matérialiser mes entrainements en condition réelle.
Car aujourd’hui je considère que mes entrainements sont plus durs que mes compétitions, en compétition je peux me détendre, m’intéresser à la stratégie du trou, me concentrer sur le coup à faire et surtout oublier que je dois faire un birdie pour gagner le point stabbleford qui manque ou bien oublier que je dois réussir ce coup pour rattraper le coup raté d’avant.
C’est comme ça que j’ai réussi 15 trous à Guerville et c’est comme ça aussi que j’ai gâché les trois autres.
Mon objectif n’est pas d’être « single » le 6 septembre 2010 mais de trouver les voies pour y parvenir.
Le chemin à parcourir est plus riche d’enseignements que le point où on arrive.
Cela parait un peu « sagesse orientale » mais quand on prend vraiment conscience du sens de cette phrase, on comprend ce qui est important de réaliser pour arriver à ce point qui ne sera au final que le point de départ d’un nouveau chemin à parcourir une fois atteint.
Donc, en toute logique, si je dois travailler à être dans l’instant, je peux me fixer un objectif de niveau à atteindre mais je ne peux raisonnablement fixer une date butoir et rester serein par la suite.
Donc, l’objectif prochain est la maîtrise des longs fers sur le fairway et comme toujours continuer à maîtriser et automatiser le swing et ses étapes…
Tout vient à point à qui sait……………………………………………non pas attendre justement mais travailler pour arriver au point à atteindre.
Allez zou, en route pour un nouveau chemin !