lundi 29 mars 2010

VENZEANCE !

Je décide de mon état mental AVANT le coup…
C’est ce que je me suis répété dans les bouchons avant d’arriver ce matin.
Je prends ma carte de score, départ jaune de l’Albatros, je l’ai voulu, va falloir assumer maintenant.
Index 15.3, 21 coups rendus, j’ai fait mon plan de vol, j’ai fait une première lecture de mon livre spécial « Heavy Mental », on va voir ce que j’en ai retenu.
Dans la partie, un index 5 qui part des blancs, logique, et un index 18.4 qui part des…blancs aussi !?
C’est vrai, le lundi, c’est permis, on part d’où on veut…
J’ai déjà testé le masochisme, le jeune homme, visiblement pas encore, ok, on verra bien.
Avantage, je ne vais jamais commencer.
Et c’est tant mieux après réflexion…
Salutations, échange de cartes (de score, on n’est pas à un cocktail mondain non plus…), il est l’heure, il fait presque beau et il n’y a presque pas de vent.
Bois3 pour le single, placé relax.
Le jeune homme sort son driver, je m’inquiète un peu pour lui mais non il n’arrive pas dans l’eau. Visiblement il n’a pas de grosses distances, je crois que l’option masochisme se confirme.
À mon tour !
Le choix du club est déjà fait depuis une semaine, 20°, je suis derrière la balle, je visualise, je me place, je me donne le feu vert enfin je pense puisque je fais un joli hook qui reste sur le fairway mais bien à gauche.
J’avais prévu un fer9 ou un PW à suivre, je suis à 170m du drapeau, vent de face.
Configuration délicate, je sors le fer6 sans conviction, erreur…
Une bonne topette toute propre, rough à droite du green. Un coup de SW hasardeux, je suis sur le green mais à 6 bons mètres et en haut, drapeau en bas, pas loin de la flotte où le jeune homme a mis deux balles, il n’aime pas l’eau et malheureusement il y a pas mal ici…
Je prends mon bon vieux putter Craz-E, mon fidèle compagnon depuis mes débuts.
Le choix de la sécurité ça paye toujours.
3 putts…
Ah, ça eut payé alors…
En fait il y a une grosse différence entre mes deux putters, le nouveau, Ouaki, est plus « rapide » et léger.
Là, j’ai perdu le rythme avec celui là.
Je n’aurai pas du…
Bon le single a fait le par mais ça on s’en doutait.
3 putts avec un green en régulation +1, quand même…
Maître de mon mental tout ça…
Je me demande si je n’aurai pas du faire un peu attention à la technique aussi…
Bon allez, le deux, le par3 au dessus de l’eau, 150m des jaunes, un peu plus des blancs.
Le jeune homme sort un bois.
Ah oui, il n’aime pas l’eau c’est certain maintenant mais il prend le green donc tout va bien. Le single, euh le single, et bien il fait son jeu de single.
Je sors le fer7, j’avais décidé fer6 mini mais le vent est dans le sens de la marche.
Contact pas terrible mais pile poil dans la direction, 4m du drapeau, Houston est content… Surtout avec deux putts pour le par.
Ça marche bien cette histoire de routine !
On arrive au 3, le premier par5. 20° décidé au départ, je ne m’occupe pas des autres joueurs et de leurs drivers. Tiens, encore un hook ?
Travailler le mental c’est vrai que ça change tout, avant je faisais des slices !
Bosquets évités de justesse, 20° à nouveau, un slice, ouf ! un fer7 à suivre qui tombe dans la pente avant le green mais après le bunker, un petit coup de wedge et… 2 putts…
Je vais pouvoir valider la force du mental par rapport au putting sur tout le parcours.
J’ai regretté le choix du putter, Pif et Paf vont me le rappeler gentiment à chaque fois !
J’aurai pas du leur dire à ces cafteurs.

On s’attaque au 4, le par4 de la sortie du driver qui part en hook lui aussi, pas de jaloux comme ça. Je suis dans le bunker type plage de débarquement mais pas loin car le coup a été plutôt puissant. Fer9 pour chercher l’avant green, PW en approche et…3 putts !
Intéressant l’approche putt version je bégaye…
Allez le 5, sortie du bois3, qui ne hooke pas lui, il est bien élevé. Mais la balle fonce tout droit vers les deux seuls arbres à droite, les évite et se plante dans une pente. Je fais une belle sockette au PW mais un superbe recovery de 60m au SW ensuite à 2m du drapeau et je fais deux putts…
Au 6, 20° comme prévu, hook comme pas prévu mais visiblement il y a un souci technique aujourd’hui sauf que j’ai décrété de ne pas chercher à corriger mon swing en cours de parcours…
Sans doute pas une bonne chose mais bon, un choix est un choix, il est bon ou mauvais mais il doit être fait pour en faire une autocritique ensuite.
Donc on passe au, le dromadaire parce qu’il a qu’une bosse.
J’ai l’impression que mes distances, au départ, ont augmenté. J’avais laissé le choix libre entre bois3 et driver, ce sera le bois 3 qui va planter la butte derrière le plateau.
Ah oui, mes distances sont en augmentation c’est sur…
Bon, fer7 de recovery puis un coup de SW un peu court, faut jouer approche putt et ouf ça fait vraiment approche putt !
J’avoue mettre sous silence les actions de mes deux partenaires mais rien ne change, le single joue comme un single et le masochiste, le pauvre, se bat comme il peut avec les distances.
Allez au 8, j’avais joué H4 la dernière fois, je prends donc le fer5, longueur ok mais à droite du green. Superbe approche au 60° à 1m du mât et…deux putts…
Bon… En même temps je n’ai pas vraiment la possibilité de faire l’aller et retour pour reprendre l’autre putter alors je me fais une raison. La carte va grandement en pâtir c’est certain, ça sent la contre performance à plein nez mais l’objectif du jour n’est pas là alors je prends cela, à ma grande surprise, avec le sourire et j’en blague avec mes deux partenaires.
Allez le joli par5 du 9. Hésitation avec ces distances sur le club de départ, je reste sur le driver qui fait son hook et se pose pas loin de l’eau à gauche. J’ai l’ouverture du fairway alors j’en profite avec mon 20° puisque je joue du rough.
Ça les fairways, je les pas beaucoup abimés aujourd’hui…Comme le zozio là...


Le coup au 20° est droit, on n’est pas à l’abri d’un bon coup, PW à suivre, je prends le green en régulation, la première fois depuis que je fais ce parcours.
La stratégie a donc du bon.
J’imprime !
L’air de rien j’ai déjà imprimé pas mal de choses positives depuis le départ ce matin.
Même si le score ne suit pas, je suis très content de moi.
Mes clubs sont intacts (c’est Parrain qui va être content), pas de mouvement d’humeur. Je me trouve même limite trop calme. Au moins ça a le mérite de ne pas faire peur à mes partenaires et de toujours envisager le coup suivant sereinement, ça change…
Trou après trou, coup après coup, c’est une bonne méthode, je la garde, j’ajouterai un peu plus d’envie de gagner quand même…
Quoi le green du par5 ?
Trois putts, pourquoi vous demandez ?
Le 11, par4 court, ça tombe bien je n’avais encore pas fait de gratte, le bois3 s’y colle, je savais bien que j’étais trop cool. Je mesure, un petit 140m en montée vent léger de face, fer7 sur le green, tout va bien.
En plus je réussis le second putt de 30cm, quelle amélioration !
Par3 du 11, vent léger de face, fer8, j’aurai sans doute mieux fait de prendre le 9, approche timide au SW, deux putts donc…
Le 12 c’est fête au village !
Driver en hook, bien fait pour moi mais j’assume jusqu’au bout, fer6, 60° gratté, PW d’approche et le « 3 putts » de retour, il m’avait manqué celui là…
Le 13, le trou maudit d’avant l’époque « je suis maître de mes pensées »
Driver donc comme prévu, l’eau est à droite et le hook va à gauche, relax.
Sauf que là, j’ai 165m, vent de face et obstacle d’eau quand même…
Mais la balle, bien que dans les buttes à gauche, a un bon lie et je suis à plat. Aucune hésitation, je sors le H4, j’ai l’ouverture sur le green, j’envois avec le feu vert de Paf en prime et je plante le green à 6m à droite du mât en position dangereuse à gauche pas loin de l’eau.
M’en fiche je ne le visais même pas…
Pour le coup, le troisième putt m’a un peu agacé quand même mais rien ne sort, je maîtrise, content de moi finalement…
En avant pour le quintet final !
Le 14, ce bon gros par5 en montée avec angle droit. Gros drive, limite trop gros car je suis au bout de la montée ou presque mais dans le rough et en légère pente.
Erreur stratégique de base après un gros coup, je cherche l’approche putt avec un second coup au 20°.
Fort heureusement Paf s’en mêle et je fais une sockette ! Rough en pente, grosse touffe d’herbe bien solide dans le chemin du club, ça donnera PW suivi de 60° dans le bunker derrière le green. Très bonne sortie pour cet unique bunker de green de la journée.
Et…Trois putts…
J’opte pour la philosophie bouddhiste…
Allez le 15 ! 20° ! Gratté mais ça va. Enfin ça va, faut jouer le fer6 pour le green.
Aaaaaah un slice, pile au bon moment !
Dans le lac.
Dropping zone.
95m au drapeau, SW, allez savoir pourquoi je ralentis dans la descente…dans l’eau… On prend le même et on recommence, 4 bons mètres derrière le drapeau.
Et là, allez savoir pourquoi encore, sans raison valable, je rentre le putt.
Allez le 16, fer8, un petit top, j’en avais pas fait, rough derrière le green, une approche délicate au SW, un peu trop volontaire, il s’en faut de peu pour que la balle touche le mât mais non, elle dévale. Ouf, que deux putts…
Le gentil 17, drive légèrement slicé ça change, je m’étais décalé à droite exprès en vue du hook quasi certain…
Erreur de stratégie fatale, je veux attaquer au 20° alors que je suis en pente dans le rough… à suivre un SW, un 60° et PW qui ne touche même pas le green vu qu’il termine en sockette…
Mes gentils partenaires me rapportent ma balle…
Ma carte est morte depuis longtemps et je vais encore bien.
Un petit pas pour le golf mais un grand pas pour moi !
Allez le 18 pour le fun ! Drive en slice ! Yes ! Fer6 vers la dropping zone en slice ! Re yes ! 95m du drapeau qui est gentiment installé au fond à droite du green le perfide.
SW centre green, hook, je suis tout de même en régulation, j’ai juste 35m de green à traverser.
Une bagatelle vu ce que j’ai déjà fait…
Et là, encore une fois, une ficelle qui termine à 30cmdu trou, le deuxième rentre, le par improbable de la journée pour finir !
Bon j’avoue, ça a été long au final.
Oui à lire aussi j’imagine.
Je ne sais pas je relis jamais…
Synthèse rapide ?
Je peux jouer sans m’énerver sottement.
Oui j’euphémise bien non ?
Prochaine étape comme me l’a suggéré un ami : conserver ce calme mais être plus offensif.
Et reprendre mon nouveau putter !
Non parce que +27 en stroke avec 10 putts de trop…
Je sais bien qu’on dit souvent que si ma tante en avait on l’appellerait mon oncle mais n’empêche que je vais y retourner un lundi et avec Ouaki on va bien rigoler sur les greens maintenant que la stratégie est validée et les erreurs bien identifiées…
Z’ allez voir…
Venzeance !

dimanche 28 mars 2010

DANS LA BULLE…


À part l’étonnante visite de l’Albatros en virtuel au Fouquet’s, la semaine a été calme, pas de practice, pas de parcours.
Juste une tranquille réflexion sur mes lectures concernant le mental sur le parcours, comment faire pour que Pif et Paf forment un couple modèle comme Bonnie et Clyde ou Black et Decker par exemple.
Comment aborder le parcours, le trou, le coup, avant le coup, pendant le coup, après le coup.
Un peu comme un swing se compose de plusieurs étapes techniques, le parcours se découpe en plusieurs situations mentales.
Parfois c’est notre coté réfléchi qui prend le pas, parfois c’est notre coté instinctif qui doit diriger.
Il est plutôt important de ne pas mélanger.
Si je vous lance un cactus en criant « reflexe ! » vous faites quoi ?
Vous voyez bien qu’il faut faire attention à qui doit s’occuper de quoi…
Cette semaine j’ai fait plusieurs petits exercices en ce sens.
En premier lieu, comme un skieur qui visualise sa descente à venir, j’ai fait le parcours en imaginant chaque coup.
Bon, je n’ai pas rêvé le parcours comme on rêve de ce que l’on va faire quand on gagne au loto, j’ai visualisé à mon niveau, avec mes clubs de départ préalablement décidés.
Il y avait un peu de vent et je n’ai pas fait le par partout mais chaque coup a été fait dans une routine constante et toujours répétée…
Il y a eu trois « moments » dans ma routine.
Premièrement, la réflexion. Comment repose ma balle, quelles sont les conditions, la distance etc.
Deuxièmement, la visualisation. Quelle sera la trajectoire de ma balle, où va-t-elle retomber, en fonction du club que j’ai choisi.
Enfin, je vais me placer après avoir validé tout ça. J’ai pris mes repères. Je me mets à l’adresse, je suis dans ma bulle, je me fais confiance, je sais que je sais faire le coup que j’ai décidé car je l’ai déjà réussi plusieurs fois avant.
Comme sur le pas de tir d’une fusée, la radio grésille un peu : « Ok Houston, Everything is checked, You’re now Ok for Go ! »
Traduction : « salut Houston, j’ai fini le chéquier, tu peux aller faire les courses quand même »
Et là, impossible de vous dire ce qui se passe vraiment car c’est Paf qui gère et lui ne s’exprime pas de façon verbale et là je vais avoir beaucoup de mal à vous mimer la scène…
On valide tout ça demain !

jeudi 25 mars 2010

L’ALBATROS AU FOUQUET’S…

Suite à ma promenade au salon du golf, à ma rencontre avec Julien et son simulateur "GOLFZON" qui ne vous laisse jamais les pieds à plat, j’ai voulu en savoir plus sur la bestiole.
Curiosité quand tu nous tiens…
Rendez vous fut donc fixé à Paris, au Fouquet’s pour refaire quelques swings et cette fois ci sur l’Albatros.
Je connais le coin, j’ai été, lors de mes années de post-pubérien avancé, un gentil concierge qui allait faire chercher par les grooms du caviar pour des princesses orientales capricieuses dans l’hôtel de luxe juste à coté…
Bon, puisque je monte à la capitale, je vais mettre ma tenue de golf du dimanche, pantalon blanc à fines rayures noires, polo blanc et petit chandail sans manche noir.
Sobre et chic, je prends bien entendu mon sac de golf mais sans le chariot, un peu lourd certes, mais le parking est juste à coté donc…
Donc je sors au mauvais endroit du parking et je remonte un tiers des Champs-Élysées à pied, en tenue de golf.
Le caddy paumé qui cherche son pro après une victoire en Ryder Cup fêtée jusque tard…
Une bonne honte de 600m en montée.
Nickel…
Je rentre dans le bar mythique, on m’ouvre la porte avec un grand sourire pour m’expliquer que l’entrée est juste à coté, ils ont racheté l’hôtel où je travaillais naguère.
Re honte…
Re nickel…
Me voila donc enfin arrivé devant la bonne personne.
-Bonjour, vous ne devinerez jamais avec qui j’ai rendez vous ?
-Georges ? Conduisez monsieur sur la terrasse...
Ah si, elle savait…
C’est très étrange de monter dans un ascenseur lambrissé pour aller jouer au golf tout de même…
Bref, me voila sur le toit du lieu de renom, soleil, terrasse avec du bois partout et devant moi, une grande véranda transparente, l’écran géant au fond, la grand classe…
Si ça ce n’est pas le coup marketing de l’année…
Certes, depuis que je joue, c'est-à-dire pas longtemps, j’ai une tendance à m’enthousiasmer à chaque nouveauté que je rencontre mais là, c’est tout de même fort.
Le lieu sert de showroom mais peut aussi être réservé par des particuliers pour une partie d’un nouveau genre, le golf au champagne…
Bon, moi je ne suis pas là pour ça.
Je veux jouer un parcours que j’ai déjà vu dans la réalité pour savoir enfin si on joue pour de vrai sur un simulateur de golf.
Quelques coups d’échauffement sur le practice virtuel.
En tout cas ça reproduit déjà bien les slices !
C’est tout le problème, j’ai peu de temps et j’ai envie d’en voir le maximum, l’entrainement sera plutôt bâclé…
Donc, l’air faussement pas curieux, je demande si c’est long de charger le parcours culte du Golf National.
Et hop.
Me voila au départ du 1, survol du trou.
Sur le cul le Jérôme…
Il ne manque rien, pas un bosquet, pas une butte, pas un lac (c’était pas obligé ça…), pas un relief.
Rien donc…
J’avais prévu de démarrer au 20°, je le sors du sac, me place et j’envois sans réfléchir histoire de laisser Paf gérer la suite.
C’est le bon club, fer9 à suivre, je n’ai pas fait gaffe au vent, dans l’eau la baballe.
Quel réalisme !
Gros avantage, la balle ne s’est pas noyée pour de vrai, elle n’est même pas mouillée !
Mais mon double bogey lui, est bien réel…
Je prends en compte le vent pour le par3suivant, la caméra de survol remplace la balle et je vole au dessus de l’eau pour retomber sur le green.
Bon le putting j’en parle pas, faut du temps pour bien s’y faire.
Par5 à suivre, j’ai ma stratégie en tête, bois3, fer6, PW. Le départ sur la gauche dans le petit rough, fer5 bien cogné, SW plein swing derrière, je suis à 3m du drapeau, deux putts, le par.
Je garde la séquence en mémoire pour lundi dans la case « tu peux le faire ».
Le grand par4 ensuite, j’ai goûté le rough version Open de France, ça calme…
Je vais faire juste les cinq premiers trous du parcours parce que j’ai à peine une centaine de questions à poser et je ne sais pas faire deux choses en même temps. Malheureusement on n’aura pas tout l’après midi pour en faire le tour car il y a quelques rendez vous d’acheteurs à suivre…
Je pense que je vais m’arranger pour que quelqu’un en achète un juste à coté de chez moi…
Parce que je vous jure que pendant un quart d’heure, j’étais vraiment sur l’Albatros…
Je me demande bien comment ça se passe une soirée golf et champagne moi soudain.
Sans tomber sur le cul devant tout le monde…

lundi 22 mars 2010

LE GROS ZOZIO POUR LE 29 MARS…


Beaucoup l’auront compris, la décision a été prise, à l’unanimité des voix, Pif, Paf et moi.
L’Albatros, le lundi 29 mars.
Premier parcours dont le score comptera pour l’index 2010, la saison est donc lancée.
Je le surnomme affectueusement le « gros Zozio » car on commence à bien se connaître et c’est aussi par solidarité pour les « ornithologues Googliens » qui doivent en avoir assez de tomber sur le blog alors qu’ils s’intéressent surtout au mode reproductif de ces fiers migrateurs ailés…
J’ai bien lu le livre de Heavy Mental (oui le lundi c’est le jour des jeux de mot nuls), il faut laisser Pif bosser en matière de choix.
Je l’ai donc laissé faire.
Pif, à toi la parole.
-      « Merci pauvre schizophrène golfique. L’Albatros, pourquoi ?
C’est une excellente question et je vais vous répondre en 27 points détaillés. Tout d’abord, merci de me laisser enfin m’exprimer là où mon rôle est prépondérant, indispensable et nécessaire dans la réussite de cette entreprise ô combien passionnante des aventures de l’index en folie.
Il faut comprendre avant toute chose que le schéma psycho-socio-culturel de ce parcours dénote chez le joueur amateur un profond désir refoulé de prouver à ses parents à quel point il aimait à ce que les pelouses du jardin familial soient toujours convenablement tondues et je tiens donc à rappel… »
STOP !
Navré, j’avais oublié à quel point il était chiant lui…
Bref.
L’albatros parce que j’aime ce parcours et cette raison pourrait largement suffire, parce qu’aussi, du départ jaune, j’aurai 21 coups rendus sur l’ensemble du parcours, ce qui implique que je peux jouer chaque trou sans le stress de la régulation obligatoire.
J’y vais donc en confiance et avec une vraie joie de retrouver un bon copain.
Bon, un copain parfois perfide mais que voulez vous, on n’aime pas ses amis uniquement à cause de leurs qualités…
Méditons deux secondes là-dessus mes amis, mes frères, mes collègues, ah bah non je bosse seul c’est vrai.
Je me suis donc penché à nouveau hier sur un outil excellent pour préparer une stratégie, Google Earth.
Oui, première étape de mes bonnes résolutions : arriver sur le parcours avec une stratégie trou par trou.
Et s’y tenir.
Je vais vous en faire le détail rapide afin d’avoir une raison supplémentaire de m’y conformer lundi prochain : Puisque je l’ai dit, faudra bien que je le fasse.
Connaissant déjà bien ce parcours, j’ai utilisé le logiciel en mesurant par rapport au centre du green la distance d’attaque la plus sure avec le club le mieux adapté.
J’ai ensuite vérifié quel club de départ était nécessaire pour arriver sur cette zone pour les par4. Pour les par5, je n’ai pas cherché le moyen d’arriver en deux coups sur le green mais en trois coups faciles.
Pour les par3, encore plus simple, quel longueur minimum pour arriver sur le green, quel club pour ne pas le dépasser.
Bien sur je me suis aussi servi de ma mémoire pour me souvenir, trou par trou des meilleurs coups de départ effectués.
Donc, si tout va bien et pas un vent anormal :
Le 1 : par4 court, 20° fer9 ou PW.
Le 2 : par3, fer6 ou 5.
Le 3 : par5 en deux parties, 20° fer6 et fer9 ou PW.
Le 4 : par4 long, driver fer6 ou 7, pas de prise de risque si mauvais départ, jouer approche putt.
Le 5 : par4, bois3 fer8. Le green est grand.
Le 6 : par4 court, 20° fer9 ou PW.
Le 7 : par4 délicat, deux coups rendus donc zéro risque, driver ou bois3 suivi de fer6 maximum, ça passe ou c’est approche putt ensuite.
Le 8 : par3, fer5 ou H4.
Le 9 : gros par5 en dog leg droit, driver fer6 et PW.
Le 10 : par4, bois3 fer9 ou PW.
Le 11 : par3, fer8 ou 7.
Le 12 : par4 délicat, driver fer6 ou 5, pas de prise de risque inutile.
Le 13 : deux coups rendus, par4 humide, driver ou bois3 fer9 ou plus, il faudra jouer un club de plus que le bord de l’eau et on avise ensuite.
Le 14 : gros par5 en montée, driver fer7 GW ou Bois3 fer6 PW, à voir encore.
Le 15 : deux coups rendus mais je l’aime bien, bois3 fer9 ou 8.
Le 16 : par3 fer8 ou 7.
Le 17 : gros gros par4, driver fer5 ou H4, mieux vaut approche putt que prise de risque.
Le 18 : par5, driver fer6 si maximum 150m pour le centre du green sinon régulation +1, c’est mieux que de noyer une balle…
Après analyse, sept départs au driver maximum, pas besoin de chercher à envoyer des missiles à chaque coup, trop de risques inutiles…
Les images sont issues de Google Earth, vous voyez que ça peut servir.
D’ici là, peut être un parcours mais de toute façon petit jeu au practice et travail de routine…
J’étais presque sérieux là, je m’améliore !

dimanche 21 mars 2010

PRACTICE, COMPÉTITION, CADDY…


La saison a enfin décidé de cesser ses harcèlements météorologiques aberrants pour permettre à la saison de démarrer.
Mais non, l’hiver n’a pas été rude, qu’allez vous penser voyons…
Cette semaine, retour tant attendu sur les bonnes résolutions.
Deux heures de practice avec un seul seau de balles.
Pour y arriver, c’est très simple, il suffit de ne mettre dans le sac, que les clubs nécessaires au petit jeu.
Ça allège, ça rend sérieux, c’est donc utile.
À partir de maintenant, entrainements thématiques.
La prochaine fois, promenade dans les bunkers et sur le green.
Ça fait trop longtemps que je n’ai pas eu de sable dans les oreilles, j’adore quand ça crisse un peu quand je mets des écouteurs…
Bref…
C’est le printemps !
Faut faire des compétitions !
Ce sera pour samedi, ou dimanche ou lundi prochain.
Avis aux bonnes âmes qui s’étaient portées volontaires pour être caddy, s’il y a une compétition en île de France un de ces trois jours sur un golf que je connais déjà, la liste des golfs est dans les modules de gauche, faites moi signe si votre proposition tient toujours.
J’avoue que je me tâte concernant les lundis du National avec l’Albatros départ jaune.
Mais je serai ravi d’avoir d’autres avis…
À vous !

samedi 20 mars 2010

MON PREMIER SALON…

Jamais deux sans trois ai-je souvent entendu dire…
Deux fois que je ne vais au salon depuis que j’ai touché mon premier club.
La première parce que trop tôt pour apprécier pensai-je, la seconde parce que beaucoup m’ont dit que cela ne valait pas la peine de se déplacer.
Ce coup ci, j’ai décidé de me faire ma propre opinion.
Après coup, je comprends que beaucoup pensent que cela ne valait pas le coup si je reste avec un regard critique.
Arrivé sur zone 10mn avant l’ouverture, je suis au milieu de golfeurs à attendre l’ouverture des portes.
Enfin je crois que c’étaient des golfeurs car ceux qui étaient proches de moi, j’espère bien ne jamais partager un parcours avec eux !
Et vas y que j’insulte la dame parce qu’elle a grappillé une place, et vas y que je critique l’organisation de façon vulgaire, y’a des coups de fer7 qui se perdaient…
Ambiance décontractée donc, ça commençait bien…
Je croise Leni, un Tech’s de bon niveau et souriant.
Ouf !
Quelqu’un qui est content d’être là !
En plus je vais avoir la joie de rencontrer Cetty, une dame ô combien charmante puisqu’elle aime lire mes déboires golfiques, c’est bien la preuve que cette dame est forcément charmante et pleine de compassion de surcroit…
Bon alors, soyons critiques pour commencer, ça défoule...
C’est moins grand que je ne le pensais et il y a vraiment de tout ici !
Du sèche gant à pile, en passant par les semelles pour mieux jouer, sans oublier le putter qui rentre les balles tout seul, ni même l’indispensable ustensile discret au possible pour bien casser les poignets, le gogo est gâté c’est une évidence !
Bien entendu, il y a du vin, des motos et des sacs de golf en cuir, définitivement indispensables à la panoplie du golfeur…
Les échoppes en ligne, les échoppes qui ont pignon sur rue sont aussi présentes, un grand putting green avec des gentils animateurs au micro nous annoncent avec force conviction que le jambon est en promotion pendant 15mn et qu’il faut en profiter.
Non, pardon, ils annoncent un concours de putting ou d’approche pour gagner un jambon, j’ai confondu…
Un certain nombre de marques sont présentes, fitting en promotion. Vu la queue, j’ai l’impression d’être à une fête foraine avec la longue file pour attendre son tour de manège, je passe.
Bref, en 15mn, le tour complet est fait, on pourrait effectivement rentrer direct.
Heureusement, on croise avec Leni quelques têtes connues, Sébastien chez Mizuno par exemple.
Bon j’avoue, je suis un peu mizo-fétichiste et les lames chez eux sont si jolies que je résiste difficilement à l’envie de faire quelques slices au fer6.
Allez courage, cherchons un coté positif à cette promenade au salon histoire de ne pas regretter de ne pas être resté dans le mien !
À coté des motos justement, on voit avec Leni un joueur envoyer quelques coups de fer, tout seul, sur un simulateur.
Les simulateurs j’ai déjà donné, ça m’a rendu claustrophobe, j’ai presqu’envie de retourner au stand du sèche-gant à turbine intégré, celui qui est juste à coté de la machine à imprimer la photo du chien sur votre gant, sec bien entendu…
On reste un peu, et on observe
J’ai bien sur revêtu une tenue de golf pour venir avec des baskets solides, un gant dans le sac.
Quitte à ne pas risquer de se faire revendre un polo à fleur ultra nouvelle tendance pour aller dans les bunkers par des demoiselles en mini jupe du genre à ne jamais se baisser pour ramasser une balle, on demande gentiment si peut être, comme ça, juste pour tester, on ne pourrait pas taper quelques balles.
Ô surprise, on ne nous fait pas l’article, un monsieur se dirige vers l’ordinateur qui gère la bestiole et charge une partie pour 3 joueurs, on apprend alors que le monsieur qui tapait tout seul est en fait un des patrons qui gère la commercialisation du gros gadget.
Au niveau mondial s’il vous plait.
En plus il est souriant.
Premier constat, on ne joue pas dans la « caisse » du simulateur, donc fini la sensation d’enfermement.
Autre constat et de taille, le plateau sur lequel on joue s’adapte aux pentes du parcours.
Et ça, ça change tout.
Le logiciel puissant est très réaliste, intègre le vent, les différents terrains (rough, sable, fairway etc.), nos coups ratés le sont vraiment et nos coups réussis ne vont pas 30m plus loin que nos vrais coups joués dehors.
Cerise sur le gâteau, on peut jouer des parcours français et même l’Albatros…
Bref, on a squatté la bestiole 9 trous dans une partie d’un réalisme surprenant, que même là, pendant que j’écris, je me demande pourquoi je ne suis pas encore là-bas en train de jouer !
Miss Cetty nous a rejoints, bisou et plaisir de se voir enfin.
Nous accélérons la fin de la partie et nous repartons tous les trois pour un petit tour en vue de trouver de quoi manger, parce que, étrangement, avec Leni, on a chaud et on a faim !
Une fois la montre vérifiée, effectivement, 1h30 de simulateur, on n’a pas simulé l’effort…
Une petite pause pique nique, Cetty doit repartir, après des adieux déchirants dont je préfère taire ici les détails pour des raisons encore inconnues, je retourne chercher où Leni est passé.
Au simulateur…
Bon, ok, quelques balles et on s’en va.
Par chance, enfin si on veut, la partie commencée est avortée pour des raisons commerciales et promotionnelles bien compréhensives, les vendeurs de jambon viennent d’arriver pour annoncer micro à la main, le début d’un concours de drive, 50 personnes attendant déjà pour manier le driver sans le moindre échauffement.
On se sauve donc avant la ruée au manège.
C’est ballot, à la fin du 2 de Peable Beach, j’étais -1…
Sur la route, je me dis qu’un stand d’ostéopathie aurait sans aucun doute fait fureur…
Soyons donc positif sur le bilan, ne serait ce que pour avoir tapé des balles les pieds pas à plat, la visite valait le coup !

lundi 15 mars 2010

COMME UN POISSON DANS L’HERBE…


On peut faire des parcours en reconnaissance ou pour faire connaissance.
La deuxième option peut être souvent plus agréable…
Rendez vous à Ableiges ce matin pour commencer à appliquer mon travail sur le mental, enfin déjà sur le contrôle et essayer de mettre en place une routine efficace du moins régulière.
Mais aussi et surtout pour faire la connaissance en vrai, en chair et en os, voir même en arêtes et en écailles de certains membres d’un certain forum de passionnés du golf…
Un fermier, un Stef, un demi-sourire, un poisson, un roi, mon Kokoro national et votre serviteur.
Que des gens bien dans le monde virtuel des forums de golf où tous les pseudos sont permis, j’ai même entendu dire qu’il y avait un qui était l’idiot du village c’est vous dire la liberté de choix…
L’ambiance du forum est plutôt à la bonne rigolade et premier constat, dans le monde de la réalité vraie, pas de différence…
Le practice balance entre application et moqueries sournoises, normal, on va tous se défier gentiment dans peu de temps et la spécialité ici est de saper de suite le moral des adversaires potentiels.
J’essaye de faire couleur locale malgré cette timidité maladive qui m’empêche parfois de m’ouvrir aux gens comme je le souhaiterai (on rigole pas dans le fond…) en demandant à un compère de bien vouloir relever ses pitchs au driver, la balle étant un peu haute, l’étiquette que voulez vous…
Allez hop, c’est pas le tout mais il y a un parcours à faire, un groupe de 4 suivi d’un groupe de trois, l’inverse aurait été préférable mais ça, on s’en rendra compte après.
Erreur, apprendre, tout ça…
Cette sortie est sous l’égide du « poisson » alias Thomas, le requin des fairways ou le goujon des greens, au choix.
Il va faire trois golfs en trois jours et devrait finir en apothéose, endormi d’office sur le green du 18 de la Chouette mercredi si tout va bien, le fermier y veillera…
J’ai la chance de faire partie de son groupe, le Roi nous accompagne et je vous parlerai de son royaume sous peu, ainsi que Zygo, le demi sourire (oui elle était facile celle là je sais) notre gaucher du jour.
Le trio qui suit regroupant donc mon Kokoro national, Stef de retour sur le vert et Le Fermier, oui avec cet homme là, la majuscule s’impose partout…
Ableiges, pour ceux qui ne connaissent pas, est un parcours plus difficile que son slope ne l’indique. Technique, long parfois, sous le vent souvent, abrupte de temps en temps, bref tout pour plaire mais pas forcément à la carte de score…


On se lance à 10h30, ciel bleu et petits nuages blancs, que voulez vous y’a plus d’saison ma bonne dame !
Je m’étais équipé hiver sibérien, je vais retirer des couches de vêtement pendant tout le parcours !
Donc départ disais je avant de me couper la parole moi-même…
Effectivement, Thomas est un requin de fairway, grosses mises en jeu, souvent très bien placées, impressionnant comme on va s’en rendre compte sur le parcours à plusieurs reprises.
Bon le petit jeu et le putting, aujourd’hui, pas vraiment sa tasse de thé.
Ce qui est logique puisque, dans le groupe, il y avait le Roi…du putting.
Et là je dois dire que j’en ai vu des beaux putts.
À 2m, à 5m, à 10m et même parfois à 150m…
Le King putte, partout, même sur les fairways…
Je me moque un peu mais une chose est sure, ces deux là en scramble doivent être terribles…
Zygo, gaucher fluide et puissant, s’est amusé à nous montrer de temps en temps comment faire un beau draw, sauf que pour lui c’est un slice…
Swing puissant mais à un moment, je ne sais pas pourquoi, son rythme a changé et il a commencé à éparpiller un peu ses balles, mais pareil, dès que ce rythme sera stabilisé, ça risque de faire mal… Avis aux amateurs de match play…
Bon je ne vais pas faire le roman trou par trou, avec 4 joueurs vous abandonneriez la lecture avant même la fin de l’aller mais il y a eu quelques très beaux moments de golf et quelques très beaux moments…d’humour on va dire…
Je me dois aussi de garder le silence sur le détail du jeu de chacun pour des raisons de secret de fabrication que chacun garde jalousement secret en vue des matchs play futurs qu’ils ont programmé.
Pas le choix, j’ai reçu des menaces…
L’ambiance était là, la cohésion aussi puisqu’on s’est tous offert un petit passage à vide au même endroit et ensuite chacun y est allé des ses petits ratés ciblés histoire qu’on ne se lasse pas, que chacun puisse participer à la rigolade globale.
Et il y a eu aussi les moments de génie pour chacun, ces moments qui nous font tant aimer ce sport parfois ingrat et cruel…
En ce qui me concerne, bilan plutôt positif du point de vue du jeu et surtout de mon travail sur le mental.
Et je le redis ici avec force, le mental c’est surtout dans la tête…
J’ai testé en conditions réelles comment créer une harmonie durable entre Pif et Paf.
Cela s’est plutôt très bien passé à l’aller avec un score en stroke de +5 et des statistiques correctes.

4 greens en régulation, les deux par3 touchés, les autres en régulation+1.
5 fairways touchés sur 7.
Par contre 18 putts, ce qui démontre bien que la période hivernale avec son manque de travail sur le petit jeu et le putting a été pénalisante pour avoir une meilleure carte.
Malheureusement, grosse erreur de stratégie au 10, par5 où je fais une bonne mise en jeu mais un second coup joué sans avoir vraiment réfléchi, le résultat a été sans appel, j’ai relevé la balle et j’ai eu ensuite une perte de confiance sur certains de mes choix de club tout au long du retour ce qui s’est confirmé sur le score.
Je relève deux fois, au 10 et au 16 alors que dans ces deux trous, la mise en jeu est excellente mais le second coup joué avec un total désaccord entre Pif et Paf, et là, ça ne pardonne pas. Slice au 10 et sockette au 16, bien fait !
Je ne touche pas les deux par3.
Je touche 5 fairways sur 7 pourtant.
Aucun green en régulation et juste 4 en régulation+1 !
12 putts sur les 7 trous joués, moins pire…
Gros problème de concentration et de stratégie sur le retour donc. Même si je touche bien les fairways, certains n’auraient pas forcément dû être joués au driver…
De plus j’ai constaté sur ce parcours un souci avec la composition de mon sac qui m’amène à revenir sur l’utilité du gap wedge.
En effet j’ai eu au moins 4 fois un souci avec le choix entre un PW dosé léger mais pas facile et un trop long coup de sandwedge.
Je crois avoir fait une erreur en retirant ce club pour des raisons de complication au petit jeu.
Mais il manque sur la distance en plein swing dans les approches autour de 100m.
Donc autant l’avoir pour ces cas là et continuer le petit jeu comme je fais avec mes deux wedges favoris, le 55° et le 60°…
Car, après réflexion, le club qui ne sert quasiment pas, c’est mon MP FLI HI 3.
Réflexion de nouveau ouverte donc sur le sujet bien délicat du quatorzième club…
C’est Parrain qui va être content.
Un parcours donc dans une franche bonne humeur qui m’a grandement aidé à maîtriser le jeter de clubs en cas de ratage avéré et je dois avouer que c’est plutôt agréable de ne pas marcher pour rien à la recherche d’un wedge volatil par essence…
Et oui, navré mais la conclusion s’impose, quand est ce qu’on rejoue ensemble ?
Sur ce je retourne sur le forum finir de me moquer des autres…

vendredi 12 mars 2010

BOSLEY ET SES DRÔLES DE POTES…

Un petit « teaser »…
Soyons modernes et branchés dans les termes…
Sous la conduite Yan « Bosley » Massonnat et épaulés par Paul, mon partenaire en coupe de Paris (pour ceux qui ont lu l’aventure de la Boulie) et par Pierre alias « Schmurz » mon partenaire « Tech’s » zen de Villennes, je vais aller vivre une belle expérience de golf…


LE 16 AVRIL 2010 : PRO AM à MEAUX BOUTIGNY !!!


Plus d’informations très prochainement !

RETOUR À L’ÉCOLE…



J’en conviens, je suis un peu à la bourre pour la rentrée des classes.
Mais il n’est jamais trop tard non ?
Comme pour toute rentrée des classes, j’ai vérifié que je n’avais rien oublié dans mon cartable.
14 gros stylos, aucune feuille de papier, c’est bon.
La tenue pour être tout beau en arrivant dans la cour devant tout les autres élèves.
C’est la grande école alors j’ai le droit d’y aller tout seul. Heureusement sinon c’est la honte de faire bibi à Môman devant les potes…
Arrivé sous le préau, pardon le practice avec une demie heure d’avance sur l’horaire du cours car j’ai besoin de retrouver mes clubs que j’ai laissé depuis une éternité.
Oui 100h, c’est une éternité au golf…
Et j’ai envie aussi, et surtout, de tester les premiers éléments que j’ai pressentis à la lecture des premiers chapitres de mon livre « bouée de sauvetage cérébrale »
Préparer le coup avec Pif et swinguer avec Paf.
Vérifier si j’arrive à faire confiance à Paf.
Ne pas laisser Pif dire, « vas y, penses à rien et fais le coup »
Parce que ne penser à rien, ce n’est pas possible.
L’esprit ne sait pas penser à rien.
Il réagit très vite.
Mais ne sait pas ce qu’est la négation.
Ne penser à rien, c’est juste penser, pour Pif.
Paf ne pense pas lui, il agit c’est tout, avec les éléments qu’il a appris avant.
Voici un exemple très amusant à faire avec vos amis.
Si je vous dis :
 « Ne pensez pas à un tyrannosaure unijambiste qui joue dans un bunker »
Pif !
Comme par magie, le tyrannosaure a fait une superbe sortie, vous êtes un optimiste ; il a fait une sockette (j’en fais jamais, je ne sais même pas comment cela s’écrit), vous êtes un pessimiste.
Vous n’avez pas imaginé le tyrannosaure, il vous manque une partie du cerveau, navré de vous l’apprendre comme ça, si brutalement.
Fin de la récréation, au boulot, David arrive.
David est le professeur qui m’a donné mon premier cours particulier et avec qui j’ai fait 9 trous accompagné à Villennes au tout début.
Je l’aime beaucoup, on se croise souvent sur le practice.
Il a, comme beaucoup de pro, un œil acéré et un bon sens pédagogique.
Et comme Yoda, il est apaisant dans son discours, résultat, j’aime l’écouter.
J’ai fait mon échauffement, il prend un fer dans mon sac, me le donne et me laisse faire.
Ça dure trois quatre balles.
J’ai pris mon temps entre chaque coup, vérifié la direction, la prise de grip, l’alignement, j’ai attendu que Pif donne le feu vert à Paf et je me suis lancé.
Comme avec Yoda, après quelques minutes de silencieuses observations, David me donne le fruit de ses premières observations.
-      « Tu regardes avec quel œil ? »
-      «  Euh, bah les deux ? »
Ça commence mal…
Verdict après vérification, je me plante un doigt dans un œil et je regarde avec l’autre sans crier, je suis droitier avec un œil directeur gauche, pas contrariant déjà…
Sauf qu’à l’adresse mon œil directeur veut voir l’arrière de la balle.
Pas pratique.
Mais avant tout, premier gros détail, le plan de swing.
Il s’est bien détérioré à force d’ancrer des petits défauts dans mes obsessions stakhanovistes…
Trop flat, trop de hanche, trop rapide.
Chasser le naturel il revient à mouton…
J’ai voulu travailler la rotation, j’ai fini par tourner exagérément.
Logique.
Heureusement, cela se corrige plutôt simplement.
Il y en a trop, il suffit de faire moins.
Ça je devrais savoir faire, j’en cause avec Pif et Paf, ils trouvent l’idée plutôt réalisable.
On essaye, effectivement, ça se passe bien mieux et avec moins d’effort en plus.
Dans la foulée je parle à David des trois choses que j’ai voulu corriger seul, ma prise de grip, mon alignement des épaules, mes pieds.
La nouvelle est rassurante, nul besoin de faire ces changements, ils n’étaient que des compensations de mon swing trop en rotation au niveau des hanches.
C’est bien, comme ça j’ai pas perdu mon temps cet hiver…
Car morphologiquement, David m’a expliqué cela très bien, je serai donc incapable de le répéter, ma puissance est dans le haut du corps donc je ne dois pas la brider avec trop de bas du corps.
En gros.
Vous voyez ce que je veux dire ?
Donc tout content, je reprends mon ancienne position de main sur le grip, je lui montre, tout est ok pour lui.
Je place mes épaules d’instinct et je lui demande si ça va, tout est ok pour lui.
Qu’est ce qui a changé alors ?
Et bien le détail des yeux qui influe sur la position de la tête qui influe sur la position du corps qui influe directement sur la vitesse de rotation de la terre qui influe sur le mouvement des saisons a eu une grande influence.
La preuve il a neigé cette nuit !
Je sais ce que je dis quand même…
Gros avantage de ce petit changement de géo localisation oculaire, je joue vers l’avant désormais, je rentre dans la balle et ne reste plus en arrière, autrement dit je prépare Paf à être dans de bonnes dispositions pour faire un bon transfert.
Bon, un cours devant être aussi ludique, David a deux petits jeux à me proposer.
Youpi, youpi…
Il pose 3 balles assez proches l’une de l’autre, genre une tête et demie de club d’écart, dans une ligne perpendiculaire à mon alignement, je vous laisse le temps de visualiser.
Vous voyez bien ?
Je demande si j’ai le droit de choisir laquelle j’envois en premier, la réponse est plutôt claire, non, juste celle du milieu et sans toucher les deux autres en plus.
Je me disais bien aussi…
But de l’exercice : vérifier que le plan de swing est bon, enfin surtout le plan de retour du club…
Il était bon.
Pas immédiatement mais il a fini par l’être.
On a ensuite travaillé le rythme, un souci issu du mental, une croyance fausse que plus on va vite plus on va loin.
Dernier petit souci issu des compensations, une main droite forte dans la descente qui peut avoir tendance à provoquer des hook, encore une fois je dois laisser faire, ne pas forcer cette rotation, bon Paf était un peu habitué, il va falloir lui demander d’oublier ça, quelques entrainements correctement effectués et tout retrouvera son équilibre.
Résumé de cette rentrée des classes : Peu de gros changements finalement et beaucoup d’améliorations !
On se quitte avec David en accord sur le fait qu’un suivi va être nécessaire pour continuer dans le bon chemin…
Ça peut avoir du bon de jeter ses clubs de temps en temps !

Euh je rigole là…


jeudi 11 mars 2010

RETOUR EN SELLE…

Parfois, on joue très mal.
Et on s’énerve.
Si, si, je vous assure ça peut arriver…
Ensuite deux solutions.
On se trouve un bonne excuse dans le genre « Oui mais ce matin je me suis pris le petit doigt de pied dans un meuble et ça m’a terriblement dérangé pour être stable à l’adresse pendant le parcours »
Ne me remerciez pas si vous n’y aviez pas pensé, c’est cadeau.
On peut aussi attendre de se calmer et commencer à se parler franchement entre quatre yeux, je vous conseille l’utilisation du miroir sinon ce sera comme dormir sur ses deux oreilles, très compliqué…
Plein de courage et de maturité (oui maman, enfin !), j’ai donc choisi la seconde option.
Première chose : comprendre.
J’avais bien les questions mais n’ayant pas la chance de souffrir du syndrome «des personnalités multiples » aucune chance que je me réponde dans la foulée.
Heureusement, dans ce genre de situation on peut avoir aussi de la chance.
J’ai eu deux docteurs en ligne dans la soirée du jour du « je te parie que je lance mon club plus loin que ta balle ».
Un faux et un vrai.
Le faux parlait en connaissance de cause, le vrai parlait parce qu’il avait la connaissance des causes.
J’ai donc eu, non pas des réponses, mais la voie pour les trouver.
Ce serait sans compter les commentaires du dernier article qui ont pour beaucoup contribués à une saine remise en question et je profite d’avoir le micro pour remercier toutes celles et tous ceux qui ont prit le temps de me faire part de leurs idées, de leurs expériences pour m’aider dans cette terrible épreuve du « j’ai voulu m’amuser ce week end mais j’ai pas réussi »
Donc sincèrement, merci beaucoup.
Vraiment…
Revenons à nos chevaux.
Comment ? Mouton ?
Vous êtes déjà tombé d’un mouton vous ?
Bon…
Quand on rate un parcours on retourne au practice, quand on en rate deux on retourne voir son prof, dixit un grand sage du golf.
J’ai revérifié, 7 mois sans un vrai cours, ce n’est pas ce que l’on appelle une conduite sérieuse.
Donc rendez vous avec le prof au plus vite.
J’en reviens…
Mais cela ne suffit pas.
Un professeur, aussi bon soit il ne va pas vous expliquer pourquoi vous jetez vos clubs.
À la rigueur il peut vérifier si votre stance est correct avant le lancer mais guère plus.
Je reprends contact avec Maître Yoda car il m’avait, à l’époque, parlé d’un livre dont le titre m’avait échappé parce que cela ne m’avait pas vraiment inspiré à ce moment là.
Mais là, je sens que c’est le moment de lire comment fonctionne mon gentil cerveau quand je joue.
Parce que je crois le savoir mais je crois surtout que je me plante totalement à mon avis.
Je suis donc allé me procurer l’ouvrage et j’ai commencé la lecture immédiatement, le cœur encore tout chaud des bonnes résolutions du pas Nouvel An, les seules que l’on peut tenir…
Et là…
Suspens…
Bingo !
Exactement le livre qu’il me fallait, tout humble que j’étais avec moi-même, ce qui est rare, certains pourront vous le confirmer, j’ai un égo avec « e » en majuscule et gothique de surcroit s’il vous plait.
En gros j’écoute ce qu’on me dit quand j’ai vraiment envie d’écouter…
En phase de pleine attention donc, j’ai commencé à lire et à comprendre que le cerveau est une belle machine mais sans mode d’emplois, comment dire, c’est un peu comme chasser le tyrannosaure avec un opinel, ce n’est pas évident…
En gros, je ne vais pas non plus vous résumer le livre, cela retirerait tout le suspens, le cerveau possède deux parties distinctes, une partie qui réfléchit et une qui agit.
On ne peut pas faire un swing avec la partie qui réfléchit, ça vexe l’autre qui est très susceptible.
Je vous assure c’est ce que je faisais depuis quelques temps et vraiment ça ne donne pas de bons résultats.
Le souci c’est que la partie qui réfléchit est méfiante et ne fait pas forcément confiance à l’autre.
Oui mais c’est l’autre qui a le swing en mémoire.
Il va donc falloir s’entendre…
Voila déjà un bon axe de travail !
Je ne manquerais pas de vous faire part des aventures de Pif et Paf, les deux amis dans la tête au monsieur, très prochainement !
Je prépare l’article sur le cours très vite car là aussi il y a à raconter !
En tout cas, ça va très bien !
Je vois le chemin devant moi devenir plus facile, normal je sais maintenant où je dois aller…
Sur un parcours !

dimanche 7 mars 2010

PAUSE…



Le week end de golf s’arrête brutalement aujourd’hui.
Un accident, cela peut passer mais au deuxième il faut savoir se poser et réfléchir calmement au problème.
Je ne parle pas d’accident physique comme une blessure, non, mais d’accident de parcours.
J’ai été dans l’incapacité d’accepter mes mauvais coups.
Pourtant, à mon niveau, il y en a forcément.
Il y en a eu de très bons aussi, j’ai même fait un birdie sur le trou handicap 1 à Guerville aujourd’hui et si je liste les bons coups des deux parcours entre hier et aujourd’hui j’aurai de quoi faire un bel article plein d’optimisme.
Mais c’est l’arbre qui cache la forêt.
J’ai été incapable de rester calme, j’ai jeté en deux jours plus de clubs de golf que je ne l’ai fait en un an et demi.
J’explose dans la seconde qui suit le coup raté et bien sur les coups à suivre, je n’en parle même pas.
Ce n’est pas un comportement acceptable pour moi mais surtout pour les joueurs avec qui je joue.
Cela déstabilise, énerve, met mal à l’aise.
Je dois trouver les raisons qui me poussent à tant d’exigence, si peu de tolérance et tant de sur réactions.
Je vais donc faire une pause le temps nécessaire à une introspection constructive, ensuite j’irai voir un professeur de golf et une fois que j’aurai trouvé plus de sérénité et de confiance dans mon jeu, je retournerai sur les parcours.
Car j’ai un objectif cette année et je l’atteindrai.
Et j’ai une belle compétition qui m’attend au mois d’avril dont je parlerai bientôt.
Mais je dois trouver une meilleure façon de travailler ma progression.
J’espère trouver bientôt des réponses à ce problème qui traine depuis quelques temps déjà mais que je n’ai sans doute pas voulu voir vraiment.

jeudi 4 mars 2010

IMPOSSIBLE…

N’est pas français...
« Impossible is nothing » diront nos voisins d’outre Manche pour ne pas dire d’Atlantique.
« Tout le monde savait que c'était impossible. Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l'a fait.... » dixit Marcel Pagnol.
Impossible n’est pas une vérité, c’est une opinion.
Et je ne la partage pas.
À mon humble avis, comme on dit souvent, impossible est un constat qui se dilue dans le temps.
Combien de choses qui vous étaient impossibles hier se font aujourd’hui avec la plus grande simplicité ?
Je vais donc suivre le conseil d’un autre grand philosophe :
« N’essaie pas, fais le ou ne le fais pas »
Maître Yoda
En avant donc pour casser la barre des 10 en 2010…
Et comptez sur moi pour ne pas monter à 11 en 2011…
C'était la minute motivante du jour...

mardi 2 mars 2010

ÂPRE APREMONT....


Hier soir, réglage du réveil à 6h.
Une bonne grosse heure de route pour aller au golf, une heure de practice et quelques minutes de relaxation pour faire des photos, ajoutez à cela la phase pour passer d’ours mal léché à joueur de golf poli et ça donne ce calcul poussé : mettre le réveil à 6h pour un départ à 10h08.
Donc ce matin j’ouvre un œil et j’admire ce superbe ciel bleu.
Ciel bleu à 6h ?
Ça colle pas ça…
En effet, il est 8h13 c’est plus logique un ciel bleu à cette heure là.
8h13 ?!?!?!!!!!!
Oh p… !!!!!!!!!!!!!!!!
Je passe sur les détails qui m’ont fait arriver dans la voiture en tenue de golf avec le matériel 17 minutes plus tard mais je vous assure que les chats et ma chère et tendre en sont encore à se demander si je suis vraiment normal…
Pascal, mon amidversaire du jour accepte gentiment de différer le départ de 20mn, je peux donc taper quelques balles.
Tiens le distributeur ne fonctionne pas…
Bon, seau, practice, promenade version « à la recherche des œufs de Pâques » et en avant.
Ça part bien, je ne suis pas assez caféiné mais qu’à cela ne tienne, j’avais pris la fessée sur l’Albatros l’an dernier, je suis déjà préparé pour une seconde…
5 coups rendus, Pascal est 6 d’index, régulier et calme, le joueur que l’on ne veut pas avoir dans l’équipe adverse donc.
Apremont est un golf splendide, il a bien résisté à l’hiver, ses greens sont rapides mais quelques fairways absorbent les balles qui viennent de trop haut, il va falloir être attentif.
Et il y a des arbres.
Plein.
Partout.
Départ blanc, en avant !
Un coup rendu au 1, par4 de 400m, honneur à Pascal.
Tiens pourquoi il va dans les branches à gauche ?
Un point commun, une heure de practice avant un parcours est nécessaire pour lui aussi.
Je me lance, le driver passe bien, fer7 à suivre. Bunker de green…pascal est revenu sur le green en 4, j’ai toujours mon coup d’avance, c’est l’occasion rêvée de le perdre avec un bon top au 60° qui part direct dans la forêt de l’autre coté du green. Ma balle, sans doute pour ne pas me décourager de suite, tape un tronc et revient dans le rough. Ça se finit en double bogey, square sur le 1.
Le 2, un bon par5 de 490m (j’arrondis) en dog leg gauche appuyé, c'est-à-dire qu’au bout de 200m, l’architecte s’est rendu compte qu’il allait traverser un autre fairway, à gauche toute à 90°…
Je gratte mon bois3, souvenir du mauvais départ lors de ma première visite, je slice mon 20°, ça c’est nouveau, fer6 un peu mou, 60° en bord de green, c’est pas trop tôt !
2 putts, un autre double bogey mais en match play et ce n’est pas une excuse, c’est vrai, le score ne doit pas être prit en compte, seul compte le fait de faire mieux que l’autre…
En l’occurrence, je ne fais pas mieux, 1 down donc.
Ah un par3 au 3, on va souffler.
178 m, ah non, on ne souffle pas.



H4, green, ouf, la balle de Pascal est dans la butte, car bien sur le green est sur une butte sinon c’est pas drôle…
Il fait une approche putt de toute beauté, je fais deux putts, square sur le trou il conserve l’avantage.
Un nouveau par5 au 4 de 500m, ça double dog leg en plus histoire de corser le jeu. Pascal part à droite sous quelques arbres restés sur le fairway et prit d’une empathie soudaine, je décide de le rejoindre. Après deux coups de 20° pas trop mauvais je suis encore à devoir jouer un PW pour atteindre le green. Pascal galère dans son coin lui aussi, square sur le trou encore, pas très bien négocié, surtout que j’avais un coup rendu sur celui là…
 Vient un par4 de 370m, en dog leg aussi, enfin si on part du fait qu’il faut éviter la forêt qui déborde sur une grosse partie du fairway. Forêt que j’évite bien grâce à un superbe slice qui m’oblige à prendre le H4 en second coup puisque le vent a une fâcheuse tendance à se lever et à s’engouffrer dans ces larges couloirs bordés d’arbres que j’appelle fairway depuis le début. Approche putt pour finir square sur le trou, toujours 1 down.
Bon, le niveau de jeu n’est pas géantissime mais le beau temps fait oublier bien des choses et l’ambiance est, elle aussi, au beau fixe alors ne boudons pas.
Un nouveau par4 de 316m, on voit le drapeau depuis le tee de départ, grande nouveauté ! Pascal doit être gêné par cette droiture fortuite et va dans la forêt à droite. Je fais mon premier par avec drive suivi d’un PW avec deux putts, nous voila all square.
Au 7, par4 de 388m en léger dog leg droit, j’ouvre le bal avec deux balles. Une dans la forêt à droite et une provisoire dans le fairway d’à coté à droite aussi. Un fer6 pour revenir sur le fairway, un PW dans le bunker de green, une sortie mais deux putts, Pascal n’en a pas profité, on reste à égalité.
Un par3 de 150m qui traverse un lac, vent qui pousse un peu, je ne sais pas pourquoi je décide de jouer sécurité avec le fer6 mais je sais que je fais une erreur quand je la vois atterrir en arrière du green à gauche, dans les arbres ! Une provisoire au cas où au fer7, 4m à droite du mât à hauteur, j’ai bien fait de vérifier…
Bien sur je perds le trou, 1 down à nouveau. Et 2 down au sortir du 9 où j’ai l’excellente idée après m’être correctement placé à gauche sur le fairway de faire un push slice au fer6 pour aller dans le lac à droite du fairway alors que Pascal était empêtré dans le bunker après sa mise en jeu.
Ça c’est de la grande stratégie de match play !
Bon si on se faisait un pti par5 de 500m en dog leg gauche et droite ensuite ? Comme ça juste pour rigoler ?
Pascal trouve le fairway trop souple et comme on retrouve facilement les balles, retourne en forêt à droite. J’ai mis un bon coup de bois3 au départ mais prit de remord je le rejoins dans les arbres, on ne laisse pas un copain tout seul dans les embrouilles. Un fer6 pour revenir sur le fairway, un PW pour aller sur le green, deux putts et je reviens 1 down. 

On ne joue pas vraiment bien mais ça permet le suspens et le match se joue finalement au petit jeu et sur le green.
Un par4 de 400m en dog truc comme d’habitude. Je pense que l’architecte était un alcoolique, je ne vois pas d’autre raison, le golf est très beau mais il n’y a rien de droit ici… un coup rendu, un gros drive, un gros H4, une approche putt, le par pour revenir all square au 11.

Assez content sur le coup d’être revenu aussi vite de mes bêtises de la fin de l’aller…
Heureusement, un bonheur est souvent de courte durée donc je slice mon H4 au départ de ce par3 de 178m, je sauve le par avec un bon recovery au 60° et un seul putt, on reste square.
Sur le 13, par4 de 380m, c’est long ces trous en hiver même si ça tourne, je fais un gentil hook, enfin un joli draw puisque la balle est toujours sur le fairway, Pascal reste fidèle à sa forêt à droite, beau fer7 sur le green, deux putts, un par, je viens enfin de prendre la tête !
On se retrouve au 14, par5 de 460m, droit, pour une fois mais très étroit. Forcément, avec tous ces dog leg qu’il nous a mis, il n’y avait plus assez de place…


Bon départ, bonne gratte au bois3, fer8 sur le green, deux putts pour le par mais Pascal a décidé de faire un birdie sur ce trou vu qu’il n’a pas voulu aller dans les arbres, nous revoici all square.
Le 15 est le dernier trou où j’ai un coup rendu, par4 de 350m, départ plus jaune que blanc mais certains trous sont étrangement avancés et d’autres non, va comprendre…
Bon dog leg bien sur, bon départ, bon fer9, deux putts avec un dernier qui vient mourir de coté, joli frisson mais je reprends la tête à un moment important puisqu’il ne reste que trois trous.
Oui bonne nouvelle pour vous aussi, l’article est bientôt fini…
Un par3 de 170m, de l’eau au début, du vent en face, mauvais choix de club, une approche au PW (quelle idée !) topée, un 55° pour revenir, un putt, Pascal ne fait pas mieux, je garde l’avantage.
Le trou 17 fait 350m, Pascal retourne dans les arbres, je me dis que si je profite de ce mauvais coup, je boucle le match, je décide donc par goût du suspens de faire une mise en jeu roulée au driver…
Bon rattrapage au 20° qui finit dans un bunker de green 200m plus loin, une sortie avec deux putts quand même mais Pascal est bien revenu, on reste square au trou, on va partir au 18 avec mon trou d’avance.
Zen…
Par4 en descente de 410m, Pascal retrouve son habituel drive forestier du jour, je suis à gauche sur le fairway avec un drive moyen. Pascal se replace et arrive près du green, je slice mon H4, pourquoi pas, je me place sur le green avec le 55°, 4m du trou.
Pascal rate son putt, il va donc putter pour le bogey, j’ai 4m à faire avec le putter en deux coups.
Et je sors le seul trois putts de la journée.
Là maintenant.
Le match en main…
Argh !
Gloups !
Égalité donc au terme de ces 18 trous ensoleillés contre un Pascal moins « dangereux » que sur l’Albatros tout de même il faut le dire mais je n’ai pas su en profiter.
On n’apprend que de ses erreurs dit le sage.
Et je crois que je n’ai pas fini d’apprendre moi…
En tout cas, merci Pascal pour cette belle première partie de golf sous le soleil !