jeudi 11 mars 2010

RETOUR EN SELLE…

Parfois, on joue très mal.
Et on s’énerve.
Si, si, je vous assure ça peut arriver…
Ensuite deux solutions.
On se trouve un bonne excuse dans le genre « Oui mais ce matin je me suis pris le petit doigt de pied dans un meuble et ça m’a terriblement dérangé pour être stable à l’adresse pendant le parcours »
Ne me remerciez pas si vous n’y aviez pas pensé, c’est cadeau.
On peut aussi attendre de se calmer et commencer à se parler franchement entre quatre yeux, je vous conseille l’utilisation du miroir sinon ce sera comme dormir sur ses deux oreilles, très compliqué…
Plein de courage et de maturité (oui maman, enfin !), j’ai donc choisi la seconde option.
Première chose : comprendre.
J’avais bien les questions mais n’ayant pas la chance de souffrir du syndrome «des personnalités multiples » aucune chance que je me réponde dans la foulée.
Heureusement, dans ce genre de situation on peut avoir aussi de la chance.
J’ai eu deux docteurs en ligne dans la soirée du jour du « je te parie que je lance mon club plus loin que ta balle ».
Un faux et un vrai.
Le faux parlait en connaissance de cause, le vrai parlait parce qu’il avait la connaissance des causes.
J’ai donc eu, non pas des réponses, mais la voie pour les trouver.
Ce serait sans compter les commentaires du dernier article qui ont pour beaucoup contribués à une saine remise en question et je profite d’avoir le micro pour remercier toutes celles et tous ceux qui ont prit le temps de me faire part de leurs idées, de leurs expériences pour m’aider dans cette terrible épreuve du « j’ai voulu m’amuser ce week end mais j’ai pas réussi »
Donc sincèrement, merci beaucoup.
Vraiment…
Revenons à nos chevaux.
Comment ? Mouton ?
Vous êtes déjà tombé d’un mouton vous ?
Bon…
Quand on rate un parcours on retourne au practice, quand on en rate deux on retourne voir son prof, dixit un grand sage du golf.
J’ai revérifié, 7 mois sans un vrai cours, ce n’est pas ce que l’on appelle une conduite sérieuse.
Donc rendez vous avec le prof au plus vite.
J’en reviens…
Mais cela ne suffit pas.
Un professeur, aussi bon soit il ne va pas vous expliquer pourquoi vous jetez vos clubs.
À la rigueur il peut vérifier si votre stance est correct avant le lancer mais guère plus.
Je reprends contact avec Maître Yoda car il m’avait, à l’époque, parlé d’un livre dont le titre m’avait échappé parce que cela ne m’avait pas vraiment inspiré à ce moment là.
Mais là, je sens que c’est le moment de lire comment fonctionne mon gentil cerveau quand je joue.
Parce que je crois le savoir mais je crois surtout que je me plante totalement à mon avis.
Je suis donc allé me procurer l’ouvrage et j’ai commencé la lecture immédiatement, le cœur encore tout chaud des bonnes résolutions du pas Nouvel An, les seules que l’on peut tenir…
Et là…
Suspens…
Bingo !
Exactement le livre qu’il me fallait, tout humble que j’étais avec moi-même, ce qui est rare, certains pourront vous le confirmer, j’ai un égo avec « e » en majuscule et gothique de surcroit s’il vous plait.
En gros j’écoute ce qu’on me dit quand j’ai vraiment envie d’écouter…
En phase de pleine attention donc, j’ai commencé à lire et à comprendre que le cerveau est une belle machine mais sans mode d’emplois, comment dire, c’est un peu comme chasser le tyrannosaure avec un opinel, ce n’est pas évident…
En gros, je ne vais pas non plus vous résumer le livre, cela retirerait tout le suspens, le cerveau possède deux parties distinctes, une partie qui réfléchit et une qui agit.
On ne peut pas faire un swing avec la partie qui réfléchit, ça vexe l’autre qui est très susceptible.
Je vous assure c’est ce que je faisais depuis quelques temps et vraiment ça ne donne pas de bons résultats.
Le souci c’est que la partie qui réfléchit est méfiante et ne fait pas forcément confiance à l’autre.
Oui mais c’est l’autre qui a le swing en mémoire.
Il va donc falloir s’entendre…
Voila déjà un bon axe de travail !
Je ne manquerais pas de vous faire part des aventures de Pif et Paf, les deux amis dans la tête au monsieur, très prochainement !
Je prépare l’article sur le cours très vite car là aussi il y a à raconter !
En tout cas, ça va très bien !
Je vois le chemin devant moi devenir plus facile, normal je sais maintenant où je dois aller…
Sur un parcours !

5 commentaires:

  1. Bon ba maintenant tu es sage et tu vas nous écoutez quand on te parlera.
    Sale gosse!
    Des coups de pompes au cul se perdent.
    Maintenant que le chemin est devant toi, tu le prends et tu évites de t'égarer!

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  2. bravo pour cet article.
    zone de reflexion et zone d'action : pia nilsson dans chaque coup doit avoir un objectif...a lire...yan M.

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  3. Pause de courte durée certes mais efficace apparemment dans les résolutions.

    Bon ben comme tu le dis si bien, tu sais où tu dois aller donc "en avant"...

    J'ai trouvé une citation sur mon ami Google :

    Quand on voyage vers un objectif, il est très important de prêter attention au chemin. C'est toujours le chemin qui nous enseigne la meilleure façon d'y parvenir, et il nous enrichit à mesure que nous le parcourons.
    (Paolo Coelho)

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  4. "Je ne manquerais pas de vous faire des aventures de Pif et Paf,"
    Informer ? tenir au courant ? Faire part ?

    Je sais ça n'apporte rien à ta réflexion (mais comme elle doit être avant tout personnelle) et que je ne suis surtout pas compétent en matière de golf ou de fonctionnement du cerveau...


    Bonne continuation dans ton apprentissage, la voie du club présente pas mal de points communs avec la voie du sabre, quand tu n'auras plus rien à lire penche toi sur le traité des 5 roues (Gorin-no-sho ) de Musashi Miyamoto.

    Kokoro

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  5. à Thomas : Méfies toi, sur mon chemin, il y a peut être une fessée à mettre... ;)

    à Yan: Merci pour ton message et pour le conseil de la prochaine lecture, surtout que j'avais hésité il y a à le prendre. :)

    à Parrain : Merci et sois sur que j'ai bien conscience depuis quelques temps que le chemin est plus intéressant que l'objectif à atteindre...

    à Kokoro: corrigé, merci :) Faudra que tu me parles un de ces quatre de ces livres que tu lis, cela doit être passionnant!

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