mardi 29 décembre 2009

AU PRACTICE ET AU TROT !...

Stéphane, combattant parmi les combattants, a repris le chemin des golfs pour revoir le chemin de son swing.
J’en suis ravi et je suis sur que je ne suis pas le seul…
Comme tout professionnel du golf, il a quelques exigences en matière d’entrainement, l’une d’elles portant sur la qualité des balles.
Et depuis que j’ai eu la joie d’avoir de ses nouvelles il m’a souvent parlé du practice de Maison Laffitte.
Mouais…
Practice à l’hippodrome, taper la baballe au milieu des canassons, pas trop motivé…
Mais bon, ce n’est pas si loin de chez moi, je ne connais pas, point d’apriori mon garçon, après tout il y a un peu plus d’un an, je pensais que le golf était réservé à une élite triée sur le volet, donc, bon, allez, on va tester.
En plus Stéphane m’a vanté la qualité des baballes alors…
GPS.
Maison Laffitte, ok, golf, pas de golf, bon ok, hippodrome alors, c’est bon, direction les bourrins.
Le GPS est tellement précis que j’ai fait demi-tour vu que j’arrivais sur une piste large et cendrée avec justement des équidés trottant nonchalamment et des gens dessus le sourcil relevé, l’air étonné tendance agacé.
Bah quoi j’ai des chevaux moi aussi !
Et en plus j’en ai 130 et en plus je suis au chaud, les fesses calées dans un siège moelleux, pas une colonne vertébrale congelée !
Non mais.
Donc demi-tour…
Stéphane arrive au même moment et sur le bon parking, youkaïdi youkaïda, direction là où y’a pas d’Equus Caballus.
Nous sommes reçus par deux demoiselles charmantes qui causent de je ne sais trop quoi pendant 10mn puis se rendent compte qu’on existe, Stéphane fait le plein de crédit baballe et en avant.
Nous traversons plusieurs zones d’entrainement spécifiques, approches courtes, bunker, putting, nickel tout ça !
On prend deux seaux chacun, tapis extérieur, Tout comme lui, je n’aime pas avoir un truc au dessus de la tête quand j’ai un driver dans les paluches.
Échauffement, je sors le Bushnell pour vérifier les distances, il y a un panneau à 250m qui est à 256m précisément et il y a encore de la place derrière, voila qui est parfait, on va pouvoir bourriner un peu, ça tombe bien.
Bon, on ne le touchera même pas mais on s’est bien approchés quand même.
Hiver, vent de face, entorse à la main gauche toussa…
Sérieusement, aucune chance de faire ce genre de distance en hiver avec un léger vent de face tout de même et des balles de practice, aussi bien soient elles.
Et elles sont bien, très bien mêmes !
Rien que pour la qualité je vous conseille d’y aller !
Superbe séance d’entrainement de 3h avec 7 ou 8 seaux vidés chacun, on a bien profité !
Petite causette avec un voisin de tapis qui lorgnait depuis un quart d’heure nos sacs respectifs, vu les marques typées « clubmaking » dans les sacs.
Discussion sur le métier, les tarifs variables, le modus operandi et tout et tout.
Test de nos clubs respectifs, le monsieur a une série plutôt ancienne.
Si ancienne que son bois est en bois !
Un Persimonn !
Je n’ai pas pu résister, j’ai demandé gentiment l’autorisation de faire un slice avec…
Et bah même pas sur la piste des zèbres !
On finit par rompre gentiment car il est temps de finir les seaux et de rentrer.
Oui rentrer Stéphane…
Non, on ne retourne pas sur la pelouse reprendre une baballe pour faire le drive du jour !
Ah bah si.
Bon allez, go !
Ah bah non, encore une…
J’ai l’impression d’essayer de faire sortir un gosse de la mer parce que c’est l’heure de dîner…
En même temps cela fait du bien de voir cette joie vraie et naturelle de faire son sport favori…
Allez, on rentre !!!
Tout ça pour dire que j’y retourne dès que possible.
Hein Stéphane ?
PS : un article entier sur Maison Laffitte et j’ai pas dit cheval, ah ! ah ! ah !
Et merde…perdu…

dimanche 27 décembre 2009

STOKHANOQUOI ?

Étrangement, pour bien avoir un club en main, il faut l’avoir bien pris en grip…

Cela fait 4 petits jours que j’ai de nouveaux ma série de fers au complet avec le copain driver, il est donc temps de démarrer le projet : « jardin d’acclimatation » c'est-à-dire direction le practice pour des séances longues de seaux de balles afin de se faire aux nouveaux clubs.
Samedi, villennes le matin, les tapis sont blancs de la gelée matinale et…OUCH !...un peu dur au contact.
Tigrod, aussi passionné de golf que de cuisine et quand vous savez les recettes qu’il se mitonne, vous imaginez aisément son niveau de passion, était lui aussi de la partie.
Le froid et la dureté des tapis n’aident pas trop pour être relâché dans le swing mais au bout de trois seaux, je réussis à créer une zone décongelé de quelques centimètres carrés et je peux être un peu plus à l’aise.
Encore 3 ou 4 seaux et le soleil aidant, nous partons faire la balade sur le compact histoire de vérifier le pouvoir autocollant de la terre des fairways.
Expérience plus que concluante !
Un petit verre au chaud, je laisse l’ami attaquer la face nord du burger maison en solitaire et je rentre sagement après cette première grosse séance.
Aujourd’hui dimanche, même programme sauf que j’y suis après le dégel des tapis, vers 14h et me revoilà, obéissant à la loi du nombre.
7 seaux vont y passer.
Non que j’ai décidé de swinguer jusqu’à épuisement, simplement, juste suffisamment longtemps pour m’habituer aux shafts et commencer à jouer avec.
Draw, fade, balle tendue, accélération dans la rotation du bassin au downswing, demi-swing, wedging, tout y passe ou presque, ne changeant de club que lorsqu’une bonne balle est faite deux fois de suite histoire d’être sur d’avoir bien compris la première fois.
La quinzaine de seaux dans le week end, cela me rappelle mes premières séances de practice avec une différence notoire tout de même, ce n’est plus du stakhanovisme car c’est fait avec méthode.
Je fais attention au fameux GAP (grip, alignement, posture) avant chaque coup donc il me faut deux à trois fois plus de temps qu’avant.
Désormais, chaque coup a un objectif alors qu’avant le principe était que sur le nombre il y en aurait sans doute une de correcte.
Raisonnement assez peu pratique sur un parcours où je n’ai pas 10 Mulligan à chaque coup !
Et dire que tout l’hiver va être comme ça…

vendredi 25 décembre 2009

ON A BIEN NOYÉ JOËL ?

j'espère que vous avez passé de belles fêtes de noël et que vous avez reçu plein de cadeaux golfiques !
Encore une petite ligne droite et on attaque les bonnes résolutions 2010...


BONNES FÊTES DE FIN D'ANNÉE AUX GOLFEUSES ET AUX GOLFEURS!!!







Et aux autres aussi, pas de sectarisme... ;)

mercredi 23 décembre 2009

LES PROJETS DU VAUDOU…



Papa noël est en avance et c’est tant mieux !
Suite au fitting avec Vincent, j’attendais avec une patience peu commune mes nouveaux fers et mes deux bois.
J’en étais à faire du putting dans le couloir de l’étage pour penser à autre chose quand le jour est enfin arrivé !
Le jour du test grandeur nature.
Bon, il fait 3°, il y a encore de la neige sur le practice, une couche de vêtement en plus et on y pense plus.
Le froid est frustrant pour les joueurs de golf, l’air ne porte plus vraiment la balle, les distances ne sont plus là, il faut s’adapter sur les parcours et mettre son égo de coté et prendre un voir deux clubs de plus.
Je suis sur le practice en avance car il est important de bien échauffer les muscles à ces températures.
Quand Vincent arrive, nous avons d’un commun accord prit le parti de tester les clubs un par un dans l’ordre croissant.
Vincent ne me donne aucune information préalable sur le travail effectué, on refait un fitting en quelque sorte et je donne mes sensations, club après club.
Les seules données connues sont les shafts, PROJECT X 6.0 pour les fers, UST IROD DRIVER 65g STIFF pour le bois3 et le célèbre ALDILA VOODOO 75g STIFF pour le driver.
Je sais que j’ai demandé plus poids en tête mais voila, maintenant il est temps de passer à la prise en main.
Le PW pour commencer.
OUCH !
Le fer9 ensuite.
WOUHA !
Le fer8 rapidement suivi du fer7.
AYOUPI !
Et enfin, les deux fers pour se lâcher, le fer6 et le fer5.
OUMPAYA !
Avouez que c’est de l’analyse plutôt fine non ?
Plus sérieusement, l’ensemble des fers est pile poil.
Du poids en tête, un shaft qui tient plus que la route.
Il tient tellement la route que je me retrouve obligé désormais de faire un swing avec le corps et non juste avec les bras. Ce qui tombe bien car c’est ce que j’essaye d’avoir depuis quelques mois.
Mais j’ai essayé…Par mégarde…Pas une bonne idée…Surtout avec ce froid…Me suis fait engueuler par mes doigts…
Chaque fer étant revenu dans le sac, je me tourne vers Vincent et je regarde avec gourmandise les deux clubs qui restent dans son sac de transport.
Il me tend le bois3 d’un air entendu.
BAFFFYOUUHAAAAA !!!
En langage golfique cela veut dire excellent contact, un shaft solide qui reste dans la trajectoire sans difficulté, une balle plus basse mais plus puissante, un vrai plaisir !
Allez le driver maintenant.
BOUDIOUUUUUUUUUU !
Voila ce que j’appellerais un club d’homme !
Pour preuve, sur cette photo j’ai déposé sur les Project X l’ancien shaft et le Voodoo.
C’est flagrant non ?
Une balle plus basse, un club qui passe exactement là où la trajectoire du swing l’a déterminé.
Quand ce n’est pas la bonne trajectoire c’est tout aussi navrant à voir mais j’ai réussi à sortir deux beaux drives sur mes 5 balles de prises en main et les balles de practice ont filé droit vers le grillage du fond pour retomber une dizaine de mètres devant. Un bon 200/210m mais avec ces températures, il ne faut pas espérer beaucoup plus, surtout avec ce genre de balle.
Vincent va faire quelques balles aussi, il a patienté encore plus que moi car il ne voulait pas les tester avant ma prise en main.
Il est temps d’aller se réchauffer un peu au club house et de découvrir les détails techniques des travaux de Parrain.
Ah bah non, il ferme. On reste 5mn puis nous repartons dehors finir la discussion.
Inutile de faire la liste ici mais effectivement il y a du poids en tête, les tailles club par club sont d’une régularité impressionnante, chaque club est passé par la case « Puring » et l’ensemble respire une qualité de travail irréprochable.
Un travail de professionnel aguerri.
À moi maintenant d’être digne de ces 8 petits chefs d’œuvres.
Merci Vincent !

lundi 21 décembre 2009

ON SE BALLADE ?

Sur le net ?
Comme tout bon mordu qui se respecte j’ai du visionné quelques centaines de vidéos de golf sur la toile et je ne parle pas des sites visités !
Néanmoins, de temps en temps, certains sites passent dans les favoris.
Informations utiles, mises à jour courantes et conseils pertinents font qu’il est bon de conserver ces sites sous la main.
Il y a aussi les forums de discussions sur le golf, je me promène dans quatre forums différents car chacun d’eux a sa particularité.
Le coin des copains chez les Gentlemen, le coin instructif chez Coachingolf, le coin plein de monde chez Golftechnic et le coin bien sympathique de la Passion du golf.
À chaque fois, chaque jour il s’y passe quelque chose d’intéressant, de convivial, de drôle alors quand je ne joue pas j’essaye d’y faire un tour et de participer un peu…
Pour les sites, il y a aussi de quoi assouvir sa curiosité, que ce soit la pédagogie, le matériel ou les actualités, j’en ai quelques uns que je passe voir régulièrement et certains sont dans les favoris sur votre gauche sur cette page.
Sans oublier les autres blogs que je vais voir dès qu’un nouvel article parait car j’aime aussi lire les expériences des autres, c’est très important de ne pas rester dans sa bulle tant qu’on n’est pas à l’adresse…
Bon tout ça pour dire que j’ai remis à jour la zone liens donc n’hésitez pas, soyez curieux !

dimanche 13 décembre 2009

HIVER SÉVÈRE SUR LE VERT, JE PERSÉVÈRE…

Le froid s’est installé, c’est une certitude depuis l’entraînement dominical.
Envie d’avoir un truc sur les oreilles, ne pas comprendre pourquoi les gants de golf ne sont pas vendus par paire, avoir peur de faire une gratte, voici des éléments annonciateurs de la période froide.
J’ai fait 6 seaux de balles et je n’ai pas réussi à me réchauffer, je suis allé sur le putting green mais je ne suis pas resté longtemps, j’ai essayé les approches courtes, pareil.
Va falloir songer à s’équiper car je ne vais pas abandonner à cause d’un coup de fraîcheur, non mais !
Cette semaine, bien au chaud, j’ai participé à la création d’un logo pour une entreprise qui va bientôt voir le jour, bien sur en rapport avec le golf…
Cette semaine, toujours bien au chaud j’ai discuté avec Parrain de mes futurs clubs.
Et, toujours bien au chaud, j’ai entamé la réflexion hivernale sur ce qu’il va falloir mettre en place pour atteindre les objectifs 2010.
Cibler les divers types d’entraînement. Bunker, approches courtes, roulées, lobées, putting etc. La liste est longue.
Préparer ces cessions avec un professeur bien entendu. Je l’ai trouvé, on va en discuter bientôt.
Enfin, il va falloir « mesurer » les progressions avec un outil bien connu : la statistique.
J’ai posé la question sur Coachingolf afin de trouver de l’aide pour dénombrer les différentes statistiques à prendre en compte et une liste s’est rapidement mise en place. La voici plus ou moins dans l’ordre.
Fairway touchés ou pas pour mesurer la précision des mises en jeu. On ne prend pas en compte les par3 bien sur où on va compter par contre les greens touchés du premier coup.
La distance mesurée sur les mises en jeu, en différenciant le driver avec les autres clubs, sans les par3.
Le GIR, Green In Regulation, c'est-à-dire le par moins deux coups (les putts) donc 1 coup pour être sur le green du par3, deux pour être sur le green du par4 et trois pour le par5.
Les pénalités afin de trouver le score moyen en cas de pénalité.
Le scrambling, c’est la capacité à faire le par dans le cas où n’est pas sur le green en régulation.
Le sand save, c’est un peu identique, un sand save c’est une sortie de bunker avec un seul putt ensuite.
Et les statistiques sur le putting. Essentiel le putting !
Le nombre de « trois putt », chiffre qui doit être très bas ! un seul serait largement suffisant.
La moyenne de putt en cas de GIR et au-delà du GIR. En cas de GIR elle doit être inférieure à 2 ou très proche et hors GIR, elle doit être proche de 1.5 car le putt suit une approche courte et donc plus proche du drapeau dans ce cas en général.
La distance d’où est joué le premier putt. Chiffre qui doit baisser au fur et à mesure ce qui montrera que la précision s’améliore. Il faut compter cette distance en pas et convertir ensuite en mètres. Mon pas fait 83cm, j’aurai préféré avoir un pas qui fasse une distance plus simple mais bon…
Bien sur le nombre de putts total, actuellement autours de 31, j’aimerai passer sous les 30 l’an prochain.
Il peut y avoir d’autres données à prendre en compte comme le taux de réussite de greens touchés entre 125 et 150m par exemple.
Différencier le GIR en fonction du par aussi est révélateur.
Bon, maintenant il va falloir essayer de mettre ça en forme pour exploiter les données au mieux…
Mais pour le moment, un bon chocolat chaud !

mardi 8 décembre 2009

LES DON QUICHOTTE DU ZOZIO...

Lundi matin.
Soleil et légère brume qu’ils disent chez Me Météo.
J’ai passé la soirée de la veille à vérifier 3 fois le matériel et la tenue.
Rendez vous à 9h00 avec des membres de Coachingolf pour aller se frotter aux départs blancs de l’albatros.
Je suis là bas à 8h30, on ne sait jamais des fois que je sois retardé sur la route en passant par les chemins forestiers de nuit pour être à l’heure…
Cela me rappelle l’état d’esprit dans lequel j’étais, plus petit, au moment de partir en colonie de vacances ou même juste à la pêche. On va se coucher excité comme une puce sous ecstasy, l’œil impossible à fermer à part en le scotchant. On se réveille en panique une demi-heure avant la sonnerie, pas grave, petit déjeuner, douche, la copine qui gueule parce que le réveil, à l’heure lui, sonne pendant qu’on est encore sous la douche.
Le bonheur quoi…
Donc practice, une légère brume effectivement cache encore le soleil mais pas de pluie, pas de nuage menaçant au loin et un brin de vent tout de même.
L’albatros sans vent c’est un non sens, c’est comme une glace chaude, ça n’existe pas.
J’ai déjà fait mes deux seaux de balles réglementaires quand arrivent le reste de la troupe. Yann est là et fait les présentations car je ne connais personne.
Yann est toujours dans les bons coups.
Il va se frotter à l’Aigle ce matin.
Il n’est pas fou lui…
Donc, Didier, Carré, Réa sont les compagnons du jour, les don Quichotte de l’Albatros (ça pourrait faire un bon titre de film ça, non ?). Je laisse les pseudos par soucis de discrétion, je ne sais pas encore s’ils vont apprécier le compte rendu…
Je pars en premier avec Réa et un troisième invité, Jean Baptiste, qui va découvrir le parcours des jaunes.
Il a bien raison.
Il n’est pas fou lui…
Réa propose une stratégie de départ, la motivation communautaire, j’approuve sans réserve, tout élan positif est bon à prendre quand on joue des blancs ce gentil « petit » monstre…
Le 1, le petit par4 en dog leg droit tout simple, une croix !
Un top monstrueux qui me vaut une tournée immédiate, un autre après, une gratte ensuite, je dois être en 6 sur le green je crois, je relève direct.
Bon, dans mes rêves de la veille j’avais prévu un bogey relax.
J’avais juste oublié la petite différence entre le rêve et la réalité, là pour le coup c’est bon.
Bien fait de m’en servir comme titre de blog moi, j’avais du prévoir l'Alzheimer après un an de golf sans doute…
En plus il faut ajouter un petit détail notoire concernant les conséquences d’une brume épaisse qui gentiment s’abat à la place du soleil qui devait se lever et darder ses rayons et tout et tout, c’est que l’humidité ambiante, alliée à une température que l’on peut qualifier de fraiche, raccourcit de façon notoire les distances.
Si, si…
Je tope à nouveau, autant être régulier de suite, mon départ sur le 2, je rate l’approche, je rate l’approche à nouveau, je rate l’approche à nouveau, non je n’ai pas fait d’erreur, j’en rate bien trois de suite, je relève la balle en ayant oublié que j’avais en stabbleford, deux coups rendus sur ce trou, si les neurones font défaut en plus du swing, ça peut se compliquer…
Une balle dans l’eau avec un superbe slice au départ du par 5 du trou numéro3 qui finit en double bogey, cela aurait pu être pire.
Mes compagnons s’en sortent bien mieux.
Réa est impressionnant dans ses mises en jeu, Jean Baptiste souffre un peu mais la découverte de ce parcours ne se fait jamais de façon miraculeuse de toute façon. On essaye de trouver les mots pour l’encourager, on essaye aussi de faire de même entre nous, le communautaire bat son plein, la bonne ambiance aussi, tout se passe bien à part le swing.
La brume s’épaissit un tantinet…
Sur le 4, par4, départ blanc, mais le vrai, pas celui pour rigoler, on ne voit pas le green.
Bon on sait où il est mais on ne le voit pas.
Je balance un bon drive, je me place devant la balle, je prends le télémètre, impossible de prendre une mesure avec la brume, je cherche une marque au sol, pour toucher le green, il me faudrait jouer le bois3…
Je répète donc le conseil du jour :
« Quand il fait fraichouille dans la brumasse, faut sur-clubber mon Jéjé »
Oui mais bon, y’a rien au dessus du driver en même temps…
Je m’en sors avec un bogey, deux putts sur une régulation+1, ça va.
Régulation+1 à nouveau au 5 mais un seul putt car mon approche roulée au fer7 termine à 1m du trou, ça aide pas mal.
Régulation au 6, deux putts, deux pars de suite des blancs, c’est bon, la journée est gagnée, cela suffit à mon bonheur.
Bonheur vite calmé au 7 où nos trois départs finissent dans le rough en bas à droite sur le flanc du dromadaire…double bogey…grâce à trois putts…
Je déteste faire trois putts.
Je préfère faire un slice au départ que trois putts sur un green.
La brume se transforme en petite gouttes, en bruine froide, je mets la veste anti pluie qui stoppe la pluie.
Ça marche encore !
On va passer trois trous comme ça, j’enlève, je remets, j’enlève et ensuite on restera au sec, du moins l’humidité nous entoure mais ne nous tombe pas dessus.
Par à nouveau sur le 8, ce charmant par3 qui est toujours plus loin qu’on ne le pense, j’ai pas fait dans la dentelle, attaque au Fli-hi 4 direct et deux putts. Petite frayeur sur le putt de retour quand même.
L’ambiance, elle est au beau fixe, le positivisme communautaire est une excellente technique !
Sur le 9 je fais un double à cause d’un bunker de green où le sable n’était pas du sable mais une sorte d’épaisse couche de plâtre en formation où le club reste collé dedans…
Sur le 10, gros drive et PW trop court, j’ai oublié le conseil du jour. Ce coup ci le bunker est en vrai sable donc ma balle traverse le green, un double encore…
Sur le 11, je prends deux clubs de plus mais ça ne suffit pas, je dévale la pente, je reviens juste sur le green avec mon 55°, putt de 3 ou 4m, je me place en répétant à haute voix « dedans, dedans » et la balle tombe effectivement dedans.
Si j’avais su qu’il fallait juste préciser ça avant…
On ne nous dit pas tout au golf mais pour réussir un putt, vous dites juste dedans avant et bingo !
Enfin je crois.
Sur le 12, un bogey avec un seul putt grâce à la même litanie, pour le coup je suis convaincu désormais et je vais me le dire à chaque putt, on ne sait jamais, sur un malentendu…
Le 13.
Le treize.
Ah le treize…
Bon départ, 150m du drapeau, je prends le Fli-hi4 histoire de refaire le coup du par3.
Dans l’eau…
Brume, humidité, froid, stratégie déficiente…double bogey.
Et encore grâce à un bon putt, j’en suis à sauver un double bogey après un bonne mise en jeu…
Arrive le 14, on laisse les chariots devant la belle plateforme de départ et on cherche les plots blancs.
Ah, y’en a pas.
Ah si !
Derrière la mare, 60m plus loin encore.
Les vrais blancs donc.
Et rien au dessus du driver…
Résultat l’objectif c’est juste de toucher le fairway.
Ce trou sera le summum de la bêtise pour ma part.
Je relèverais bien sur avant de putter, pour vous dire, en 7 coups, une pénalité incluse, impossible de toucher le green.
Pendant ce trou j’ai pleinement mesuré l’utilité d’un caddy qui aurait, depuis longtemps, évité de me laisser jouer avec un manque total de la plus élémentaire stratégie golfique…
Allez !
Pas grave !
Arrive les 4 trous légendaires de l’Albatros, c’est pour eux qu’on est venu !
Bon, nous sommes tous les trois conscients de ne pas avoir une carte exemplaire en termes de point alors, autant aborder ces trous en groupies plutôt qu’en compétiteur zélés…
Le 15, gros départ de Réa qui a été d’une régularité impressionnante durant tout le parcours sur les mises en jeu.
Ça donne des idées pour les compétitions de scramble ça…
Je fais mon drive du jour, je fais un top superbe au fer8 qui va tout de même attraper le green, le putt de birdie s’arrête à 20cm, rageant mais le par sur le 15 c’est toujours du bonheur.
Une gratte !
Un peu d’originalité, c’est toujours une bonne chose…
…Mais pas au golf... Et pas au 16…
Je reprends le green au fer9, putt en descente bien délicat, putt de retour dedans.
Zut j’avais oublié de le dire justement…
La brume s’est levée.
Au 17…
Par 4 de 430m, déjà qu’il vaut mieux le jouer en par5 en temps normal, là ça va être du sport.
Drive, 20° et fer8 qui prend le bord du green et dégringole la pente, approche et deux putts pour finir en double bogey.
Allez le finish, le final, l’apothéose, le 18 !
Encore un gros drive de Réa, j’allais dire comme d’habitude mais ce genre d’habitude laisse toujours admiratif.
Je ne me place pas trop mal aussi. La dernière fois que j’ai fait ce drive ici, j’avais un fer7 à jouer pour chercher le green, là, il y a une marque qui indique 198m…
Réa et moi réfléchissons…Stratégie pour jouer le green en trois et chercher le birdie ou audace ?
Nous choisissons bien la voie de la sagesse.
Bois 3 et testostérone.
Dans le grand bain tous les deux…
Mais nous finissons avec un bogey tout de même, Réa avec une belle approche courte et moi avec un bon putt grâce au mot magique.
Une zone tampon pour cette première des blanches, j’avoue que je ne suis pas mécontent du tout, surtout grâce à un putting très confiant.
De belles erreurs de stratégie qui me confirment un réel besoin de conseil en temps réel, l’idée de trouver des âmes charitables pour la saison prochaine ne sera pas inutile !
Et surtout, retrouver mon driver au plus vite.
Mais c’est pour très bientôt.
En attendant, même si la tournée a été pour moi, vivement qu’on y retourne !

samedi 5 décembre 2009

TEL EST TON…DESTIN…

Depuis deux jours, je scrute avec une anxiété non feinte le site de météo France pour voir l’évolution du temps car il y a trois rendez vous golfiques de taille ce week end.
Samedi, pluies éparses dans la région du golf de Greenparc.
Dimanche, pluie tout court autours de Villennes.
Lundi, nous sommes passés de pluies éparses à presque beau temps désormais autours de l’Albatros.
Déjà, pluies éparses, j’ai beaucoup de mal à visualiser à quoi cela peut bien ressembler.
J’ai hâte de découvrir le sens de ces termes…
Hier, première information importante, pas de match de coupe de Paris, pour cause de grippe dans le camp adverse.
Pluie tout court étant prévue, ça je visualise bien, tant mieux pour le report oserai je dire…
Ce matin, 6h, ordinateur allumé, direction météo France, pluie éparses et encore pas partout du coté de Greenparc et un soleil voilé l’après midi.
Les choses se sont améliorées, je peux finir de me réveiller sous la douche, de prendre un bon petit déjeuner copieux ensuite et de me déguiser en golfeur.
8h15, arrivée à Greenparc, il y a trois gouttes toutes les 5mn, ça y est je comprends le sens des termes « pluies éparses », ça me convient tout à fait.
Je verse mon obole pour le téléthon incluse dans la participation à la compétition et je repars avec un ticket de tombola en prime.
Je retrouve Dorian, le sort nous a désigné le départ en shot gun au 9, le trou le plus dur du parcours et nous serons avec le président de l’AS et son partenaire de jeu pour partager la partie.
Il est 9h, nous sommes en place, pas d’échauffement à part un café, chaud lui, impossible de trouver des jetons pour faire au moins un petit seau.
Cela m’ennuie un peu tout de même car, d’une part, j’ai besoin de ma petite heure d’entrainement préalable pour bien retrouver mes sensations sur chaque domaine du jeu et d’autre part, mon driver est à la maison, à la place il y a un petit monstre que je me suis proposé de tester.
Un driver tout noir de tête, visuel agressif mais facile à poser à l’adresse, shaft d’un modèle presque similaire à celui que je vais avoir bientôt.
Objectif, m’habituer aux sensations d’un shaft stiff.
À 9h, je n’ai fait que des mouvements d’échauffement, je n’ai tapé aucune balle et je suis au départ du trou le plus dur d’un parcours que je ne connais pas.
Zen.
Mais il ne pleut pas.
Bon, dans la balance cela ne pèse pas lourd mais ça console…
On va faire un trou splendide !
Le drive de Dorian part se coller contre un tronc à 50m du départ rouge, mon bois 3 vole en hook dans la forêt… le président nous propose de refaire le départ pour cause de balle injouable, au final cela se termine en triple bogey…
Triple bogey en scramble à deux…
Ça commence très fort…
On fera le par sur les 7 trous suivants sans jamais réussir le premier putt synonyme de birdie.
Birdie que l’on réussira au trou suivant, un par5. +2 à l’aller, ça peut aller à la limite vu que nous avons 4 coups rendus sur le parcours, on va dire qu’on est dans notre handicap.
Sauf que…
Depuis le troisième trou, la pluie soit disant éparse est plutôt bien présente et le vent s’est gentiment levé.
Et il a la pêche dès le réveil le bougre !
Bon, dans mon sac j’ai le bas et le haut de ma tenue anti-pluie-coupe-vent-à-l’épreuve-du-feu-et-des-balles donc, pas de panique je passe la veste malgré une aversion prononcée à jouer avec autant de couches de vêtements.
Par ailleurs, je découvre ce que veut dire anti pluie de deux façons.
La première au sens littéral du terme, quand je passe la veste, deux minutes après il ne pleut plus, c’est donc bien anti-pluie.
La deuxième, plus ennuyeuse après coup, se remarque quand la première ne fonctionne plus.
Ayant mis ce matin, sous le pantalon, une combinaison hiver qui me fait ressembler à un spider Man de banlieue quand je m’habille, j’ai choisi de ne pas porter en plus le pantalon anti-pluie-coupe-vent-etc. car pluies éparses signifiaient pour moi ce matin que ça ne mouillerait pas assez pour traverser les deux couches…
Erreur grave…
En effet, au bout d’un moment, la pluie a choisi d’être éparse tout le temps, le terme de « continue » devenant au fil des minutes de plus en plus appropriée même.
Ajoutez à cela le vent et le haut anti-pluie vraiment à toute épreuve, que se passe t’il ?
L’eau ruisselle, sans jamais vous mouiller le moindre poil de poitrine que tout mâle, post trentenaire arbore fièrement au sortir de la douche comme ça…l’air de rien.
Donc elle ruisselle disais je, vers le bas comme le veulent les lois fondamentales de la physique de base.
Mais en bas, niveau milieu de fessier à peu près, y’a plus rien, que nenni, que dalle et les deux couches de vêtement préalablement et prudemment installées ne font plus effet longtemps.
Et il est bien sur trop tard pour mettre le bas de la tenue de pluie vu que la boue a envahi chaussures et bas de pantalon.
Donc ça ruisselle, ça commence à refroidir et le vent fait son office tranquillement pendant ce temps là.
Tout ça pour dire que 7 par de suite et un birdie, nous étions plutôt satisfaits Dorian et moi.
Surtout Dorian qui, lui, avait son pantalon de pluie depuis le début.
Un point positif en plus pendant cette première moitié de compétition, le driver en test.
Ça change le stiff !
Très agréable de sentir que l’on peut vraiment lâcher son swing.
Il y aura donc quelques bons drives version « grosse cacahuète sur fairway » pendant cette première partie de la compétition.
Le retour va devenir plus compliqué.
Pluie, vent, froid, gants mouillés, les trois paires, attente car le groupe devant nous commence à ralentir la cadence.
La belle concentration s’effrite peu à peu et je ne me retrouve que très peu utile dans l’équipe. Les points forts du début disparaissent un par un malgré quelques beaux sursauts d’orgueil, malheureusement de plus en plus rares.
Résultat, +1 sur le retour, un birdie de plus grâce à un beau coup de fer de Dorian que je conclus avec un putt pas trop long. Sauf qu’on va faire deux bogeys de suite sur un par4 où je ne réussirai pas à apporter le petit plus et sur un par 3 ensuite que l’on négociera de piètre façon.
Trempés jusqu’aux os, un tantinet frigorifiés mais très contents tout de même car le parcours s’est déroulé dans une très bonne ambiance !
Oui, il faut dire que l’on bien rigolé tous les 4 entre les rigoles d’eau…
Direction le clubhouse pour un repas chaud et riche, une remise de prix où nous apprenons avec surprise notre troisième place et une tombola où nous gagnons, avec Dorian, un green fee pour le golf bien connu de Saint Germain lès Corbeil !
Il est temps de repartir, sous le soleil bien sur… De tout mettre au séchage, de nettoyer l’équipement car demain, si c’est possible, direction le practice afin d’être prêt pour le défi de lundi :
Faire baisser l’index en faisant l’Albatros du départ blanc !
Je me demande soudain si je sais vraiment ce que veut dire « presque beau temps » pour météo France moi…

vendredi 4 décembre 2009

DES VOLONTAIRES ?...REMERCIEMENTS…

Je tenais à remercier chaleureusement les 8 golfeurs qui se sont déjà proposés pour être caddy d’un jour lors d’une compétition pour l’année prochaine.

En province tout d’abord en espérant que j’aurai l’occasion de visiter un des golfs de leurs belles régions.
MAT pour la région de Bordeaux.
RIP pour la région Nord voir la Belgique.
ROM pour la Bretagne.

Pour l’île de France ensuite, un grand merci à :
BEN qui me rend la politesse avec plaisir, direction Saint Germain lès Corbeil ou Étiolles.
PARRAIN, alias GIRIOAL (retenez bien ce nom, il va faire parler de lui cet homme là vous allez voir) alias VINCENT avec qui j’ai déjà fait quelques parcours, nous aurons le choix donc.
1UP, alias Fred, alias Mister HIO car il y a peu, il a réalisé l’exploit dont rêve tout golfeur, un trou en 1 !
Et sur un par3 de Villennes !
Moi je dis chapeau bas, très bas…
Déjà qu’il s’est payé le luxe d’un eagle sur l’albatros…
Donc 1UP sera mon caddy coach à Rebetz, son golf favori que je connais et que j’aime beaucoup même si lui ne me porte pas vraiment dans son cœur.
KOKORO, alias YANN l’organisateur émérite pour la deuxième année d’un tournois à Montgriffon cet automne, grand connaisseur des golfs de l’Oise et du val d’Oise. Ce sera l’occasion de retourner sur un de ces parcours que j’aime aussi beaucoup.
Mais à vrai dire, je crois que j’aime tous les parcours, je ne suis pas un garçon difficile pour ça…
BENOHEM, que je ne connais pas encore de visu mais que je lis avec grand plaisir car il commente souvent mes déboires sur le blog et j’avoue être tout spécialement heureux qu’il se soit porté volontaire mais j’espère que l’on pourra faire un parcours ensemble avant pour faire connaissance.

J’avoue aussi que je ne pensais pas avoir tant de volontaires aussi vite et j’en suis vraiment honoré.
Cela me donne encore plus envie de réussir mes objectifs !
Si d’autres veulent se joindre au petit groupe, vous êtes plus que les bienvenus !

Bon je vais m’entrainer sérieusement cet hiver car j’ai bien l’intention de réussir une performance à chaque fois que je ferais une compétition avec l’un de vous…
Au boulot et plus que ça même !

TÉLÉTHON ET ALBATROS…

Ce sera le programme de ce week-end…
Un samedi sous la pluie pour la bonne cause.
Dorian m’a proposé, il y a quelques jours, d’aller faire une compétition en scramble à deux sur le golf de Greenparc.
Je ne connais pas ce golf mais une découverte en scramble c’est toujours une promenade agréable et comme cela va servir au téléthon…
En plus Dorian est un des deux joueurs très bien classé avec qui j’ai fait le BSC sur l’Albatros il y a peu, c’est un partenaire de confiance pour ce type de formule.
Albatros que je retourne fouler lundi pour une compétition d’index en compagnie de membres d’un forum ô combien instructif que j’ai découvert il y a peu : « coachingolf »
Normalement il ne pleuvra pas.
Normalement, ce sera la dernière compétition comptant pour l’index de l’année.
Normalement le départ se fera des blanches.
À coup sur cela ne va pas être de la tarte !
Et bien y’a plus qu’a !

mardi 1 décembre 2009

DES VOLONTAIRES ?...

Dans mes objectifs, encore une fois pas vraiment raisonnables mais c’est normal, le golf c’est une passion donc la raison n’y a point de place quand bien même cette phrase de passionné est écrite avec une base de raison, si vous voulez je mets un point à la ligne et on passe au vrai sujet ?
Donc.
Dans mon objectif de devenir single, terme de golf je précise, tout va bien dans mon couple, c’est qu’à la troisième année de golf qu’on divorce de toute façon, il reste un peu de temps, dans mon objectif disais je pendant que je me coupais la parole bien que ce soit de l’écrit...

...DANS CETTE OPTIQUE DONC !

J’ai l’intention de travailler à fond sur le mental pendant le parcours.
Et je suis conscient d’avoir besoin d’aide, d’assistance pour construire un mental correct qui tiendra 18 trous quoi qu’il arrive.
Le golf le permet d’une certaine manière puisqu’aucune règle n’interdit d’avoir un caddy, ou caddie, ou cadet lors d’une compétition, même celle du coin fut ce t-elle pour l’index du jour…

Voila donc le sujet du jour…
Je vais essayer de faire, en fonction du nombre de volontaires qui voudront bien m’épauler lors d’un parcours, une dizaine de compétitions avec un caddy sur 2010, idéalement sur la première moitié de la saison.
J’ai la joie d’avoir déjà deux amis volontaires, Ben et Vincent, Ben sur Saint Germain les Corbeil et/ou Étiolles et Vincent, n’importe quel golf sympa en île de France puisqu’il en connait un paquet.

Donc voici ma demande :
Je recherche des volontaires pour m’assister lors d’une compétition en faisant le caddy sur le parcours de leur choix, en île de France, (je suis sur Poissy dans le 78) entre mars/avril et juillet 2010.

Bien entendu, suivant l’heure de retour ou de départ, je me charge d’offrir le repas, la collation, le verre et/ou ma reconnaissance éternelle, au choix, avec en prime un article truculent je l’espère contant notre périple fou !

Le but que je vise c’est de réussir petit à petit à me construire un mental solide grâce à des expériences diverses de « coaching », des petits « trucs », des conseils de stratégie à chaud, que tout joueur passionné sait donner quel que soit son niveau.
Je le sais pour l’avoir fait avec Ben sur l'albatros alors que mon expérience de jeu était, et est toujours, dix fois moins importante que la sienne, j’avais pu quand même lui apporter un plus ce jour là.
et même pour moi, cela m'avait apporté quelque chose en matière de stratégie et de gestion de parcours que de faire le caddy ce jour là.
Donc, à mon avis, une somme de ces plus me serait des plus bénéfiques pour que je consolide cet aspect essentiel du jeu…

le mental...

Voila j’ai tout dis, alors qui aurait la gentillesse de partager cette expérience avec moi sur le parcours de son choix ?

Merci d’avance et bonne semaine !

lundi 30 novembre 2009

ON A GAGNÉ !!!! …

…MAIS QUE NOTRE MATCH…


Tout de même, passer de 21-0 à 18-3, c’est une vraie progression non ?
On va dire que si…
Donc, Coupe de Paris, match de poule numéro 2, Villennes, notre club sélect à nous qu’on a, recevait l’équipe de Domont.
Encore des « Winneurs », avec une stratégie et tout plein de joueurs motivés pour en sélectionner douze.
Mais fort sympathiques au demeurant, on a bien rigolé, que ce soit au départ du 1 où tout le monde était présent, comme sur le parcours avec nos partenaires mais néanmoins adversaires du moment.
Nous, on est douze et pour la seconde fois de suite, là est notre première victoire du jour.
Deuxième victoire, notre capitaine a le don de faire stopper la pluie malgré les prévisions de météo France et ça, c’est tout de même remarquable.
Premier bémol, si jamais le tiercé se jouait sur Villennes, les commentateurs parleraient sans doute de la pouliche « Durillon qui pique pas » qui aime le terrain gras et sera donc avantagée sur ce parcours de 5625m en steeple chase.
Mais point de pouliche, juste des chariots trois roues qui vont récolter avec application le long travail d’aération de notre élevage personnel de vers de terre, à fond dans le slogan : « travailler plus pour aérer plus »…
Bref, heureusement que le golf se joue avec des balles qui volent parce que les rares qui ont roulé, par inadvertance ou lors de tops aussi sauvages qu’involontaires, n’ont pas roulé très longtemps…
Retrouvailles avec Paul, mon partenaire.
Direction l’entrainement, moi c’est deux sucres dans le café.
Hé ho, deux secondes quand même, la concentration et le mental ça compte !
Et pour cela un petit café bien au chaud pour causer stratégie c’est important…
La stratégie du jour est simple, pas à l’aise pour démarrer, je demande à Paul si cela ne le dérange pas de commencer, Paul, que peu de choses dérangent au final accepte de bon cœur cette stratégie longuement réfléchie, c'est-à-dire le temps de touiller le café.
Les deux équipes sont au départ du 1 pour encourager ceux qui partent, les 6 simples en premier et ensuite les trois doubles.
Donc, en toute logique, il reste quatre zozos à la fin des 8 départs.
Nos deux partenaires et nous…
Pas de pluie donc mais un bon gros vent bien franc, Paul a un draw naturel, ce qui tombe très bien pour le premier départ où il va falloir amorcer le dog leg gauche contre le vent.
Cela se passe bien, on gagne le trou sur le putting, 1up. Au 2 les deux départs sont passables, on s’en sort mieux ensuite, 2up. Mauvaise gestion de jeu et Paul pas encore dans le match, nous voila all square à la fin du 4, puis 1down, on partage le 6, on gagne le 7, on partage le 8, on gagne le 9, 1up à la fin de l’aller donc.
On se tient sans sortir un jeu de grande qualité mais sans faute grave non plus, on travaille notre communication et le duo fonctionne de mieux en mieux.
À bien y réfléchir, on ne se sent pas foncièrement menacés par nos adversaires.
Sur le papier ils sont un peu mieux classés que nous mais bon, entre 12 et 16, il n’y a pas une énorme différence de niveau, cela reste un niveau de joueur correct, capable de mauvais, voir de très mauvais coups. En fait, on tire profit des erreurs de chaque camp, et là on en fait autant d’un coté que de l’autre depuis le trou 4.
Un avantage au putting, un peu plus solide chez nous puisque nos adversaires donnent quasiment tout le temps le second putt.
Le petit avantage va être conservé jusqu’à la fin du 13, on perd le 14 sur le putting, on partage au 15.
Départ du 16, all square, voici venue la période où le moindre faux pas peut coûter cher…
Le 16 est un dog leg gauche, court, bunker devant le trou. Pas de grande difficulté, le green est plutôt large. Honneur à nos adversaires, bon drive sur la piste, je suis en confiance avec le driver, ça part bien, plus à droite que je ne l’aurais voulu, petit rough, balle plus haute dans le début de la pente des buttes. Plus loin quand même donc nos adversaires débutent le second coup. Balle trop forte qui dépasse le green largement. Je suis assez loin de Paul et dans ma tête j’ai envie de lui dire : « assure l’approche, ne prends pas de risque, le lie est mauvais, vas y cool »
Mais Paul semble décidé, il regarde plusieurs fois le drapeau, je vois son swing de loin, rythme impeccable, la balle monte bien, la trajectoire est bonne, elle retombe à deux mètres du drapeau.
C’est son coup du jour, pas forcément le meilleur de tous les coups qu’il a fait aujourd’hui, non il y en a eu d’autres, mais celui là a plus de poids sur nos adversaires, bien plus, le bon coup au bon moment, quand l’autre équipe a fait une faute.
Grâce a ce coup, nous démarrons 1up le 17, le célèbre par5 interminable et en montée avec son green à double plateau, drapeau en haut aujourd’hui.
Paul ouvre le bal, la balle s’ouvre une trajectoire trop à droite, rough juste devant les premiers arbres de la petite forêt qui borde le hors limite à droite, ouf !
À leur tour, balle fusée basse qui part à gauche, cogne violemment un arbre et revient sur le fairway, 40m derrière notre balle.
Nicolas, un joueur de notre équipe qui a joué en simple nous a rejoins pour assister à la fin du match, je pars avec lui vers mon coup à jouer pour inspecter le lie, pas terrible, les branches m’empêchent de me tenir correctement, cela va être une sortie bricolage.
Je n’ai pas vu, mais nos adversaires viennent de jouer, je ne sais pas où est allé leur second coup. Je ne réussis qu’à sortir la balle pour la rendre jouable pour Paul qui prend son bois 3 avec confiance. Deuxième coup du jour, superbe fade qui traverse la seconde partie du fairway pour tomber après les bunkers de gauche, un peu en avant des poteaux des 135m.
Nous partons vers cette balle, croisons nos adversaires qui rentrent dans la forêt de droite, leur second coup a raté, leur sortie est très compliquée. Ils réussissent tout de même à revenir sur le vert et rejouent le vrai second coup. Ils se retrouveront à 110m du drapeau, bon coup de fer à suivre mais court, la balle atterrit contre la butte et redescend le green.
À mon tour.
Il y a un arbre aux branches bien hautes qui débordent sur le fairway, devant le green, drapeau à 150 facile, vent de face, en montée.
Le coup de bois3 de Paul m’a motivé, je prends le fer6, et lui demande de vérifier mon alignement.
On a fait cela quelques fois histoire que je ne me pose plus de questions parasites au moment de faire le coup et à chaque fois mon swing était relâché et bien placé alors on refait le numéro pour ce coup important.
Il y a quelques personnes autours du green, les parties précédentes terminées ramènent les joueurs qui viennent supporter les partenaires qui n’ont pas fini.
Les derniers partis sont donc les mieux accueillis au final.
Je regarde cette branche, elle est sur le chemin mais je ne devrais pas la toucher si le coup est bien exécuté. Pour ça j’ai besoin de Paul pour me rassurer sur ce maudit alignement semeur de trouble et de doute.
Et là, la balle, comme dans un film, droite, volontaire, prenant de l’altitude, luttant contre le vent sans perdre sa vitesse ni sa direction, file vers le drapeau.
Je lui parle, lui demande de passer au dessus de cette branche puis de cesser d’avancer, de retomber. Et elle écoute (pour une fois !), je vois les spectateurs lever le pouce vers le ciel, je crie un « YES !! » intérieurement, flairant le coup réussi et nous avançons vers le green, la victoire commence à pointer son nez et à sentir bon.
Effectivement, la balle est dans la ligne du drapeau, derrière à deux petits mètres, eux sont en bas du green avec un coup de retard, puis deux coups après l’énorme et complexe putt de remontée et trois coups quand leur dernier putt termine à quelques centimètres du trou. Paul fait le putt pour le forme, victoire 2&1, la seule victoire de Villennes aujourd’hui mais pour notre petit duo c’est une vraie grosse joie que nous partageons avec nos très fair play adversaires, la partie a été équilibrée, sportive mais surtout pleine de sourires et de rires et cela compte beaucoup pour prendre plaisir dans ce type de match délicat.
Il est tout de même 16h quand nous arrivons au club house.
L’heure du quatre heure, entrecôte frites pour tout le monde !
Grande tablée, dans le style troisième mi-temps de rugby, les deux équipes mélangées qui se racontent les exploits et les monstruosités golfiques du jour.
Quelle belle façon de terminer cette journée de Coupe !
Dimanche prochain, ça recommence.
Sans doute un peu plus froid encore, sans doute encore du vent, peut être n’échapperons nous pas à la pluie cette fois ci…
Mais j’espère que la journée sera aussi belle que celle-ci !

mercredi 25 novembre 2009

LA RÉVISION DES 1AN, DEUXIÈME PARTIE…

Après le fitting, vient l’heure de la synthèse et de la recommandation.
Rendez vous chez Vincent pour une discussion clubmaker/joueur afin de comprendre les choix.
C’est ce que j’aime avec Vincent, il aime que le joueur agisse en connaissance de cause, son premier travail consistera donc à apporter assez de connaissances au joueur pour qu’il comprenne avant de faire son choix.
J’ai donc eu droit à sa synthèse très détaillée du fitting, l’analyse de ma série actuelle, l’analyse de mes besoins, l’explication de ce qu’il va falloir modifier et enfin une discussion sur les différents choix.
Les différents choix, cela ne veut pas dire 150 non plus.
Au plus trois possibilités, jamais plus.
Donc !
Driver : actuellement regular léger d’origine, 46 pouces.
Préconisation : shaft Aldila Voodoo 75g stiff 45 pouces.
Bois3: actuellement d’origine aussi.
Préconisation: shaft UST IROD DRIVER 65g stiff 43 pouces.
Fer4 au PW: les novatech 115g regular s’en vont, ils ont fait leur temps.
Préconisation: PROJECT X 6.0 120g
Pour les wedges, on attend un peu, l’urgent n’est pas là. Par contre on va peut être avoir quelque chose d’original mais Vincent doit faire un montage test avant…
Pour le 20° Mac Gregor,pas touche!
Vincent a pris les mesures, le montage est nickel et le résultat donne un Presque stiff donc tout va bien.
Les deux MP mizuno, on attend que je les prenne bien en main avant de voir si il faut changer quelque chose.
Ouaki, changement de grip.
D’ailleurs, changement de grip sur tous les clubs, allez hop!
La commande est partie, si tout va bien, avant noël tout sera changé et j’aurai l’hiver entier pour m’entrainer sauvagement pour attaquer la saison nouvelle en bon Fozindex si ça se trouve!

Maintenant c’est certain, l’hiver sera passionnant!

dimanche 22 novembre 2009

LA RÉVISION DES 1 AN, PREMIÈRE PARTIE…

Depuis quelques semaines, nombreuses sont les réflexions qui portent sur l’évolution du swing et les conséquences sur le matériel.
J’en parle assez souvent avec Q, des joueurs de bon niveau et des passionnés de matériel.
J’ai étudié pas mal de combinaisons, lames sur fers courts, wedges homogènes, putter, bois, etc. peu de changement au final mais une conclusion qui s’est confirmé aujourd’hui : le swing a évolué et il faut modifier certaines choses sur les clubs.
Comment suis-je arrivé à ce constat raisonné ?
Pas seul bien sur, je n’en ai pas la capacité.
Je sais (un peu) jouer au golf, je sais (pas trop mal) exprimer mes sensations de jeu avec tel ou tel club, mais le reste, tirer des conclusions d’observations et de mesures, c’est un métier, un vrai.
Clubmaker.
Il y a quelques semaines, en discutant avec Parrain, Vincent pour les intimes, j’ai eu droit au scoop de l’année.
Il est vrai que j’ai toujours été impressionné par la justesse de ses observations, par l’étendue de ses connaissances techniques, par sa pédagogie dans ce domaine complexe qu’est la mécanique d’un club, pour moi, Vincent était un passionné des aspects techniques du golf, rien d’autre.
Que nenni…
J’étais loin de penser que cette passion, il la validait petit à petit.
Car voila que mon Parrain de forum, mon ami golfeur, mon confident technique m’apprend, il y a donc quelques semaines, que cette année il est allé au États-Unis pour un stage de clubmaking !
Et qu’il y retournait bientôt pour une nouvelle couche !
Aujourd’hui, je peux vous annoncer avec une fierté mal dissimulée que Vincent est « Advanced Clubmaker » !!
Je sais que ce n’est pas tout mais je développerai tout cela une autre fois, j’ai peur de dire des bêtises sinon.
Donc, c’est avec une grande joie que j’ai décidé, il y a peu, de servir de cobaye, façon de parler car je sais qu’il n’en est pas à son premier galop d’essai et de lui confier « la révision des 1 an » de mon sac.
Ce n’est pas une mince affaire cette révision croyez moi car, je suis d’un naturel très…chiant, il faut bien le dire.
Têtu, borné, obstiné, obsessionnel, je ne crois qu’en mes sensations et j’ai horreur qu’on me contredise.
Un vrai plaisir de discuter avec moi quand je pense avoir raison…
Et cela fait quelques temps que je suis persuadé d’avoir besoin de clubs plus légers, avec plus de poids en tête, avec un grip plus fin et un shaft plus ferme.
J’ai la sensation que mon driver est aussi souple qu’une branche de saule pleureur, j’ai du mal à lâcher mon swing avec certains clubs, bref j’ai l’impression que cette belle complicité avec certains de mes clubs disparait peu à peu et cela m’agace un tantinet pour rester poli…
Vincent m’a donc proposé de revoir en détail et en chiffres mon swing, de reprendre les mesures de mes clubs afin de voir les points à modifier.
Gros travail !
Travail qui commence donc par le fitting.
Les questions précises, le club que tu aimes le plus jouer et d’autres questions ensuite, la batterie des clubs tests, le rendu de sensations, etc.
Cette première étape s’est déroulée aujourd’hui sur le practice de Villennes.
Le radar portatif, l’observation, quelques balles par club, point trop n’en faut, le but étant de ne pas non plus finir sur les rotules en attaquant les derniers clubs, cela fausserait les mesures.
Vincent a choisi le fer5 et le driver pour les vitesses.
Le fer5 tourne bien autours de 86MPH avec des pointes à 90MPH mais mieux vaut retenir la vitesse la mieux contrôlée. Pour le driver, on retiendra 105MPH, même si quelques uns sont allés au-delà, pour les mêmes raisons.
Bon une chose est sure, ce n’est plus une vitesse pour du regular, on approcherait même de l’extra stiff vu, qu’en plus de ça, mon tempo est assez vif.
Le grip n’aura sans doute pas besoin d’être modifié car ma prise de grip semble se stabiliser et cela ne dérange plus la souplesse au niveau des poignets comme à une certaine époque.
On ne change bien entendu pas les têtes des clubs, toutes me plaisent et c’est très important qu’il en soit ainsi.
Par contre, même si j’ai raison de faire confiance à mes sensations pour le besoin de poids en tête, je me trompe sur l’envie d’avoir des clubs plus légers. J’en ai testé et cela ne me convient pas vraiment au final.
Par contre, j’avais demandé à Q, à l’époque de la mise en place de la série initiale, des fers plus courts par rapport à ma taille, pas beaucoup plus court mais tout de même.
Il est temps désormais de revenir à une taille de club en rapport à ma taille.
Mais cette décision était une excellente chose au début car cela m’a permis de mieux jouer mes longs fers et ainsi d’être rapidement en confiance avec.
À l’heure qu’il est Vincent doit être dans ses calculs, ses mesures et ses recherches de shaft, moi je suis entré dans la phase « impatience ».
J’attends le rapport détaillé, puis après nous passerons à la commande de matériel, ensuite je dirai adieu à mes clubs pour les retrouver quelques jours plus tard tout nouveaux tout beaux et passer ensuite le reste de l’hiver à redécouvrir mes sensations de jeu…
L’hiver va être passionnant !

ET SI ON S'ENTRAINAIT UN PEU ?...

Dimanche 29 novembre, second match de poule de la coupe de Paris. Villennes reçoit l’équipe de Domont. La semaine dernière, nous avons reçu une correction par l’implacable équipe de La Boulie sur leurs vénérables terres, il s’agit maintenant de corriger le tir sur notre humble mais néanmoins charmant petit parcours.
Donc samedi, rendez vous était pris avec Paul pour faire un entrainement, reconnaissance en foursome. Nous allons faire jouer les deux balles en foursome afin de déterminer si un ordre donne un meilleur score que l’autre.
À l’approche des froids hivernaux, Villennes devient un terrain fort lourd et l’adhérence s’en fait ressentir sur le fairway quand vous avez 5cm de boue sous les semelles, bien accrochées aux crampons.
Je me demande si je dois donner cette information capitale et stratégique finalement…On ne sait jamais, si ce blog était lu…
Pouf, Pouf…
Villennes est très secs en cette saison, je vous conseille de venir le jouer en basket si vous ne voulez pas abimer vos chevilles !
Voila, la vraie information est noyée désormais, la stratégie est sauve !
Donc reconnaissance et stratégie.
En fait, pas d’ordre qui se détache pour la bonne et simple raison que, compte tenu de notre niveau, il y a trop d’irrégularités dans notre jeu sur l’ensemble d’un parcours pour déterminer de réelles décisions en matière d’ordre.
Paul est bien plus régulier que moi sur les mises en jeu et moi je suis plus long.
Sur ces départs, nous avons donc plus de chances de prendre les greens en régulations et sur les miens, nous aurons sans doute plus souvent des approches putt bien placés à jouer.
Le seul avantage de cette reconnaissance est plus dans la relation partenaire qui s’installe entre nous. Nous appréhendons mieux le jeu de l’autre, ses capacités, ses points forts, ainsi, coup après coup nous pouvons prendre de meilleures décisions que lors de notre équipée touristique au premier match play.
Déjà, nous nous entendons plutôt bien, j’ai confiance en son jugement et n’hésite plus à lui demander conseil ou assistance, comme de se placer en arrière lors des mises en jeu si je ne suis pas sur de mon alignement par exemple.
La conclusion à tirer de cet exercice reste l’importance du mental.
Notre irrégularité peut entrainer des passages à vides plus ou moins long de sa part comme de la mienne, il faudra donc trouver les mots pour retrouver rapidement confiance et bon jeu.
On verra donc le 29 si cela nous permettra de faire gagner des points pour l’équipe !

dimanche 15 novembre 2009

TERRA INCOGNITA...

Deuxième partie de ce week end de compétition, la première manche de la coupe de Paris.
Villennes affronte le RCF la Boulie, à La Boulie, golf réputé que je n’ai pas encore eu le plaisir de jouer, même pas une petite reconnaissance, rien, nada. Je sais juste qu’il y a un fairway en descente parce que je l’ai vu de loin quand je passe en voiture sur l’A86, ça fait léger comme reco tout de même.
Vendredi soir, nous avions à Villennes un cocktail d’équipe, préparatoire au match et félicitant par la même occasion. J’ai fait là bas la connaissance de Paul, mon partenaire pour le double.
Paul est grand, souriant, 13 d’index. Voila les infos que j’ai avant le match.
C’est un peu léger pour mettre une stratégie en place tout de même.
Ce matin, météo clémente en ce 15 novembre, merci le réchauffement climatique, la fleur au fusil et la touffe d’herbe au club, me voici aux portes du domaine golfique de la Boulie, le mental consolidé des bons coups de la veille. Il est 8h45.
Le temps d’arriver au parking, c'est-à-dire 5mn après avoir passé le portail, oui le golf est grand, très grand même, deux parcours de 18 trous et un parcours de 9 trous, tout ça pour 600 membres c’est du gâchis ma bonne dame moi je vous dis.
Je vais m’annoncer à l’accueil, pardon, au secrétariat où un gentil monsieur en costume de mariage me souhaite la bienvenue d’un ton affable, m’indiquant le practice par la même occasion, allez ouste va faire joujou mon garçon.
Je passe devant un practice green, puis deux, puis un autre qui entoure un pin tellement centenaire qu’il a l’air d’avoir été toiletté la veille, tout va bien je me sens comme un poisson dans le désert, à l’aise blaise, j’en ai même oublié de demander où était les pipiroom, j’ai du penser inconsciemment que cela n’existait pas ici…
Je commence à taper les balles, poliment, m’excusant à chaque fois que cela fait trop de bruit, on n’est jamais trop prudent et j’aperçois du coin de l’œil moult gens passer, ils doivent se rendre à un baptême je pense, cela m’étonnerait pas qu’il y ait aussi une chapelle dans le domaine. Puis de temps à autre, une tête connue, puis deux, puis le reste de l’équipe qui se pointe, ils sont faciles à reconnaître, ils sourient, rient même et parlent plus forts que les autres.
Bon allez, cessons de railler, l’endroit est paradisiaque pour un golfeur, c’est rien que de la jalousie tout ça, juste parce que c’est moi qui doit cirer mes chaussures moi-même alors que là il y a un bâtiment où des gens rentrent en costume et ressortent en golfeur avec le chariot qui brille…lui aussi.
Je retrouve Paul, mon partenaire pour le foursome, nous sommes la dernière équipe à jouer, soit parce que nous sommes l’équipe sur laquelle tout le monde compte pour faire la différence au final soit parce que…non, ça doit être la première raison…
Sur la feuille de match, nos adversaires sont 10 tout les deux et membres bien entendus. J’apprends en discutant avec un des deux starters, celui qui a le plus joli brushing, qu’ils ont présélectionné 45 joueurs pour la coupe, que ceux qui jouent en double, s’entrainent en double au moins une fois par semaine en condition de match, que la semaine qui précède une rencontre, ils font le bilan des joueurs en forme pour sélectionner les 12 du jour.
Ok.
Il me demande comment cela se passe chez nous, je lui réponds qu’on a réussi à trouver 12 joueurs sur les douze présélectionnés et que cette rencontre est une bonne occasion de faire connaissance.
Il rit à gorge pas déployée me trouvant beaucoup d’humour…
Bon.
Nous voici tous rassemblés au départ du 1 du parcours de la Vallée, il y a une jolie maisonnette avec une salle d’attente où des exemplaires du Figaro Madame plus récents que ceux de la salle d’attente de mon dentiste, trainent sur la petite table ronde en chêne.
Soit.
Départ des blancs bien sur, il y a 9 matchs en tout,6 simples et 3 doubles, 9 départs donc où le starter au brushing plus court annoncera à chaque fois à haute voix que Villennes à l’honneur, que l’on peut placer la balle sur le fairway et que bonne partie messieurs, à mon avis le gars a déjà du annoncer les entrées de bal de Monsieur et Madame de la ridelle du Camion quand Monsieur de la Porte qui Grince recevait aux temps fastes de l’avant crise.
Oui je sais c’est rien que de la jalousie encore une fois et allons de ce pas venger l’affront sur le vert.
Le foursome est une formule simplissime, deux joueurs jouent à tour de rôle sur chaque trou, un joueur fera les mises en jeu des trous pairs et l’autre des trous impairs…
Donc, quand je fais un super coup, mon partenaire a le droit de le gâcher avec une bonne gratte et en représailles j’ai le droit de l’envoyer jouer dans la foret après. Une formule utile pour faire naître de grandes amitiés durables.
Bon, avec Paul, on se fait 27 secondes de stratégie, les impairs ont plus de par3, je les prends.
Ah zut c’est moi qui joue le premier coup de la partie du coup.
Tout le monde a joue le driver, je le prends aussi, pas de raison et boum ! Sur le fairway ! Du trou d’à coté…
Paul et moi avons mis en place une stratégie de secours au cas où ce genre de petit désagrément arriverait, prenons tout cela avec le sourire, de toute façon il fait beau et la compétition n’a surement pas besoin de nos points.
Nos honorables adversaires ont envoyé de l’autre coté sous les arbres, une autre stratégie puis leur coup suivant tombe balle à branche avec un énorme pin au milieu du fairway, on a bien fait de passer par l’autre trou finalement. Bon, on leur donne le point au putt parce qu’on le vaut bien. On le reprend au trou suivant, faut pas déconner non plus.
le beau départ du 2
Le match se tient jusqu’où trou 5 puisque nous aurons la politesse de ne pas lâchement profiter de leurs erreurs, étiquette oblige. Quand vient notre tour d’en faire, visiblement nos adversaires semblent avoir un autre avis, sans doute animés par une volonté farouche de vaincre l’envahisseur. Des restes de Charles Martel sans doute…
On est 4 down au sortir du 9. Je prends des photos quand ce n’est pas mon tour de jouer, quitte à prendre une déculotté de touriste en goguette, autant y aller jusqu’au bout.le gentil par3 du 10
Début du 12, nous sommes 6 down, je rentre un putt de 3m, enfin oserai je dire puisque le putting aujourd’hui, comment dire, était plutôt original, tout cela sous l’œil tendu de nos adversaires. Ah oui, je viens de me rendre compte que j’ai sauvé une balle de match, où avais je donc la tête.green bien protégé du 12
Il faut dire qu’avec Paul, depuis le trou 8, on s’était fait une raison et nous admirions le paysage plus que nos coups de golf, de plus en plus déplorables. En même temps, on s’est dit que si nous n’abimions pas le fairway, on serait sans doute invités de nouveau…
Bref.
Départ du 13, par3, porte bonheur donc, de 160m avec 20m de dénivelé en montée, le gentil membre attaque au bois5 je crois et plante le mât sous les applaudissements feutrés d’un public venu juste ici pour assister à la mise à mort. Le membre en second plante le putt, birdie, ça c’est fait, merci beaucoup, mais de rien ce fut un plaisir de prendre une déculottée en votre si charmante compagnie, mais bien sur que cela fut difficile sur des terres inconnues, mais comment donc vous avez si bien joué que nous n’aurions rien pu faire, mais non, mais non cessez là je vais rougir, voulez vous continuer le parcours, les plus beaux trous sont à venir, que c’est aimable de votre part, merci beaucoup, avec plaisir, nous continuons en foursome si vous voulez ? Et mon fer4 dans votre tronche, le voulez vous ?
Donc on ne continue pas en foursome…
Et oui les plus beaux trous restaient à venir…
Nos amis de toujours nous quittent au 16 après nous avoir demandé 10 fois si nous trouvions le parcours à notre goût, à la dixième réponse, convaincus visiblement, ils sont repartis vers de nouvelles aventures emplies de moult péripéties je n’en doute pas.
Paul et moi finissons les deux par5 du final en scramble, histoire de faire au moins un par dans la journée, ça fait toujours du bien.
Nous recroisons Brushing Ier en partant auprès de qui nous nous enquerrons du score.
21 à 0.
On a bien fait de penser que notre position de derniers partants était plus que stratégique…
Bon, je me moque un peu, c’est à cause de la raclée en grand uniforme surtout, mais si vous avez l’occasion d’aller jouer là bas, allez y car c’est vraiment un endroit splendide et il serait stupide de le snober…
Sur ce, je crois qu’un peu d’entrainement en foursome avec le copain Paul avec qui je jouerai le 29 pour le prochain match ne serait pas inutile !
Bonne semaine !
départ impressionnant du 18

samedi 14 novembre 2009

ET L’EAU ? LE SOLEIL BRILLE ! BRILLE ! BRILLE !



Première étape de ce week end de golf, le Scramble à la française sur l’Albatros…
Arnaud Balbin, Ze Organisateur of Ze Top Compétitions nous proposait ce superbe parcours à dompter à 4 avec cette formule originale qu’est le scramble à la française.
Cela fait plusieurs semaines qu’une petite centaine de joueurs passionnés attendaient cette journée où seule la météo était incertaine.
Ce matin 6h, pluie. Froide.
Arrivée au golf : 8h, pluie. Froide. Vent fort.
Practice à 8h15, 30 joueurs en ligne et en combinaison de pluie sous le vent...
Briefing à 8h45, pluie. Froide. Vent plus fort encore.
Pendant le point, on regarde un peu qui est là, on fait la tournée des visages connus.
Le forum des gentlemen est bien représenté avec les Up, TomZ, Dan, Paul, Vulcain qui n’est venu que pour la promenade découverte et en prendra plein les mirettes. Je retrouve avec joie Sébastien et Edward, des amis de Villennes et bien sur Leni, Dorian et son ami Maurice du forum des Tec’s.
Arrivés au trou n°15 car nous partons en shot gun, plus que du vent. Du bien costaud mais plus de pluie. Le ciel bleu pointe son nez.
Arnaud est vraiment Ze Organisateur !
Ne me dites pas qu’il y est pour rien, je suis sur que si !
Donc Dorian, Maurice, Vincent et moi-même sommes au départ du 15.
Dorian et Maurice ont des index entre 5 et 6, joueurs solides et réguliers. Parrain et moi, 15, capables de bonnes choses mais encore irréguliers.
Cela faisait longtemps que l’on se croisait avec Dorian chez les Tec's et j’ai été très heureux qu’il accepte ma proposition pour venir à cette compétition. En plus il nous amène Maurice, aussi bon que lui, maintenant au boulot, à nous de leur montrer qu’ils ne vont pas regretter d’être venus jouer avec Parrain et moi.
Il est un peu moins de 9h, il est temps d’envoyer un coup de bois3 dans l’eau à droite du fairway du 15 avec entrain, ce que je fais de façon très appliquée !
Vincent place un beau drive pleine piste, les deux singles assurent, trois balles jouables, qui ne fera pas le coup suivant ?
Et oui, c’est tout l’intérêt stratégique de cette formule, celui dont la balle est choisie ne jouera pas le coup suivant.
Quand trois balles sont dans la même zone, il faut prendre quelques instants de réflexion. Notre objectif, mettre notre orgueil personnel de coté et donner le maximum de chance à la réussite de l’équipe. On choisit celle de Vincent afin de faire jouer Dorian et Maurice le plus possible sur ce type de coup. Je démarre donc, ainsi, si ma balle touche le green, charge à eux de prendre le risque d’attaquer le drapeau.
Bon coup de PW sur le green, les deux compères attaquent, balle dans l’eau à chaque fois. Les drapeaux aujourd’hui sont en position « Open de France », celui là est au bord de l’eau et le vent ne se calme pas, mais alors pas du tout !
Green en régulation, mais putt long, il en faudra un second. C’est le par sur ce trou plus que délicat !
Le 16 est le trou où se joue le concours de précision, Maurice nous place une balle à 2m du mât sous un vent terrible, la grande classe mais nous ne finalisons pas le putt, par de nouveau.
17, vent de face. Ça calme…
Je place un gros drive sur la piste, lie légèrement en pente mais ils décident de la prendre. Sauf qu’il reste encore 200m sur ce par4 malgré mon bon drive. Dur…
Il faudra un troisième coup pour toucher le green et malheureusement, encore deux putts pour finir, bogey.
Pas de découragement, bogey sur ce trou, avec ce vent, on prend avec le sourire.
C’est l’avantage de jouer sur ce type de formule où nous sommes tous impliqués, il y a toujours une bonne motivation insufflée par l’un d’entres nous.
Le 18, ce beau par5… encore un gros drive sur la piste de votre serviteur et un coup de fer splendide de Maurice, nous voici en position pour un eagle !
Je mets le « ! » parce qu’il faut jamais oublier, pendant votre lecture, que le vent n’a jamais cessé de souffler, aucune pause, toujours trois clubs de plus ou deux clubs de moins, 10m à gauche ou 20m à droite pour compenser. Et le vent ça use à force…
Encore deux putts, voila un birdie qui nous fait oublier le bogey d’avant.
Direction le parcours depuis le 1 désormais.
Mon coup de Bois3 est sélectionné, Vincent place sur ce green bien étroit, deux putts, par.
Le par3 du 2, plus de 165m à faire au dessus de l’eau car le drapeau est à gauche bien sur…
Maurice place, Vincent était déjà encore mieux placé, j’ouvre le putting, balle nette et paf, birdie !

Par5 pour le 3. Dorian a fait la meilleure mise en jeu, Maurice assure les deux coups suivants, le talent des bas index fait son effet, deux putts encore mais à cause de ce satané vent, être sur le green est déjà un petit exploit en soi, même à 10m du drapeau. Par.
En avant le 4, le vent coupe le fairway, mon drive est une nouvelle fois le mieux placé, décidemment, c’est le jour alors profitons en même si avec cette formule je suis parfois frustré de ne pas jouer les coups vers le green mais je participe activement avant alors j’encourage les autres.
Dorian et Maurice sont sur le green, 2 putts, par assuré.
Au 5, mon drive part en vrille mais c’est le moins pire alors on prend. Vincent assure un bon coup d’hybride (quand je vous dis qu’il y a du vent !) et deux putts pour un nouveau par. Au 6, on prend le drive de Vincent qui ne se sent pas sur les approches courtes et laisse son tour pour que toutes les chances soient pour l’équipe. Maurice place le plus près et deux putts encore. Idem au 7, mon drive est sélectionné et c’est le coup de fer de Dorian qui est sur ce green bien perfide, deux putts à nouveau. Par.
Sur le 8, le MP FLI HI n°4 fait des merveilles car je suis sur le green. C’est ce qui est bien avec cette formule, il y a toujours un bon coup fait par l’un d’entre nous qui offre une bonne opportunité de réussite. On en ressort avec le par. Au 9, il y a vent contre et coupant le fairway de surcroit, le drive est de Maurice, le bois de parcours est de Vincent (lui sait être présent et efficace dans les situations délicates !) Approche wedge de Dorian, putt de Vincent, beau birdie !
Au 10 j’envoie un bon gros drive devant la pente qui mène au green, Maurice garantie l’approche wedge et décide de faire putter Dorian en premier pour le motiver, bingo, birdie de nouveau !
Au 11, on prendra la mise en jeu de Vincent qui est sur le pré-green, l’approche passe de peu à coté, par.
Au 12, on échappe de peu au bogey car malgré un drive superbe de Maurice qui a dépassé de peu le magnifique Drive Tabarliesque de Vincent (oui un drive Tabarliesque est un drive qui, comme certains voiliers, sait prendre le vent) on ne touche pas le green, Maurice fait une belle approche wedge au troisième coup et le putt est rentré ensuite, par. Ouf!
Le 13 nous sera moins agréable, le vent, la fatigue rendent les derniers trous de plus en plus complexes. Beau drive de Dorian, personne ne prend le green, l’approche wedge est bonne mais le putt ne rentre pas, bogey. On termine sur le 14, le concours de drive. Le vent coupe méchamment le fairway, j’envoie les dernières calories dans la mise en jeu et pourtant le panneau du gagnant est encore 20m plus loin, il y a des colosses aujourd’hui !
Maurice place le bois de parcours à gauche mais nous réussissons tous trois à bien placer sur le green, deux putts encore, par pour terminer.
-2 au total !
Mission Albatros réussie !
Il est certain qu’après, à froid, on peut regretter certains coups mais je ne retiens que l’ambiance excellente, le plaisir du beau jeu, les défis constants coup après coup et surtout la joie de vivre une partie qui se termine sous le par !
À plusieurs, je suis d’accord, certes, en effet…
Mais je vous assure que c’est tout de même très motivant à vivre !
Bon, maintenant, dodo car demain ça recommence avec la Coupe de Paris à la Boulie !
Merci encore à mes trois talentueux partenaires et merci une nouvelle fois à Arnaud pour cette superbe journée !
Vivement le calendrier 2010 des compétitions du Balbin’s Golf Club !

mercredi 11 novembre 2009

CHAMPION…DU PRACTICE…

Aujourd’hui match play !
À Guerville, parcours très intéressant à jouer et plutôt long. En fait la difficulté va crescendo là bas et c’est tout son intérêt.
Scramble à deux, Vincent est mon partenaire, il vient juste de rentrer des states et pour l’heure il est 4h du matin pour lui au moment du départ du tee n°1.
11h, heure française donc.
2h du mat, je suis au practice…
Besoin de confiance aujourd’hui et cela passe par quelques seaux de balles pour être en phase avec mon swing.
Grâce au travail de ces derniers mois, j’ai une meilleure vitesse dans la descente et un meilleur contrôle dans la montée. Content donc mais la conséquence désagréable est que les shafts ne suivent plus, en particulier celui du driver qui est devenu une branche de saule pleureur.
Donc pour le moment, avant chaque parcours il faut que je trouve un rythme plus faible pour que les trajectoires de balle n’en pâtissent pas.
Sur les wedges cela se passe bien car les shafts sont très rigides, sur les fers ça va jusqu’au 5, le MP4 passe bien car je l’ai pris stiff d’entrée mais les bois…
Si jamais je me dérègle, la catastrophe est proche !
Donc 4 seaux de balles.
Rythme trouvé.
Rassuré.
Ça tombe bien voila les up et Vincent un peu plus tard.
Petite vérification technique pour les grips avec Parrain, un tout petit trop épais comme je l’avais senti. Changement à faire donc confirmé pour cet hiver.
Il est l’heure du combat amical.
Hyper confiant.
Sur le 1, 1up est à gauche, Vincent aussi, je sors le driver (idiot car le par4 ne dépasse pas 340m) balle qui part haut et à droite. Pas terrible. Dimup part des bleues, normal, elle a swing diablement efficace. Elle nous met 40m facile.
À partir de là va se poser le problème tactique et mental du jour mais on n’apprend que de ses erreurs n’est ce pas…
Il y a plus de 50m à chaque fois entre ces deux départs et à aucun moment je n’ai réfléchi deux minutes, je suis parti bille en tête avec comme but de chercher à combler cette perte de distance sur les départs au lieu de placer correctement sur le fairway pour que l’on puisse jouer le second coup de façon sécurisée.
Résultat, j’ai perdu ce rythme si délicat dès le début et sur tout le parcours les mises en jeu sur les par4 et 5 ont été, en grande majorité, déplorables.
Vincent, heureusement, est plus sage que moi et s’applique à placer. Cela nous permet de rester square sur les trois premiers trous en association avec mon jeu de fer qui reste correct.
Le putting reste encore aléatoire, niveau qualité, l’apprivoisement n’est pas encore total avec Ouaki mais ça vient doucement.
Au 4, 1up pour les Up gagné sur le green. Au 5, Vincent et moi ratons le second coup, 2up. On tient le choc au 6 mais battus sur le green au 7, on tient le choc au 8 mais battus sur le 9. 4up pour les up sur l’aller. Leur jeu à tous les deux est solide et constant, le notre reste trop aléatoire, au mieux on partage le trou.
Espoir au 10, les Up ratent de concert leur mise en jeu, ce sera la seule fois du parcours, nous réussissons à conserver l’avance jusqu’au bout. Exploit de Vincent qui rentre l’approche putt sur le trou suivant. On est revenu un peu, ils sont 2up au départ du 12, par3 où nous faisons virgule tous les deux au deuxième putt, second coup délicat au 13 et les up reprennent leur avance, on ne prend pas l’avantage au par3 du 14 malgré une meilleure attaque de green et notre jeu commun est trop moyen au 15, fin du match 5&3.
Bonne correction méritée car les Up étaient un niveau au dessus tout au long du jeu.
Moi je suis dans une rage noire contre moi à cause de mes mises en jeu, je perds le plaisir de cette partie pourtant fort agréable et au soleil en plus…
J’ai eu quelques bons coups bien sur mais je n’ai pas eu l’intelligence de laisser le driver dans le sac quand il le fallait.
Encore une bonne chose d’apprise aujourd’hui !
Revanche en prévision, va falloir retenir la leçon !

lundi 9 novembre 2009

DEUX COUSINS MALINS…

Les réflexions continuant leurs cheminements tortueux pour la constitution du sac, j’en étais arrivé à 13 clubs au final avec donc le choix pour le quatorzième, soit la longueur, soit le petit jeu, en fonction du parcours.
Dans cette optique…
Euh, je n’avais pas parlé de cette histoire de 13 clubs ?
Désolé j’ai cru que.
La réflexion finale sera 13 clubs.
Driver Mx700, bois3 MX700, Mac Gregor 20°, MP FLI HI n°4, fer5 à PW KZG, 55° scratch, 60° Tom Wishon et Ouaky.
En réserve le MP FLI HI n°3, le 47° MP T et le 50° KZG.
Beaucoup de réflexions, beaucoup d’idées et peu de changements au final.
Le gros changement portera principalement sur les nouveaux shafts et les grips une fois les fittings réalisés après mi novembre.
Et rien que cela, si j’ose dire, sera énorme.
Mon idée finale est d’avoir plus léger mais plus rigide et plus de poids en tête.
On verra si les nouvelles données chiffrées sur le swing iront dans ce sens, moi je ne peux transmettre que mes sensations.
En attendant les nouveaux venus viennent d’arriver fraîchement débarqués d’un mercato imaginaire puisqu’ils sont neufs.
Les voila !




Shaft stiff bien sur, objectif : tolérance, qualité de toucher et précision sur les longs coups de fer. En effet, étape délicate sur un parcours que d’avoir un par3 de plus de 175m ou un coup précis du fairway à cette même distance.
Pour le moment ils sont tels que sortis des ateliers de monsieur et madame Mizuno, on verra après les tests et les fittings si cela restera ainsi.
En attendant, il fait nuit et je ne peux même pas les tester !

samedi 7 novembre 2009

LEXIQUE SUITE ET FIN

LA LETTRE « R »

RECOVERY :
C'est un coup réussi, réalisé en général d'une partie accidentée ou difficile du parcours. En gros t’as envoyé ton drive au fin fond de la pampa et tu vas essayer de renvoyer la balle sur le fairway. Le recovery est un des postes de jeu qui s’améliore le plus vite au début.

ROULÉ (coup) :
Action de projeter la balle en la maintenant basse, la faisant rouler jusqu'au trou. Un coup de 150m roulé n’existe pas, on nomme cela un top et nous verrons la définition exacte sous peu…

RÉGULATION (green en) :

Un green atteint en deux coups de moins que le par, ce qui veut dire qu’il reste deux putts à faire donc au boulot si vous en faites trois, est dit green en régulation. L’abréviation est GIR à ne pas confondre avec TIR qui est le Tree In Regulation, un taux utile pour mesurer les recovery…

RELÈVE PITCH :
Ustensile utilisé par les golfeurs respectueux de l’étiquette, et pas juste celle de leur polo, servant à réparer les trous sur le green causés par les balles hautes tombant dessus. En général, on est très heureux de réparer ce genre de trou…

ROUGH :
Zone d’herbe haute qu’aucun agriculteur ne prendra la peine de faucher, trop de balles dedans… En anglais « rough » veut dire « rude » et effectivement cette zone porte bien son nom !

LA LETTRE « S »

SANDWEDGE :
Club permettant de sortir la balle du sable. Plouf plouf, club permettant de passer son après midi dans le sable !

SCORE :

Nombre de coups joués pour réaliser un parcours. Il peut être brut, ce qui veut dire qu’on ne prend pas de gant pour vous annoncer le résultat ou bien net et là on vous regarde avec un air étrange parce que ce n’est pas normal de faire autant avec un tel index !

SCRAMBLE :

Formule de jeu collective. Tous les joueurs d'une équipe frappent individuellement leur balle. Le capitaine, il en faut bien un, choisit alors la balle la mieux placée et tous les joueurs rejouent à partir de ce point. Ceci jusqu'au putt final. Le scramble peut aussi avoir une variante dite « scramble à la française ». Le français, fervent combattant de la réussite d’autrui a créé cette variante : le joueur dont la balle a été choisie pour le coup suivant, donc le meilleur coup, sera puni et n’aura pas le droit de jouer le coup suivant, il passera son tour, bien fait il avait qu’à pas réussir !

SCRATCH :
Se dit d'un joueur jouant le parcours dans le par et ceci même avec des chaussures à lacets contrairement à ce que l’on pourrait penser.

SEMELLE :
Partie inférieure de la tête de club, reposant sur le sol. J’ai bien écrit « sur » et non « sous »…

SHAFT :
Autre terme désignant le manche du club. Le club étant l’autre terme désignant le shaft, voila qui rend la définition plus limpide.

SHOT GUN :
Compétition où les départs ne se font pas de 10mn en 10mn mais tout le monde part en même temps (pas du même endroit bien sur mais répartis sur chacun des 18 trous du parcours) au son de la trompette, du clairon, plus rarement du violoncelle, ce que l’on peut déplorer d’un point de vue strictement musical.

SLICE :
Coup manqué provoquant une trajectoire de balle exagérément incurvée vers la droite. Exagérément est le terme qu’a des couettes…

SOCKET :
Coup raté (oui je sais c’est dur à dire mais oui cela fait partie des coups dit ratés, j’en suis navré) consistant à frapper la balle avec le talon du club. Le talon, la semelle, vous voyez bien que l’expression « jouer comme un pied » est encore une expression strictement golfique qui a été volée et honteusement utilisée pour d’autres sports !

SQUARE :
Terme désignant deux joueurs à égalité qui peuvent donc ensuite aller jouer ensemble dans le lieu indiqué pour un duel à l’arme blanche (ou bleue, y’a pas d’obligation) afin de se départager. Si c’est comme ça que cela doit se passer sinon à quoi pourrait servir le terme « mort subite » ?

SSJ :
Scratch Score du jour. Suivant les conditions climatiques rencontrées lors d'une compétition amateur, le par peut évoluer de un ou deux points. En général, le SSJ est modifié en fonction de la moyenne globale des performances de tous les concurrents. Et là c’est le flou artistique le plus complet !

SSS :
Scratch Score Standard, c’est le score qu’effectuera un joueur scratch en conditions météo normales sur le parcours. J’ai déjà vu des SSS à 72.1 sur des pars 72 et je suis encore incapable d’expliquer comment un joueur arrive à faire 4.1 sur un par4…
À tous les coups c’est une moyenne ou alors il y a des notes artistiques en plus quand on est scratch. Ce n’est pas des gens comme nous moi je vous dis…

STABLEFORD :
Ah il était temps qu’on en cause de ce terme là ! Forme de compétition contre le par (ça ok) dans laquelle les pars sont rehaussés en fonction de l’index du joueur et du parcours (ok je suis toujours). Un par rapporte deux points, un bogey rapporte un point et au-delà 0 points donc le joueur PEUT relever sa balle. Un birdie rapporte 3 points, un albatros rapporte 4 points, au-delà le joueur ne relèvera pas sa balle mais paiera un coup aux partenaires. Un joueur jouant son handicap marquera 36 points en net. (Ah ok, tout compris)

STANCE :
Position des pieds quand le joueur est à l’adresse, le stance peut être parallèle à la ligne de jeu ou légèrement en travers mais mieux vaut que cela soit voulu. Le stance peut être dit « sableux » dans un bunker ou « humide » dans un obstacle d’eau…

STROKE PLAY :
Formule de jeu dans laquelle on compte tous les coups tant que la baballe n’est pas dans le trou. Le gagnant étant celui qui rentre le plus tôt chez lui, le perdant étant celui qui n’a plus de pile dans sa lampe de poche.

SWAY :
Déplacement d’une partie du corps (à vous de devinez lequel, je ne vais pas tout dévoiler non plus) empêchant de pivoter selon un axe stable. Ah parce que faut pivoter en plus ?
Depuis que je joue au golf, quand quelqu’un éternue, cela me prend beaucoup plus de temps qu’avant de dire « à vos déplacements d’une partie du corps qui vous a empêché de pivoter selon un axe stable » et en plus après on ne me dit pas merci mais on me regarde d’un air bizarre…

SWEETSPOT :
Zone d’impact avec la balle idéale située au centre de la face du club. Maintenant que je vous ai dis où elle était cachée ça va aller tout de suite mieux sur les parcours.

SWING :
Mouvement du club dans toute son ampleur, du début de la montée jusqu’à ce que le joueur crie « BAAAAALLE !!! »

LA LETTRE « T »

TALON :
Partie de la tête du club située sous le manche. Normalement il n’y a aucune trace d’impact dans cette zone…

TEE :

Autre nom pour l’aire de départ ou c’est le nom donné à la pièce de bois ou de plastique destinée à surélever la balle au départ afin qu’elle puisse voir où on va l’envoyer. Les balles sont très curieuses de nature et très aventurières aussi pour certaines…

TÊTE DE CLUB :
Partie du club utilisée pour frapper la balle. Juste dit comme ça c’est déjà drôle !
Non ?
Bon…

TOP :
Coup raté (et oui encore un) consistant à frapper le haut de la balle ce qui l’assomme et c’est pour cela qu’elle ne roule que quelques mètres puis s’effondre…La pauvre…

TRAJECTOIRE :

Direction que prend la balle une fois le coup frappé. Il arrive parfois cela corresponde à notre volonté préalable, si si…

TROU :
Réceptacle circulaire (ça peut aider) de 108 mm de diamètre (et oui, contrairement à ce que l’on pense c’est plus grand que le diamètre de la balle) et d’au moins 100mm, rien que ça, de profondeur. Ce réceptacle repose sur le green, en son centre est planté un drapeau, ce qui, je ne vous le cache, aide grandement à le situer.

LES DERNIÈRES LETTRES !

VIRGULE :
Putt qui allant vers le trou, roule sur le bord intérieur du trou pour en ressortir. Une «, » qui provoque des « !!!!!!! »

WAGGLE :
Trucs bizarres qui doivent normalement déclencher le swing.

WEDGE :
Club très ouvert (on peut vraiment parler de tout avec c’est génial) utilisé pour les coups d’approche vers le green.

WOOD :
Terme anglais désignant un bois. Il est rassurant de savoir qu’un club porte le nom de la direction que va prendre la balle…

WOODWEDGE :
Club créée par son inventeur éponyme permettant des départs au bois très verticaux dans le but de survoler des immeubles par exemple. Monsieur Woodwedge, étant un visionnaire, prévoit dans un avenir proche la construction de cités modernes au cœur même des golfs de renom afin que les spectateurs ne ratent pas une miette des grands tournois internationaux.



Voila, le lexique et terminé, bien entendu il manque quelques mots et je ne manquerais pas de faire une annexe dans un avenir proche dès que je les trouverais rigolos à expliquer.
Mais avec ça vous pouvez déjà faire impression dans les cocktails, méfiez vous juste si on veut vous inviter à dîner pour parler de votre passion un mercredi soir…

vendredi 6 novembre 2009

LA TRIPLETTE D’APREMONT…


Pas de ma faute s'il n’y a pas de golf à Belleville…
Dans la série des Matchs Play des gentlemen, direction Apremont suite à une excellente initiative de Mister Kokoro.
Innovation, nous serons trois à en découdre sur une seule partie.
Trois matchs en un, c’est possible, il suffit juste d’être un peu organisé et Dan nous a mâché le travail en nous remettant, dès son arrivée c'est-à-dire 10mn avant les hostilités, une feuille récapitulative contenant coups rendus et tout et tout.
Y’avait plus qu’à…
Donc Dan versus Kokoro, Dan versus votre serviteur versus Kokoro aussi.

à droite de Kokoro c'est Dan...
Parcours : Apremont. Je ne connais pas mais après tout, en match play, ce n’est pas contre le parcours que l’on joue mais contre le joueur.
Parcours superbe, temps magnifique, une journée de soleil entre deux journées de pluie d’automne, le gros coup de bol.
Dan et moi avions depuis longtemps une revanche en attente, enfin surtout moi vis-à-vis de Dan car il m’avait gentiment corrigé lors du tout premier match play de ma jeune expérience de golfeur.
Je le connais bien, je connais surtout son swing si personnel, vif, précis, puissant et sans backswing.
À le voir jouer on se demande bien pourquoi on se fatigue à essayer d’avoir un backswing correct et c’est plutôt déroutant si on ne l’a jamais vu !
Mais je l’ai vu, plus d’effet de surprise et plus de coup rendu entre nous, depuis la première rencontre nous avons désormais un index quasi identique.
Pour Kokoro, ce fut une grande première, 8 coups rendus avec Dan comme avec moi, départ jaune ainsi tout le monde a sa chance si le jeu est là.
L’ami Kokoro s’est fâché avec les bunkers et les bunkers étant susceptibles de nature, il n’a pas eu un parcours facile malgré de superbes coups de bois malheureusement sur le dernier tiers du parcours…
Mais l’ami est philosophe et s’était de toute façon préparé à faire un parcours en bonne compagnie plutôt qu’à un match play dont il découvrait la formule qui n’a donc pas été magique cette fois ci.
Dan, par contre, est un joueur de match play, il ne joue pas le parcours mais le joueur, ses coups sont tous pensés en ce sens.
Il a cette capacité à sortir « le » coup au moment important.
Méfiance et concentration donc.
8h30 au practice, départ à 10h30, ça va j’ai le temps de me remettre en jambe malgré le manque d’entrainement en ce moment.
Je travaille ma prise de grip, je me prépare une routine et j’envois les balles jaunes tranquillement.
Tout se passe bien.
Méfiance, c’est parfois piège un bon practice.
Allez c’est parti !

départ du 1
Premier départ laborieux pour tout le monde, un bunker pour moi ensuite, bonne sortie, deux putts, bogey pour Dan aussi et double pour Kokoro, avec son coup rendu, nous sommes all square. Le 2 est un par5 impeccable car, dans ce golf, il y a des jardiniers qui dégagent des fairways les feuilles d’automne, perverses petites choses aux délicates nuances de brun comme le veut la poésie colorée de cette saison, en cette belle matinée de novembre où Phébus nous réchauffe de ses douces attentions.

1..2...3 : oooooh c'est bôôôôô!
Bref, y’a pas une feuille morte sur le fairway mais je ne tombe pas dessus, et comme on dit : « mauvais départ n’empêchant pas le square » je reste à égalité avec Dan et je prends l’avantage sur Kokoro. Un par3 ensuite, un bunker, une sortie propre et deux petits putts, l’all square continue avec Dan mais Kokoro a commencé à se fâcher avec les bunkers, 2up. La par5 suivant est collégialement raté, le score ne bouge pas. 1up contre Dan sur le par4 qui suit mais pas grâce à mon bon jeu, je suis juste moins pire que lui sur ce trou et rien ne bouge contre l’ami Kokoro. À partir du trou6 ça commence à bouger un peu plus, on est sous le soleil, motivés, relax et concentrés, ça attaque, ça pitche, ça chip à tout va. 2up contre Dan puis 1up, 3up contre Kokoro puis 2up, la cause à une croix sur le 7 malgré un drive correct au départ mais la balle se colle à un arbre et n’ayant pas le backswing de Dan...
Arrive le 8…
Dan a prévu d’y faire un trou en un.
Oui je sais cela peut paraître un peu gros mais il faut connaître le personnage pour savoir que d’une part, il ne se prend pas au sérieux et que d’autre part, il est tout à fait capable de le réaliser le bougre !
La balle sera parfaitement dans l’alignement mais retombera trop loin, le trou en un se termine en trou en 4, je fais le par, on se marre bien et on passe à la suite, de nouveau 2up contre Dan et 3up contre Kokoro.
Kokoro en pleine concentration
Finalement les scores ne sont pas compliqués à tenir et la stratégie est plutôt mathématique, si tu ne peux en battre deux, occupes toi d’un seul.
Sur le 9 je n’ai pas à me battre, mes partenaires se perdent sur la droite avec bunker et eau ou les deux, 3up et 4up.

Dan et son copain le bunker
Une jolie croix au 10 avec la première balle et la balle provisoire qui se perdent dans les arbres. Un gros drive au 11 avec un second coup minable et me voila 1up contre Dan mais 4up contre Kokoro qui n’arrive pas à trouver son rythme mais conserve sa bonne humeur.
All square au 12 avec Dan qui profite très bien de ma qualité de jeu en baisse comme un vrai joueur de match play. Je réussis à le contenir in extremis au 13 grâce à une approche délicate mais heureusement plus réussie que les trois coups précédents. Au départ du 14, all square donc et 5up, dormie donc face à Kokoro qui commence à revenir dans ses mises en jeu.
Le 14 est un magnifique par5, bon soyons franc, sur ce golf chaque trou a son charme, faut vraiment aller y faire une ballade. Mon drive passe de justesse le bunker de fairway de droite, j’ajuste un gros coup avec mon 20° qui arrive pré-green sur ce trou de 435m, fer d’approche, un beau putt de 3m, match gagné 6&4 contre Kokoro, je repasse 1up contre Dan qui perd l’occasion de prendre l’avantage dans le début du dernier tiers du parcours. Je conserve l’avantage au 15 et je joue plus tranquille car j’ai déjà une partie du travail de fait mais Dan a encore deux adversaires face à lui. Le 16 est un par3 de 150m vent de face, je pars pour assurer la traversée du petit lac et ma balle sombre et se noie de honte après un coup d’une mollesse navrante. Pénalité donc et retour all square. Dan en profite pour passer dormie avec Kokoro qui pourtant revient bien dans son swing. Le 17 sera de la tactique pure.
Dan, tombe dans le bunker de fairway, au lieu d’assurer je prends le driver qui tourne vers les arbres mais Dan prédit un Kick favorable qui arrive !!!
La chance pointe son nez, Dan rate sa sortie mais se reprend bien il est 6m devant le green dans un petit rough perfide. J’ai un fer7 à jouer en second coup relax, je soulève plus de terre que de balle, je recommence ensuite avec mon 55° et on se retrouve tout les deux de chaque coté du green avec une approche pitchée à faire et déjà trois coups de joués. Dan dépasse le drapeau, je prends le PW, prise de grip, routine, brossage de l’herbe en guise de coups d’essais, la balle monte juste assez pour prendre le green, roule, tourne et finit dans le trou, je sauve le par avec trois coups ratés avant, je ne connaissais pas cette technique ! Dan rate son putt, 1up au départ du 18, je suis relax, je ne peux plus perdre, au pire nous finirons all square.
Le 18 est un par4 en légère descente de 350m, je fais une magnifique mise en jeu au drive qui doit faire à peine 100m, Dan est dans le petit rough ras sur la droite mais bien plus loin bien sur, Kokoro nous sort sa meilleure mise en jeu de la journée, à croire qu’il attendait la fin des matchs pour nous montrer à quoi on a échappé.
Comme je n’ai pas de défaite à craindre, je sors le bois3 car le lie est bon, j'envois le coup du jour, ma balle termine 5m devant le green. Dan touche le green mais a un putt en montée assez long, mon approche fer7 ne tourne pas comme prévu j’ai un putt de 2m avec la pente qui tirera la balle vers le bas si je ne fais pas attention. Dan rate son premier putt, je rentre le mien, il rentre le suivant, égalité sur le trou donc avantage de 1up conservé, la revanche est pour moi, la belle n’en sera que plus plaisante.
Pour conclure je dirai…….rien en fait.
Sinon que rien ne vaut une partie entre amis avec un petit challenge amical et un beau temps inespéré car c’était vraiment une magnifique journée.
Dan et Kokoro, si vous lisez ces quelques mots, j’attends une prochaine promenade golfique avec grand plaisir en votre compagnie !