samedi 30 octobre 2010

UNE PROMENADE DE 100 TEES…


Pour certaines personnes, « monter à la capitale » signifie  qu’il faut absolument aller visiter la Tour Eiffel.

Si, j’y ai déjà eu droit...Plusieurs fois même…

Heureusement, Mister « VerySlow » (je préfère ne pas donner sa véritable identité, dans certains forums, son savoir fait de lui un vrai super héro) devait, soit déjà connaître le gros morceau d’acier, soit s’en fichait comme de sa première balle de practice.
Alors, quand il m’a proposé de lui faire connaître un des monuments parisiens, l’Albatros, j’ai bien entendu sauté de joie.
Oui c’est un monument ! Unique même !
Allez faire un drive au Louvre, vous verrez si j’ai pas raison…

Le jour est choisi depuis quelques temps déjà, seule angoisse, la météo, mais ce matin, nous avons de la chance.
Il n’a pas gelé cette nuit, le vent n’est pas méchant et le parcours est beau.

Il est à peine 10h et notre départ est à 11h30.
Oui nous aimons tous deux arriver à la dernière minute…

Petite visite touristique pour commencer,  practice oiselet, le grand putting green, le café au club house, le practice herbe, le petit jeu, le putting et hop il est l’heure !
Il n’y que nous dans le départ de 11h30, un groupe de 4 devant.
C’est « First time visit » aujourd’hui (y’a pas à dire l’anglais ça fait classe quand même) donc on n’est pas pressé.

Et soyons honnête, il y a pire dans la vie que d’attendre 5mn entre deux départs sur un golf…

Et voila, ça y est, dans quelques secondes Jean-Marc va jouer son premier coup sur l’Albatros, ce sera le driver, vent de face et il connait bien ses distances.

En général, dans ce genre de première fois, on est plutôt fébrile, nerveux, bref on cafouille et rares sont celles et ceux qui sont capables de vous dire :
« Ah non moi la première ça a été génial, le coup est parti tout seul ! »

Hein ?

Oui je parle toujours de golf pourquoi ?

Bref…
Respect de l’étiquette jusqu’au bout, à moi l’honneur.
Histoire de régler immédiatement l’angoisse de la « DZ », non pas la dropping, l’autre, je fais un superbe top au bois3 et je laisse la place à mon ami et à son driver.
Et ils s’en sortent plutôt bien, balle dans un léger rough à droite mais suffisamment loin pour avoir une possibilité d’attaquer le green sans risque.

Pour moi ça va être « quand on aime on ne compte pas » aujourd’hui alors j’en profite pour faire des tests.
Driver au départ du 1 aussi, on va taper cool et sans forcer.
215m pour l’eau, vent de face mais pas méchant, voyons ce que cela donne.
Un rebond et plouf !
Une Pro V1, une ! Je la récupère grâce à mon putter spécial ramassage, heureusement qu’on m’a donné 6 de ces balles il n’y a pas longtemps parce que je leur sens une tendance au suicide collectif par noyade les Pro V1 avec moi…

Information du jour, j’ai un carry au driver à plus de 210m vent de face, c’est toujours bon à savoir…

Mais revenons à Jean Marc (on met un trait d’union ou pas ?).
Coup de fer propre du rough, green en régulation, putt en montée et petit putt de retour, le PAR !!!!!!
Et voila, facile l’Albatros !
Y’a plus qu’à rentrer maintenant qu’il est scratch sur le mémorable parcours de l’Open de France, pas besoin de vérifier si c’est pareil sur les 17 autres.

Si quand même ?

Bon ok…

Histoire de faire la visite correctement, on ne prend pas en compte la position des départs du jour mais l’emplacement officiel du départ jaune.
Donc la petite esplanade pour le par3 du 2.
Bon coup, la balle dévie un peu, un peu trop, un peu…plouf !
En même temps un baptême sans eau c’est plus un baptême…
Un coup de « DZ », non l’autre et direction le 3.

Dans un souci pédagogique bien compréhensible de par ma responsabilité de guide consciencieux je montre à JM que l’on perd vite une balle en faisant un hook sur ce départ direction les bosquets de genêts.

Attentif, il fait un magnifique slice, plouf !
Drop, petit bois, replouf !
Il ne se démonte pas et finit le trou de fort belle manière, direction le 4.

Certains bunkers sur l’Albatros sont un peu grands il faut l’avouer.
Mais il est bon d’en visiter de temps en temps pour vérifier qu’on peut en sortir avec un hybride bois.
Chaque trou a donc son intérêt pédagogique, direction le 5.

Je reste dans ma stratégie agressive, départ au driver. Les deux arbres de droite sont  à plus de 200m mais ma balle se plante dans les hautes branches. Pas grave, aujourd’hui je m’amuse. Mister « Superlent » (non j’l’ai pas dit !) découvre les joies de ces greens bien faits et s’en sort très bien.

Fin du premier tiers avec le 6, avec la première d’une longue série de phases de patience au départ car la compétition devant nous ressemble plus à un passage de carte verte qu’à une assemblée de chevronnés golfeurs…
Mais bon, y’en a qui sont dans les bouchons sur le périph alors on ne va pas râler…

Retour au par sur le trou que l’on pourrait qualifier de plus simple du parcours.
Ah oui tiens c’est le 18 de handicap en plus.
Les choses sont bien faites finalement…

Allez ! On attaque le second niveau !
Level two, same player, new balls ! (ça fait vraiment classe non ?)

Le 7, El Dromaderos !
Comme pour le 3, je visite par la gauche et JM par la droite mais au final il fait un joli bogey sur ce trou qui a brisé plus d’un espoir…

Sur le 8, cela se passe bien aussi malgré un green manqué.

Au 9, un très bel enchainement pour un par très propre.
Oui bon, y’a une première balle qui a du arriver sur l’aigle à coté mais c’est pas bien grave moi je constate qu’ensuite le green au fer6 a été bien attaqué et le putting fut solide ensuite.
 
Pour le 10, on échange, c’est moi qui part à droite et lui qui noie sa balle mais le coup qui suivra le drop sera bien maîtrisé c’est ce qu’il faut retenir.

Pour le 11, green manqué de peu tout se passe bien ensuite.
À noter que l’attente est de plus en plus longue et même si on fait contre argent volé bon foie, il est parfois difficile de garder un bon rythme de jeu.

On finit le Level Two avec le 12 avec une approche du méchant rough à droite du green puis il est temps de passer aux choses sérieuses…

LEVEL THREE…
Ou, si vous avez résisté jusque là, tant pis pour vous…

Bonne mise en jeu sur le fairway, le second coup reste long mais faisable et JM le tente donc.
Et là, première zone type triangle des Bermudes du golf, la balle prend les arbres à droite puis se volatilise, on ne la retrouvera jamais…La vérité est ailleurs…

Il faut avouer que ça agace un peu.

Moi je perds une balle au départ, j’en noie deux ensuite, j’avais totalement zappé la malédiction du 13 qui me revient gentiment en pleine tronche.

Petite déconcentration à partir de là, qui se paiera pas trop cher sur le 14 mais voila t’y pas qu’arrive le 15…

Entre deux trous j’ai désormais le temps de raconter à mon invité toutes les péripéties positives qui me sont arrivées sur chaque trou, on conserve la bonne humeur mais pas forcément le swing. Il va y avoir concours de noyades…

Après une courte vérification dans la poche des balles du sac, il est temps de sortir les Inesis TD TOUR de leurs emballages avant d’aller sur le 16.
note pour la suite : le Pro V1 ne m'aime pas, ne plus en prendre...

 L’objectif sur ce trou lors d’une première fois c’est d’éviter la flotte comme au 2.
Enfin bon pas comme au 2 d’aujourd’hui mais bon.
Et bien c’est chose faite mais dans le bunker.
En ce qui me concerne, je pose ma tite baballe toute neuve sur le tee et hop, fer8 et bingo, droit vers le mât !
Et bingo bis pour le putt, birdie !
Bonne sortie de bunker pour JM, qui a par ailleurs toujours bien exécuté cet exercice chaque fois où s’il est trouvé.

Ça doit aider de jouer au bord de la mer quand même…

Allez en avant pour le minuscule par4 du 17 vent de face !
On reprend nos bonnes habitudes après le quart d’heure réglementaire du « j’te raconte l’histoire des anecdotes de ce trou en attendant que le groupe finisse d’arriver sur le green » avec un hook pour moi et un slice pour JM.
Mais la TD Tour a la gentillesse d’être retrouvable elle !

Bon, fatigue, attentes tout de même notoires pour ne pas dire notables, une fois prit le temps d’analyser le swing des joueurs devant, nous voici au départ tant attendu du 18 pour l’apothéose…

Jean Marc suit mes conseils, si tu es à plus de 140m de la berlinoise, (non c’est du bois qui entoure le green en île pas une grande blonde qui nous suivait depuis le début) tu joues « safe » le green en 3 coups.

Je suis à 147m exactement et je ne suis jamais mes conseils sinon je serai déjà « single digit », le vent est un peu favorable, fer6 et bingo sur le green en deux pour la troisième fois, un putt de plus de 10m bien raté mais je putt de retour est nickel, second birdie de la journée !

Jean Marc finit sur un bogey mais au sec sur ce trou, c’est l’essentiel !

Bon on y retourne quand ?
Et qui qui veut que je lui fasse faire visiter ce petit pitch and putt au printemps ? 

dimanche 24 octobre 2010

FAUT PAS SANS FER…


En fait même pas, on peut très bien passer un bon moment sans les fers.
Avec quelques wedges, on peut très bien s’occuper quelques heures…
Et ce fut le cas en ce dominical après midi sur la Pitching Zone de Villennes.
Tiens ! Salut Fred et les copains de Fred !
Fred, c’est pas un abonnement qu’il a prit à Villennes c’est un meublé c’est pas possible !
Va falloir qu’on rejoue ensemble un de ces 4, voire 3 même…


La « PZ » est un endroit plutôt calme, à croire que tout le monde maîtrise le petit jeu ici.
Bon, pas grave, j’en profite comme à chaque fois.
Mon tube de balles.
Fer9, PW, GW, SW et LW et en avant.
Je ne suis même pas passé par la case seau de balle sur tapis vert ou practice herbe (encore un endroit désert ?!?!?), directement au bout là bas, je m’échauffe quelques minutes et je laisse le tube de balles se vider à 3 ou 4m du bord du green, drapeau à dix bons mètres et mon premier coup de la journée sera une approche au PW.

Au loin j’entends des bruits de driver en rafale, ça cogne sévère on dirait…
Pas grave, moi je suis au dernier jour du Grand Prix de « Danstesrèves », trou 18, 1 coup d’avance mais j’ai raté le green et je dois coller cette approche au mât.
Bah quoi ?
Vous avez jamais été le super sheriff qui poursuivait les méchants braqueurs de banque jusqu’au fond du jardin ?
Oui ?
Et bien, il faut recommencer, oui même passé la trentaine, voir plus encore, réapprendre à jouer…
Pas pour de la fausse hein, pour de vrai !

Donc je suis à 4m du green du 18 avec un coup d’avance, me déconcentrez pas à faire pan pan avec votre pistolet qu’est même pas à pétard…
Un quart d’heure après j’étais 5m derrière un bunker, green en pente juste après.
Un quart plus tard, dans une pente en montée, green à 20m devant moi en surplomb.
Encore plus tard, à 30m, à plat, pas d’obstacle sinon moi-même.
Puis à 50m et enfin à 70m pour le troisième coup de ce par5, dernier trou du dernier jour de la finale super extra mondiale des finalistes des tournois « maissicestpourdevraijtedis !» qualifié après la compétition inter départementale du « mêmequesicestvraijlaivualors ! »…
Pas n’importe quel troisième coup donc…
Tout ça pour dire que de quart d’heure en quart d’heure, j’ai travaillé deux types de coup particuliers au petit jeu.
Celui où le poids est bien à l’avant, peu de backspin, on va garder les poignets solides, la balle ne va pas beaucoup monter, va faire un joli coup de frein au second rebond et rouler tout doucement mais pas longtemps ensuite.
Le second, celui où le poids est mieux réparti, la montée sera plus importante mais on va ensuite laisser le club faire dans la descente, on l’accompagne juste, sans le forcer, pour le maintenir dans les rails, on reste solide sur les poignets à l’impact et on aura une trajectoire bien plus verticale, peu de spin mais peu de roule non plus.
Stance un peu ouvert sur les coups de faible distance et se fermant au fur et à mesure que l’on s’éloigne…
Et bien, à chaque zone de travail j’ai planté une balle dans l’trou !

Si c’est vrai d’abord !!!!

lundi 18 octobre 2010

[ ( 4 x 20 ) + 2 ] : 32 = 0.1…


Bien sur que si cette équation est juste, il suffit juste de préciser les unités de chaque variable…

4, c’est le nombre de degrés Celsius au dessus de 0.
20 c’est la vitesse du vent exprimée en km/h.
2 c’est le nombre d’heures de sommeil la nuit d’avant.
32 c’est le nombre de points en stabbleford net obtenu et enfin 0.1, le résultat, c’est en dixième de point d’index à ajouter à l’index au départ du trou n°1.
Facile les mathématiques golfiques !
TOUT LE MONDE CHERCHE LA BALLE SVP !!!
Bon les deux heures de sommeil déjà ce n’est pas du plus grand sérieux mais il y a parfois des choses que l’on ne maîtrise pas totalement…
Par contre, arriver au golf avec un petit col cheminée et un polo quand il y a 15° de différence avec la veille, ça, ça réveille !
Conséquences multiples sur la qualité de jeu.
Souplesse dans le swing très moyenne, manque de lucidité évident en termes de stratégie et forte capacité à laisser Pif se mêler de ce qui ne le regarde pas quand Paf joue…
Ajoutons à cela un parcours peu amical quand on arrive sous les 15 d’index car comme c’est un par70 jugé peu difficile, Villennes ne rend pas de coup mais exige un bon niveau dans les 135 derniers mètres de chaque trou vu les greens de petite taille et bien roulants.
Une analyse rapide me permet quand même d’avoir quelques sujets de satisfaction.
3 fairways touchés sur 14, 3 GIR, 1 birdie, 5 pars, 7 bogeys, 2 doubles et 3 horreurs…
Sachant que je n’avais au mieux qu’un coup rendu, cela fait donc 32 points obtenus sur 13 trous.
Vu le nombre de fairways touchés et de GIR, cela implique une lutte constante pour aller chercher le par voir le bogey parfois car je ne sors que 28 putts et aucune fois 3 putts.
Même le matin au radar, je semble conserver un certain esprit de combativité.
La température et le vent tourbillonnant ont grandement participé à quelques erreurs de choix de club, il arrivait d’avoir le vent dans la figure mais de voir le drapeau flotter vers la droite 150m plus loin.
Ça perturbe un peu…
Autre sujet de satisfaction, une très bonne ambiance dans la partie avec deux partenaires très agréables et un accueil très amical sur le green du 18, les retrouvailles entre passionnés habitués…
Dernier détail, le froid combiné à la fatigue n’aide vraiment pas à remuer des clubs avec un shaft de 125g en 6.0 !
Il est vraiment temps de préparer la prochaine saison sous le signe de la tolérance et de la légèreté…
En attendant on ressort les fringues d’hiver !

mercredi 13 octobre 2010

AUTOGRAPHE…


Vous n’avez jamais demandé un autographe ?

Moi si, deux fois…

La première fois c’était à la gare d’Aix les Bains, j’étais en première en internat, je faisais un bac D’, oui déprime ça se prononce je sais…
Je voulais être garde forestier.
Bon je ne vais pas vous raconter ma vie non plus donc abrégeons.
Sur le quai je vois un monsieur d’un âge certain que j’avais déjà vu à la télévision et dans la bibliothèque sur une couverture, non il ne dormait pas dans notre bibliothèque, me faites pas dire n’importe quoi…
Haroun Tazieff lui-même.



Oui, petit j’étais fan de ce genre de personne et je le suis encore.
Bon en même temps je me demande combien de personnes savent qui est ce monsieur aujourd’hui.

Bref, oui j’abrège je sais !

Le deuxième m’a été donné en guise de pourboire…
J’étais concierge dans un hôtel luxueux dans Paris et une Superstar s’y planquait.
On a eu droit à la photo dédicacée en guise de remerciements…
Michael Jackson lui-même.

Ça doit valoir des sous ça.
Non pas Haroun Tazieff je me doute bien…

Un point commun tout de même : ce geste maintes fois répétés de la signature…
Ces déliés rapides et surs faits sans réfléchir…
Comme celles que l’on fait pour payer les impôts.
Oui ou pour les vacances on ne va pas se casser le moral gratos non plus.

Et le rapport avec le golf ?

Euh…

Ah oui !

Sur un forum de golf j’ai lu il y a peu une citation d’un pédagogue d’outre atlantique qui expliquait qu’il fallait laisser faire notre instinct, lui lâcher la bride et lui faire confiance…

Vous savez Pif et Paf…

Et bien la citation qui m’a fait bingo dans mon cerveau de blond est la suivante :

« Essayez donc de faire votre signature au ralenti… »


Oui essayez pour voir le gros pâté tout moche que ça fait sur le chéquier, le contrat d’embauche ou la photo si vous êtes une superstar qui se demande bien pourquoi elle lit cet article…

Et bien le swing c’est pareil, à un moment donné, quand on a bien travaillé l’automatisation, faut laisser faire…

Après tout, chaque golf a son « trou signature » pourquoi on aurait pas un « swing signature » aussi  nous ?

mardi 5 octobre 2010

PREMIÈRE RYDER CUP…


AAAAhhhh NOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!!!!!!


Tourne !!!!! Mais tourne !!!!!!!!!!!!


YESSSSSSSSSSSSSS !!!!!!!!!




Je ne sais pas bien ce qu’a pensé le voisin lundi en entendant tout ça et encore je ne vous donne pas toute la liste de ce que j’ai pu hurler mais il m’a regardé bizarrement dans l’ascenseur ce matin…

J’ai une excuse c’était ma première Ryder Cup en tant que golfeur spectateur…

Je sais depuis quelques temps à quel point le mental a son importance dans ce sport mais j’ignorai totalement qu’il en fallait un tout aussi solide pour regarder cette compétition unique en son genre à la télévision !

Oui, c’est un sport monsieur le journaliste de France 2 du journal de 20h du 2 octobre 2010 à 26mn 52s !!!

Désolé, petit moment d’égarement…

Heureusement que ce n’est que tous les deux ans, je vais avoir le temps de faire un check up complet en cardiologie pour celle de 2012…
Pour une première je suis tombé sur la Ryder qui a duré un jour de plus.
Oui, il a un peu plu au pays de galles ce week end là…
Le coup de pas de bol.
Oui, enfin surtout un bon coup de stress pour le dernier jour !


 

Pour faire court, deux équipes, les États-Unis d’un coté et l’Europe de l’autre.
En match play, un point pour la victoire, un demi-point pour l’égalité et zéro pour la défaite mais on s’en doutait un peu.
28 points en tout à gagner avec 8 match play en équipe de 2 formule Foursome, 8 match play en équipe de 2 formule 4BMB puis 12 simples pour achever tout le monde.
La première équipe qui franchit le cap des 14.5 points remporte la victoire, le trophée, la douche au champagne et tout et tout.

Et bah lundi, dernier simple, trou 17, score : 13.5 à 13.5…
Ah oui je vous ai pas dit, l’équipe tenante du titre le conserve en cas d’égalité…
Et c’est les USA…
Zen le McDowell…Juste la pression d’un continent sur lui…(non sans jeu de mots s'il vous plait, l'étiquette voyons...)

Mais avant ce terrible dénouement le camp européen était plutôt relax. Le dimanche, sur les 6 points à gagner du jour ils en prennent 5.5, on aurait pu se dire que le lundi allait bien se passer, confortablement.

Mais bien sur…

Ce lundi là, y’a un américain (oui avec un petit polo pastel la veille monsieur le journaliste inculte mais tu iras lui dire en face la prochaine fois, comme ça, juste pour rire…Désolé je m’égare encore mais j’y peux rien, l’ignorance à ce point quand on a le privilège de causer dans le poste de télé ça me révolte un chouillat)…Un américain, juste pour l’exemple, donc qui a joué -9 sur 15 trous. Un gars avec un prénom de félin je crois…
Et ce lundi là le camp américain s’était dit : « Et si on refaisait le retard de la veille et puis on gagne à l’arraché sur le dernier simple ? »

Et moi, naïf que je suis, je me suis planté devant l’écran lundi matin, pensant assister tranquillement à une validation du score de la veille, 9.5 pour l’Europe à 6.5 pour les USA, je voyais bien un 17 à 11 pour finir, à la rigueur un 16 à 12 parce que bon quand 24 joueurs faisant partie des meilleurs joueurs de golf du monde s’affrontent, on peut imaginer un peu de suspens quand même.

Oui bah doigt dans l’œil mon pti gars…

Un match play en simple peut basculer très vite…Et un score global, quand les 12 matchs sont en cours, ça change aussi vite que le cours de l’action d’une société d’éoliennes en plein ouragan tropical…

Et ce que je ne savais pas, novice en plus d’être naïf, c’est que les américains ont toujours été plus forts en simple qu’en équipe…

J’ai donc assisté à une remontée au score, petit à petit, trou par trou, une grosse fessée ici, un point par là, un demi-point arraché, inéluctablement l’avance européenne se grignotait gentiment et moi je commençais à comprendre que j’allais souffrir, tout seul, pas préparé du tout, le chat sur les genoux, pas au courant non plus des dangers d’une envie de sieste au moment d’un drive au dessus de l’eau…

Le pauvre, il n’y reviendra pas, pas avant deux ans au moins… C’est ballot…

Pour avoir déjà joué en match play en simple, je sais à quel moment un trou risque de se perdre, à quel moment le stress arrive par rapport au score, je sais bien, trop bien comment cela se passe, j’ai déjà prit une fessée, j’ai déjà vécu un final à égalité, j’ai déjà gagné de justesse et j’ai déjà gagné facilement.

Mais je n’ai jamais vu 24 joueurs de classe mondiale faire tout ça en même temps…

Une fois le dernier hurlement passé, au moment où Hunter Mahan, détruit par une petite approche ratée au 17, donne avec classe et dignité le point de la victoire, je suis resté longtemps en admiration, silencieux devant l’écran, pour chacun de ces 24 joueurs qui ont été les acteurs de cette phénoménale compétition.


Oui en admiration pour chacun d’eux parce que je suis totalement incapable de vous sortir une critique joueur par joueur, ils sont à des années lumière au dessus de mon niveau et la seule chose que je sais c’est que dans ce sport on peut avoir des passages à vide quelque soit l’expérience de jeu et ne pas réussir à donner le meilleur de soi même quand bien même on le désire ardemment.
Critique facile, art difficile tout ça…

Ma première Ryder Cup en tant que spectateur golfeur est donc finie, internet regorge de photos et de vidéos que je ne me lasse pas de revoir pour revivre le souvenir de ces émotions délirantes et je me retrouve confronté à une évidence encore plus flagrante désormais :
J’adore ce sport !


Je ne sais pas quand sortira le DVD où un reportage qui ferait la rétrospective de la compétition (pas sur France2 ça c’est certain…) mais je l’aurai ou je serai devant !

En attendant ça donne envie de faire un match play cette histoire…

vendredi 1 octobre 2010

LES BABALLES À RAOUL…

Suite au suicide collectif de mes balles dans les divers obstacles d’eau de l’Albatros, je me suis penché sur le type de balle qui me conviendrait le mieux.
Oui.
Encore…
Mais il faut savoir se remettre en question de temps en temps.
Grâce à Alexis, tueur de fairway à ses heures jamais perdues, j’ai eu l’occasion de tester plusieurs balles dites de « haut niveau » sauvées des eaux.
Un bon gros tiers de « TD tour » quand même qui reste pour moi une balle quasiment fétiche.
Et un échantillonnage des balles que l’on retrouve en haut des têtes de gondole de tous les bons magasins de golf.
Vous savez, celles que les pros et bah ils gagnent avec alors pourquoi pas moi !
Donc, test de plein de baballes ces derniers mois et ma conclusion est la suivante…Suspens…Roulements de tambour…la meilleure balle est :
.
..
...
....
.....
......
.......

Je n’en sais rien!

Ma technique de jeu est encore bien trop aléatoire pour oser penser avoir la capacité d’émettre un classement quelconque.

Pour faire simple, la Titleist Pro V1 slice aussi bien que l’Inesis TD tour…
Avantage tout de même pour la Pro V1 concernant les obstacles d’eau, elle coule un peu plus vite, ce n’est pas flagrant mais après trois ou quatre fois de suite on devient capable de mesurer une différence notable.

Certes, avoir au moins trois couches voir quatre et même 5, depuis peu, sur une balle rend le contact plus agréable qu’avec la balle dite « caillou » surtout au niveau du wedging et du putting.
Mais bon, confiture cochon tout ça…

Donc, hier, en contemplant le vide interstellaire dans la poche réservée aux baballes dans mon sac de golf je me suis dit que pour ma prochaine commande « made in Moïse » j’allais faire preuve de moins de goûts de luxe.
Et bien non.
Le hasard s’en est mêlé…

Le soir même lors du dîner chez beau papa alias Raoul, homme aux goûts simples et à la gentillesse naturelle.
Il écoute chaque semaine avec patience mais intérêt mes déboires, mes récits riches du vocabulaire d’un sport qu’il ne maîtrise que très peu, préférant, et de loin, lancer des baballes en acier et sans s’encombrer d’un outil inadapté vers une autre baballe plus petite mais blanche tout de même…
C’est un homme courageux, ponctuel, fort matinal et fort bon conducteur.
Ce qui tombe extrêmement bien quand on a la charge de déposer un golfeur professionnel depuis le lieu de la Vivendi Cup à l’aéroport d’Orly…

Et savez-vous ce que donne un golfeur professionnel en plus d’un pourboire ?
Des baballes…
Toutes neuves…

Résultat, le cochon va retourner s’empiffrer de confiture et il ira acheter les baballes réservées à son niveau au prochain suicide collectif !