samedi 30 octobre 2010

UNE PROMENADE DE 100 TEES…


Pour certaines personnes, « monter à la capitale » signifie  qu’il faut absolument aller visiter la Tour Eiffel.

Si, j’y ai déjà eu droit...Plusieurs fois même…

Heureusement, Mister « VerySlow » (je préfère ne pas donner sa véritable identité, dans certains forums, son savoir fait de lui un vrai super héro) devait, soit déjà connaître le gros morceau d’acier, soit s’en fichait comme de sa première balle de practice.
Alors, quand il m’a proposé de lui faire connaître un des monuments parisiens, l’Albatros, j’ai bien entendu sauté de joie.
Oui c’est un monument ! Unique même !
Allez faire un drive au Louvre, vous verrez si j’ai pas raison…

Le jour est choisi depuis quelques temps déjà, seule angoisse, la météo, mais ce matin, nous avons de la chance.
Il n’a pas gelé cette nuit, le vent n’est pas méchant et le parcours est beau.

Il est à peine 10h et notre départ est à 11h30.
Oui nous aimons tous deux arriver à la dernière minute…

Petite visite touristique pour commencer,  practice oiselet, le grand putting green, le café au club house, le practice herbe, le petit jeu, le putting et hop il est l’heure !
Il n’y que nous dans le départ de 11h30, un groupe de 4 devant.
C’est « First time visit » aujourd’hui (y’a pas à dire l’anglais ça fait classe quand même) donc on n’est pas pressé.

Et soyons honnête, il y a pire dans la vie que d’attendre 5mn entre deux départs sur un golf…

Et voila, ça y est, dans quelques secondes Jean-Marc va jouer son premier coup sur l’Albatros, ce sera le driver, vent de face et il connait bien ses distances.

En général, dans ce genre de première fois, on est plutôt fébrile, nerveux, bref on cafouille et rares sont celles et ceux qui sont capables de vous dire :
« Ah non moi la première ça a été génial, le coup est parti tout seul ! »

Hein ?

Oui je parle toujours de golf pourquoi ?

Bref…
Respect de l’étiquette jusqu’au bout, à moi l’honneur.
Histoire de régler immédiatement l’angoisse de la « DZ », non pas la dropping, l’autre, je fais un superbe top au bois3 et je laisse la place à mon ami et à son driver.
Et ils s’en sortent plutôt bien, balle dans un léger rough à droite mais suffisamment loin pour avoir une possibilité d’attaquer le green sans risque.

Pour moi ça va être « quand on aime on ne compte pas » aujourd’hui alors j’en profite pour faire des tests.
Driver au départ du 1 aussi, on va taper cool et sans forcer.
215m pour l’eau, vent de face mais pas méchant, voyons ce que cela donne.
Un rebond et plouf !
Une Pro V1, une ! Je la récupère grâce à mon putter spécial ramassage, heureusement qu’on m’a donné 6 de ces balles il n’y a pas longtemps parce que je leur sens une tendance au suicide collectif par noyade les Pro V1 avec moi…

Information du jour, j’ai un carry au driver à plus de 210m vent de face, c’est toujours bon à savoir…

Mais revenons à Jean Marc (on met un trait d’union ou pas ?).
Coup de fer propre du rough, green en régulation, putt en montée et petit putt de retour, le PAR !!!!!!
Et voila, facile l’Albatros !
Y’a plus qu’à rentrer maintenant qu’il est scratch sur le mémorable parcours de l’Open de France, pas besoin de vérifier si c’est pareil sur les 17 autres.

Si quand même ?

Bon ok…

Histoire de faire la visite correctement, on ne prend pas en compte la position des départs du jour mais l’emplacement officiel du départ jaune.
Donc la petite esplanade pour le par3 du 2.
Bon coup, la balle dévie un peu, un peu trop, un peu…plouf !
En même temps un baptême sans eau c’est plus un baptême…
Un coup de « DZ », non l’autre et direction le 3.

Dans un souci pédagogique bien compréhensible de par ma responsabilité de guide consciencieux je montre à JM que l’on perd vite une balle en faisant un hook sur ce départ direction les bosquets de genêts.

Attentif, il fait un magnifique slice, plouf !
Drop, petit bois, replouf !
Il ne se démonte pas et finit le trou de fort belle manière, direction le 4.

Certains bunkers sur l’Albatros sont un peu grands il faut l’avouer.
Mais il est bon d’en visiter de temps en temps pour vérifier qu’on peut en sortir avec un hybride bois.
Chaque trou a donc son intérêt pédagogique, direction le 5.

Je reste dans ma stratégie agressive, départ au driver. Les deux arbres de droite sont  à plus de 200m mais ma balle se plante dans les hautes branches. Pas grave, aujourd’hui je m’amuse. Mister « Superlent » (non j’l’ai pas dit !) découvre les joies de ces greens bien faits et s’en sort très bien.

Fin du premier tiers avec le 6, avec la première d’une longue série de phases de patience au départ car la compétition devant nous ressemble plus à un passage de carte verte qu’à une assemblée de chevronnés golfeurs…
Mais bon, y’en a qui sont dans les bouchons sur le périph alors on ne va pas râler…

Retour au par sur le trou que l’on pourrait qualifier de plus simple du parcours.
Ah oui tiens c’est le 18 de handicap en plus.
Les choses sont bien faites finalement…

Allez ! On attaque le second niveau !
Level two, same player, new balls ! (ça fait vraiment classe non ?)

Le 7, El Dromaderos !
Comme pour le 3, je visite par la gauche et JM par la droite mais au final il fait un joli bogey sur ce trou qui a brisé plus d’un espoir…

Sur le 8, cela se passe bien aussi malgré un green manqué.

Au 9, un très bel enchainement pour un par très propre.
Oui bon, y’a une première balle qui a du arriver sur l’aigle à coté mais c’est pas bien grave moi je constate qu’ensuite le green au fer6 a été bien attaqué et le putting fut solide ensuite.
 
Pour le 10, on échange, c’est moi qui part à droite et lui qui noie sa balle mais le coup qui suivra le drop sera bien maîtrisé c’est ce qu’il faut retenir.

Pour le 11, green manqué de peu tout se passe bien ensuite.
À noter que l’attente est de plus en plus longue et même si on fait contre argent volé bon foie, il est parfois difficile de garder un bon rythme de jeu.

On finit le Level Two avec le 12 avec une approche du méchant rough à droite du green puis il est temps de passer aux choses sérieuses…

LEVEL THREE…
Ou, si vous avez résisté jusque là, tant pis pour vous…

Bonne mise en jeu sur le fairway, le second coup reste long mais faisable et JM le tente donc.
Et là, première zone type triangle des Bermudes du golf, la balle prend les arbres à droite puis se volatilise, on ne la retrouvera jamais…La vérité est ailleurs…

Il faut avouer que ça agace un peu.

Moi je perds une balle au départ, j’en noie deux ensuite, j’avais totalement zappé la malédiction du 13 qui me revient gentiment en pleine tronche.

Petite déconcentration à partir de là, qui se paiera pas trop cher sur le 14 mais voila t’y pas qu’arrive le 15…

Entre deux trous j’ai désormais le temps de raconter à mon invité toutes les péripéties positives qui me sont arrivées sur chaque trou, on conserve la bonne humeur mais pas forcément le swing. Il va y avoir concours de noyades…

Après une courte vérification dans la poche des balles du sac, il est temps de sortir les Inesis TD TOUR de leurs emballages avant d’aller sur le 16.
note pour la suite : le Pro V1 ne m'aime pas, ne plus en prendre...

 L’objectif sur ce trou lors d’une première fois c’est d’éviter la flotte comme au 2.
Enfin bon pas comme au 2 d’aujourd’hui mais bon.
Et bien c’est chose faite mais dans le bunker.
En ce qui me concerne, je pose ma tite baballe toute neuve sur le tee et hop, fer8 et bingo, droit vers le mât !
Et bingo bis pour le putt, birdie !
Bonne sortie de bunker pour JM, qui a par ailleurs toujours bien exécuté cet exercice chaque fois où s’il est trouvé.

Ça doit aider de jouer au bord de la mer quand même…

Allez en avant pour le minuscule par4 du 17 vent de face !
On reprend nos bonnes habitudes après le quart d’heure réglementaire du « j’te raconte l’histoire des anecdotes de ce trou en attendant que le groupe finisse d’arriver sur le green » avec un hook pour moi et un slice pour JM.
Mais la TD Tour a la gentillesse d’être retrouvable elle !

Bon, fatigue, attentes tout de même notoires pour ne pas dire notables, une fois prit le temps d’analyser le swing des joueurs devant, nous voici au départ tant attendu du 18 pour l’apothéose…

Jean Marc suit mes conseils, si tu es à plus de 140m de la berlinoise, (non c’est du bois qui entoure le green en île pas une grande blonde qui nous suivait depuis le début) tu joues « safe » le green en 3 coups.

Je suis à 147m exactement et je ne suis jamais mes conseils sinon je serai déjà « single digit », le vent est un peu favorable, fer6 et bingo sur le green en deux pour la troisième fois, un putt de plus de 10m bien raté mais je putt de retour est nickel, second birdie de la journée !

Jean Marc finit sur un bogey mais au sec sur ce trou, c’est l’essentiel !

Bon on y retourne quand ?
Et qui qui veut que je lui fasse faire visiter ce petit pitch and putt au printemps ? 

2 commentaires:

  1. J'aurais bien fait le 3ème, moi !
    Puis, vous auriez moins attendu, au final !

    Next time !
    à demain !

    Damien

    RépondreSupprimer
  2. Euh, c'était pas vendredi 29, l'ALBATROS?

    Passeke le 30 tu as été vu ailleurs, et ton "visiteur" aussi!
    MMJS.....

    Don d'ubiquité, en plus de tous les autres????

    La mouchette

    RépondreSupprimer