samedi 20 mars 2010

MON PREMIER SALON…

Jamais deux sans trois ai-je souvent entendu dire…
Deux fois que je ne vais au salon depuis que j’ai touché mon premier club.
La première parce que trop tôt pour apprécier pensai-je, la seconde parce que beaucoup m’ont dit que cela ne valait pas la peine de se déplacer.
Ce coup ci, j’ai décidé de me faire ma propre opinion.
Après coup, je comprends que beaucoup pensent que cela ne valait pas le coup si je reste avec un regard critique.
Arrivé sur zone 10mn avant l’ouverture, je suis au milieu de golfeurs à attendre l’ouverture des portes.
Enfin je crois que c’étaient des golfeurs car ceux qui étaient proches de moi, j’espère bien ne jamais partager un parcours avec eux !
Et vas y que j’insulte la dame parce qu’elle a grappillé une place, et vas y que je critique l’organisation de façon vulgaire, y’a des coups de fer7 qui se perdaient…
Ambiance décontractée donc, ça commençait bien…
Je croise Leni, un Tech’s de bon niveau et souriant.
Ouf !
Quelqu’un qui est content d’être là !
En plus je vais avoir la joie de rencontrer Cetty, une dame ô combien charmante puisqu’elle aime lire mes déboires golfiques, c’est bien la preuve que cette dame est forcément charmante et pleine de compassion de surcroit…
Bon alors, soyons critiques pour commencer, ça défoule...
C’est moins grand que je ne le pensais et il y a vraiment de tout ici !
Du sèche gant à pile, en passant par les semelles pour mieux jouer, sans oublier le putter qui rentre les balles tout seul, ni même l’indispensable ustensile discret au possible pour bien casser les poignets, le gogo est gâté c’est une évidence !
Bien entendu, il y a du vin, des motos et des sacs de golf en cuir, définitivement indispensables à la panoplie du golfeur…
Les échoppes en ligne, les échoppes qui ont pignon sur rue sont aussi présentes, un grand putting green avec des gentils animateurs au micro nous annoncent avec force conviction que le jambon est en promotion pendant 15mn et qu’il faut en profiter.
Non, pardon, ils annoncent un concours de putting ou d’approche pour gagner un jambon, j’ai confondu…
Un certain nombre de marques sont présentes, fitting en promotion. Vu la queue, j’ai l’impression d’être à une fête foraine avec la longue file pour attendre son tour de manège, je passe.
Bref, en 15mn, le tour complet est fait, on pourrait effectivement rentrer direct.
Heureusement, on croise avec Leni quelques têtes connues, Sébastien chez Mizuno par exemple.
Bon j’avoue, je suis un peu mizo-fétichiste et les lames chez eux sont si jolies que je résiste difficilement à l’envie de faire quelques slices au fer6.
Allez courage, cherchons un coté positif à cette promenade au salon histoire de ne pas regretter de ne pas être resté dans le mien !
À coté des motos justement, on voit avec Leni un joueur envoyer quelques coups de fer, tout seul, sur un simulateur.
Les simulateurs j’ai déjà donné, ça m’a rendu claustrophobe, j’ai presqu’envie de retourner au stand du sèche-gant à turbine intégré, celui qui est juste à coté de la machine à imprimer la photo du chien sur votre gant, sec bien entendu…
On reste un peu, et on observe
J’ai bien sur revêtu une tenue de golf pour venir avec des baskets solides, un gant dans le sac.
Quitte à ne pas risquer de se faire revendre un polo à fleur ultra nouvelle tendance pour aller dans les bunkers par des demoiselles en mini jupe du genre à ne jamais se baisser pour ramasser une balle, on demande gentiment si peut être, comme ça, juste pour tester, on ne pourrait pas taper quelques balles.
Ô surprise, on ne nous fait pas l’article, un monsieur se dirige vers l’ordinateur qui gère la bestiole et charge une partie pour 3 joueurs, on apprend alors que le monsieur qui tapait tout seul est en fait un des patrons qui gère la commercialisation du gros gadget.
Au niveau mondial s’il vous plait.
En plus il est souriant.
Premier constat, on ne joue pas dans la « caisse » du simulateur, donc fini la sensation d’enfermement.
Autre constat et de taille, le plateau sur lequel on joue s’adapte aux pentes du parcours.
Et ça, ça change tout.
Le logiciel puissant est très réaliste, intègre le vent, les différents terrains (rough, sable, fairway etc.), nos coups ratés le sont vraiment et nos coups réussis ne vont pas 30m plus loin que nos vrais coups joués dehors.
Cerise sur le gâteau, on peut jouer des parcours français et même l’Albatros…
Bref, on a squatté la bestiole 9 trous dans une partie d’un réalisme surprenant, que même là, pendant que j’écris, je me demande pourquoi je ne suis pas encore là-bas en train de jouer !
Miss Cetty nous a rejoints, bisou et plaisir de se voir enfin.
Nous accélérons la fin de la partie et nous repartons tous les trois pour un petit tour en vue de trouver de quoi manger, parce que, étrangement, avec Leni, on a chaud et on a faim !
Une fois la montre vérifiée, effectivement, 1h30 de simulateur, on n’a pas simulé l’effort…
Une petite pause pique nique, Cetty doit repartir, après des adieux déchirants dont je préfère taire ici les détails pour des raisons encore inconnues, je retourne chercher où Leni est passé.
Au simulateur…
Bon, ok, quelques balles et on s’en va.
Par chance, enfin si on veut, la partie commencée est avortée pour des raisons commerciales et promotionnelles bien compréhensives, les vendeurs de jambon viennent d’arriver pour annoncer micro à la main, le début d’un concours de drive, 50 personnes attendant déjà pour manier le driver sans le moindre échauffement.
On se sauve donc avant la ruée au manège.
C’est ballot, à la fin du 2 de Peable Beach, j’étais -1…
Sur la route, je me dis qu’un stand d’ostéopathie aurait sans aucun doute fait fureur…
Soyons donc positif sur le bilan, ne serait ce que pour avoir tapé des balles les pieds pas à plat, la visite valait le coup !

1 commentaire:

  1. ça donne pas envie d'y aller....
    à part le simulateur et le stand de LJ (on n'a pas besoin de faire le salon pour ça....)
    Gérardvin

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