samedi 25 décembre 2010

L’ŒUF OU LA POULE…




Hein ? Alors ? C’est qui donc qu’est le premier ? L’œuf ou la poule ?




Cela vous est peut être déjà arrivé, lors d’une soirée chez des amis, voir en famille, non loin d’un sapin enguirlandé, d’aborder ce genre de sujet de conversation.

Sinon, essayez, c’est plus rigolo de parler de ça que du manque de véritable politique d’importation des congélateurs au pôle nord.

Si vous pensez qu’au contraire le premier sujet est moins passionnant que le second, et bien je ne vous présenterais pas mes amis et puis c’est tout…

Alors œuf ou poule ?
Mental ou technique ?

Transition totalement malhonnête je sais, mais la question mérite d’être posée.

Surtout depuis que je travaille avec Stéphane « Swingologue » Boutin et que j’en parle avec Yan « Bosley » Massonnat.
Et oui, je cafte, je rapporte mais c’est parfois une bonne chose car, quand on commence à réfléchir vraiment à la question, on arrive au moins à ce constat, vouloir se passer du mental ou de la technique est aussi ridicule que de choisir entre expirer ou inspirer.
Les deux sont liés, imbriqués, mélangés, rien à faire, inséparables, pire que les deux perruches du film d’Hitchcock…

Oui, certes, mais.

« Oui mais », la réponse qui remet tout à plat…

On ne commence pas le golf avec un travail sur le mental, on commence bien par apprendre des bases techniques.
Facile la réponse, implacable l’argument…
Les pianistes ont bien commencé par le solfège avant de se mettre à faire du jazz avec les copains…
Et hop deuxième couche.

En effet, le golf est un sport technique et il nécessite donc de fait un apprentissage.

Oui mais.

Argh encore un…

Lors de l’apprentissage technique on se sert de son cerveau aussi, ne serait ce que pour retenir les leçons. Et le cerveau c’est bien le truc qui abrite le mental que je sache.
Et toc !

Et là je dis stop.
Autoritarisme abusif, arbitraire et volonté de ne pas faire trop long à lire surtout…

Cessons les successions incessantes des arguments (qui sifflent sur nos têtes pour les plus férus) qui n’amèneront pas grand-chose à part une bonne migraine bien stérile…

La technique, un mot qui regroupe à lui tout seul, la prise de grip comme la maîtrise d’un fade balle basse sous vent contre du rough.
C’est vaste…

Le mental, ce mot plus petit encore qui englobe la phobie des girafes arboricoles comme la confiance en soi.
Encore plus vaste…

Il faudrait alors, dans un premier temps, déterminer les limites de chacun de ces termes.
Et déjà là, y’a du boulot…





L’avantage avec la technique c’est que même si le sujet est vaste il est facile à délimiter.
Faire la liste de tout ce qu’il faut savoir faire et dans quel ordre il faut savoir le faire est long et fastidieux (donc que tout le monde se rassure je ne vais pas m’y mettre) certes, mais tout joueur d’expérience est capable d’y arriver.










Pour le mental c’est autre chose.
Déjà, et les plus grands scientifiques vous le confirmeront, on n’a même pas réussi à délimiter les capacités d’un cerveau humain moyen, on balbutie totalement.
J’ai déjà entendu dire par des gens sérieux qu’on utilise en moyenne seulement 10% de nos capacités mentales.
Même une banque prend plus en agios, c’est vous dire à quel point on sous exploite le bidule !

Pardon, je digresse sur ceux qui s’engraissent, c’est pas bien…

Revenons plutôt à l’apprentissage, au solfège pour conclure cet article avec une évidente conclusion qu’œuf et poule même combat.

Une fois que vous savez taper dans la baballe grâce au cours du professeur technique, vous venez d’acquérir en bonus gratuit de la confiance en votre swing.
Et ça c’est bien du mental non…

Et quand vous le perdez votre swing, comme ça, tout à coup, en pleine compétition, c’est à cause de quoi ?
Du mental ou de la technique ?

Et bien ça dépend.
Parfois l’un, parfois l’autre…

Si c’est technique c’est vite corrigé.
Si c’est mental c’est plus compliqué.

Manque de confiance en vous ? En le swing ? En le coup à faire ?
Des soucis au bureau ? À la maison ? Une girafe vous a fait coucou ?



Dur de répondre sans une base…
Oui, une fois le solfège passé, il y a une imbrication forte et complexe entre le mental et le technique, oui le technique s’apprend par étapes.

Donc, oui le mental doit pouvoir aussi s’apprendre par étapes.
Mais il va falloir s’attacher à les déterminer.

Au boulot ?
Au boulot !

Mais avant, finissons d’ouvrir les cadeaux et joyeuses fêtes de noël à tout le monde !

4 commentaires:

  1. et le physique alors, il est ou dans l'oeuf et la poule ? Bosley

    RépondreSupprimer
  2. Ah commence pas à compliquer les choses hein! :D

    RépondreSupprimer
  3. mon metier : rendre le swing simple et efficace :o) Bosley

    RépondreSupprimer
  4. Pour moi, la technique n'est qu'une limite et le mental permet de s'en approcher.

    Pour jouer 18, inutile de driver à 300 mètres. Il suffit de pousser la balle au milieu du fairway à 150 mètres devant soi, d'assurer de prendre les greens en dessous de 70 mètres et de faire moins de 2 putts.

    Même jouer le par ne nécessite d'ailleurs qu'une seule capacité technique : la régularité.
    Certes, il faut plus de longueur car on part des boules blanches, et c'est là que la technique prend le pas.

    La régularité (prendre les fairways et les greens) s'acquiert avec 2 éléments :
    1- Avoir un mouvement régulier
    2- Savoir choisir le bon club

    En revanche, ce qui est certain, c'est qu'une fois la technique maîtrisée, on peut se concentrer sur le mental.
    L'inverse est plus compliqué.

    Mais compliqué ne veut pas dire impossible.

    ++

    RépondreSupprimer