jeudi 16 avril 2009

PETIT PADAWAN ET SON PREMIER BILAN…

Voila, c’était la cinquième heure, fin du forfait cours avec Maître Yoda.
Fin du PREMIER forfait cours avec Maître Yoda car « engagez-vous ! Rengagez-vous ! » Comme disait l’autre, on y retourne pour un nouveau forfait à partir de début Mai.
Alors que retenir de cette première phase ?
En un mot, une métamorphose.
Je suis passé d’un swing, si je peux nommer ainsi le mouvement de malade que je faisais avant, en tension à un swing construit, contrôlé et libéré.
Bon, contrôlé, c’est dans la théorie. Dans la pratique, il y a encore pas mal de petites choses à bien mettre en place.
Mais ce que Yoda a réussi et je ne sais toujours pas comment il a réussi à voir un potentiel dans ce que je lui ai montré la première fois, bref il a réussi à canaliser ma vitesse et ma puissance (oui c’est le terme générique, je ne suis pas Superman, non plus, loin de là même !) dans un swing qui utilise au mieux l’énergie que je peux produire.
Et surtout, je suis dans un modèle qui m’est propre, que je peux reproduire et que je peux (à peu près) comprendre, ce qui est assez utile quand je dévisse, histoire de savoir pourquoi ça a dévissé et comment corriger.
J’arrive, toujours à peu près, à faire la différence entre ce qui est provoqué et ce qui en découle. Exemple : la cassure des poignets, ce n’est pas moi qui l’initie c’est leur souplesse et le backswing qui la provoquent.
Tout se joue, pour moi, dans le backswing, je l’ai déjà dit dans un article précédent. Je dois être attentif à plusieurs choses qui s’enchainent jusqu’au point culminant.
Faire passer le poids sur la jambe droite, jambe droite solide qui ne doit pas laisser la gauche prendre le pas, une difficulté pour moi à cause des sports précédents axés sur l’extension (handball surtout), tant que le downswing n’est pas initié.
Faire attention à ma position à 9h, bien verticaliser et laisser le corps tourner autours de l’axe de la jambe droite, toujours là celle-là !
Ensuite ?
Ensuite, je lâche les chevaux avec le bras gauche qui initie la libération et c’est tout. La seule chose est de faire attention à conserver la « pince » du pouce et de l’index de la main droite sur le grip et de conserver la tête sur la balle, les épaules la relèveront en temps utile. Enfin je veille à ce que le transfert de poids se fasse correctement, sinon je ne peux libérer mon coup.
Et là c’est la belle surprise, une balle bien droite qui monte régulièrement sur les bois et les longs fers ou très vite sur les courts, un bruit caractéristique et très agréable à l’oreille ainsi qu’une distance plus qu’honorable à mon niveau.
J’ai eu la surprise d’envoyer un coup de 56° à 85m avec des balles de practice sans vraiment avoir la sensation de forcer quoi que ce soit.
Bien entendu, cela ne s’est pas terminé comme ça.
Avec Maître Yoda, on se retrouve toujours avec des devoirs à faire.
Mais j’aime beaucoup ce genre de devoir je dois dire.
J’ai eu la joie de comprendre une autre partie du vocabulaire de certains golfeurs.
Vous avez jamais entendu un golfeur dire : « un coup comme ça, je prends mon 56°, je fais un deux-deux et je suis au mât »
Non ?
Moi si.
Mais je n’ai jamais osé demander ce que cela voulait dire…
Maintenant je le sais et cela fera l’objet de mon travail au practice désormais.
L’étalonnage des wedges quand il n’y a pas de plein coup.
On pourrait voir dans le backswing trois niveaux.
Niveau 1 : à 8/9h, armement.
Niveau 2 : à la cassure des poignets, demi-swing.
Niveau 3 : plein swing.
On fera de même pour le downswing sur trois niveaux.
Résultat, plusieurs combinaisons possibles et donc plusieurs distances possibles. Ajoutons à cela trois wedges, cela fait un bon paquet de distances à étalonner au final !
Aujourd’hui je connais à peu près bien mes distances en 3/3, je vais donc, dans un premier temps, apprendre à mesurer et à maîtriser le 1/1 et le 2/2, ce qui me donnera 9 mesures précises (j’espère !) en dessous de 100m.
Le but étant, bien sur, dans un avenir proche, de ne pas avoir à me faire des nœuds au cerveau, ni dans le choix du club ni dans le coup à faire, à faible distance du drapeau.
Le prochain gros rendez vous sera le 24, une belle compétition en match play par équipe de deux sur quatre neuf trous en quatre formules à Courson. Tout un programme !
D’ici là le nombre de seaux va augmenter de façon sensible et je ferais un neuf trous quelque part pour bien avoir le rythme en tête.
Au boulot !

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