mardi 19 juillet 2011

LA FET'NAT DU GAG ou L'OPEN DE LA MALFAISANCE N°2...





À l’heure où le kaki cliquant gambadait fièrement et annuellement sur le bitume parisien, je traçais plein sud vers Orléans pour rallier le domaine de Limère afin de rejoindre l’annuel et fier Open de la Malfaisance, deuxième édition. Oui, depuis peu, j’ai tendance à préférer l’acier d’un fer4 à celui du fusil mitrailleur, allez savoir pourquoi…

En plus au golf, quand vous envoyez une balle vers quelqu’un, vous hurlez pour le prévenir, avouez que c’est tout de même plus fairplay…





Au programme, reconnaissance du golf de Sologne le 14, reconnaissance du golf de Limère ensuite, puis l’Open à Limère et enfin le dimanche, les matchs play et règlements de compte divers sur le golf de Sologne.
Une bonne organisation se devant de conserver de la souplesse, suite à la reconnaissance de Sologne, il fut décidé de faire les matchs play du dimanche à Limère, une sombre histoire d’un par10 de plus de 700m avec triple dog leg et obstacle d’eau à vagues non homologable parait il…

Il est vrai que ces deux parcours étaient assez différents, un golf rustique pour ne pas dire sauvage avec des couloirs d’arbres très serrés sur plus de 150m d’un coté et un autre tout manucuré avec les douches et le barbecue pas loin, le choix fut difficile, pourtant nous avons réussi à trancher.

Mais un Open de la Malfaisance ne se dispute pas uniquement sur le vert, il se joue aussi dans les verres…le soir, au fond des cottages, à l’abri du vent avec les magrets de canard qui grillent délicatement sur les charbons ardents d’un barbecue amical mais néanmoins un peu agressif pour la pelouse tout de même…
Comme dans les meilleures équipes de scramble sur le parcours, chacun amena sa pierre, ainsi à l’instar des parties gagnées en le moins de coups possible il nous fut plaisant d’agrémenter les soirées gastronomiques avec le plus de coups possible.

Bien entendu avec modération, vous imaginez bien que l’on avait pensé à l’inviter aussi.
Mais au cas où il n’aurait pu venir, les départs de chaque jour furent calés autours de 13h, on n’est jamais trop prudent. Une bonne organisation se doit d’être prévoyante.

Plusieurs journalistes ont été conviés pour l’occasion car un tel évènement se doit d’avoir sa couverture média de la même manière qu’il est conseillé d’avoir sa couverture le soir au moment du pousse café, l’automne démarrant très tôt cette année…

Une bonne organisation se doit aussi d’avoir sa machine à café, celle qui fait un expresso avec des grains de café au début du bazar comme au bon vieux temps et pas de la mouture masquée dans une capsule.

Pour résumer, un Open réussi demande donc bien des sacrifices et des coffres de voitures spacieux.

Surtout pour la mascotte…

enfin, les mascottes...

 

Et le golf dans tout ça me direz-vous ?
Certes, il est vrai, entre deux dégustations (cette saucisse grillée légèrement poivrée agrémentée d’un jeune coteau du Layon, mon dieu quel délice !) nous avons croisé le fer avec vigueur (et ces magrets découpés façon carpaccio, à tomber par terre !) tantôt dans l’adversité, tantôt ensemble contre le parcours (et ce saucisson sec qui fondait dans la bouche avec le vin blanc frais, quel bonheur) car le golf c’est tout de même l’attrait principal de ce genre de déplacement…

Jour 1, Sologne.




Pendant une reconnaissance, il est bon de faire donc connaissance avant le « re » au moins. Il faudrait changer ce terme impropre, ce fut une prise de connaissance, voire une prise de contact, un bon contact même aux dires des participants qui en ont pris plein leur fierté golfique…

Parcours sauvage, type le fier Alezan indomptable qui vous met un bon coup de sabot derrière l’oreille gauche quand vous croyez que ça y est c’est fait vous maîtrisez l’bidule…

Parcours aux fairways un peu secs, aux greens un peu râpeux et arrosés tardivement afin de faire venir la lune et faire partir plus vite les joueurs de fin de journée. En ce qui me concerne, j’ai eu droit à beaucoup de gentillesse de la part de l’engin qui m’a laissé faire trois birdies mais effectivement le final fut rude.

14, par5 de 498m, 15, par3 de 194m, 16, par4 de 430m, 17, par4 de 428m (plus court, ça repose) et le 18, par5 de 471m avec deux fois de l’eau et des trèfles de 20cm de haut partout autours du green. Plus de 2000m à faire sur les 5 derniers trous, ça calme les ardeurs des plus téméraires…





Autant vous dire que les magrets de canard du soir de Charles ont été limite applaudis !

Allez une petite pause et je vous raconte ensuite la trinité Limèrienne…

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