mardi 26 août 2014

LE PAIN…


Le mois d’aout permet à une certaine catégorie d’êtres humains de se muer en sardine le long des plages de France afin de revenir tout bronzé de partout pour la rentrée.





L’esthète golfeur sait bien que rien ne vaut le bronzage bicolore. Pieds blancs jusqu’à la socquette, blanc aussi à partir du dessus du genou (surtout pas de pantacourt, faute de goût) et enfin, touche finale, bien au milieu du haut des bras, la marque du polo.
Avec un délicat dégradé vu l’entêtement des fabricants à ne pas fabriquer des manches de polo de la même longueur.

L’ultime degré du chic bicolore se remarquera aussi avec la ligne qui découpe le front et une main plus claire que l’autre. Cette « Manis Blanchica » étant le signe secret de reconnaissance des golfeurs au bureau…
 


C’est donc pour cette raison que sur ces trente derniers jour, j’ai joué en moyenne tous les trois jours, en équipe et individuel, en compétition et en promenade studieuse.
Toujours dans le but d’automatiser au mieux les points techniques relevés par Franck en cours.
Il est évident que l’hiver est plus propice à ce genre de travail mais j’ai saisi l’opportunité avec Franck car j’en avais assez de ne pas utiliser la totalité des leviers mis à ma disposition par dame nature et les joies de la loterie génétique durant l’automne 1969…

Golf Isabella

Trois nouveaux golfs visités, Bussy, Isabella et Saint Cloud.
Saint Cloud est superbe malgré la présence d’animaux sauvages et de constructions métalliques qui gâchent le paysage. Isabella est un parcours intéressant mais qui ne pardonne rien à la première visite. Bussy m’a agréablement étonné avec son dessin original et ses greens de très haute qualité !
Comme mon swing. Non par sa très haute qualité mais par le dessin parfois original que font les trajectoires de balles quand j’oublie une des clefs de Franck…

Les chevreuils de Saint Cloud

Toutes ces clefs ont en commun de ne pouvoir se mettre en place que si et seulement si (ça vous rappelle pas un truc d’école çà ?) je suis dans le bon rythme, dans le bon tempo.
Vous savez, ce swing magique qui nous arrive parfois (et de plus en plus quand on le travaille avec une routine !) sur le parcours et plus souvent au practice. Ce swing fluide durant lequel tout s’enchaine merveilleusement et dont on ne comprend pas forcément comment il a été fait.

Cherchez pas, c’est parce qu’il est en rythme et dans le bon tempo.

Golf Saint Cloud

Souvent ce swing superbe, que l’on aurait aimé filmer pour le montrer tout fier sur les réseaux asociaux, a lieu avec la balle provisoire. Le copain ayant arrêté la caméra, mort de rire du slice qui est parti, juste avant, dans la jungle d’orties.
Celui-là a été filmé bien entendu...

Donc je travaille tout ça.
Les résultats arrivent petit à petit puisque j’ai réussi à jouer 79 sur l’Albatros départ blanc !

Mais l’obstination fait mal à force.
Surtout au coude gauche qui me le fait savoir quelques heures après le parcours en refusant de m’aider à tenir une bouteille d’eau, la poignée de la porte ou les sacs de courses.
Oui l’homme ne fait jamais deux voyages avec les courses, il se charge à se couper les doigts mais ne fera pas deux voyages…

De même, tant qu’il n’a pas vu de médecin, le golfeur n’a rien.
Du moins tant que l’hiver n’est pas arrivé… Avec 10cm de neige…Et encore...


Surtout quand ce même golfeur remarque que la douleur s’estompe quand il joue en rythme et enchaîne correctement les différents leviers d’un swing.

Il en va donc de ma santé.

Je retourne faire les courses au practice…

« Chérie il n’y a plus de pain ! »

Il y a des jours je me demande comment elle fait pour supporter un golfeur stakhanoviste et obstiné…

2 commentaires:

  1. Moi il y a surtout des jours où je me demande quand c'est que tu travailles... ^^

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