dimanche 31 janvier 2010

KAMEL ET LEON...

Une pensée aujourd’hui suite aux entrainements du week-end.
Practice marathon samedi avec une dizaine de seaux.
Toujours ce même objectif de trouver le rythme du swing, l’incruster dans la mémoire physique à force de balles.
Parti pour faire la même chose ce dimanche.

Ce matin, mes amis de Villennes jouaient la dernière manche du premier tour de la coupe de Paris, match pour l’honneur car l’équipe n’a pas la moindre chance de passer ce premier tour.
J’ai choisi, après réflexion, et après réflexions (pas de polémique) de ne plus faire partie de l’équipe parce qu’en fait, d’équipe il n’y a point.
Une bande de copains ça oui il y a et c’est un vrai plaisir de les retrouver de temps en temps au practice.
Mais pas de vrais moyens pour créer une équipe digne de celles que nous avons rencontré l’an dernier lors des deux premiers matchs où j’ai participé.
J’ai bien rigolé en faisant les articles mais l’humiliation hebdomadaire, non merci…
Et comme j’ai choisi un objectif difficile, je me dois de m’y consacrer entièrement.

Donc ce dimanche, practice marathon pensais je…
Mais non.

En arrivant, je vois Kamel, un joueur très connu ici.
Index à 6, très assidu au practice, très sympathique, calme et posé, un exemple pour moi quand je le vois s’entrainer.

Il me salue chaleureusement, je m’installe à coté de lui encouragé par sa gentillesse naturelle et je commence mon échauffement en essayant de copier son calme et son rythme de jeu.
Il ne fait pas du tout comme moi, à vider les seaux à la vitesse d’un lanceur automatique tels ceux qui équipent certains courts de tennis.
Non.
Une balle, un objectif, une routine, un coup.
Posé le gars…

Alors quand il me propose de me joindre à lui pour faire quelques trous sur le parcours, je saute intérieurement de joie et je me dépêche de finir mes balles !
Mais non, il me demande de finir tranquillement, s’installe en arrière et observe mon swing, m’encourage et me donne ses impressions après. Son regard est juste et aiguisé, cela me conforte dans le fait que l’entrainement sur le parcours va être bénéfique.

On se dirige donc vers le départ mais il y a du monde.
C’est Dimanche, soleil, va falloir ruser, direction le départ du 3.

Ce qui est impressionnant quand je vois Kamel jouer c’est qu’on a l’impression de voir un joueur de poker. Il a un très gros contrôle sur lui, un coup manqué n’a aucune prise sur son humeur. Je copie sans vergogne cet état d’esprit et cela me réussit, c'est à dire que je ne le retarde pas dans son parcours.

Oui il y a des fans qui copient les pas de danse de leur chanteur préféré, moi je copie les routines des bons joueurs…

On va faire le par5 à suivre mais ensuite on part directement au 10 car il y a un bon gros bouchon à partir du 5.

je joue avec deux wedges désormais, je teste la combinaison et cela se passe bien car je n’ai pas d’hésitation dans le choix du club dans le jeu court. J’ai repris Ouaki et je suis très agréablement surpris du résultat depuis que Vincent a changé le grip.
Mon putting est plus « agressif » et mieux contrôlé car ce putter a un gros répondant à l’impact, mon backswing est donc plus court, son contrôle est donc plus simple.
Et les putts rentrent, les lignes sont bien lues, c’est fou comme le calme a comme avantages !

En partant vers le 13, on croise deux amis de practice alors nous voila 4 au départ pour finir le dernier tiers et le calme reste.
Par et bogey en général, le score importe assez peu mais je constate avec plaisir que le mimétisme m’est vraiment profitable.

Petit nous avions les légos, plus grand nous avons l’égo.
Je reste dans le premier statut et je m’amuse.

Un départ raté, tant mieux, je vais pouvoir travailler mon recovery !
Un drive topé, tant mieux je vais pouvoir jouer mon bois3 du fairway, pour info ce cas m’est arrivé au pas gentil par 5 du 17 et s’est conclu avec un birdie !

Et bien moi je dis, merci Kamel pour m’avoir servi d’exemple sans le savoir !

Conclusion : il faut trainer avec les Jedï quand on est un Padawan…

1 commentaire:

  1. Cetty Lefebvre31/1/10 20:12

    Et bien Jerome, voici un parcours bien bénéfique, et tu m'as permis de m'aérer sereinement l'esprit en te lisant.
    Merci à toi.

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