Les routes de campagne sont propices la réflexion…l’esprit s’évade un peu quand les yeux se fixent un instant sur un nouveau décor au sortir d’un virage qui laisse se découvrir un nouveau paysage.
Quand la route se termine chez Q, on a plutôt tendance à axer ses rêveries sur le golf, je ne peux vous le cacher.
Pour tout vous dire, en regardant la route faire deux lacets en descente je me suis mis à repenser à deux choses presque simultanément, à un putt fait Samedi dernier extérieur green en double pente et à un par4 en aveugle, en dog leg gauche à Villennes.
Avoir ces deux pensées presqu’en même temps m’a fait réfléchir au putting en lui-même.
C’est une des phases du jeu que je préfère.
Une fois l’approche réussie, nous voici sur la terre promise, le green.
Un seul club à jouer ici…Une seule trajectoire possible…
Le green, c’est l’endroit où va se dessiner une bonne carte ou c’est là qu’on va pouvoir se refaire suite à un mauvais coup.
Quelque soit la distance qui sépare la balle du trou, le but est de la mettre en un seul coup, au pire en deux.
Le putt c’est un par2…le birdie est toujours possible, le bogey est toujours de notre faute...
Un parcours de golf c’est 36 trous en fait, 18 grands avec un green comme objectif et 18 petits avec le trou pour gagner.
On peut exceller dans la première partie et tout perdre dans la seconde…
C’est sur le putting que l’on voit votre caractère golfique, volontaire, attaquant, tacticien, timide ou risque-tout…
Ce n’est pas le tout de bien commencer une action, il faut savoir la finir et le putting est le reflet impartial et parfois cruel de cette évidence…
Quand je regarde mon putter, je comprends pourquoi je l’ai choisi finalement.
Il est, d’une certaine façon, la synthèse des qualités que j’aimerai avoir au golf…
Ses trois lignes sur le haut permettent de toujours bien se placer dans l’axe visé, son toucher de balle est toujours doux quelque soit la force du coup. Sa masse lui donne une grande puissance qui exige du contrôle. Son équilibre parfait lors du swing permet de bien taper la balle dans la direction choisie…
Analysez un jour l’évolution de votre index et l’évolution de votre nombre de putts…
Vous verrez que ces deux données sont liées…
Ce qui est agréable en plus dans ce genre de réflexion, c’est que même si on est débutant, en considérant que le putting est une succession de par2, et bien on peut tout de suite faire des birdies !
Allez zou ! au putting green !
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