lundi 30 mars 2009

LE BEAU DRAME…

Au lendemain du TFF, retour sur l’Albatros pour un match-play avec Le célèbre Chevalier Von Cittern, c’est la revanche de Rebetz.
La première partie fut très serrée et le match ne se gagna qu’au dernier putt.
Nous connaissons bien le parcours, nous le savons, de toute façon plus fort que nous.
Mais le match est entre nous, pas contre lui…
Le départ est à 14h10, Albatroce, membre éminent du forum nous accompagne et nous faisons la connaissance de Stéphane, joueur fort sympathique. La partie se déroulera donc dans une très bonne ambiance, Stéphane est un gentleman, nous lui avons parlé de notre petit groupe sur la toile, il est le bienvenu…
Albatroce va avoir un peu de mal aujourd’hui mais il gardera le sourire tout du long, un compagnon de golf idéal !
Stéphane fera son baptême Albatros aujourd’hui, il s’en sortira très bien !
Quand à nous…
Résumons :
Square au 1, je prends le point au 2, square au 3, je prends le point au 4, square au 5, je prends le point au 6, au 7 et au 8. Notre chevalier de cœur reprend un point au 9 puis au 10…
Pour le moment c’est l’exacte réplique de Rebetz qui se joue, ce qui va créer au fur et à mesure une complicité grandissante dans le combat.
Mais je gagne le 11, il revient au 12 puis au 13.
Nous voici square à nouveau…
Il prend l’avantage au 14, la première fois depuis le début, me voila mené.
Nous voici dans le dernier carré de l’albatros, le plus dur est devant nous.
Au 15, le chevalier part dans le grand lac, je fais un slice monstrueux mais long qui, à mon avis, est aussi à l’eau, mais non, je suis sur le fairway du 18, je tente le green, slice à nouveau, ce coup-ci ce sera bien le lac, mais je me reprends bien et atterrit ensuite sur le green et grâce à un beau putt, je reviens square.
Le putting restera mon point fort encore aujourd’hui.
Le 16 est épique, je rate le départ et me retrouve à droite dans le rough de l’autre coté du trou, l’eau est entre la balle et le drapeau, le chevalier assure un peu trop et se retrouve dans le bunker derrière le green, sa sortie est belle mais ce green est pervers et la balle roule, prend de la vitesse et tombe dans l’eau. Je traverse correctement avec mon 56° et j’assure mon putting pour reprendre l’avantage.
Le 17 est pathétique, Chevalier rate son départ, je réussis le mien et prend une petite centaine de mètres d’avance mais je gâche mon deuxième coup et mon amidversaire assure et va ensuite se placer derrière le green où il aura un coup facile. J’ai un coup de wedge de 70m à faire, la veille j’avais réussi à tomber à 30cm du drapeau, aujourd’hui je fais une gratte monstrueuse, je perds mon coup d’avance, chevalier assure la fin, nous nous retrouvons square au départ du 18, le grand et terrible par5 avec son green en île…
Le 18 est le beau et grand dénouement dramatique de la partie…
On s’est accroché sur chacun des 17 trous et nous voila ici pour le final.
Chevalier engage et part à droite, je le suis…Mon lie est plus facile, j’assure un fer 8 pour me mettre à portée du green sans risque, chevalier rate son deuxième coup, sa balle roule et passe juste au bord d’un bunker mais tout va bien, ça passe, il est à 138m du drapeau, moi à 110. À lui d’engager le coup fatidique. Il sera court et sa balle tombe devant le green, dans le lac. Je prends mon9 pour assurer et jouer dans le calme, je suis un peu fort et prends le bunker du green mais je suis passé. Chevalier assure après son drop et se place à 6m du drapeau, ma sortie est moins réussie, je suis à 8m en montée.
Il a deux putts à faire, j’ai un coup d’avance et je suis toujours à l’aise dans les longs putts en montée.
Mais.
Car il faut un « mais » pour qu’une histoire soit mémorable, je gratte mon putter ! Ma balle fait à peine 2m, chevalier a assuré son premier putt est se retrouve à 20cm, il finit.
Un putt, je gagne, deux putts, on finit square sur la partie.
J’attaque, la ligne est mal prise, je finis à 30 minuscules centimètres et je…rate ce putt que je pourrais refaire 100 fois les yeux fermés.
Chevalier a gagné le match…
Je passe par plusieurs états, très en colère contre moi, très déçu de finir comme ça.
Je vais passer le retour à la maison à ruminer cette défaite, cette victoire offerte sur un plateau mais finalement mon point de vue change et s’apaise.
J’ai bien perdu contre plus fort que moi ce jour là car bien que mon cher Chevalier ait eu l’avantage une seule fois dans la partie, il a toujours accroché au score, il a toujours su prendre l’avantage quand il le fallait, il n’est pas arrivé square au 18 par hasard.
À moi maintenant de faire le point de façon constructive sur mon jeu, poste par poste, pour ne plus avoir à placer le sort de la partie sur un seul coup.
Mon travail portera surtout sur ma concentration et mon relâchement sur le finish mais j’approche de plus en plus de la solution.
Mon driver commence à bien passer et c’est le club le plus dur du sac, techniquement parlant pour moi.
J’ai amélioré mon petit jeu en changeant mes choix de club, mon putting, malgré le drame du 18 reste un poste de confiance, pour le reste, tout est histoire de concentration et de routine.
Une seule solution à mon avis : travailler le practice hors du tapis et faire plus de parcours, reprendre les compétitions d’index avec une rigueur plus forte sur la préparation de mon coup, quelque soit le club me parait une bonne idée pour m’entrainer à cela car sur le practice, tout est toujours plus simple quand on 5 seaux de balles devant soi…
Pour conclure, un grand bravo au Chevalier avec qui le plaisir de partager un parcours reste finalement la plus belle chose à retenir aujourd’hui…
À bientôt donc cher ami pour la belle ou une découverte sans enjeu…

2 commentaires:

  1. Houlala, mais ça ne plaisante pas vos match play...

    bah ne soit pas déçu c'est comme ça le golf et cette leçon là a été très riche d'enseignement, je pense que tu n'es pas prêt de te laisser aller sur la fin d'un 18ieme avant bien longtemps.

    la moralité de cette histoire est que la belle sera un super match accroché jusqu'au dernier putt.

    RépondreSupprimer
  2. on apprend que par ses erreurs comme dirait l'autre et c'est sur que celle-ci, je ne suis pas prêt de la refaire! ;-)

    RépondreSupprimer