mardi 31 mars 2009

REMISE À PLAT AVEC YODA…

Cours numéro 4 aujourd’hui après l’euphorie du week end qui se terminait en retour au slice alors que je croyais tout bien faire depuis le dernier cours il y a trois bonnes semaines.
Je tournais les hanches, je pliais la jambe gauche, je gardais le bras droit collé, bref tout comme il fallait, à force d’observations et d’avis extérieurs ponctuels plus les multiples seaux de balles et les parcours.
Et bah non, tout faux !
Je retournais gentiment dans le baseball avec élan arrière…
Plus de verticalité et j’avais beau essayé d’aller encore plus vite, ça ne faisait qu’empirer les choses.
Et oui, je perdais de plus en plus d’efficacité donc j’allais de plus en plus vite pour regagner de la distance. Résultat : Slice monstrueux à force…
Et grosse frustration ainsi qu’incompréhension totale.
Arrivé au practice, je fais ma petite heure de balles jaunes avant son arrivée et rien ne passe, ça part dans tous les sens, l’apothéose du n’importe quoi…
Éric arrive et constate très vite les dégâts, je me défends un peu mais sans trop y croire et je finis par écouter.
Tourner comme je le fais me renvois le bras en arrière à fond et plier la jambe gauche abaisse mon coté gauche donc le poids est sur la jambe gauche pendant le backswing alors que cela devrait être l’inverse. Pas bon du tout…
Donc retour au basique, il me faut cinq bonnes minutes pour accepter que ce n’est pas rétrograder et que c’est normal qu’à force on finisse par tomber dans ce genre de piège…
On revoit la position à 9h jusqu’à ce que je sente le poids se transférer sur ma jambe droite, on retravaille la montée verticale jusqu’à ce que je comprenne que je tourne même si je ne m’en rends pas compte, on se laisse naturel sur mon finish qui se fait avec un retour du club car je ne le laisse pas derrière moi, le geste est plus « tonique »
Au final, le tempo est trouvé petit à petit avec un backswing contrôlé car « réfléchi »
Je monte « doucement », car la lenteur avec moi c’est très relatif, jusqu’à ce que je sente le poids sur ma jambe droite ensuite je monte encore un peu et je ne mets la gomme que dans la descente.
Résultat j’ai la sensation de faire un swing cool, sans forcer, limite relax mais les distances me confirment que tout se passe aussi bien qu’avant avec beaucoup moins d’efforts !
Le golf est vraiment un sport de fainéant !
Je rigole…
Pas taper les amis !
Bon, on va passer aux choses sérieuses et vérifier tout ça samedi.
Première compétition d’index de l’année à…Villennes histoire de reprendre en terrain connu, ensuite on passera aux autres parcours avoir un index plus réaliste.

lundi 30 mars 2009

LA VIDEO DU RECORD DE L'ALBATROS

ça a été filmé!

Un grand Bravo à Lolo06 pour avoir couvert plus de 6km entre course à pied et voiturette!

gros souvenir!

c'est ici:
briefing

à partir du 6

final
NB: Le coup de wedge avant le green du 18 de votre serviteur...pas orthodoxe mais efficace :-)

LE BEAU DRAME…

Au lendemain du TFF, retour sur l’Albatros pour un match-play avec Le célèbre Chevalier Von Cittern, c’est la revanche de Rebetz.
La première partie fut très serrée et le match ne se gagna qu’au dernier putt.
Nous connaissons bien le parcours, nous le savons, de toute façon plus fort que nous.
Mais le match est entre nous, pas contre lui…
Le départ est à 14h10, Albatroce, membre éminent du forum nous accompagne et nous faisons la connaissance de Stéphane, joueur fort sympathique. La partie se déroulera donc dans une très bonne ambiance, Stéphane est un gentleman, nous lui avons parlé de notre petit groupe sur la toile, il est le bienvenu…
Albatroce va avoir un peu de mal aujourd’hui mais il gardera le sourire tout du long, un compagnon de golf idéal !
Stéphane fera son baptême Albatros aujourd’hui, il s’en sortira très bien !
Quand à nous…
Résumons :
Square au 1, je prends le point au 2, square au 3, je prends le point au 4, square au 5, je prends le point au 6, au 7 et au 8. Notre chevalier de cœur reprend un point au 9 puis au 10…
Pour le moment c’est l’exacte réplique de Rebetz qui se joue, ce qui va créer au fur et à mesure une complicité grandissante dans le combat.
Mais je gagne le 11, il revient au 12 puis au 13.
Nous voici square à nouveau…
Il prend l’avantage au 14, la première fois depuis le début, me voila mené.
Nous voici dans le dernier carré de l’albatros, le plus dur est devant nous.
Au 15, le chevalier part dans le grand lac, je fais un slice monstrueux mais long qui, à mon avis, est aussi à l’eau, mais non, je suis sur le fairway du 18, je tente le green, slice à nouveau, ce coup-ci ce sera bien le lac, mais je me reprends bien et atterrit ensuite sur le green et grâce à un beau putt, je reviens square.
Le putting restera mon point fort encore aujourd’hui.
Le 16 est épique, je rate le départ et me retrouve à droite dans le rough de l’autre coté du trou, l’eau est entre la balle et le drapeau, le chevalier assure un peu trop et se retrouve dans le bunker derrière le green, sa sortie est belle mais ce green est pervers et la balle roule, prend de la vitesse et tombe dans l’eau. Je traverse correctement avec mon 56° et j’assure mon putting pour reprendre l’avantage.
Le 17 est pathétique, Chevalier rate son départ, je réussis le mien et prend une petite centaine de mètres d’avance mais je gâche mon deuxième coup et mon amidversaire assure et va ensuite se placer derrière le green où il aura un coup facile. J’ai un coup de wedge de 70m à faire, la veille j’avais réussi à tomber à 30cm du drapeau, aujourd’hui je fais une gratte monstrueuse, je perds mon coup d’avance, chevalier assure la fin, nous nous retrouvons square au départ du 18, le grand et terrible par5 avec son green en île…
Le 18 est le beau et grand dénouement dramatique de la partie…
On s’est accroché sur chacun des 17 trous et nous voila ici pour le final.
Chevalier engage et part à droite, je le suis…Mon lie est plus facile, j’assure un fer 8 pour me mettre à portée du green sans risque, chevalier rate son deuxième coup, sa balle roule et passe juste au bord d’un bunker mais tout va bien, ça passe, il est à 138m du drapeau, moi à 110. À lui d’engager le coup fatidique. Il sera court et sa balle tombe devant le green, dans le lac. Je prends mon9 pour assurer et jouer dans le calme, je suis un peu fort et prends le bunker du green mais je suis passé. Chevalier assure après son drop et se place à 6m du drapeau, ma sortie est moins réussie, je suis à 8m en montée.
Il a deux putts à faire, j’ai un coup d’avance et je suis toujours à l’aise dans les longs putts en montée.
Mais.
Car il faut un « mais » pour qu’une histoire soit mémorable, je gratte mon putter ! Ma balle fait à peine 2m, chevalier a assuré son premier putt est se retrouve à 20cm, il finit.
Un putt, je gagne, deux putts, on finit square sur la partie.
J’attaque, la ligne est mal prise, je finis à 30 minuscules centimètres et je…rate ce putt que je pourrais refaire 100 fois les yeux fermés.
Chevalier a gagné le match…
Je passe par plusieurs états, très en colère contre moi, très déçu de finir comme ça.
Je vais passer le retour à la maison à ruminer cette défaite, cette victoire offerte sur un plateau mais finalement mon point de vue change et s’apaise.
J’ai bien perdu contre plus fort que moi ce jour là car bien que mon cher Chevalier ait eu l’avantage une seule fois dans la partie, il a toujours accroché au score, il a toujours su prendre l’avantage quand il le fallait, il n’est pas arrivé square au 18 par hasard.
À moi maintenant de faire le point de façon constructive sur mon jeu, poste par poste, pour ne plus avoir à placer le sort de la partie sur un seul coup.
Mon travail portera surtout sur ma concentration et mon relâchement sur le finish mais j’approche de plus en plus de la solution.
Mon driver commence à bien passer et c’est le club le plus dur du sac, techniquement parlant pour moi.
J’ai amélioré mon petit jeu en changeant mes choix de club, mon putting, malgré le drame du 18 reste un poste de confiance, pour le reste, tout est histoire de concentration et de routine.
Une seule solution à mon avis : travailler le practice hors du tapis et faire plus de parcours, reprendre les compétitions d’index avec une rigueur plus forte sur la préparation de mon coup, quelque soit le club me parait une bonne idée pour m’entrainer à cela car sur le practice, tout est toujours plus simple quand on 5 seaux de balles devant soi…
Pour conclure, un grand bravo au Chevalier avec qui le plaisir de partager un parcours reste finalement la plus belle chose à retenir aujourd’hui…
À bientôt donc cher ami pour la belle ou une découverte sans enjeu…

dimanche 29 mars 2009

TFF 2009…LA JOURNÉE MAGIQUE…


Samedi 28 mars 2009, grosse journée au golf National sur le parcours de l’Albatros :
Le TFF.
C’est un tournoi organisé de main de maître par Ginomira (Son pseudo chez les gentlemen golfeurs) qui regroupe plusieurs forums sous la houlette du forum de la FFG.
Le but est avant tout de se retrouver autours d’une passion commune lors d’une compétition amicale mais engagée.
Douze équipes de quatre joueurs se sont donc affrontées ce Samedi sur l’Albatros.
Équipes tirées au sort par regroupement d’index, un très bas, un bas et deux moyens pourrait on dire.
Le hasard a voulu que je sois avec trois femmes : Scoop, Loulou et Maninon.


Deux modes de jeu seront la base de la compétition : Deux balles meilleure balle pour Scoop et Loulou et scramble pour Maninon et l’idiot du village (moi en l’occurrence, car c’est mon pseudo et je l’aime beaucoup, fin de la parenthèse mais comme dirait l’autre : Heureux celui qui sait rire de lui-même car il n’a pas fini de s’amuser, je ferme pour de bon)
Le résultat sera calculé en points stabbleford avec le cumul des deux thèmes.
Départ en shot gun à 9h30.
Donc à 7h30 je suis sur le practice, normal…
Nous partons du trou numéro onze au coup de canon, la météo est incertaine mais pour le moment clémente.
Il y aura, comme pour tous les tournois de ce genre, un concours de drive (trou 18) et un concours de précision (trou16).
Jouer avec des femmes est très instructif car elles ont des swings généralement moins rapides que les hommes mais compensent ce « manque » de puissance par une excellente coordination, bien plus fluide, qui augmente l’efficacité finale et résultat, on se rend vite compte que le contrôle importe plus que la vitesse et cela étant mon problème majeur, j’ai énormément appris pendant tout le parcours.
De plus l’esprit de compétition est tout aussi présent mais géré de manière plus sereine, avec moins de tension et de pression. Nous nous sommes finalement amusés « sérieusement » et cela nous a permis de réaliser de nombreux coups délicats avec succès dans tous les domaines du jeu, départ, fairway, approche et putting.
Nous avons bien sur tous eu à un moment donné un passage à vide mais il y avait toujours dans l’équipe un partenaire pour réaliser le beau coup qui redonne l’espoir aux autres.
Résultat nous réalisons au final un parcours plutôt réussi avec pour le 2BMB deux birdies et neuf pars je crois et pour notre scramble, huit pars et quatre bogeys.
De très beaux coups disais-je auparavant pour tout le monde et particulièrement Scoop qui a une régularité de swing impressionnante et s’est offert le trophée du plus long drive féminin.
En ce qui me concerne, j’ai eu la joie d’exploiter le potentiel de mon premier driver sur le trou 7, le célèbre « Dromadaire », de faire quelques approches très près du drapeau et surtout de confirmer mon putting qui se consolide sur les longs putts.
Mais le temps s’est gâté, gros vent sur tout le parcours qui a rendu le jeu parfois très compliqué et surtout une pluie violente et glaciale qui nous a trempés jusqu’aux os et nous a congelés sur les trois derniers trous…


Le final se transforma en expédition de survie, avec des gants trempés et des grips ruisselants mais nous avons fini sans perdre notre moral et le repas au chaud au retour fut une vraie bénédiction !
Toute la troupe se retrouve en phase digestive, un peu assommée par le parcours qui, au final, gagne toujours…
Mais la journée n’est pourtant pas terminée, Ginomira a prévu d’établir un record : faire l’albatros le plus vite possible avec le concours de tous les participants.
Notre organisateur trouvera les mots pour nous remotiver et ce ne fut pas une mince affaire car il s’est mis à grêler pendant le déjeuner !
Tout a été prévu, le briefing est détaillé, nous allons avoir des postes à respecter sur tout le long du parcours, j’en aurais trois par exemple, sur le 1, par4, à droite sur le fairway 100m du green environ, sur le 7, le dromadaire, à gauche à la même distance, et enfin sur le pré green du 11, un par 3. Ensuite, tout le monde doit se retrouver au 18 pour le final.


Ginomira nous a dit une fois terminé qu’il avait tablé sur 45m, nous mettrons 31mn et 25s pour boucler les 18 trous du parcours avec un final fantastique où plus de 40 personnes éparpillées sur le dernier trou hurlent pour faire avancer encore plus la balle qui tombe devant moi après le deuxième coup, je suis à 70m du green en île, je ne me pose pas de question, j’ai trois clubs dans les mains, le 9, le 51 et le putter, ce sera le 51 qui pitche le centre du green, Ginomira conclura en putts successifs sous les ovations de la bande.
Moins de deux minutes par trou, un premier record de toute beauté et une vraie réussite collégiale !
Un moment grandiose !
Nous revenons au club house, remontés à bloc, le plein d’adrénaline pour la remise des prix car cela reste une compétition avec des gagnants et des perdants.
Et là, énorme surprise, nous finissons premiers !
Avec un score qui ne laisse aucun doute puisque nous avons vingt points de plus que les deuxièmes !
Un vrai délire de joie avec Loulou et Maninon, Scoop ayant du partir plus tôt à cause de son travail, mais je lui passerai un coup de fil immédiatement après la remise des prix pour lui annoncer la grande nouvelle !
Gros éclats de rire à l’annonce de mon pseudo qui sera gravé, comme celui des filles, sur le trophée superbe et imposant !
Une journée mémorable donc qui se déroule chaque année et je vous avoue que j’ai hâte de participer au TFF 2010 !

jeudi 26 mars 2009

LA FAUTE AU DRIVER…

Deuxième séance de practice aujourd’hui avec le travail sur le driver.
Hier beaucoup de slice car pas mal de crispation mais un retour positif sur les fers et le hybrides avec un gain de distance.
Donc aujourd’hui, travail sur le contrôle du backswing et le tempo.
Techniquement, l’objectif est de garder le haut du bras droit collé pendant le backswing, de bien faire attention à la position à 9h et de bien verticaliser. Une fois que je ne peux que décoller le bras car il a entrainé la rotation, je fais ma transition et j’envois le downswing.
Bon le début a été un peu laborieux.
On va faire court.
Sept seaux de balles y sont passés…
Mais la conclusion est très optimiste.
Mes distances sur le driver sont à peine plus élevées que pour mon bois3, un peu au-delà des 220m, autours de 200/210m pour le bois 3.
Par contre, tout a suivi !
Le 20° se retrouve facilement autours de 185m, le 23° se place autours de 175m, le fer 5 arrive à l’aise à 165m et comme ça jusqu’au 51° à 105m relax…
Ça uniquement grâce au bras collé qui force la rotation, regard bien sur la balle et sans relever la tête pendant la traversée et en essayant de bien relâcher le finish.
Mon backswing est donc ralenti mais pas le downswing, ce qui me permet de bien retrouver mon fouetté et donc ma puissance.
On va voir ce que cela va donner en condition de jeu Samedi…

mercredi 25 mars 2009

EL MONSTRO…

16h17 le 25 MARS 2009…un petit pas pour le golf, un grand slice pour moi !
Oui fallait pas rêver, je n’allais pas faire un draw sur mon premier coup de driver quand même…
Mais quelles sensations !
IDV est bien arrivé donc.
Oui c’est son petit nom, c’est brodé dessus…

Le quatorzième club.
Le plus puissant.
Le plus exigeant.
Le moins tolérant.
Mais le club qui donne la plus grande satisfaction quand le swing est à la hauteur…
Une bonne heure de test donc. Beaucoup de slice car j’étais pas mal crispé mais quelques belles droites ensuite qui sont tombées juste devant le grillage au bout du practice de Villennes qui est à 230m. Le seul souci pour évaluer une distance c’est de faire le bon swing avec la bonne balle jaune car les balles de practice de Villennes, comment dire…Non je préfère ne rien dire…
Donc test on ne peut plus satisfaisant !
Le sac est au complet, seuls trois clubs ne sont pas passés entre les mains de Q mais ils ont quand même été examinés et ont passés les tests.
Cette séance a eu une conséquence très importante à laquelle je m’attendais un peu mais pas à ce point là.
Mon fer5 est devenu un fer court !
Je m’explique.
Passer une heure à frapper un driver de 44.5 pouces et revenir ensuite sur le fer5, voila un excellent moyen de ne plus le trouver si long que ça et si fermé que ça.
Résultat j’ai passé deux seaux ensuite à faire 3 coups de driver puis je prenais un autre club au hasard et bingo !
J’ai même gagné encore un peu de distance. Par exemple j’ai placé mon fer6 trois fois en 6 coups sur une butte à 147m de mon tapis de practice.
Une énorme sensation de plaisir donc.
J’y retourne demain et vendredi parce que Samedi c’est Ze Big Journée !
Un tournoi : Le TFF, le matin sur l’Albatros, puis une tentative de record de vitesse sur l’Albatros, l’après-midi et Dimanche, un match-play sur … l’Albatros !
La saison est vraiment commencée.
Prochaine étape, s’attaquer à l’index !
quelques images:



lundi 23 mars 2009

LE P'TIT MONSTRE...

voila la bestiole, le grand frère arrive dans deux jours...



Hémyx pour les techniciens se nomme réellement:
MIZUNO MX700 bois3 15° shaft EXSAR FS4 Reg

ABLEIGES, LE SCRAMBLE ET LE BOIS 3…




Dimanche, promenade à Ableiges dans le but de faire connaissance avec ce parcours. La visite se fera avec Parrain sur le mode du scramble, mode de jeu le moins frustrant, celui où l’on va prendre le plus de plaisir en profitant des qualités de chacun. Le résultat final fut moins bon qu’à Saint Aubin, surtout à cause de moi qui n’ai pas réussi à bien contrôler mon mental et mon swing.
Mais passons sur cet élément négatif du jour car il y a eu bien plus de choses positives au final.
En premier lieu, le parcours en lui-même. Foret et plaine, quelques beaux devers, et des greens superbes, pervers à souhait. S’il y a bien un outil dont l’architecte ne s’est pas servi, c’est le niveau à bulles, il n’y a quasiment aucun green plat et leur bon entretien les rend déjà, à peine sorti de l’hiver, très roulants.
C’est un parcours que je vous conseille, on peut assez souvent se lâcher dans les mises en jeu sous réserve de savoir aller droit sinon mettez de suite la balle provisoire dans la poche, il est très varié, les par3 sont de vrais challenges, la preuve, on a réussi à faire une croix en scramble sur l’un d’eux ! On est parti à 14h30 avec deux autres golfeurs des plus sympathiques, ce qui nous a fait terminer avec une lumière superbe de fin de journée…
Bref, allez-y, vous ne le regretterez pas…
Il y a eu un autre évènement important pour moi ce dimanche…
La veille j’étais allé à la recherche de Knickers dans une des boutiques de golf de mon coin.
À ce propos, pas évident de trouver ce genre d’article en France…….
Depuis quelques jours je lorgnais sur deux bois3, le Mizuno MX700 et le Taylormade Burner. Deux clubs qui, à mon goût, ressemblent plus à des hybrides hyper-vitaminés qu’à des bois comme ceux que j’avais avant et que je n’ai jamais su vraiment poser à l’adresse. Donc, tout en me renseignant sur les knickers, miracle ils en avaient, je prends le Mizuno en main et effectivement, excellente sensation, là tête de club trouve de suite sa place sur le sol, grosse sensation de confiance car le club est plutôt court visuellement parlant, la tête est assez petite et la face n’a pas cet air arrondi que j’ai souvent vu.
Fort commerçant et fort sympathique, le vendeur me prête les deux clubs pour les essayer, je ne me le fais pas dire deux fois et je file avec !
Le départ est à 14h30 ce dimanche, je suis sur le practice à 11h40…je m’accorde une bonne marge pour prendre le temps de tester les deux petits monstres.
Les sensations sont bien distinctes après un seau par club. Je vais l’exprimer en sensations car mes connaissances techniques restent réduites.
Le Burner est souple, le shaft se tord bien plus, mais cela lui donne une bonne tolérance à l’impact finalement. La tête donne plutôt confiance, sa forme est celle de mon hybride, je ne suis pas dépaysé. La sensation est agréable mais sa couleur générale me donne une sensation de club assez long finalement. Et pourtant je me rendrais compte qu’il est un peu plus court que l’autre. Comme quoi…
Le MX700, comme tout club Mizuno qui se respecte dégage une impression de bête sauvage pas facile à dresser, mais à l’adresse, il se pose plus facilement que l’autre, le shaft regular répond bien à ma vitesse de swing, sa tête plus petite fait un bruit terriblement efficace quand l’impact est bon. Le coup de foudre est immédiat.
La comparaison est vite terminée, si tant est qu’elle ait vraiment commencé car dès le magasin, je savais qu’il me plaisait plus que l’autre et je fais une confiance aveugle à mes sensations.
À l’arrivée de Parrain, j’ai déjà vidé 4 seaux de balles, fait une heure de putting et réussi à envoyé ma balle au-delà du practice avec le MX, je vous rassure de suite il ne fait pas 200m le practice, 190m au plus long d’après un prof qui était à coté de moi.
Sur le parcours je l’ai pris à presque tous les départs qui l’autorisaient et ce fut un vrai plaisir. Sauf dans ma phase, passage à vide à cause que les nerfs ne sont pas redescendus et la tension qui est restée au beau fixe pendant plus d’une heure mais ce n’est pas grave, Parrain a su dans sa grande sagesse et son infinie patience me calmer et me supporter. J’ai réussi parfois à faire la même distance que lui avec son driver et j’ai réalisé un coup depuis le rough de plus 180m, atterrissage 2m avant le green. Mon premier coup de bois réussi hors d’un tee !
Mercredi, son grand frère arrive…Le sac sera enfin complet à 14 clubs, la saison commence, l’année 2009 s’annonce sportive !

vendredi 20 mars 2009

MARIVAUDAGE…


Dans le cadre des Match Play entre gentlemen, je rencontrais aujourd’hui le grand WoodWedge, complice de nos chronos nocturnes et grand amateur de golf devant l’éternel.
J’avais déjà eu le plaisir de le rencontrer à Bondoufle cet hiver, mais il était temps de jouer ensemble sous des températures plus clémentes.
Grand connaisseur de parcours dans la région, je l’avais laissé choisir le lieu du duel.
Ce fut le golf de Marivaux dans l’Essonne.
Après l’Albatros, ça change !
C’est un golf forestier, étroit, souvent en dog leg.

Il a beaucoup de charme. Au moi de mai il sera magnifique quand la forêt sera bien verte.
Pour en faire la synthèse, je dirai qu’il porte bien son nom. Le parcours n’est pas fait pour jouer long, pour les drives puissants, il faut le prendre avec douceur sinon il se braque, ce n’est pas golf que l’on peut dresser mais à qui il faut savoir faire la cour…
Je ne vais pas vous raconter tous les trous mais j’en ai retenu quelques uns au dénivelé impressionnant, que ce soit sur un par5 où nous avons bien mesuré le poids d’un chariot, un par4 où se dresse un véritable mur à 150m devant le départ ou un par3 de 160m dont j’ai dépassé le green avec un fer7…
Nous nous sommes donc lancés dans notre costume d’ « amidversaire » et avons arpenté quelques sous-bois puis quelques bunkers et de temps en temps, pour notre plus grand plaisir, quelques fairways et enfin les greens.
Un match serré, un jeu inconstant pour ma part, en particulier à cause de deux groupes d’une lenteur terrifiante devant nous que nous avons fini par doubler mais le mal était fait, l’agacement a pris le pas pendant quelques trous sur la concentration.
Une courte victoire au final, WoodWedge étant dormie au 15 mais c’est un accrocheur et la partie ne s’est conclue qu’au 18.
Nous avons fait quelques beaux coups dans l’ensemble mais ce fut surtout le plaisir d’une belle ballade golfique sous les rayons du dernier jour de l’hiver qui resteront dans ma mémoire.
Et surtout une certaine impatience de retourner lui faire la cour quand la nature l’aura orné de ses plus beaux atouts…
Merci Woody pour cette belle découverte !

jeudi 19 mars 2009

L’ALBATROS…QUEL BEL OISEAU !!

Dans quelques jours, le 28 mars pour être précis se jouera une compétition sur le golf national, sur l’Albatros.
Il fallait donc absolument faire une reconnaissance avant de ce parcours dont tout le monde parle.
Ce fut aujourd’hui.
Effectivement je comprends pourquoi tout le monde en parle.
Il ne laisse aucun répit.
Il n’y pas un seul trou facile qui permette de se détendre.
Quand il n’y a pas d’eau, il y a du sable, un dénivelé terrible ou un green minuscule voire tout en même temps…
Le slope du parcours des jaunes est de 137…Note parfaitement méritée !
On ne peut pas dire que le parcours soit beau. L’environnement ne s’y prête pas, il y avait même des travaux au niveau de deux trous sur le retour, un vrai chantier qui n’a pas facilité la concentration !
Mais son « charme » réside dans son coté challenge. C’est un parcours qui semble te dire, à chaque coup : « vas y chiche ! »
Et si on a le malheur de rentrer dans son jeu sans réfléchir…
Les greens sont très roulants, tortueux, longs quand ils devraient être larges et inversement.
Heureusement je n’étais pas seul, les Pitch et Ovilmon m’ont fait le plaisir de me servir de guide et leur aide me fut vraiment utile…Ce n’est pas un parcours à faire seul en touriste la première fois, ô que non…
Il y a eu quatre trous où, suite à un mauvais départ et un mauvais rattrapage, j’ai préféré relever la balle car nous étions suivis de près par des groupes de deux plutôt pressés et je n’aime pas jouer dans l’urgence.
Donc quatorze trous faits.
Un triple-bogey sur le 9, par5.
Deux double-bogey sur le 17 et le 18.
Mais le double du 18, j’en suis ravi car il faut prendre en compte que ma première balle de départ fut perdue, que j’ai réussi à toucher le green en île à 175m, vent légèrement contre et de finir avec un seul putt en montée à 6m.
Grande joie de faire neuf bogeys ! Sur le 1, 2, 4, 5, 7, 8, 10, 11 et 14.
Grande fierté enfin de sortir deux par au 12 et au 16.
Le 16 est un joli par3, green horrible en pente raide qui ramène la balle vers l’eau qu’il a fallu survoler…
Et sur les 14 trous joués je n’ai jamais fait plus de deux putts avec un total de 24.
N’oublions pas que je n’avais pas encore mon driver, j’ai donc fait tous les départs avec mon hybride 20° qui mérite sa place à vie dans le sac !
Vous devinerez donc que je suis ravi de ce baptême sur l’albatros et que j’ai hâte d’y retourner et surement avant le 28 !
Et je pense que j’irai aussi y faire une compétition d’index car il rend pas mal de coups et si je le rejoue plus sérieusement, je parle des croix, il devrait se montrer généreux…
Vive la méthode Coué !

mercredi 18 mars 2009

CE PAR 2 SANS PARDON…

Les routes de campagne sont propices la réflexion…l’esprit s’évade un peu quand les yeux se fixent un instant sur un nouveau décor au sortir d’un virage qui laisse se découvrir un nouveau paysage.
Quand la route se termine chez Q, on a plutôt tendance à axer ses rêveries sur le golf, je ne peux vous le cacher.
Pour tout vous dire, en regardant la route faire deux lacets en descente je me suis mis à repenser à deux choses presque simultanément, à un putt fait Samedi dernier extérieur green en double pente et à un par4 en aveugle, en dog leg gauche à Villennes.
Avoir ces deux pensées presqu’en même temps m’a fait réfléchir au putting en lui-même.
C’est une des phases du jeu que je préfère.
Une fois l’approche réussie, nous voici sur la terre promise, le green.
Un seul club à jouer ici…Une seule trajectoire possible…
Le green, c’est l’endroit où va se dessiner une bonne carte ou c’est là qu’on va pouvoir se refaire suite à un mauvais coup.
Quelque soit la distance qui sépare la balle du trou, le but est de la mettre en un seul coup, au pire en deux.
Le putt c’est un par2…le birdie est toujours possible, le bogey est toujours de notre faute...
Un parcours de golf c’est 36 trous en fait, 18 grands avec un green comme objectif et 18 petits avec le trou pour gagner.
On peut exceller dans la première partie et tout perdre dans la seconde…
C’est sur le putting que l’on voit votre caractère golfique, volontaire, attaquant, tacticien, timide ou risque-tout…
Ce n’est pas le tout de bien commencer une action, il faut savoir la finir et le putting est le reflet impartial et parfois cruel de cette évidence…
Quand je regarde mon putter, je comprends pourquoi je l’ai choisi finalement.
Il est, d’une certaine façon, la synthèse des qualités que j’aimerai avoir au golf…
Ses trois lignes sur le haut permettent de toujours bien se placer dans l’axe visé, son toucher de balle est toujours doux quelque soit la force du coup. Sa masse lui donne une grande puissance qui exige du contrôle. Son équilibre parfait lors du swing permet de bien taper la balle dans la direction choisie…
Analysez un jour l’évolution de votre index et l’évolution de votre nombre de putts…
Vous verrez que ces deux données sont liées…
Ce qui est agréable en plus dans ce genre de réflexion, c’est que même si on est débutant, en considérant que le putting est une succession de par2, et bien on peut tout de suite faire des birdies !
Allez zou ! au putting green !

mardi 17 mars 2009

DRIVER : LE TEMPS EST VENU…

Sept mois de golf…
Très court dans une vie de golfeur mais quand ce sont les sept premiers mois de la première année de golf, les choses vont plus vite.
On dévore les informations, on vide quelques dizaines de seaux de balles, on fait quelques dizaines de kilomètres de fairway, enfin de rough surtout, on prend des cours, on évolue à toute vitesse et les avis se modifient assez vite.
L’idée de départ était de ne pas jouer de driver avant un certain objectif atteint, cette idée vient de tomber aux oubliettes car certaines choses ont évolué plus vite que prévu, en particulier le swing, enfin plutôt la disparition du swing de bras.
Merci Yoda…
Donc cela faisait quelques semaines que la question se posait.
Et si, finalement, je mettais un driver dans mon sac ?
La réponse est définitivement oui depuis aujourd’hui.
Pour plusieurs raisons.
La première est que je n’ai plus peur d’avoir cette bestiole dans les mains.
La deuxième est que mon swing, commençant à ressembler à quelque chose, je peux désormais pratiquer ce genre de bestiole en conditions réelles.
La troisième est que d’avoir un club comme ça dans le sac me fera progresser plus efficacement encore avec les autres clubs, les longs fers en particulier. Oui, quand vous travaillez un club de 44.5 inche, prendre un fer5 ensuite vous le rend plus court qu’il ne semblait avant donc plus facile à jouer car plus facile à appréhender.
La quatrième c’est que Q est d’accord. Et je vous assure qu’il ne fera jamais un club pour qui n’en n’aurait pas le niveau. Pas du tout le genre de la maison, mais alors pas du tout…Relisez les textes de décembre et vous verrez ce qui s’est passé lors du premier fitting driver…
Bref le temps est venu.
Me revoilà en baie de Somme. Cela commence par un déjeuner délicieux au bord de l’eau, le temps d’oublier un peu ce monde de dingue. Oui parce que en ce moment on vit un peu dans un monde de dingues mais passons sur le sujet sinon on va en avoir pour la nuit…
Toujours est-il que ce moment fut particulier à vivre parce que cela fait du bien à l’âme de se faire offrir une amitié petit à petit avec le temps qui passe…
Re bref…
Retour au bureau où j’explique le pourquoi du comment de mon changement de point de vue sur le driver.
Et oui, Q est plus que pro et tu as intérêt d’être convaincant pour ton oral…
L’oral se passe bien, j’ai une bonne note, on passe aux travaux pratiques.
Le scénario est le même que pour le fitting des fers.
Échauffement, l’œil aux aguets, Q vérifie mes dires quand à l’évolution de mon swing et ma fabrication de copeaux en série. Tout se passe bien, il sort donc son premier club test, puis un autre, puis un troisième et récolte au fur et à mesure mes sensations.
Ma seule exigence reste toujours la même : le visuel à l’adresse doit me laisser en confiance avec une préférence pour un modèle plus petit que ce qui se fait actuellement pour rester dans la logique qui m’a fait choisir les têtes des fers.
Quand mon swing est bon, on mesure une vitesse à l’impact de 107 MPH, ce qui semble honorable pour cette catégorie de club mais on retiendra une moyenne de 103 MPH ce qui parait plus raisonnable.
Après les différents tests vient le moment de la recommandation pour le shaft et ensuite le choix de la tête où j’ai plus que mon mot à dire dans le panel proposé…
En terme technique cela donne ça :
DRIVER KZG SP700 360 cm3 10° SQUARE, SHAFT ALDILA NVS65 STIFF 44.5in D2
Les techniciens apprécieront…
Une grosse semaine d’attente et j’irai faire du bruit sur les practices !
Objectif ensuite : gagner 40m au départ pour avoir un deuxième coup plus facile sur les par5 ainsi que les longs par4 et donc diminuer de 4 ou 5 coups ma carte de score moyenne.
Reste à gagner ces 40m en restant sur le fairway, ce serait mieux quand même…

dimanche 15 mars 2009

MATCH PLAY ou LES AMIDVERSAIRES…

Avec les Gentlemen Golfeurs, une nouvelle sortie a été organisée au superbe (et je pèse mon mot) golf de Rebetz.
Un concours de match play au sein du forum nous pousse à nous rencontrer entre membres. C’est une excuse de plus pour avoir une raison de faire des sorties en groupe autours du golf mais tout les participants prennent très au sérieux la formule en elle-même.
Samedi 14 Mars, nous formions donc 3 départs, douze GM ayant répondu à l’invitation, plus une accompagnatrice qui a voulu profiter de la fraicheur matinale et des quelques gouttes de pluie éparses.
Trois MP (prononcez Match Play) ont eu lieu ce jour là, deux dans la première partie et un dans la dernière.
Commençons donc par la présentation des participants. Afin de préserver leur anonymat, je vais utiliser leur pseudonyme forum, ce sont des gens célèbres et cela m’ennuierait de leur causer du tort avec ce petit article…
Partie 3 :
Paul : créateur adulé du forum et pour cause, il nous supporte tous les jours sans parler des nuits, un personnage d’une profonde humanité, je ne saurai trop vous inciter à avoir quelqu’un comme lui dans vos relations car la vie est bien plus belle avec des amis comme Paul.
WoodWedge : Ah Woody …! La classe de l’ancienne école alliée à un humour omniprésent, adversaire nocturne du jeu le plus idiot et le plus long que je connaisse mais quel plaisir de le retrouver à chaque fois, plus combatif et plus drôle que la veille…J’attends avec impatience de faire un parcours en sa compagnie…
Miro : Point encore le plaisir de bien le connaître, accompagné par sa charmante épouse Meryl, tout le monde était si heureux de les revoir que je pense qu’il va vite falloir découvrir le duo !
Kokoro : nouveau sur le forum, on ne se connait pas encore bien mais j’aime son esprit parfois critique mais toujours dans le bon sens, il va falloir vite se faire un parcours ensemble car il en connait quelques uns qui méritent un guide comme lui.
Dans cette partie, un MP a opposé Paul et Woody, match accroché qui a vu la victoire de Paul…
Partie 2 :
La partie du Playboy…
Mr et Me Pitch accompagnés de Dimup et Maeva, épouses Golfeuses de deux protagonistes de la partie qui va suivre.
Les Pitch : Les couples de golfeurs ont une particularité : ils sont très complices et les Pitch ne font pas exception, des gens au grand cœur qui ont coutume de recevoir la tribu quand la partie se joue près de chez eux ou pas. Toujours près à rendre service en faisant partager leur longue expérience des parcours, je dois dire que pour un petit nouveau comme moi, leur gentillesse m’est précieuse…
Maeva : La chère et tendre du Chevalier qui fut mon amidversaire du jour, j’ai fait sa connaissance aujourd’hui, une personne lumineuse. Je comprends pourquoi le chevalier a aussi bon teint, sa femme est un vrai soleil… Certes un soleil qui n’aime pas le froid mais quoi de plus logique…Elle a quand même fini son parcours, une belle preuve de courage.
Dimup : La compagne de 1up, j’ai eu le plaisir de partager ce parcours en sa compagnie plus tôt dans l’année, une joueuse impressionnante de régularité et de précision. Quelqu’un la croiserait dans la rue dirait qu’elle est l’illustration du « petit bout de femme », une femme au regard rieur, souriante, petite voix, pas très grande et toute menue… Mais si on expliquait à ce quelqu’un que le petit bout de femme en question manie un driver aussi facilement qu’une fourchette à table, je ne suis pas sur qu’il me croirait.
Et pourtant…
Partie 1 :
Les guerriers du jour.
La sortie a été organisée autours de ces deux matchs, 1up&Girioal avec Chevalier Von Cittern&votre serviteur…
1up : l’autre partie inséparable du couple « UP »... Joueur de grand talent à la gentillesse naturelle et immédiate, toujours présent pour un parcours et toujours là pour apporter son expérience aux autres. Disponible, sa passion pour le golf ne peut absolument pas être mise en doute ! En plus il sait la communiquer et ça c’est rare…
Girioal : C’est mon Parrain forumesque, rencontré grâce à Q de qui il est l’ami fidèle, Parrain est un grand passionné de golf, joueur offensif et terriblement efficace, il sait avoir le mot qui fait du bien quand le jeu n’est pas au rendez vous, il a toujours un bon conseil à donner et un très bon œil sur le swing. Un ami et un compagnon de golf précieux.
Chevalier Von Cittern : allez vite trouver sur la toile qui a été ce personnage célèbre dans le monde du golf et vous comprendrez que CVC sait se moquer de lui-même avec la culture en plus. Artiste émérite, il est le croqueur des tranches de vie de nos tees et nous régale bien souvent en nous caricaturant avec talent. Complice virtuel, il a profité d’un voyage au pays-du-pas-trop-de-soleil pour un défi golfique de haut vol. Vrai gentleman, il m’a inspiré ce terme d’amidversaire car même si le match play est un combat, CVC sait en faire une promenade passionnante et pleine d’humour.
Bien, les personnages étant dépeints, revenons sur Ze Match.
Commençons par le commencement, la photo du départ…

De droite à gauche, Girioal, 1up, CVC et l’idiot de service…
Le golf de Rebetz est un parcours passionnant, il a l’air facile car plutôt large mais ne vous y fiez pas, les pièges sont partout…
D’un commun accord, aucun coup ne sera rendu. CVC est 23 d’index, moi 26 mais je connais le parcours alors soyons fairplay. Il en sera de même dans le deuxième match malgré une plus grosse différence, parrain étant 18 et 1up, 11.
Être entre 20 et 30 signifie à mon avis être plutôt bon mais encore irrégulier au golf et nous allons CVC et moi-même illustrer cette idée assez souvent.
Il a une force de frappe impressionnante et un toucher solide mais parfois la maîtrise n’est pas au rendez et c’est un coup de perdu pour revenir dans le parcours. Je vivrais le même problème tout au long du match.
Résultat, on se tient jusqu’au 5, moment où mon jeu est moins pire que le sien et je me retrouve +3 au 8, puis réaction d’orgueil et de talent, CVC revient à égalité en gagnant trois trous de suite, square au 11, je prend l’avantage sur le 12 et c’est là que la partie du match devient passionnante car nous allons rester à égalité jusqu’au dernier putt du dernier trou.
Rester à égalité 6 trous de suite c’est vivre 6 tragédies de suite qui se finissent par « à suivre » à chaque fois.
Cela rend chaque trou primordial, chaque coup vital, chaque putt monstrueusement difficile.
Et c’est ça qui fait d’un match play un jeu à part dans le monde du golf.
Et ça qui fait que l’on veut en revivre un le plus vite possible.
Petite analyse pour conclure cet article, les points faibles et forts du jour.
Le point faible reste le swing, le cours de la veille n’a pas été assez bien assimilée et je me suis pas mal mélangé les pinceaux. Parfois trop plat, parfois trop de bras, souvent incomplet car le finish n’est pas encore automatisé.
Les points forts car dorénavant j’ai décidé d’insister la dessus.
Un swing complet qui rentre grâce à Yoda et se révèle très efficace, je me suis payé le luxe d’overdriver le driver de mon partenaire avec mon humble 20°, bon de trente centimètres mais quand même.
Quelques beaux coups de fer et surtout un putting qui se confirme surtout sur les longs putts. J’ai encore en mémoire, bien sur le dernier de 3m attaqué franchement qui m’a donné la victoire mais aussi deux putts de l’extérieur du green de plus de 6m en double pente et en descente qui sont arrivé dans les 20cm du drapeau.
Je sais bien que l’autosatisfaction peut parfois être interprétée comme une forme de suffisance mais je vous assure qu’au golf, si vous vous attachez à ne garder en mémoire que les mauvais coups, bien plus nombreux, vous allez vite mettre vos clubs dans une brocante…
Donc, direction le practice pour bien intégrer le dernier cours et continuer le travail car le driver arrive bientôt et lui ne pardonne pas grand-chose…

vendredi 13 mars 2009

MAÎTRE YODA A DIT : FINIS TON ASSIETTE !

Troisième cours avec Maître Yoda aujourd’hui.
La position à 9h puis la verticalité, que va-t-on voir aujourd’hui ?
Bon, je suis arrivé deux heures avant, j’ai fait mes cinq seaux de balles pour m’échauffer, normal…
Avant l’arrivée du prof, j’ai fait le jeu du copeau.
Dès que j’ai un copeau de balle dans les stries du club, je passe au club supérieur.
Ça a pris un peu de temps quand même…
Arrive l’heure du cours.
Le petit round d’observation pour vérifier les acquis et arrive le moment du truc fondamental du jour.
Aujourd’hui, la position du finish.
Relâché, en équilibre, le club bien derrière le dos.
Pour y arriver, la première chose va être de ne faire que le finish en fait, à vide, en démarrant à l’adresse sans backswing.
Premier constat, ce n’est pas évident.
Je suis très énergique, mais plutôt genre cocotte minute prête à exploser que le gars qui canalise.
Vous voyez ?
Oui je sais, certains voient très bien…
En fait je n’ai pas de downswing à vrai dire.
J’ai deux backswing…
Je tends un ressort jusqu’à frapper la balle, le club part vers l’avant et je le retiens donc le ressort se tend à nouveau, je pourrais presque refrapper une autre balle dans la foulée dans l’autre sens.
Donc le début de l’exercice est folklorique, le temps de comprendre que le but du final est de se détendre.
Une fois compris ça va mieux, j’ai le droit de faire un petit backswing, toujours sans balle et on recommence.
On continue jusqu’à ce que ça rentre et que ça s’intègre dans un swing complet.
Après j’ai le droit de poser une baballe.
Et là, comment vous dire… Bah en fait tout se passe merveilleusement mieux…
Je traverse la balle, je ne la frappe plus.
Les poignets tournent tout seul.
Ça part un peu à gauche car depuis le temps, je compensais avec une face de club un peu fermée à l’adresse, maintenant je peux l’ouvrir et la placer square, enfin !
Yoda est content, mon swing commence à ressembler à quelque chose et j’arrive doucement à calmer les chevaux pour gagner en précision.
Demain, grosse journée de golf.
Départ à 11h30 donc sur le practice à 9h pour travailler correctement afin d’avoir un automatisme pour ce finish…
Quelques seaux histoire de prendre le départ relâché me feront le plus grand bien !

mercredi 11 mars 2009

JE T’AI À L’ŒIL…

On n’a tous un swing qui nous personnel, cela ne se discute pas.
Mais ce swing est constitué d’éléments communs pour tout le monde.
Si, si.
Ne serait que de commencer par le backswing plutôt que le downswing.
Ah ! Vous voyez que j’ai raison …
En tant que débutant acharné, je travaille à avoir le swing le plus régulier et le plus efficace possible.
Mais dans cette obsessionnelle occupation, il me faut découvrir ce qui vient de moi dans le swing et ce qui doit obligatoirement en faire partie.
En gros assembler de façon homogène le swing en italique avec le swing pas catholique…
Et homogène ça veut dire, y’a du boulot !
La dernière découverte en date concerne la baballe et les yeuyeux.
J’avais déjà abordé le sujet il y a peu mais je reviens dessus car c’est vraiment une découverte primordiale pour moi.
Si jamais je la quitte des yeux, c’est fichu.
Et ce n’est pas si évident que ça de ne pas la lâcher du regard la bestiole.
Au tout début du backswing, on est tenté de vérifier que le club va bien dans le rail.
Et juste avant la traversée, on est tenté de regarder en avance la direction prévue.
Et si on cède à la tentation, pour ne pas dire à ce reflexe, la punition est immédiate et propre à chacun.
Souvent c’est gratte pour moi. Enfin gratte, plutôt bêchage pour être franc…
Donc avant mon swing, je me fais une petite litanie.
Je t’ai à l’œil, poignets souples, bras forts, cou libre, détendu et tonique, vas y toto, en avant !
Enfin en arrière pour être précis, n’oublions pas l’essentiel, backswing avant downswing…

Si ça continue comme ça, la litanie va devenir une vraie chanson, va falloir que certains passages deviennent automatiques…
À noter que l’on peut faire encore plus précis que juste regarder la balle, c’est regarder une partie de la balle…
Je me suis rendu compte, en fonction du club utilisé ou du coup que l’on veut faire qu’il est plus efficace de regarder une partie précise de la balle.
Sous l’équateur ou sur l’équateur si on veut bien monter ou aller loin par exemple.
Et là je me suis rendu compte que tout ce que les gentils fabricants écrivent sur leur produit a enfin une utilité…

dimanche 8 mars 2009

SEAUX APRES SEAUX POUR LE GRAND SAUT…

En ce moment c’est surtout du practice afin de me faire rentrer dans la caboche, comme un automatisme, mon back swing.
Tourner les hanches, ne plus faire un swing de bras, bras forts mais poignets souples, les yeux toujours rivés sur la balle… etc.
Ça se passe de mieux en mieux car je commence aussi à avoir un rythme, moins rapide mais plus précis, plus efficace surtout.
Je travaille maintenant la traversée de la balle, j’essaye de ne plus seulement la frapper.
Les distances augmentent doucement et le niveau de maîtrise monte petit à petit.
J’en suis au fer 7.
Quand je parle de maîtrise, je parle de viser un point avec un club.
J’en suis donc à 135m avec balles de practice au fer 7.
Avec le fer 6, j’en suis encore à viser une zone et avec le fer 5 j’en suis à viser une direction.
Pour arriver à ça je fais une quinzaine de seaux de balles par semaine et ça commence tout doucement à payer.
Ensuite c’est putting, une petite heure pour se détendre.
Bientôt le driver sera prêt, j’espère l’être aussi !
Je vais aussi reprendre l’entrainement au petites approches de moins de 50m car je ne les travaille plus du tout, ce qui va devenir problématique puisque dans l’absolu, j’arrive de plus en plus près du green avec mes distances qui augmentent !
En parlant de ça il m’arrive parfois sur le practice de sortir un coup hors norme.
Je ne parle pas de ratés, ça c’est la routine, non, je parle des coups miraculeux où tout se passe à merveille.
Et là je reste perplexe.
Fer6 à 160m au carry ça perturbe !
Même si mathématiquement je devrais ne pas en être très loin, je ne le fais presque jamais.
Alors quand ça passe, je fais une pause et j’essaye de retrouver dans les sensations de quelle manière j’y suis parvenu, à défaut de ne pas en revenir…
Prochaine étape donc, petit jeu et driver…

Et surtout, les compétitions d’index…
Et oui, c'est bien rigolo de s'entrainer mais il faut ensuite aller vérifier si cela a fait progresser...

dimanche 1 mars 2009

COMPETITION DE SCRAMBLE À DEUX À SAINT AUBIN…

L’hiver est terminé.
L’important c’est d’y croire…
Aujourd’hui, premier jour de Mars, les gentlemen sont allés en force se retrouver lors d’une compétition en scramble à deux sur le sympathique golf de Saint Aubin.
24 équipes au départ, la moitié, à mon avis, venant du forum pour fêter cette première compétition de l’année.
Je fais équipe avec Parrain, je sais qu’il a un jeu de départ solide et une belle régularité sur l’ensemble d’un parcours.
Nous voila donc au départ, je suis en confiance. Le scramble me convient parfaitement comme mode de jeu car aucun coup n’est véritablement joué sous pression, je vais donc pouvoir me lâcher sans crainte.
Saint Aubin n’est pas noté comme un parcours difficile.
Mais je peux vous affirmer une chose, il existe peut être des parcours pas difficiles mais il n’existe aucun parcours facile.
Et Saint Aubin en est un bon exemple, les fairways sont assez larges dans l’ensemble mais les greens sont très bien défendus.
Il est presque dix heures et demie quand on commence, il ne fait pas froid mais une petite pluie guette. Elle tombera timidement pendant un tiers du parcours, ensuite le temps sera clair avec un vent qui se lèvera pour les 6 derniers trous.
TROU 1 PAR 5 HCP 5
N’ayant toujours pas de driver, notre équipe va énormément compter sur les mises en jeu de Parrain. Au mieux avec mon 20° je vais atteindre 219m une seule fois mais je resterai sérieux sur les premiers coups, au cas où…
Le premier départ s’annonce bien, sa balle arrive derrière le bunker de fairway, mais il y a encore du chemin à faire. Le suivant est pour moi, un gros coup d’hybride 23° qui nous ouvre le green à 95m. Je prends mon PW pour assurer l’approche, je dépasse le green, parrain ne fait pas mieux, faut vraiment que je fasse un point sur mes distances mais avec ce swing en construction, ce n’est pas toujours évident. Heureusement, parrain est solide sur le petit jeu mais il nous faudra quand même deux putts.
Bogey. Rien de dramatique, c’est la mise en route de l’équipe. Après réflexion, ce trou restera assez révélateur de notre partie au niveau du partage de nos points forts aujourd’hui.
Parrain va assurer la mise en jeu sur les pars 4 et 5 ainsi que le petit jeu. En ce qui me concerne, je vais aider sur le second coup et les approches entre 140m et 80m. On se partagera le putting, chacun ayant eu à un moment donné un rôle déterminant dans cette phase de jeu.
TROU 2 PAR 4 HCP 17
Parrain envoie gros mais trop à gauche, j’assure donc mon départ et lui fera une belle approche, encore deux putts mais on fait notre par, c’est ça qui compte.
TROU 3 PAR 4 HCP 1
Le plus dur trou du parcours, très long et très bien défendu. Malgré un bonne mise en jeu, nous ne réussissons, ni l’un ni l’autre, à atteindre le green au deuxième coup, mais un seul putt suffira, on sauve le par.
TROU 4 PAR 4 HCP 9
Énorme drive de parrain, on se retrouve à 131m du drapeau en légère descente, il est trop court, je le sens bien, je prends le fer 8, un coup d’essai, les hanches tournent, j’envois, bon contact, on est à moins de 2m, un seul putt, notre premier birdie !
TROU 5 PAR 3 HCP 7
Assez court mais vicieux, bunker devant, bunker derrière et la flotte à gauche…Parrain assure une dépose sur la gauche, sur le green, deux putts et hop un nouveau par…
TROU 6 PAR 4 HCP 16
Encore un très gros drive, une approche bien sentie, un joli putt bien long et hop birdie !
On note mais on ne se formalise pas sur le score, on est pourtant -1 au premier tiers, tout ça sent vraiment bon.
TROU 7 PAR 4 HCP 11
Cela devient presqu’une routine le gros drive de Parrain. Résultat, on se retrouve à 83m du drapeau. Cette certitude du bon drive donne des ailes, je sors le 51° et la balle se retrouve à moins de 3m du mât, on se rate sur le premier putt. Par. Pas grave.
TROU 8 PAR 4 HCP 3
Un incident sur le parcours, le groupe qui nous suit ne semble pas à l’aise avec l’étiquette.
On ne traine pas et pourtant, alors qu’on est au second coup, une balle atterrit au milieu de notre équipe. Ça arrive. Mais une deuxième, non!
On remonte le terrain pour s’expliquer, cela se passe bien mais on est un peu ferme, j’ai déjà pris une balle sur la tête et ce n’est franchement pas une expérience que je souhaite revivre…
Bref. Le deuxième coup n’est pas génial mais le petit jeu et un putt solide sauvent le par.
TROU 9 PAR 4 HCP 13
Un par 4 sans complication mais après un bon départ, l’approche rate, le petit jeu passe mais pas le putting…Bogey
On finit l’aller dans le par avec 14 putts, on est carrément ravis…Parrain a un index de 18, moi 26 alors ce genre de score, du jamais vu encore !
TROU 10 PAR 3 HCP 4
Un long et vicieux par 3 avec un green en pente. Parrain rate totalement, je fais pire. On a encore un bon 95m à faire…Ma sortie du trou boueux est très mauvaise, parrain sort un swing superbe et solide qui tombe au drapeau, un putt, le par est encore sauvé.
En en rediscutant après, on a eu cette même sensation d’avoir réalisé des pars avec autant de joie que si on faisait un birdie car on le sauvait vraiment à cause d’un ratage commun mais d’un gros coup ensuite ou d’un putt arraché.
TROU 11 PAR 4 HCP 16
Le gros drive est là mais un peu à droite, un bon 140m encore à faire. Parrain touche le pré green. Rassuré je prends mon fer 6, relâché, j’envois, ça monte bien, c’est rare car je reste encore en délicatesse avec le fer 5 et le 6, la balle est sur le green, j’explose de joie, c’est fou ce qui peut se passer quand on est en confiance sur un parcours !
On se prend quand même deux putts mais c’est un beau par encore une fois.
TROU 12 PAR 4 HCP 10
Paul, notre maître à tous, le grand manitou du forum est là avec son caméscope pour fixer quelques souvenirs.
La règle est respectée, puisqu’on nous filme, on rate nos départs…
Deux coups encore pour arriver sur le green mais un très beau putt sauve la mise. Par encore, on s’habituerait presque…
TROU 13 PAR 4 HCP 8
Un joli dog leg, trou invisible, on slice tout les deux…
Deux coups encore et encore un putt arraché, un par qui sent le birdie en émotion.
TROU 14 PAR 5 HCP 12
Gros par 5 en dog leg, trou très bien protégé si on n’est pas assez long sur les deux premiers coups.
Ça marche bien, on se retrouve à 70m au début du troisième coup.
Il nous faudra pourtant deux coups pour arriver au green et deux putts pour finir sur un bogey qui nous enrage.
TROU 15 PAR 3 HCP 6
Gros par 3, green en surplomb, bunker devant. Parrain rate le green mais est bien placé, je me place en confiance sur le départ avec le fer 5, il y a 154m à faire pour le drapeau.
Est-ce l’énervement du bogey ? Toujours est-il que je claque un swing qui fait monter ma balle très haute mais très puissante, un léger fade qui tombe à 1 m du drapeau.
Jamais je n’avais réussi sur un parcours un coup pareil. Je suis aux anges, parrain me laisse le putt, on sort avec un birdie qui efface le par 5 précédent.
Il reste trois trous, on est toujours dans le par mais en stress sur le final car on prend conscience du score et de ses conséquences.
TROU 16 PAR 4 HCP 18
Le trou le plus simple mais on rate nos départs. La meilleure balle est sous des branches à 1m50 du sol, bloquant le backswing.
Parrain assure pour une approche putt, j’arrache un coup de fer 9 en oubliant l’obstacle, ça passe, on est à 1m du green, approche putt, on sauve le par dans la douleur.
TROU 17 PAR 3 HCP 2
Un par 3 de 120m à peine pour atteindre le drapeau, une pièce d’eau vidée et un bon vent de face.
Parrain sort le fer8, sa balle est mal contactée, dans la pièce d’eau devenu bunker dans les règles. Je prends le fer8 aussi, bon contact, ça monte…trop…pièce d’eau aussi…
Sortie délicate que parrain négocie bien mais le putt est très long, il en faudra deux…Bogey.
TROU 18 PAR 4 HCP 14
Un bon méchant dog leg droite qui tourne très vite et des arbres assez hauts pour décourager le survol et des bunkers à l’atterrissage au cas où on essaierait.
On n’essaye pas. Cela donne un deuxième coup long sur un green délicat gardé par un bunker patibulaire. On se retrouve avec une approche putt qui sauve le par.
Le retour se termine en +1 mais avec 11 putts seulement. Des greens plus difficiles à atteindre mais un putting qui s’est bien amélioré.
On peut bien sur avoir des regrets sur les trous où l’on a échoué car on aurait pu finir premier en brut de cette compétition au lieu de deuxième mais non, on est ravis, le partenariat a fonctionné à merveille, chacun ayant été dopé par les coups de l’autre.
On va bien sur renouveler au plus vite l’expérience pour le mental, pour confirmer ces coups que l’on est capable de faire.
Le but, bien sur, est de pouvoir retrouver ce jeu pour les compétitions d’index de 2009.
Prochain entrainement, le petit jeu car je l’ai négligé ces derniers temps, focalisé sur le swing…
Mais quelle journée !
Quel score !
Ça donne envie de recommencer !