dimanche 31 mai 2009

CADDY D’UN JOUR…

Ou comment en apprendre un peu plus sur le golf sans faire un seul swing…
Ce matin, debout à 3h28.
Tombé du lit en pleine forme !
Bon une petite sieste et on reprend.
Ce matin debout à 7h30 car j’ai une mission d’importance : Caddy de Ben.
Ben fait une compétition sur l’albatros, un petit parcours de rien du tout, par 72, SSS de 74.3 et slope 137 départ jaune, trois fois rien comme je viens de le dire !
Point de détail, il ne l’a encore jamais joué…
Et je connais bien ce parcours pour y avoir déjà vécu pas mal d’aventures.
Donc quand Ben m’a appris qu’il avait une compétition là bas, sachant que nous cherchions depuis quelques temps un moment pour y jouer afin qu’il le découvre, je lui ai proposé de faire le caddy.
Parce que le découvrir seul et en compétition, c’est partir perdu d’avance, 18 trous d’angoisse car ce parcours est impitoyable…
Je gère tout, il ne s’occupe que de faire son coup, c’est simple, non ?
Pas tant que ça, on ne s’improvise pas caddie (oui cela s’écrit de deux façons) comme ça.
Mon travail, en plus de la logistique va consister aussi à coacher Ben, lui donner des conseils sur chaque trou, l’aider à jouer de façon détendue.
Et ce n’est pas si facile car il y a une frontière délicate entre aider et diriger.
Sur un coup où il voudra jouer un fer 6 et où j’aurai préféré le voir jouer un fer 8, pas évident pour le motiver à jouer « moins » long.
Nous sommes tous pareils, on se fixe une stratégie au départ du parcours et 4 trous plus tard on n’en fait plus qu’à sa tête.
Que celui qui a réussi à conserver sa stratégie du 1 au 18 en jouant seul me jette la première balle, une PRO V1 de préférence…
On se dit « je ne joue pas le green au dessus de 130m » et à un moment à 145m on va quand même vouloir tenter le coup…
Donc nous avons jonglé entre mon avis et son envie, parfois il avait raison, parfois non.
Mais au final nous avons tiré nombre d’enseignements de cette expérience.
J’ai vu les bienfaits de rester fixé sur une stratégie et Ben a constaté que l’on pouvait scorer même en jouant avec prudence.
« On » rate de peu la zone tampon pour cause de craquage au 18. Oui je dis on car s’il avait scoré au dessus de 36, j’aurai eu droit à ma part de gloire, s’il fait moins j’ai en toute logique une certaine forme de responsabilité.
Mais ne craquer qu’au 18 pour une première c’est déjà un exploit en soi.
Dans l’absolu, je ne ressors que du positif de cette expérience.
Le coté sympa de libérer un ami du poids de la gestion du sac, de la carte de score, de la prise de notes statistiques.
Mais surtout, une façon particulière d’appréhender un parcours et je recommande chaudement à tout joueur qui souhaite améliorer sa stratégie et en constater les bienfaits de faire l’effort de « caddeyer » un ami.
Trouver les mots pour motiver mais faire attention à rester discret aussi.
Décrire correctement un trou, ne pas inquiéter sur les pièges mais focaliser sur les cibles à atteindre.
Entretenir la confiance du joueur, lui faire oublier le coup raté précédent ou même le canaliser s’il s’enflamme après un bon coup et se lance dans un coup suivant plus difficile encore.
Je me suis rendu compte au fur et à mesure que je vivais chacun de ses coups avec la même intensité que si je les avais joués moi-même. Rien que pour cette raison, cela valait le coup de le faire…
Merci Ben de m’avoir fait confiance dans cette mission délicate autant que passionnante !
Expérience à renouveler !

samedi 30 mai 2009

SCRAMBLE CHEZ JULES…

Belle compétition privée aujourd’hui à l’Isle Adam organisée par Mr Balbin.
Courson, c’était lui…
Forcément quand j’ai appris qu’il en faisait pas mal, je me suis mis sur la liste de la suivante !
Scramble à 3, calculée en stabbleford net.
Le forum met en place deux équipes :
Vincent(18), Benjamin(13) et moi(23), ce qui nous donnera 8 coups rendus.
Scoop (4), Dimup (16), 1up (11) avec 4 coups rendus.
1up est malin, il fait équipe avec deux femmes de très bon niveau, cela va être un gros avantage pour les départs, mais son équipe aura fort à faire sur le résultat net.
Le parcours est aussi beau que lors de la reconnaissance, les drapeaux sont à des positions assez perfides mais c’est le jeu…
On recroisera Jules au trou3, toujours aussi zen, il est couché 20m devant le green et regarde l’équipe qui nous devance au putting avant de retourner à ses occupations.
Notre partie démarre mal.
Sur le papier, on a la possibilité de finir en dessous du par en stroke mais au 6 nous serons déjà à +3 !
Putting moyen, départs moyens, seconds coups imprécis… On a joué trop facile au départ et le parcours nous a immédiatement puni.
À l’aller, on conserve le +3, au retour nous ferons enfin de birdies, 3 en tout mais deux bogeys encore… au final ce sera un +2 fort honorable car en dessous de notre index d’équipe mais nous sommes plutôt déçus de notre prestation car au vu du retour en -1 on aurait pu faire bien mieux.
Mais nous avons bien rigolé, bien pris nos coups de soleil et fait tout de même quelques beaux coups…
Par contre l’autre trio…
Nous ne les avons pas vu jouer mais au club house, lors de la remise des prix, Arnaud Balbin a créé une récompense en brut tant leur score était impressionnant : -5 !!
Certes le scramble permet de faire de bons résultats grâce à l’union des talents mais tout de même, sortir -5 sur ce parcours, chapeau bas les amis !
Scoop s’est octroyée le titre du drive femme avec un 188m contre le vent, et ce vent je vous assure que ce n’était pas une petite brise…
Trois partenaires en scramble qui sont individuellement dans un bon jour et possédant un jeu solide et voila un résultat qui force le respect…
Encore une fois, cher trio, un grand bravo !
Vivement la prochaine !

jeudi 28 mai 2009

AU PROGRAMME…

Week end chargé !
Demain matin, un peu de practice pour faire mes gammes et me remettre de cinq jours sans toucher mes clubs, oui je sais c’est énorme et je sens les signes avant coureur de la crise de manque.
Je vérifie la prise de grip de mon stylo, quand je suis chez un client j’estime la taille de son jardin en club et à coté de chez moi, il y a un terrain de foot où je me demande si je pourrais mettre un but des 6m opposé au fer9 !
Mais tout va aller mieux !
Samedi, belle compétition à l’Isle Adam en scramble par équipe de 3, Parrain, Ben et moi visons le podium.
Dimanche, je fais le caddie pour Ben qui fait une compétition sur l’Albatros qu’il ne connait pas. Ce sera une première et je prends mon rôle très au sérieux, je suis déjà en train de réfléchir à tout ce que je dois amener. Je pense que je viderai mon sac et on le remplira avec son matériel et je ferai tout pour qu’il ait l’impression d’être un vrai pro en tournois !
Lundi, compétition en match play par équipe de 2 à Marivaux en 4BMB, David, un gentleman originaire de Belgique mais parfois dans les parages sera mon partenaire. Partie importante car nous sommes les « offensés » et nous ne visons que la victoire…
Après, ce sera la Welche Cup, compétition du forum au golf de Belle-Dune, j’en profiterai pour quelques réglages avec Q, puis un petit voyage dans la Drome et en Ardèche où je suis sur de trouver un golf ou deux !
Voila, voila…quelques articles en prévision !

dimanche 24 mai 2009

CANICULE...

Saint Germain Lès Corbeil, le retour de la vengeance !
Ça pourrait faire le titre d’une bonne série Z non ?
Compétition ce dimanche, Ben, un ami, oui je sais, on se fait plein d’amis au golf, c’est un des gros avantages de ce sport. Ben, donc, m’en avait parlé et c’était donc l’occasion de se voir, une bonne raison d’aller faire ce challenge qui consiste à ne pas me faire ridiculiser par ce parcours qui a déjà réussi deux fois de suite à exploser ma carte…
Là, je suis en phase de devenir un bouddhiste du golf, enfin j’y travaille, l’endroit est donc parfait pour tester mes nerfs…
J’ai préparé une stratégie de parcours détaillée, j’ai fait une carte de score personnelle avec plein de données dedans, je suis au practice deux heures avant car j’ai un départ à midi, j’ai donc le temps de bien me préparer.
Putting, approche, fer, drive, toute la panoplie y passe mais sans excès, je ne ferais que trois seaux en deux heures. Entre temps Ben qui a son départ à 11h arrive, je regarde son entrainement, on discute un peu et vient l’heure pour lui d’aller faire sa partie.
Saint Germain lès Corbeil n’est pas un parcours simple. Slope 132, SSJ 67.1 mais par70 donc le parcours ne rend pas de coup…Dur…
Dur car 6 par3 dont 4 à plus de 155m, 8 par4 avec quelques uns bien vicieux et 4 par5 avec de bons pièges.
On peut vite griller sa carte…
Arrive midi, il fait très beau et il commence même à faire chaud, un peu beaucoup même.
J’ai un polo qui fait panneau solaire et un pantalon noir, excellent choix, je transpire déjà…
J’ai deux bouteilles d’eau, mes abricots, quatre barres sucrées, une serviette déjà humide et quatre gants, ça peut servir…
Je fais la connaissance des deux personnes qui vont m’accompagner, Alain, un grand gaillard souriant et un junior un peu timide dont je tairais le nom.
Avec Alain, le courant passe très vite, la partie sera sous le signe de la bonne humeur et c’est tant mieux car il ne fait plus chaud là, ça cogne carrément.
Le parcours va durer presque 5h car devant nous, un groupe uniquement féminin, genre les « desperates housewives » mais 10 ans après le dernier épisode, se promène en poussant la baballe…
Avec Alain, on décide d’en rire, le but n’étant que d’attendre à l’ombre pendant qu’elles disparaissent de la portée de nos coups…
Je sortirai une carte à peine passable en collant la zone tampon mais pour le coup après 5 passées sous un soleil d’aout en plein mois de mai (en remontant dans la voiture à 18h la température indiquait encore 32°C si vous voyez ce que je veux dire), je ne suis pas mécontent…
Il y a eu quelques très beaux coups et aussi quelques ratages dignes de passer à vidéo gag car jouer avec de la sueur entre la main et le gant, le gant et le grip et des gouttes qui ruissellent du nez, comment vous dire, ce n’est pas évident quoi !
Enfin, tout de même 3 pars, 5 bogey, 7 doubles et 3 triples…
Bon, 37 putts, ça ce n’est pas bien c’est 5 de plus que ma moyenne.
7 fairways touchés, ce n’est pas si mal, 4 greens en régulation et 3 en régulation+1.
Des stats pas trop mauvaises au final mais souvent, même si il y a eu au moins un ou deux bons coups par trou, il y a eu de très étranges !
Sur le 17 par exemple, un par4 assez coton, mon drive dépasse le piquet des 135m, je regarde au télémètre, il me reste 145m au drapeau, bon…
Je ne prends pas de risque, fer7 pour arriver entrée de green mais avec le ruissellement des mains, le club ne se referme pas et zou j’ai réussi à jouer à 90° à droite !
Point positif de ces multiples ratages, j’ai eu le loisir de m’entrainer aux sorties de bunker et dans ce domaine je suis très satisfait.
Quand mes coups passaient mes distances se sont confirmées avec le fer5 toujours à 160m donc pas d’inquiétude.
Sur le 2, par 4 j’ai joué driver qui a très bien coupé le dog leg suivi de 56°, bon 3 putts ensuite mais pas grave car on a commencé à bien rigoler à partir de là quand j’ai fait remarqué à Alain que l’avantage de suer comme ça permettait de vérifier que j’avais bien les yeux au dessus de la balles en me guidant avec les gouttes comme fil à plomb !
Sur le 4, par 5 vicieux avec green sur l’île j’ai fait un sans faute, 20° tout droit dans le coin du dog leg, un PW de placement, un coup de 56° sur le green, deux putts et hop !
Par contre le putting en général, pas bon. Sans chercher d’excuse, putter sous un cagnard pareil avec les mains trempées, pas facile mais j’ai gâché mes greens en régulation à cause de ça…
Après réflexion, je me demande si cette chaleur soudaine n’a pas altéré certaines aptitudes, la prochaine fois c’est pantacourt et polo ultra léger et plus d’eau !
On s’est arrêté au 9 pour refaire le plein, sur les 18 trous j’ai bu 4 litres.
Par contre un conseil, évitez les barres chocolatées à cette température, ça fond, même au fond de la poche soi-disant isotherme…
À partir du premier tiers j’avais déjà les 4 gants qui séchaient sur les fers, très chic mais indispensable aujourd’hui mais au bout d’un moment je ne choisissais que le moins trempé…
Seul bémol dans cette franche partie de rigolade, le junior.
8 ans de golf, index 22, bon…
Encore un qui a un père qui lui met la pression, cela s’est confirmé à la fin quand le dit père a pris la carte pour l’analyser à fond…
Sauf que le gamin, à cause de cette pression était prêt à abandonner dès le trou6 à cause de croix successives et dès le premier trou oubliait de compter tous ses coups…
Bref, vite catalogué même si ce n’est pas totalement de sa faute…
Enfin, je retrouve Ben qui a lui aussi raté son parcours, il faut dire qu’il était total look noir…7 litres d’eau n’ont pas suffit à améliorer son jeu.
Une très belle journée au final, une carte qui ne change rien à l’index mais un parcours en mode zen très prometteur !
Prochaine étape, une compétition en scramble en équipe de trois, ça va être une excellente journée encore…

vendredi 22 mai 2009

ABASOURDI...

Pour finir cette belle journée d’anniversaire, rien ne vaut une petite soirée baballe à Chatou…
Le message sur le forum étant plutôt bien passé, on se retrouve pas loin de la quinzaine éparpillés entre les tapis de practice et la zone d’approche courte suivant les clubs à travailler.
Et oui, on n’y va pas que pour rigoler non plus !
Bon ce soir là c’était surtout l’occasion de se retrouver ensemble pour m’aider à passer le cap délicat de mon entrée dans la dernière année avant le cap définitif de l’âge adulte…
Il y a quelque chose de très agréable à vivre quand on a une passion, c’est de la partager avec une tribu qui vit cette passion de la même manière que vous, naturellement…
Les sujets de discussion fusaient, les avis divergeaient sans se combattre, nous communiquions…
Dans le vrai sens du terme, communiquer c’est mettre quelque chose en commun.
Et dans ce groupe, c’est le cas.
C’est ce qui fait sa richesse, c’est ce qui fait que c’est toujours une joie sincère de se retrouver…
Et ça comme cadeau d’anniversaire, je ne pouvais pas rêver mieux…
Cerise sur le gâteau, j’ai même eu un petit cadeau, un joli, un vrai, un qui est fait avec du temps…
La belle image travaillée de notre quatuor habillée à l’ancienne lors de la MTC…
Manu, merci beaucoup, je pars en recherche d’un cadre digne de ton travail dès que possible !
Mais une belle soirée ne peut pas se terminer sans une petite anecdote insolite…
Au moment de partir, je vais chercher mon chariot pour faire le tour du clubhouse afin d’attendre les amis pour regagner les voitures et se faire des adieux déchirants puisqu’on ne va pas se voir pendant au moins une semaine en réel et 1h dans le virtuel.
Je suis donc devant la porte quand arrive un jeune homme, sac de golf à l’épaule qui me regarde bien droit avec le sourire de celui qui vient de retrouver un ami, vous voyez un peu ce que je veux dire ?
Oui ?
Tant mieux car c’est vraiment comme ça que je l’ai ressenti.
Sauf que je ne le connaissais pas du tout donc j’étais un peu embarrassé à chercher à toute vitesse dans mon cerveau de blond si je connaissais cette personne.
Pas le temps de finir la réflexion le jeune homme me dit à quelques mots près : « Bonsoir, vous ne seriez pas celui qui écrit le blog rêves et réalités ? »
Moi, totalement abasourdi je bredouille un oui approximatif et le golfeur souriant devient encore plus souriant en m’expliquant qu’il m’a reconnu avec les photos et qu’il me lit régulièrement et qu’il aime bien et tout et tout.
Moi de plus en plus abasourdi, je bredouille quelque chose qui ressemble à des remerciements et nous voila causant de golf en trois minutes chrono pendant que le groupe arrive.
On se salue donc, je pars, toujours abasourdi, racontant l’anecdote aux amis, jusqu’à ce que je me rende compte que j’ai totalement oublié de lui demander son nom, dans quel coin il jouait, enfin le genre de question que l’on pose quand on n’est pas abasourdi quoi…
Donc cher lecteur inconnu, je serai ravi de pouvoir mettre un nom sur ce visage souriant, donc si vous lisez ces quelques mots, n’hésitez pas à commenter…
Sur ce je vous salue bien bas, ravi d’avoir été reconnu mais ennuyé de ne pas avoir eu la politesse de faire votre connaissance….
Sur ce ça fait 48h que je n’ai pas tapé une baballe moi !

jeudi 21 mai 2009

RECO CHEZ JULES…


Pour mon anniversaire, je me suis offert une journée consacrée au golf, original non ?
C’est forcément original puisque c’est mon premier anniversaire en tant que golfeur…
Oui je sais, la mauvaise foi permet de trouver une bonne raison à ce genre de raisonnement…
Donc 8h30 practice du superbe golf de l’Isle Adam avec Parrain, alias Vincent alias surtout un très bon ami pour ne pas dire un ami tout court…
Le programme est une reconnaissance détaillée du parcours en prévision d’une compétition par équipe en scramble à 3 dans quelques jours.
Le temps est splendide, le parcours et tout le golf sont d’une qualité sans faille, on va se faire plaisir !
Techniquement parlant, un peu en délicatesse dans ma recherche de tempo mais de très belles satisfactions sur quelques coups dans chaque domaine du jeu.
Mes distances se stabilisent avec un fer 5 à 160m sans forcer avec le tempo dit « escargot » que Yoda m’a aidé à obtenir.
Parcours fait dans la bonne humeur, nous avons noté un très grand nombre de détails.
Zone à viser au départ, club conseillé, où se poser pour jouer le green dans les meilleures conditions, dessins des pentes de chaque green, bref le crayon n’a pas servi qu’à marquer nos scores, inutiles en plus aujourd’hui.
On a même constaté qu’avec la chaleur, mieux valait éviter certains types de polo ou de pantalon qui finissaient par coller !
Oui parce que ce golf est réservé aux randonneurs !
Entre chaque trou, parfois, il faut bien 5mn d’escalade avec le chariot et arrivé en haut, je vous conseille d’attendre un peu avant d’envoyer un coup de driver…
L’Isle Adam a aussi une particularité, au trou numéro deux il y a un renard qui a élu domicile, Jules.
Je ne le savais pas, donc forcément quand il a pointé le bout de son nez, j’ai sorti l’appareil et j’ai zoomé à fond de peur qu’il ne se sauve. Bon deux minutes après, il mangeait des abricots secs avec nous et j’étais bien ridicule…
Notre reconnaissance a continué avec moult notes stratégiques jusqu’au dernier trou. En conclusion, notre objectif est de réussir à finir sous le par en brut.
Oui, gros défi mais j’ai confiance car notre petite équipe est pleine de ressources !
Rendez vous le 30 mai…



mardi 19 mai 2009

LE RYTHME DANS LA PEAU…

Maître Yoda, Acte 2 Scène 2…
Tout fier de mon score de 83 à villennes, me voila prêt pour le cours.
Yoda, relax comme à son habitude, écoute attentivement le récit rapide de ma trouvaille du jour : Ma Routine.
Encore une fois, je dis « Ma » non par égocentrisme abusif mais parce que dans le golf, pas mal de choses sont propres à chacun et donc c’est ma routine, mais si vous voulez je vous la prête…
Petite discussion avec quelques coups de fers, avec la routine, tout se passe plutôt bien, sans la routine c’est n’importe quoi
Oui, je teste au cas où Dimanche ne fut qu’une suite de coups de chance mais il n’en est rien, il y a bien quelque chose de changé.
Deux problèmes persistent, enfin disons que deux problèmes apparaissent mieux depuis que certains se sont résolus.
Le golf c’est un peu comme les épidémies, tu en guéris une et une nouvelle se pointe…
Donc les deux problèmes du jour.
L’over swing déséquilibrant et le tempo.
Commençons par le moins technique, le tempo.
C’est le rythme où le coup aura le plus d’efficacité en prenant en compte la morphologie et le club sans oublier de soustraire la tension.
Et routine ou pas routine, j’ai tendance à aller un peu vite, oui trop vite ok…
Oui, beaucoup trop vite, je sais !
Ah vous voyez la tension dont je vous parlais…
Bref.
Yoda a continué à abaisser ma vitesse au back swing jusqu’à ce que l’on arrive à un résultat satisfaisant et ce fut impressionnant.
J’ai l’impression d’être lent au final, genre cool, tranquille, zen, relax mais les balles vont aussi loin que quand je le fais en tension avec les bobos qui suivent au coude, à l’épaule et au dos.
Donc swing aussi efficace avec les douleurs en moins, je prends !
Reste l’over swing déséquilibrant.
Ne me visualisant toujours pas correctement, j’ai parfois l’impression que mon back swing ne va pas assez loin, que je pourrais pousser plus loin.
Sauf que, mon plan de swing se trouve changé et n’est plus en rapport avec le premier qui était prévu pour toucher la balle, avouez que cela peut être ennuyeux au final…
Donc « NIET » chercher à augmenter le back swing a dit Yoda.
Et comme j’ai une tendance à écouter aveuglément, oui je sais que ce n’est évident à appréhender comme expression mais on fera avec j’en ai pas d’autre sous la main là tout de suite, Yoda, bah oui fallait bien finir la phrase, je n’ai plus cherché à aller plus loin.
Résultat du jour : routine+tempo+BS contrôlé = bingo !
Ce qui tombe très bien, des compétitions approchent, je sens que ces prochaines semaines l’index va prendre des claques !

dimanche 17 mai 2009

SUR UN NUAGE…


Aujourd’hui, match play au sommet dans le cadre de la compétition de notre forum contre Parrain, alias Vincent, grand compagnon de jeu.
Villennes a été choisi, un parcours qui n’est pas méchant et que nous connaissons par cœur.
Mais il ne faut pas s’y fier, malgré un slope de 123, un SSS de 67.3, le parcours oblige un jeu solide si l’on ne veut pas faire une contre performance car il ne rend rien.
Et ce qui caractérise ce golf, à mon avis, ce sont les greens, bien roulants et souvent pièges, y arriver est une chose, rentrer le putt, c’en est une autre !
Donc ce matin, 10h, Vincent et moi accompagnés de Kokoro, un gentleman aussi qui s’est joint en joueur spectateur au combat, sommes au départ du 1.
Vincent est 18, je suis 23, j’ai choisi de ne pas avoir de coups rendus et sur le moment j’ai peur de le regretter.
Car Vincent est tout sauf un joueur moyen. Ses mises en jeu sont très solides, son jeu de fer est très sur, il n’a que le putting comme faiblesse. Il me faudra donc absolument arriver correctement sur les greens si je veux avoir une chance dans ce match.
En ce qui me concerne, je suis dans une phase de recherche de régularité mais j’ai confiance dans mon jeu en dessous de 100m et surtout dans mon putting.
En avant donc pour le match !
Le 1 commence bien, je fais un superbe hors limite à droite, impossible de revenir, Vincent est 1up. Au 2 je rate mon deuxième coup, Vincent 2up.
Bon, on ne va pas chercher midi à 15h12, cette histoire de début catastrophe, il serait temps que cela cesse !
Mais je reste très calme, j’ai décidé de profiter avant tout de jouer entres amis et je m’amuse à chercher des trèfles à 4 feuilles entre deux coups, ce qui m’aide à oublier un mauvais coup ou à rester relax suite à un bon.
Au 3, par3, je touche le green comme Vincent et mon putting fait la différence, je reviens 1up en faisant le par. Au 4, par5, je pars à droite mais je conserve mon calme et je perdrais le trou avec un bogey, 2up de nouveau pour Vincent.
Kokoro, se cherche un peu sur certains coups mais suit le rythme sans problème, l’ambiance est bonne, on se chambre un peu avec Parrain, comme le veut la coutume dans ce genre de match entre amis.
Sur le 5, nous sommes square avec un bogey. Sur le 6, par3 de 125m, Kokoro fera une superbe mise en jeu, se laissant un putt de moins de 2m pour faire un birdie parfait avec un putt franc. Je finis trop loin dans le bunker mais je fais un sortie sans faute et un seul putt pour faire le par et gagner le trou, je ne suis plus que 1 down.
Au 7, mise en jeu à gauche mais sans risque, je fais le par, nous voici square, retour à la case départ. Un autre par au 8, puis au 9, puis au 10, me voici 3up.
Je viens de faire 5 pars de suite, comme dans un rêve, les coups passent, le putting est sans faute, je vois les lignes et si le putt de 4m ne rentre pas, je suis à « donné » ensuite.
Mais surtout, je viens de trouver ma routine.
Je ne tope plus car mon regard reste braqué, ma prise de grip est conservée tout du long et mes épaules passent bien.
La routine est une comptine en trois étapes avec un coup d’essai et cela m’apaise.
Je vais l’appliquer tout au long du parcours et je l’adopte définitivement car son rôle est primordial pour que je me focalise sur le coup à jouer et non sur l’éventuel raté d’avant.
Je perds le 11 et le 12 car Vincent conserve un jeu très solide et ne flanche en rien.
Sur le 13, Vincent rate sa mise en jeu et je joue en sécurité avec un très beau putt pour finir, je repasse 2up puis 3up sur le trou suivant. C’est un par 4 assez vicieux avec un green en hauteur et deux bunkers en contre bas très accueillants.
J’y tomberai au deuxième coup mais je vais faire une belle sortie de bunker et un seul putt de 4m en descente pour finir dans le par, le nuage continue.
Nous sommes à égalité au 14 et au 15, ce qui me rend « Dormie » pour le 16 où malgré un mauvais départ, nous finirons square grâce encore au putting, le match est gagné, je plane totalement.
Il reste deux trous pour le plaisir, le grand par5 en montée, mon trou maudit et le petit par4 en descente.
Sur le par5, mon drive est court mais sur le fairway, je prends le 20° tranquille, je ne cherche pas le green, mon fer8 prendra le green en bas, le drapeau est sur le plateau du haut, un putt qui monte à peine mais le deuxième sera parfait, enfin le par et la fin de la malédiction !
Sur le dernier, je finis sur un bogey mais j’ai encore fait un belle sortie de bunker qui finit à 20cm du trou, je suis aux anges.
Bilan historique pour ma jeune expérience car je fais +13 en stroke, moins de 85 pour la première fois de ma vie de golfeur avec 9 pars, j’ai un sourire béat encore plaqué sur le visage !
Si le match comptait pour l’index, je serai passé à 19.4 !
Vincent a joué dans son index malgré son putting, ce qui veut dire qu’il a touché de nombreux greens en régulation, son jeu est solide et quand il améliorera cette phase du jeu, je n’aurai aucune chance pour la revanche !
Bien sur, une partie de golf ne peut se finir qu’autours du verre de l’amitié, gracieusement offert par Parrain, prince du fairplay pour le coup…
Cerise sur le gâteau, Mister 1up est au practice et nous le rejoindrons pour un petit papotis sur les clubs, j’en profite pour taper quelques balles, quasiment toutes ratées !
Heureusement que je ne les ai gardées pour le practice !




Un grand merci à Kokoro pour les images!

vendredi 15 mai 2009

LES DAMOISEAUX DE ROCHEFORT…

Découverte de choix, le golf de Rochefort, un « inland » comme on dit, un parcours forestier pour être plus explicite.
Un parcours splendide, surtout en cette saison où le muguet est fleuri et où les arbres arborent leurs plus beaux atours. Mais on y reviendra.
Pour une promenade comme celle-ci, il fallait des partenaires de qualité et j’ai été gâté.




Ironben, notre-ami-qui-a-un-golf, passionné parmi les passionnés, il va bientôt prendre pleinement possession d’un golf en Bretagne et cela fera l’occasion d’une fantastique crémaillère golfique.
JJ, notre-ami-qui-a-trouvé-un-truc, un de nos éminents gentlemen bien connu.
Paul, est ce nécessaire de le présenter ? Il me connait tellement qu’en publiant les photos du jour, il m’avait déjà autorisé à en prendre quelques unes pour les publier ici.
Paul, je ne te remercierai jamais assez pour tes attentions…
Donc ce matin, en route sous la pluie pour aller au sud des Yvelines faire la connaissance du lieu.
On se retrouve autours de midi, sous la pluie pour déjeuner avant d’aller faire quelques balles d’échauffement.
JJ vit en Bretagne, une région réputée pour son histoire et sa météo…
Et bien je peux vous le dire, le breton est possessif, sa pluie c’est sa pluie.
Quand il met le nez dehors, la pluie cesse.
Résultat, du départ du parcours à l’arrivée, ciel bleu. En rentrant du 18, c’est retombé…
On l’a vérifié en partant, quand il est monté dans sa voiture, la pluie est retombée à fortes gouttes, serrées et froides !
Mais revenons au parcours.
En voici quelques images qui valent bien mieux que les mots…






Certains par sont étroits de bout en bout, les dog leg tournent vraiment, les par3 semblent parfois inaccessibles même si la longueur ne dépasse pas 160m.
Bref, quand j’ai appris que le slope était de 122, donc en théorie plus facile que Villennes, j’avoue avoir été perturbé !
Concernant le jeu en lui-même, malgré mon incapacité à contrôler mes tensions et mes échecs de temps en temps, il y a eu de nombreux sujets de satisfaction.
Un jeu rassurant à moins de 120m, un putting correct avec 32 putts, quelques départs aléatoires mais j’ai réussi à gérer les incidents dans l’ensemble.
Bon ce fut une première, si j’y retourne, je ne prendrais pas du tout les mêmes choix au départ. Mais ce parcours était plutôt à classer dans le cadre des sorties conviviales plus que dans l’analyse du jeu…
Autre bonne nouvelle, un birdie sur un par5 en suivant les consignes d’Arnaud sur la stratégie et cela m’a fait réfléchir pour les prochaines compétitions. Il devient évident que chaque parcours apporte son lot d’enseignements.
On pourrait penser que je change souvent d’avis et c’est normal. Le jeu évolue, est inégal, le swing aussi alors l’opinion générale, les conclusions que l’on fait après un parcours, une compétition, évoluent elles aussi…
On pense noir un jour, blanc le lendemain et ensuite on prend un peu des deux et doucement on avance, on s’améliore car on est obligé d’avoir l’humilité de se remettre en question si l’on veut progresser dans ce sport.
Pas d’analyse technique, je dois juste continuer à travailler à avoir une bonne routine sans oublier les points essentiels pour conserver un swing régulier.
La conclusion principale de cette sortie reste le plaisir du partage.
Je ne vois rien de plus agréable dans le golf que de visiter un parcours avec des compagnons souriants, ayant toujours un bon mot sous la main, étant toujours là pour vous donner un coup de pouce.
Et le meilleur dans tout ça, c’est que cela va se reproduire grâce aux gentlemen…
Alors les amis, on va où la prochaine fois ?

mardi 12 mai 2009

LE SWING…EUREKA…ERRATUM

Tout le monde vous dira qu’au golf, la progression se fait par pallier.
Et le terme pallier est très bien choisi…
Un peu comme dans une tour, vous gravissez joyeusement les étages par les escaliers sauf que vous êtes dans une sorte d’illusion d’optique que l’on a tous vu une fois au moins où, croyant monter, en fait on descend et lycée de Versailles…
Depuis les quelques mois que je travaille tous azimuts en multipliant les seaux à la recherche de la mécanisation automatique du swing, j’ai fait plein de découvertes.
Je corrige, j’ai CRU faire plein de découvertes…
Lever le talon gauche, lancer le bras gauche, lancer les hanches, j’en passe et des meilleures…
J’ai confondu actes volontaires et conséquences d’un mouvement antérieur, je suis passé d’une trouvaille à une idée fausse, d’un mouvement correct à une compensation catastrophique…
Je crois en avoir déjà parlé en plus…
Mais depuis dimanche, il s’est passé un truc étrange.
J’ai été régulier avec un club et pas forcément le plus facile à jouer, mon driver.
Bien entendu grâce à Yoda et à son dernier cours où nous avons travaillé les épaules au backswing car je ne les bougeais plus.
Donc, en gentil obsessionnel, je n’ai pas cessé depuis dimanche d’essayer de comprendre pourquoi la mise en jeu était si régulière et pas le reste, qu’est ce qui avait fait la différence ?
Yoda avait insisté sur deux choses importantes, mon épaule gauche qui devait passer dans un plan déterminé, ma jambe droite qui devait « résister » au backswing pour créer une tension dynamique pour la suite.
Mais c’était sans compter que depuis mon premier swing de golf, je me créais une illusion sans m’en rendre compte.
Ce fameux triangle [épaules-bras droit-bras gauche] je ne pouvais l’avoir correct que rarement et je ne pouvais pas le contrôler pour une raison simple : mon bras gauche entrainait mes épaules et non l’inverse !
Je m’en suis rendu compte dans mon salon avec mon PW car essayer de driver dans le vide avec mon bois serait catastrophique du simple point de vue bibelotique et abat-jourien…
Je refaisais le geste de passer la ligne d’épaule dans un plan qui passait sous le menton mais impossible d’être fluide en ne bougeant que l’épaule gauche, il fallait envoyer les deux en même temps et quand on fait ça et qu’on garde le bras gauche bien droit et bien le triangle bouge tout seul !
Et l’épaule gauche passe sous le menton avec une facilité déconcertante !
Je suis ensuite retourné sur le net chercher dans mes favoris des ralentis de swing de pro et effectivement, en regardant avec cet œil nouveau, même si les swings sont tous différents, à chaque fois le triangle démarre de la même manière…
Il suffisait juste de SAVOIR regarder.
Oui je me doute que certains peuvent sourire à la lecture d’une telle évidence mais chacun sa vitesse de compréhension et la mienne n’est parfois pas logique. Je peux comprendre très vite un truc complexe et mettre un siècle à percevoir une évidence…
Oui je sais, blond et borné ça n’aide pas toujours.
Mais cela donne encore plus d’importance à la découverte quand elle apparait enfin évidente, logique, inéluctable et on est sur de la retenir après.
Et en plus cela apaise.
Donc demain soir, Chatou, apaisé.
Voila qui remet en cause pas mal de mes écrits mais comme je l’ai précisé, mon blog n’a pas de but pédagogique et heureusement !
Ce coup-ci je crois que l’escalier est en phase montante…

dimanche 10 mai 2009

COMPÉTITION À L’USINE…

Aujourd’hui, suite à la promenade fructueuse en points gagnés avec Guillaume au National, parcours de l’Aigle, il a quelques petites semaines, je décidais de retourner là-bas pour une nouvelle compétition.
Le cours d’Arnaud, les clubs de Q, le cours de Yoda, la ballade de Villennes me motivaient à penser que tout se passerait bien.
Arrivé trois quarts d’heure avant le départ pour faire quelques balles et un échauffement, je suis ravi, tout se passe bien avec les fers et les bois.
Mon swing est en place, les épaules passent bien au backswing avec le driver et je relâche bien après.
Relax, zen, serein, détendu…
J’ai préparé un carnet de parcours en bon élève pour savoir à l’avance le club de départ et voir si je joue en GIR ou GIR+1.
Au moment de prendre le départ, je fais connaissance des mes partenaires du jour, un homme d’une cinquantaine d’années fort sympathique et une femme tout aussi charmante, accompagnée de son professionnel de mari.
Il fait presque beau, il fait doux.
Relax, zen, serein, détendu…
Par contre beaucoup de vent.
C’est une compétition sponsorisée, sur l’Aigle vont jouer ceux dont l’index est compris entre 18.5 et 53.5, départs étalés de 7h30 à 13h50, ça va faire du monde, beaucoup de monde…
Mais au trou numéro 1, rien de tout cela sinon le vent.
Je me remémore Belle-Dune…
Je prends le driver, fairway encaissé, ça se passe bien mais un peu court. Je laisse tomber l’idée du GIR et prends mon fer7 pour me laisser un petit coup d’approche ensuite. Un top, balle qui roule 5m…La malédiction du second coup qui continue ?
Je reprends le fer, ça passe, un coup de wedge et deux putts, un double bogey qui me rappelle quelque chose…
Au 2, le driver passe très bien, je me retrouve sur le fairway, je prends un fer6 à cause du vent pour approcher le green, un top à nouveau mais 30m, ça s’améliore. Fer9 en dévers bien joué, je prends le green, deux putts, bogey.
Au 3, je suis en confiance avec mon driver sur ce par4 court mais je fais un énorme hors-limite à gauche, moi qui sliçait tout le temps, j’en suis presque content…je remets une balle, bien tapée, j’ai juste un demi coup de 51° à faire, je le tope ( ?Gloups?) je dépasse le green version fusée rase motte, balle perdue, c’est le moment de faire une croix…
Je commence à me demander si j’arriverais à faire un parcours sans ces satanées croix…
Le 4 est un par3 de 165m vent de face, fer4, léger slice, bunker de green, sortie au fer 8 pas mal faite et 3 putts. Ce n’est pas dans mes habitudes.
Loin de moi l’idée de chercher des excuses mais les greens sont en très mauvais état, les balles font plus un parcours du combattant qu’une ligne…
Le 5 marque le début de la prise de conscience que nous ne sommes pas seuls sur ce parcours…
Départ à gauche mais puissant, ma balle est sur le fairway d’à coté, rien de grave. Notre partenaire féminine ne joue pas très vite et ne va pas très loin, je patiente donc, ayant repéré la zone d’atterrissage. Au moment où je peux aller sur le fairway, je fais signe au groupe qui est sur le départ et je cherche, plus de balle…Voila autre chose ! Je cherche encore un peu mais visiblement le groupe en attente ne semble pas d’accord puisqu’une balle tombe sans prévenir à 5m de moi ! Une balle volée, trois sauvages sans savoir vivre golfique, une croix, pas zen du tout…
Le trou suivant est le par3 d’où on m’a tiré dessus, justement, le groupe qui nous suit cherche deux balles dans le coin où j’étais. Le premier de notre partie a eu le temps de jouer avant leur arrivée, moi j’attends, je lève la main pour les prévenir, un me voit mais va carrément sur le fairway…J’attends donc encore, un peu agacé, je me remets dans ma routine de ce par3 de 150m, fer6, hors limite… Balle provisoire grattée, fer d’approche topé, je relève…
Fin du premier tiers, 3 croix et 5 points net…Xen, relaz, setein, dérendu…
Le 7 est le premier par5, je slice mon driver, pas très étonnant, fer8 de replacement, 20°, demi coup de 51°, deux putts, un gentil bogey. Sur le 8, le drive est plein fairway, je prends le fer6 pour approcher, je le tope, étonnant non ? Une nouvelle fusée qui passe sur la droite, repérée dans les trèfles devant le green d’un par3. Devinez quoi, on ne la retrouvera jamais et pourtant il y avait du monde dans le coin, j’ai même croisé un joueur avec un driver en main, tout seul, aller au départ du 9, se mettre à l’adresse et envoyer un gros coup de 50m direct dans les fourrés ?!?…On va dire que c’est normal ici sans doute, bref, une croix et le stock de balles qui diminue…
J’attends mes compagnons de jeu pour faire le 9. Quand arrive mon tour, je coupe le dog leg droit de 335m largement et je me retrouve à jouer mon 56° que je rate…et en plus je fais 3 putts…
Première moitié faite, 9 points stabbleford, quatre croix, plus de raison de s’en faire, la carte est pliée…
Au 10, par3 de 192m vent contre, je prends le green en deux coups et fait 3 putts, au 11 je joue GIR+1 et de nouveau 3 putts… Trois fois de suite…Si en plus le putting, mon point fort, disparait alors là, je ne vais même plus m’amuser…
Le 12, le plus dur du parcours est un par4 de 330m avec un dog lg gauche, eau à droite du coude et fairway étroit, green en butte surélevée en prime. Besoin de me relâcher, je fais un très beau drive qui me laisse un petit coup de 51° sur le fairway à faire, bon je le tope, comme ça je respecte le GIR+1 mais juste 2 putts après la petite approche, bogey. Ce serait presque une réussite…
Ensuite un par3 de 153m vent de face, slice, petite approche au 56°, deux putts, bogey encore, je m’améliore quand je ne vois plus les zozos lanceurs de balles dans les pieds et quand mes balles sont suffisamment visibles pour pas qu’on me les vole !
Le 14, de nouveau une très belle mise en jeu au driver sur ce par4, fer7 pour avoir l’entrée de green, petit coup de 51° et deux putts, encore un bogey, chic alors !
Le 15 est un bon gros par5 bien large de 435m, j’attaque, driver plein fairway et après mesure je peux toucher le green au fer6, vu ma carte, je tente pour le fun, je tombe à droite mais à hauteur du drapeau, je vérifierais la distance du premier coup car c’est la première fois que je peux toucher un green en deux au fer sur un par5 ! Bon l’approche sera topée, je finis avec un bogey alors que j’étais à 10m du drapeau en deux coups…
Au 16, je refais une très bonne mise en jeu sur ce par4 de 324m avec un 56° à suivre réussi, deux coups de suite ça s’arrose ! Ouf ! Trois putts ! J’ai eu peur de tout réussir, bah oui faire un birdie aujourd’hui, quelle idée ridicule…
Au 17, on retrouve nos lanceurs fous qui attendent car dans le groupe d’avant, un joueur a trouvé l’eau à droite du fairway de ce par 5, il l’a vu dans l’eau arrivé devant l’étang latéral et il est revenu refaire une balle…Encore un qui connait bien les règles…
Heureusement, notre groupe est charmant alors on discute…
Me voila au départ, j’envois le coup du jour sur ce par5 de 449m car j’aurai un fer7 à jouer en deuxième coup !
Arrivé devant la balle, on en voit une de trop, un joueur d’à coté descend et joue sa balle alors que l’un de nous est à l’adresse à 2m de lui !
Je slice mon fer7 et prend gentiment le fairway d’à coté, 51° à 5m devant le green, je reviens vers mes partenaires, deux, pas une mais deux balles nous passent au dessus de la tête…personne ne viendra les chercher sauf quand on quittera le green où je finis sur un bogey…
Il est temps que ça se termine !
Le 18, nouveau missile, un 51°, un fer 8 d’approche mais deux putts, bogey.
Serrage de mains, signature des cartes.
19 points sur le retour et 24 putts, sans commentaires…
Conclusion ?
Fini les compétitions à l’usine !
Conclusion technique ?
Rien de grave sur les ratés laborieux au fer car je me suis rendu compte, une fois retourné au practice que je ne respectais pas ce que j’appliquais sur mes bois, le travail des épaules au back swing, je suis resté sur mon ancienne erreur de vouloir trop verticaliser.
Une contre performance désagréable car je me suis laissé déconcentrer par une bande de mal élevés qui ont fait preuve de beaucoup de bonne volonté pour pourrir la journée…
Je vais remettre le couvert bientôt mais je chercherais un golf où la compétition n’est pas dotée au moins je pourrais jouer tranquille !
Mais je suis ravi d’avoir eu de si bonnes mises en jeu, cela augure de bons résultats à suivre…

samedi 9 mai 2009

BALLADE STUDIEUSE ET BONNE HUMEUR…

Petite synthèse sur ce début de long week end qui a commencé vendredi avec l’acte 2 scène 1, guest Star, Maître Yoda puis ce matin, application du cours à Villennes avec Vincent, pas Parrain, un autre Vincent, homme de cœur qui donne de son temps pour que de jeunes enfants puissent jouer au golf…
Honneur à Yoda. Le cours de vendredi pourrait s’intituler « construction, déconstruction, reconstruction »
En effet, à force de vouloir absolument verticaliser mon swing, j’avais fini par ne plus tourner les épaules au backswing, ce qui eu pour conséquence, une perte énorme de puissance et des efforts démesurés pour retrouver mes distances et donc forcément un retour à l’arrosage…
Yoda ayant le don d’observation propre à tout Jedï, surtout le vendredaille, (je sais elle est nulle mais ça faisait longtemps que je cherchais à la placer alors chut) a très vite vu le problème, c’est pour cela que j’ai pu l’expliquer plus haut…
On retravaille donc dans ce sens avec un exercice simple et très efficace et me voici donc avec quelques données supplémentaires pour mieux maîtriser le swing.
L’appuis, le stance, la position à 9h, la rotation, la position des épaules, le regard sur le tee, l’élan, le finish, bref même si cela fait beaucoup de choses, je réussis petit à petit à créer un ensemble homogène et bien automatisé…
Les distances reviennent sans forcer, j’ai même eu le plaisir d’envoyer de vrais draws et si ma mémoire est bonne à peine deux trois slices sur trois seaux de balles.
Ce matin donc, rendez vous avec Vincent pour se faire un parcours bien connu et faire connaissance aussi car nous ne nous sommes encore jamais rencontrés… C’est là un des plaisirs surprenants d’internet, je m’attendais à une grande brune habillée en cuir j’ai eu droit à un golfeur…bon, on est sur un golf donc finalement ça tombe bien…
Je suis coursier pour la bonne cause en apportant des sacs de golf gracieusement offerts par les Gentlemen Golfeurs.
Mais surtout pour goûter au plaisir d’une partie entre futurs amis…
Je vais aussi en profiter pour travailler un peu la stratégie de parcours suite au cours d’Arnaud.
Dans mon sac, le fer 4 a remplacé l’hybride 23° mais je n’ai pas encore mis le fer3 que je ne travaille que sur le practice pour le moment, je n’ai pas encore le niveau pour le jouer en confiance absolue.
Le principe du N+1 en GIR me perturbe un peu pour deux raisons. La première est en rapport avec ma « puissance de frappe ». En effet faire trois coups pour toucher un green quand, après une bonne mise en jeu, je suis déjà à moins de 120m du drapeau c'est-à-dire fer9, j’ai du mal à m’y appliquer. Surtout à cause de la deuxième raison, mon manque de régularité sur le parcours. Oui, augmenter le nombre de coups sur le fairway reste encore un stress pour moi donc plus vite je suis sur le green, mieux je me sens…
J’ai donc décidé de jouer volontairement le GIR+1 uniquement sur les par4 de plus de 350m et à ma façon.
Un par4 de 380m se fera au driver si le fairway le permet puis un fer7, ce qui me donnera si les deux coups sont bien faits, 230m+140m, 370m. Le troisième coup sera donc une approche courte roulée ou lobée en fonction du besoin. Mais dans le cas où je ne peux jouer le driver ni même mon bois3, soyons pessimiste, mon 20° fera 190m, ajouté au fer7 cela donnera 330m, reste donc encore une approche courte et non un coup de 100m comme le veut la théorie d’Arnaud qui, bien qu’étant très utile pour raisonner en sécurité, ne s’adapte pas forcément à un joueur capable de jouer régulièrement et droit un bon 230m au driver, sauf si l’on partait des blanches mais ce n’est pas pour tout de suite…
Mais sur un par4 type Albatros de plus de 400m, il est évident que sa stratégie sera à appliquer obligatoirement !
J’ai donc revu mon carnet de parcours la veille pour voir quels trous se feraient automatiquement en GIR+1, j’en ai trouvé 4.
Analyse rapide du parcours de ce matin.
Mises en jeu : excellent
Deuxième coup : irrégulier
Approches courtes : en net progrès
Putting : 33 putts, pas très content car beaucoup de déchet à la réflexion.
J’ai sorti le driver la première fois au trou5, par5. Bon coup bien droit de 230m à peu près. J’ai donc décidé de conserver ma stratégie de chercher le GIR sur les trous qui me permettent ce type de mise en jeu.
Stratégie pas toujours payante mais pas à cause du départ, plutôt du satané deuxième coup pour lequel j’ai encore parfois un problème de concentration.
Mais la combinaison du cours d’Arnaud et de ma vision du jeu qui allie désormais le plaisir aussi de faire un coup puissant au départ est prometteuse et demain, c’est compétition alors j’appliquerai avec rigueur ce principe…
« Soyons sérieux quand on prend du plaisir »
Pour conclure sur l’analyse technique, je retiens n’avoir joué qu’une fois dans un bunker suite à un départ mal préparé et malgré deux croix, je n’ai pas perdu ma balle, un exploit !
Mes distances sont bien ancrées avec une moyenne de drive à 230m et des pointes à 250m aujourd’hui. Le fer 9 à 120m passe sans forcer et les 10m de club en club sont plutôt bien respectées sachant que sur tee je peux gagner 5 bons mètres.
Par exemple sur un par3 de 165m au drapeau, vent contre, j’ai pris le fer4, ma balle est bien montée et a bien pris le green, bon le rebond l’a fait glisser à droite quasiment dans le bunker mais ce par3 est maudit de toute façon, je pense que quelqu’un y a jeté un sort…
Malgré un score total type zone tampon, je suis très content d’avoir retrouvé un bon swing et d’avoir amélioré ma régularité sur les mises en jeu, tout va donc de mieux en mieux !
Mais je retiens bien plus la superbe ambiance sur le parcours avec Vincent, nous avons bien rigolé tout en jouant le plus sérieusement possible et ce fut un vrai bonheur.
Cher Vincent, si tu lis ceci, c’est quand tu veux et vivement la rencontre avec les autres gentlemen !

mercredi 6 mai 2009

LE BONHEUR EST DANS LE SABLE...

Journée chargée avec Mister Q…
Au programme, réception du fer4 et du fer3, deux clubs de plus en plus rare dans les sacs de golf et pour cause, ils ne sont pas vraiment aussi tolérants que les hybrides de même loft. Pour s’amuser ce n’est pas le choix à faire, pour les sensations de jeu, c’est fortement recommandé, en particulier pour la caste des golfeurs masochistes qui aiment avoir très mal lors d’une gratte ou d’un beau top envoyé avec bon cœur…
J’ai testé, je confirme, je ne suis pas maso et ça fait mal !
À cela ajoutons une rencontre avec Arnaud, le frère de Q, professeur de golf renommé pour un cours de stratégie de parcours ô combien indispensable dont je vous donnerais quelques infos.
Et surtout, une découverte de choix…le parcours de Belle-Dune…
Revenons donc au début de ce programme si vous le voulez bien, si vous ne le vouliez pas, tant pis, il faudra vous souvenir de ce dont je parlais en introduction.
Alors la reproduction des grenouilles en obstacle d’eau.
Hum…
Les longs fers, voir très longs.
Comme je l’ai expliqué auparavant dans un autre texte, pour satisfaire à mon besoin d’exigence que je tente de ne pas soigner, j’ai souhaité haussé mon niveau de sensations de jeu avec les fers 4 et 3. Plus j’aurai un retour d’information, plus je pourrais améliorer mon jeu, voici l’objectif.
Me voici donc à l’atelier à 9h30, enfin 27 mais on ne va pas chipoter non plus, pour le petit café des retrouvailles amicales avec les croissants s’il vous plait. Q est un hôte exemplaire et je conseille à toutes les personnes qui me recevront à l’avenir avant 10h de prévoir la même chose, merci d’avance.
Arnaud, son frère arrive peu après, il est vrai que le café de Q sent très bon et de loin…
Présentations faites, je prends mon putter pour commencer la discussion en tapant quelques balles, ça m’aide…
Q s’absente quelques secondes et revient avec deux pièces d’art, mes fers…
Ils sont superbes de sobriété, clones allongés des autres petits frères de la série mais plus courts que leurs cousins de même loft, les deux hybrides.
Petite prise en main rapide car je vais avoir le plaisir de les tester sur practice et parcours plus tard…
Arnaud, n’étant pas venu juste pour le café, prend les commandes pour parler de stratégie de parcours. Le but pédagogique de son cours est simple.
Puisque l’objectif de chaque trou est de faire tomber la baballe dans la petite boite et que cette zone est clairement définie, commençons par se demander une chose simple, avant de putter, pour arriver sur le green, quel est le coup le plus facile pour le joueur ?
Un coup de PW à 100m ?
Et bien soit, où suis-je sur le fairway à 100m du green et comment y parvenir sans prendre de risque ?
Cela dépend bien sur du par, 4 ou 5, prenons le par4 par exemple. Et autre donnée à prendre en compte, quel est mon index.
Prenons 18, joueur bogey et prenons aussi comme base de travail que le joueur fait deux putts de moyenne.
Il a donc besoin d’être sur le green en 3 coups pour respecter son index, ensuite, n’étant jamais à l’abri d’un bon coup, il peut ne faire qu’un putt et réaliser le par.
Donc, le joueur est à 100m du drapeau sur un par 4 de 380m par exemple.
Oui je sais, je suis un peu autoritaire concernant le choix des exemples mais bon, il faut bien prendre des décisions dans la vie et je ne sais comment faire un sondage sur internet alors allons au plus simple et cessez s’il vous plait de me couper tout le temps sinon cet article sera interminable et mon non-éditeur va me non-engueuler pour respect des non-délais !
Bref, si vous avec, comme moi, tout suivi, le joueur est à ce point là à 100m du drapeau et 280m du départ d’où il est arrivé en deux coups, rapport à son index.
Question essentielle maintenant car le principe de ce cours où la démonstration va éclater dans sa magnifique clarté sous peu, que prendre pour faire 280m en deux coups sans prendre de risque ?
Un bon gros coup de driver dans les arbres à droite et un recovery au fer5 ensuite ?
C’est une réponse possible en effet…
Mais je vous déconseille de la faire devant Arnaud de vive voix parce qu’ensuite il vous regarde de telle façon que pour le coup vous êtes vraiment l’idiot du village…
280m c’est 150m+ 130m (si, si prenez une calculette et vous verrez) donc pour le joueur 18, un coup de fer5 suivi d’un coup de fer7.
Et bah voila, vous avez la réponse. F5F7PW+2Putts et votre bogey est fait sans aucun risque.
Maintenant quand vous arrivez sur le départ d’un tel trou, par4 de 380m et fairway de 60m de large, osez me dire que vous ne montez pas sur les jaunes avec le driver déjà dans les mimines et l’adrénaline déjà dans les tubes ?
Mais oui c’est ça…mon œil…
Donc admettons, ok, je ne suis pas sectaire, Arnaud non plus, alors on se fait un match play, vous démarrez avec votre gros engin et boum vous envoyez une praline à 220m, bonne moyenne déjà si vous faites ça droit sur le fairway à chaque fois.
Non, pas plus sinon vous êtes dans les bois, mais si, ça arrive plus souvent qu’on ne le pense.
Le joueur X (gardons l’anonymat jusqu’au bout) tape son fer 5, tranquille mimile, vous êtes 70m devant, il joue donc en premier et joue tranquillou loulou son fer7 et le voila à 90m du green, à 100m du drapeau. On arrive à hauteur du cogneur, 380-220= 160m.
Et là petit cas de conscience.
160m c’est déjà une bonne distance pour toucher un green et s’y arrêter en plus…
Alors que va-t-il faire ?
Il vient de cogner, il ne va pas faire un petit coup d’enfant et restera dans son élan, zou il sort son fer5 voire un hybride et en avant le coup aléatoire par excellence !
S’il a de la chance, il tombe dans un bunker de green, s’il en a beaucoup, il reste un devant ou beaucoup derrière car pour le joueur standard, un fer5 ça ne pitche pas, ça roule et l’hybride je ne vous en parle même pas…
Allez, il est dans le bunker, c’est moi qui décide. Sortie délicate…
Monsieur X, peinardo Lolo, tape son PW et se retrouve sur le green à 4m du mât, je sais ça arrive souvent…
Bon, vous devinez la suite, le match play sera bouclé au trou 12 car le cogneur aura fini par s’énerver un peu et se lancera dans une campagne d’arrosage tous azimuts pour rattraper son retard…
Ce qu’il faut en conclure ?
Vous, je ne sais pas mais moi je vais tester lors de ma prochaine compétition d’index un parcours type Arnaud.
Je regarde le trou en détail avant de monter au départ avec le gros engin…
Parce qu’avec ce raisonnement là, vous allez apprendre à jouer tout vos fers et vous verrez que vous sécuriserez vos par4 et que vous ne serez pas à l’abri de scorer sur les par5 et les par3…
Réfléchissez-y tranquille, tranquillou, peinardo et vous verrez…
Oui je sais, j’ai acheté un driver, faut que je l’amortisse. Ok, pas de problème mais je préfère m’entrainer et arriver sans stress à une bonne maîtrise de l’engin avec un bon 240m de moyenne et là je pourrai prétendre à faire deux coups sur les par4 pour toucher le green sans risque…
Sur ce, la suite…
Petit aparté sur mon swing avec quelques observations du professeur sur des photos et un petit travail de posture fort utile et nous voila prêts à partir vers le golf de Belle-Dune pour faire le test et la ballade du jour.
Nous voici donc en route, serpentant la campagne où les radars automatiques viennent à peine d’arriver pour nous garer devant le club house…
Le golf de Belle-Dune est un golf à l’ancienne à mon goût, enfin à mon jeune goût de golfeur qui n’a pas encore fait 20 golfs différents.
Comment vous résumer la chose pour être explicite…Si, voila…il y a des petites serviettes en éponge délicatement enroulées dans un petit panier de bois sur les lavabos des vestiaires…
Hein, tout de suite ça vous donne l’image globale, non ?
Ah bon…
Pour moi oui…
Mais ce n’est pas tout, que l’on se rassure…
Le restaurant offre une carte délicieuse. Oui je dis cela en ayant goûté un seul plat mais il symbolise bien la carte… un steak haché fait maison, cuit à point dans une sauce au cheddar avec du vrai cheddar dedans qui fait des fils quand on sort un morceau de viande…Bon, 1000 calories la fourchette mais je vous le conseille maintenant que j’ai fait le parcours, ces calories ne seront pas de trop !
Ajoutez à cela un accueil tout a fait charmant, et ce jusqu’à la direction qui passait par là, bref on se sent vite chez soi et comme, malheureusement, ce n’est pas le cas, on a vite envie de revenir…
Mais cessons là l’oisiveté culinaire, un petit café et au boulot, y’a du practice à faire.
Même le practice est beau, décidemment, ils font tout pour que l’on revienne ici !
Échauffement et exercices de posture puis on commence les swings en visant bien entendu un point précis à chaque et en observant le swing de l’autre, ruse perfide de Q pour m’éviter de taper une balle toutes les quinze secondes…
Mais ça marche et arrivé au moment des longs fers je me surprends à envoyer quelques balles bien contactées en décontraction, pas totale mais en décontraction quand même.
Un peu de putting pour sentir le roulement du green et on se décide un peu tardivement, l’ambiance et le cheddar aidant, à prendre le départ vers le premier trou.
Des jaunes, le parcours a un slope de 137, un par de 71 et un SSS de 72.6, je vous laisse méditer sur les conséquences…
La région est réputée pour ces quelques zones venteuses, vive les bords de mer…Une partie du parcours est forestières, avec des arbres que je qualifierais de solides et l’autre longe la mer avec des bunkers naturels mais qui ne sont pas des bunkers, quoique je vous déconseille un coup d’essai dedans mais je vais y revenir sous peu.
Le parcours est tout simplement magnifique. Totalement en harmonie avec la nature, des fairways très bien dessinés et fort bien entretenus avec d’adorables vallonnements histoire d’oublier de suite les tapis de practice.
Les greens en sont la réplique en miniature, un bonheur pour qui veut apprendre à lire une ligne de putt.
En résumé, c’est beau, c’est dur, c’est venteux au possible mais ça vaut le coup de souffrir !
Sur l’ensemble, le jeu a été honorable, un putting solide puisqu’on l’on finit tout les deux avec moins de deux putts de moyenne, des mises en jeu de qualité pour Q, quasiment toutes au fer5, suivant les préceptes de son frère. Pour mon cas ce fut très aléatoire, un peu perturbé par son cours sur la posture, j’ai parfois un peu perdu mon swing et sur la fin, un peu mon calme.
Mais dans l’ensemble ce fut surtout une franche partie de rigolade, deux grands enfants à la plage, dans le sable, sous un vent à jouer un fer5 pour faire 120m sans toucher le green mais avec une raison de rire à chaque trou ou pas loin.
Nous nous sommes tout de même offert la joie d’un birdie chacun…
Mais je retiendrais surtout ce grand adage des chefs grands apaches qui ont vécu en baie de Somme sous l’antiquité, révisez votre histoire si vous êtes septiques, je cite :
« Quand grand vent de face, homme blanc, pas jouer dans le sable »
J’aurai appris quelque chose…j’ai mangé un nuage entier gracieusement soulevé au fer7…
Mais conséquence inattendue autant qu’utile, cela m’a permis de ne pas me crisper. Si, essayez de serrer les dents quand vous avez mangé du sable vous verrez…
J’aurai aussi eu le loisir de piquer une crise de nerf pour rien au 18, après un beau slice au driver lors du départ, Q voit une balle bien blanche pas loin du hors limite, un obstacle d’eau costaud me barre la route, j’y ai noyé 5 balles, joyeusement obstiné, avant de repartir rejoindre, un tantinet agacé tout de même, mon partenaire sur le fairway, en chemin je vois une balle dans le rough, écartée de l’obstacle, la mienne, la première que j’ai joué n’était pas la bonne, mais les 4 qui ont assommé les carpes étaient, elles, bien à moi…
Pas grave, comme dit le grand chef sioux : « quand homme blanc amorcer avec balles blanches, pêche bonne à la lune suivante »
En conclusion, un parcours que je conseille sans retenue si vous avez le plaisir de le partager avec un partenaire aussi agréable que Mister Q car je ne crois pas m’être amusé autant au golf qu’en sa compagnie…
Merci à toi pour cette belle journée et vivement la prochaine !

lundi 4 mai 2009

ESPRIT DE FAMILLE…

MTC, Miss Tee Cup pour les intimes.

C’est la grande messe du forum des gentlemen plus qu’une simple compétition de golf.
Miss Tee est le surnom de la chère et tendre compagne de Paul, notre papa à tous, le créateur du forum, l’âme active de cet espace d’amitié. Homme de caractère débordant de vie, il a créé il y a quelques temps déjà le « forum des gentlemen golfeurs » avec comme but de créer un espace de convivialité entre golfeurs de tout niveau, de tous horizons, bien éparpillés sur toute la France et au-delà.
Ce n’est pas un forum industriel. Il garde une taille humaine et c’est très bien ainsi car chaque membre peut prendre le temps de faire la connaissance des autres.
Convivialité et rencontre, voici les maîtres mots de ce lieu virtuel mais à la chaleur humaine bien réelle…
J’ai l’honneur, le plaisir, que dis-je la joie d’en faire partie depuis fin décembre 2008 et depuis je ne compte déjà plus les sorties en petit comité, les compétitions en groupe, les coachings sur des parcours inconnus.
Je ne compte plus non plus les nombreux éclats de rire à lire des messages plein de répartie, les jeux de mots, les trouvailles hilarantes…
Je compte encore moins, tant elles furent nombreuses, les aides techniques et stratégiques de ce sport si passionnant ou chacun des membres n’hésite jamais à prendre le temps pour donner un vrai bon conseil ou partager une information utile…
Alors, forcément, j’ai compté les jours qui me séparaient de cette fameuse compétition nommée MTC…
118 jours exactement à attendre ce fameux premier mai.
Je le sais puisqu’il y a eu un Topic fait exprès pour le décompte, idée aussi idiote qu’indispensable pour ne jamais se prendre au sérieux quand on fait les choses sérieusement.
118 jours pour rencontrer quelques uns des membres du forum de Paul, 118 jours pour faire la connaissance matérialisée du reste de la troupe, 118 jours pour enfin vivre cette communauté lors d’une compétition attendue par tous…
C’était ce week end.
J’en ai encore des souvenirs plein les yeux.
À l’heure où j’écris il y a au moins 600 photos déjà publiées sur le forum. Autant de preuves de la bonne humeur, de la joie d’être ensemble pour partager un grand moment de golf, un beau week end de retrouvailles.
C’était ma première MTC, ce ne sera surement pas la dernière !
Le programme golfique était copieux, une reconnaissance, une compétition, un concours de drive, un concours d’approche, un concours de putting, un match play de légende qui est un peu le match de clôture tel le Marathon aux jeux Olympiques…
Plantons donc le décor.
Le manoir du golf de Mignaloux-Beauvoir pas loin de Poitiers, un golf aussi beau que difficile (136 de Slope quand même) avec toute la panoplie de pièges connus étalée sur 18 trous. Il valait bien une reconnaissance, le découvrir en compétition relevant de l’inconscience pure !
Des cèdres plus que centenaires, une bâtisse de toute beauté et une météo splendide, coups de soleil garantis !







Jeudi, arrivée ; Vendredi, reco ; Samedi, compétition ; dimanche, Match Play.
Le jeudi, un bon tiers du groupe (il y aura une bonne cinquantaine de personnes en tout) est déjà dans la place. Quand j’arrive vers 17h, certains ont déjà fait le parcours une fois, sur le parking, Paul sort sa valise, grosse accolade et présentations de Miss Tee, sa compagne, sa muse, notre porte drapeau.
Jusqu’au dîner, ce sera le ballet des retrouvailles car j’ai déjà eu la joie de partager quelques parties avec certains et c’est aussi et surtout l’occasion de mettre des visages sur des membres légendaires. On ne s’est parfois encore jamais vu mais j’ai l’impression d’appartenir à une famille et tous sont comme des cousines et des cousins éloignés que je rencontre à l’occasion d’un grand mariage en province.
On ne se connait pas mais on a tous en commun ce petit quelque chose qui fait que le sourire est déjà sur nos visages quand on se voit enfin après tant d’échanges virtuels…
Paul doit être un fin gourmet car à voir ce mélange de joueurs des plus hétéroclite, on pourrait craindre à l’indigeste groupement mais il n’en n’est rien, tout le monde s’accorde en harmonie et chaque arrivée ajoute de la richesse au cocktail de départ.
Le repas du soir se poursuivra bien entendu tard pour ceux et celles qui ne jouent que dans l’après midi, quand à moi, la reco commence à 9h30 en compagnie de Vincent alias Girioal, mon parrain car c’est grâce à lui que je peux faire partie du groupe et de David, alias « Roughman », notre grand ami belge qui ne manque jamais une occasion de descendre de son plat pays pour se joindre aux amis.
Bien entendu je serai sur le practice avant l’ouverture du clubhouse, admirant la brume matinale habiller le parcours, pour tester le putting et plus tard aller tester mon swing avant la grande découverte tant attendue.
Le parcours est difficile et on ne peut le prendre à la légère. Le but aujourd’hui est de s’imprégner des trajectoires, des distances, de découvrir ce qui se cache après les coudes des dog legs, mais aussi vérifier s’il est simple de sortir des bunkers car j’ai largement eu la passibilité de m’y entrainer !
Parrain s’est fait des amis pendant la promenade car en voyant quelques balles partir droit vers les arbres et revenir immédiatement sur le fairway, je le soupçonne, étant déjà venu, d’avoir sympathisé avec les écureuils afin de renvoyer discrètement les balles. Preuve en est que nous avons vu un traverser à toute vitesse le fairway dans sa largeur, sans doute n’était il pas à son poste…
Une reconnaissance parfois dans la douleur mais toujours dans la bonne humeur générale, du moins après coup…
En effet, restant encore fragile dans mon souhait de jouer détendu, j’ai eu fort à faire avec le groupe qui était devant nous, quatre personnes âgées équipés de chariot dernier cri, tellement dernier cri qu’ils étaient téléguidés !
Mais sans doute pas encore au point car nous avons parfois vu les joueurs marcher dans un sens et les chariots partir dans l’autre, plutôt déroutant quand on est à l’adresse !
Il y en a même un qui s’est sauvé en foret pour s’écrouler contre un arbre quelques secondes plus tard…
Une reconnaissance à l’image du week end, épique et mémorable !
L’après midi se passera entre jeux d’entrainement aux approches ou sur le putting green où nous nous sommes vite retrouvés une bonne dizaine à viser le même trou sous l’œil ahuri des joueurs de la région. Tout cela parsemé d’embrassades avec les nouveaux arrivants qui arrivaient en famille pour certains, avec d’adorables toutous pour d’autres et comme on peut le voir tout le monde était ravi de se retrouver !




La salle du dîner fut donc enfin complète ce vendredi soir, parsemée des souvenirs du jour et de ceux des années précédentes. Petit à petit les visages remplacent les pseudonymes du forum et c’est avec un vrai plaisir que d’échanger vraiment sans un clavier et un écran entre nous…
Paul, en hôte attentif, adorable dirlo de colo, nous dresse entre la poire et le fromage le programme du lendemain qui sera chargé. La compétition avec les horaires pour chacun, le concours de putting pour clore le tout et la remise des prix enfin.
Tout est prêt, il ne reste plus qu’à aller se reposer avant le grand jour.
Pour honorer la tradition nous serons quelques uns à mettre la tenue traditionnelle des golfeurs d’antan, les knickers et c’est avec fierté que nous arriverons le matin face à la brume qui se lève doucement, tel le rideau du théâtre où va se jouer la grande pièce tragico-burlesque, la MTC 2009 !



Cette fois ci tout est organisé dans les règles de l’art car cette compétition comptera pour l’index.
Je vais partager la partie avec Suzanne, alias « Me Pitch » et Bruno alias « Alb Atroce », deux bons vivants avec qui j’ai déjà eu le plaisir de jouer auparavant.
D’un simple point de vue technique, ma partie se passera bien dans l’ensemble avec encore quelques irrégularités mais j’ai réussi à rester à peu près dans le contrôle de mes émotions et je me suis payé le luxe de réussir à placer ma balle sur le fairway au départ du 10, réquisitionné pour le concours de drive, ce qui suffira pour gagner le trophée car son étroitesse éliminera les meilleurs frappeurs piégés par le rough ou les arbres.
Bon sur le trou servant au trophée de précision, j’ai eu la joie d’attaquer les grenouilles dans la mare à droite du green mais il ne faut garder que les bons coups, n’est ce pas…
Au final je réussis à jouer un peu mieux que mon index et la descente continue donc, voila pour la satisfaction personnelle mais mon plus grand plaisir fut de faire simplement partie de cette grande compétition entres amis et d’être au milieu d’eux tout au long de ces merveilleux et délicats 18 trous.
Je garde en mémoire un superbe putt d’une quinzaine de mètres de Suzanne, en descente et en devers, droit dans la boite !
Chacun d’entre nous a eu son moment où le jeu était présent et beau et ce sont pour ces instants que l’on trouve ce sport si passionnant…
Pour conclure en beauté, il nous fallait passer par le putting green pour le concours de putting.
Le principe est simple, trois distances définies sur trois trous à faire trois fois ce qui nous fait 9 trous avec comme objectif personnel 18 coups maximum, j’en ferais 16 et Bruno marquera un superbe 15 qui l’amènera à un duel pour la première place.
Petit à petit les parties arrivent, les visages sont parfois soucieux mais le sourire revient vite comme si, finalement, le plaisir de jouer ensemble était pour chacun d’entre nous l’objectif principal avant la performance en elle-même.
Mais nous fûmes tous très attentifs lors de la remise des prix !
Sans doute grâce à la qualité du travail de Marin, joueur de talent et artiste émérite qui nous avait concocté de véritables petites œuvres à l’image du forum et je ne vous cache pas ma fierté d’être rentré avec l’un d’eux !
Je n’oublie pas non plus l’aquarelle de notre illustrissime Yves alias Chevalier Von Cittern qui a pris beaucoup de temps pour peindre une œuvre personnalisée pour chacun des gagnants. Je vais dès cet après-midi chercher un cadre et lui trouver un lieu de choix dans la maison car ces deux objets ont une grande valeur.
Ils sont des symboles importants pour moi.
J’ai une profonde admiration pour ceux qui aiment prendre le temps de créer quelque chose de beau dans l’unique but de l’offrir, je suis très ému quand je les regarde car ils sont un symbole fort de ce forum : donner aux autres, sans calcul, naturellement, son savoir faire, son savoir être…
C’est ainsi que j’ai en mémoire les beaux moments que j’ai vécu pendant ce week end avec ceux et celles que je n’avais jamais rencontrés réellement.
Je pense par exemple à « Trottar » avec qui nous nous découvert une culture commune dans le monde de l’humour de talent, je pense à « JJ » notre sage à tous, un homme dont la culture n’a d’égale que sa gentillesse et je vous assure qu’il est d’une gentillesse débordante !
Mais je m’en voudrais de continuer à citer des exemples de crainte d’en oublier car il n’y a pas eu un seul moment où, quand je croisais l’un des membres, il n’y eu pas au moins quelques mots gentils, quelques sourires échangés…
Après la remise des prix arriva le dîner de clôture de ce magnifique week end car nombreux sont ceux qui partaient tôt le lendemain pour éviter les problèmes sur la route.
J’ai veillé un peu plus tard pour profiter au maximum de la présence de toutes ces belles âmes, vivre une nouvelle fois la valse des anecdotes légendaires que chacun d’entre nous a vécu sur ce parcours ou sur d’autres…
Pour finir en beauté, il fallait une dernière fois s’approcher du parcours le lendemain matin car Yves et David s’apprêtaient à croiser le fer sur le parcours pour le match play, nouvelle tradition de cette Miss Tee Cup…



C’est là, en début de matinée, qu’a commencé le chant des adieux qui n’en sont pas car désormais le forum deviendra bien plus réel qu’il ne l’était avant ces belles journées.
C’est donc le cœur léger que j’ai rejoins la maison avec ma chère et tendre qui, bien que pas attirée par ce sport et la compétition, a eu, elle aussi, la joie de faire la connaissance de cette troupe riche d’amitiés…
Au fur et à mesure que j’écris, je vais sur le forum pour lire les remerciements de chacun, pour regarder les photos que les reporters bénévoles partagent volontiers, j’ai l’impression de ne pas être vraiment parti de Mignaloux, j’ai l’impression d’appartenir à une grande tribu désormais et c’est pour cela que je vais mettre un point final à cet article avec un sourire attendri et reconnaissant…

Merci à vous tous d’exister…
Merci à toi, Paul, d’avoir donné naissance à cette belle famille et à lui insuffler à chaque instant le plaisir de vivre en harmonie…
À très bientôt…