dimanche 13 mai 2012

ROUGE DE HONTE ET DE COLÈRE…




La semaine dernière, deux sorties au programme, une compétition classique à Villennes et le rouge de l’Albatros en match play.
Épique dans les deux cas !
Commençons par ce qui fâche, Villennes.



Parcours que je connais par cœur, que j’aime jouer, mises en jeu pas compliquées, attaques de green intéressantes, un par70 qui permet, quand on frôle le niveau single, de jouer sous les +10, c’est exactement ce qu’il me fallait.

Certes mais…

Qu’un golf veuille faire du chiffre en vendant du green fee à mort, je n’ai aucun problème avec ça, je fais comme pour un programme télé qui ne me convient pas je zappe au lieu de perdre ma soirée à le critiquer.
Mais si ce golf veut organiser des compétitions, il peut faire l’effort de faire en sorte que cette compétition se passe bien !

À Villennes, comme dans pas mal de golfs, les départs dans les compétitions d’index se font dans l’ordre croissant des index en place, les plus bas partent en premier ce qui permet une certaine rapidité. Départs de 3 joueurs au lieu de 4, voila un sacrifice notable sur le chiffre d’affaire du jour, je salue le geste.
J’étais dans le premier départ, je me suis dis, cool, en 3h/3h30 c’est bouclé…
Et bah non…plus de 4h…largement plus…


Oui, chiffre d’affaire oblige, devant la compétition, deux départs de 4 !
4 papys débutants en pleine Ryder Cup et devant eux 4 joueurs en voiturette qui nous faisaient la Ryder Cup en scramble !
Pas de problème avec le fait d’être débutant ni avec le scramble, mais pas devant une compétition !
Dès le 2 il fallait s’échauffer entre le coup de départ et l’attaque de green à cause de l’attente !
Résultat des courses, un rythme de jeu impossible à gérer.

On a fait venir le starter deux fois pendant la partie pour qu’il constate la situation dont il n’était pas responsable et que, malheureusement, il ne pouvait pas vraiment changer…
Au final, réclamation après la compétition et demande pour que le score ne soit pas retenu.

Voila, ce fut le court récit de ma dernière compétition à Villennes, on ne m’y reprendra plus !


Allez hop, un peu de bonne humeur pour finir, j’ai enfin entamé mon exercice « En Rouge et Noir » en jouant l’Albatros des rouges !
Avec Benjamin, déjà single lui, nous avions un match play à faire, encore une des idées d’Arnaud Balbin pour nous obliger à jouer au golf, celui là je vous jure… Je lui ai proposé de le faire départ rouge, il a trouvé l’idée amusante, on réserve en semaine histoire d’être tranquille, mauvaise idée, on va mettre plus de 5h…
Décidément !
Pas de chance, devant nous plusieurs groupes qui découvraient le parcours. Je me souviens de mon premier Albatros et je compatis avec eux, ils ont souffert… Et nous aussi à les regarder souffrir en essayant de rester dans la partie…
Rapidement, mes mises en jeu ont été très, trop aléatoires, le petit jeu et le putting m’ont sauvé de la noyade et m’ont même apporté la victoire au 18 !


L’expérience a été très instructive mais je dois la refaire en étant plus serein, j’ai un gros problème de concentration quand il n’y a pas de rythme de jeu.
J’en étais arrivé à jouer en fonction d’un pull-slice sur le départ, étrange de s’aligner 30m à gauche d’un point visé…

Ce week end ça a été travail sur le relâchement à l’entrainement et comme un gros week end arrive…On va retourner en compétition !

Comme le dit quelqu’un que je connais… Next !

Enfin, Villennes exclu bien sur…

PS: je sais les photos n'ont rien à voir mais quitte à faire une critique pas drôle autant y mettre de la bonne humeur...

3 commentaires:

  1. C'est vrai que le manque de rythme, c'est un vrai problème.
    Perso, j'ai beaucoup de mal à gérer d'être derrière un groupe qui n'avance pas. Pas tant quand ils ont un mauvais niveau, mais plutôt quand ils traînent. La dernière fois, j'ai joué derrière (puis avec) quelqu'un qui balançait son club entre 20 et 40 fois avant de frapper la balle (ce n'est pas une image : j'ai compté). C'est terrible !

    Je crains qu'il faille s'y habituer : il n'y pas tant de parcours qui ouvrent et il y a de plus en plus de licenciés.

    Mais, laisser passer les parties plus rapides, ça fait aussi partie de l'étiquette (une chose de plus en plus absente des parcours).
    Quand on a plus d'un trou de retard sur la partie précédente, on doit laisser passer (à quelques exceptions près).

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  2. Absolumment insupportable en effet.
    Mais là où je ne suis pas d'accord c'est sur le rapport vitesse - index. Derrière une partie d'index à un chiffre, trépignation totale devant le constat d'une longueur de jeu au putting totalement inacceptable.
    Mon club sanctionne d'un point les retards par rapport au temps de jeu prévu par tranche de 10 minutes. Ca motive. On en voit qui courent pour rendre leur carte.

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  3. La dernière photo est EXCEPTIONNELLE :D
    Merci pour tes récits !

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