mardi 22 mai 2012

UN VALLON, UN ZOZIO ET UN LUCKY LUKE…




Suite à un mail m’annonçant que nos bureaux seraient fermés vendredi 18 mai, j’ai dû, la mort dans l’âme et bloqué ici pour cause de garde de chats, me résoudre à faire quatre jours de golf.
Esprit de sacrifice quand tu nous tiens…
 



Jeudi, ce sera sur les Vallons avec Pierre, sa chère et tendre et Môssieur JCS, modérateur reconnu pour ne pas dire admiré chez les Tech’s. Pierre nous propose une formule match play histoire de dire, je lorgne l’autre parcours que je n’ai toujours pas fait et je travaille mon swing en conditions de jeu, départ blanc.
De bonnes mises en jeu, un bon rythme, un tempo correct, quelques erreurs qui me causent des double-bogey, quatre pour être précis, au final +12 quand même avec 10 pars, pas de birdie mais très satisfait de ce résultat au vu des derniers parcours assez mal négociés.


Une bonne ambiance, un bon vent, de bons greens, et une bonne ambiance (je l’ai déjà dit ?) voila qui m’aide grandement à conserver une régularité dans mon swing et qui augmente la moyenne de fairways touchés et de green en régulation…

Le temps de nettoyer les clubs, de se faire une bonne nuit de sommeil et en avant pour l’Albatros avec d’autres éminents forumeurs mais Gaguiens cette fois. Christian et Charles ont initié l’idée, on sera deux départs avec pêle-mêle un « monobraté », un administrateur rebelle et son ami de trente ans, nos célèbres « PPP » (ndlr : Polios Pas Pacsés), un presque scratch player « photo-bomber » et un géant aux yeux doux qui découvrait la bestiole. Avec le rebelle et les PPP on défie le parcours en 4BMB histoire de voir combien il va nous mettre à la fin.


L’ambiance est toujours aussi bonne mais c’est moi qui ait plus de mal à me relâcher par rapport à la veille et le swing devient plus contracté, le tempo moins régulier, le rythme plus saccadé. On ne peut pas combattre deux adversaires de front, enfin moi non, je ne suis pas un ninja mais j’arrive à peu près à tenir et participe activement à la tenue du score. Bien entendu à la fin c’est encore et toujours l’Albatros qui gagne…

Deux parcours qui ne se laissent pas faire en entrainement, direction le practice samedi pour continuer l’automatisation du tempo et du rythme, en particulier sur les bois.
Comme souvent, au practice c’est toujours plus simple, normal vu qu’on a plein de « secondes chances » dans le seau… mais l’important est de reproduire un maximum de fois ce bon rythme, ce bon tempo, ce bon transfert afin que l’automatisation finisse par s’ancrer et soit reproductible sur le parcours.


Et hop c’est déjà dimanche, comme le temps passe vite !

Compétition à Seraincourt, normalement sous la pluie, trois jours que c’est prévu comme ça mais Météo France a dû être rachetée par un institut de sondage puisqu’il n’y aura pas une goutte d’eau sur les 18 trous…

Seb, notre monobraté héroïque viendra me soutenir dans cette difficile épreuve de la quarantaine qui se consolide… Départ à 9h44, le starter m’appelle je m’approche et salue mes deux partenaires du jour, un grand machin avec un pull rouge qui fume clope sur clope et un autre beaucoup plus souriant, le regard  « Yoda détendu » qui me dit « Bonjour Pandore moi c’est Lucky Luke » (ndlr : je sais que pour celles et ceux qui ne sont pas adeptes des forums sur internet ça peut perturber ce genre de salutation mais on s’y fait très vite.), heureux je suis, trois jours et trois forums, le week end est complet !


Ne connaissant Luc (ndlr : Lucky Luke, Luc, Luke, Yoda, voila voila…) que virtuellement, appréciant ses interventions sur ce forum que certains connaissent pour son sérieux omniprésent mais quand même source de nombreuses informations de qualité, je suis donc très heureux de voir en vrai le maître Jedï dans ses œuvres.
À un dixième d’index près il démarrait des jaunes, comme moi, Seraincourt comme l’Albatros c’est 11.4 pour faire joujou en blanc, me voila informé…

J’aime beaucoup ce parcours, pas des plus compliqués mais soigné, pas des plus longs mais technique, plein de charme et d’intérêt et cela faisait quelques temps que je voulais voir ce que cela donnerait en compétition. Nous y voila c’est maintenant et en bonne compagnie en plus.


Sauf que…
J’ai longtemps trainé un gros problème de réaction « inappropriée » face à la frustration du coup manqué. J’ai beaucoup travaillé là-dessus et même si, rarement désormais, je rechute, je suis devenu un partenaire de jeu enfin supportable voir même souriant.

C’est une de mes petites victoires qui me font avancer comme d’avoir cessé ma dépendance à la cigarette depuis plusieurs mois.
Et comme cela arrive parfois, on pêche dans l’excès inverse. De la même façon qu’on en vient à avoir le nez délicatement peu tolérant à l’odeur du tabac, on peut devenir assez intolérant face à l’emportement déplacé d’autrui…

Et monsieur « Pull Rouge » a été un modèle du genre… il s’est insulté à forte voix un coup sur deux, a insulté les greens parce qu’ils ne roulaient pas, parce qu’ils roulaient trop ou parce qu’ils n’étaient pas parfaits. Il a hurlé au monde entier sa rage de manquer des coups injouables et tout cela en fumant un paquet de clope sur l’ensemble du parcours…
C’était tellement ce joueur que je pouvais être à une période que je n’ai pas pu faire autrement que de me focaliser sur lui, bouillant intérieurement de me refuser à lui faire remarquer à haute voix sa conduite irrespectueuse vis-à-vis de ses partenaires…


Raison principale de mon silence, notre Jedï nous montrait l’étendue de ses talents trou après trou et il était hors de question de faire naître une dispute quelconque qui aurait pu mettre un frein à la démonstration à laquelle Seb et moi assistions.
Mais cette frustration a détruit le délicat équilibre de mon tempo en consolidation, a cassé la fragile régularité de mon rythme pas encore automatisé.
Je finis à un point de la zone tampon, un 0.1 sans gravité au vu du superbe +4 de Luc, en plus j’ai touché le green du 18 en deux, ça m’a consolé.


Et je ne parle même pas de la crise de rire à la pétanque avec Seb et notre champion du jour qui s’est rendu compte que ses putts rentraient plus facilement à 15m qu’à 2, après le verre de l’amitié auquel étrangement notre pull rouge ne s’était pas joint…

Synthèse du week end, le swing commence à ressembler à quelque chose, reste à travailler la capacité à rester dans une bulle protectrice pendant la partie…

En tout cas je pense que je vais vite retourner à Seraincourt pour refaire une compétition parce que ce parcours me plait vraiment beaucoup !

4 commentaires:

  1. "j’ai beaucoup travaillé là-dessus et même si, rarement désormais, je rechute, je suis devenu un partenaire de jeu enfin supportable voir même souriant."

    c'est vrai !!!

    l'admin rebelle

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  2. Et la prochaine compet à SERAINCOURT je la fait avec toi

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  3. Alors c'est moi le 1000 eme commentaire ?

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