lundi 7 février 2011

LA FOI…DES FOIS…




Le dimanche, certains vont dans des lieux, réputés historiquement pour avoir produit moult miracles et révélations de la foi, moi je vais sur un parcours de golf en espérant un miracle, au moins une fois…







Départ programmé à 8h50, entrainement échauffement, la petite heure habituelle, allez on va dire 8h au golf, je me réveille à 8h25, tout va bi…Oh P… !
« Allo, romain…Tu sais il faut une première fois à tout…Et bien aujourd’hui c’est mon premier retard…Euh j’arrive de suite… »

Heureusement Villennes n’est pas loin, heureusement tout le monde se montre compréhensif, nous partons donc directement du 13.
Oui, au 13, être compréhensif demande parfois quelques arrangements peu compréhensibles.
Sans le moindre échauffement de surcroit.

Ayons la foi plutôt que les foies…

Avec des clubs de plus en plus durs à accepter dans le sac, surtout depuis qu’un gentil professionnel de golf m’a confirmé, lors d’un fitting la veille, que le meilleur shaft aujourd’hui pour moi fait 20g de moins et se doit être plus souple du fait que j’ai bien travaillé mon swing, mon release, enfin tous les petits trucs qu’il faut travailler pour avoir un meilleur swing et par la même un meilleur index.

Dites moi si je fais des phrases trop longues au lieu de me laisser écrire comme ça tout seul !

Donc le 13, première balle, match play, allons y gaiement !
Situation très intéressante à gérer au demeurant que de découvrir ce qui manque dans mon jeu quand je n’ai pas fait mon échauffement.
Je me réfugie dans une routine désormais mieux installée et entre deux coups, pour des raisons de sociabilité évidente, je fais la connaissance du Sieur Romain, qui trouve lui aussi que pour le prix d’un compact on fait un beau parcours…

Une fois le trou 18 terminé, nous allons donc au départ du 1 pour faire le parcours dans le bon sens, malheureusement, une compétition bat son plein, mais le greenkeeper bien aimé nous propose de retourner fissa au 13 pour aller vérifier si on peut le rejouer mais mieux que la première fois.
Nous continuons donc notre match play jusqu’au 18 puis, et cette fois ci, recommençons de nouveau au 13 sans repasser par la case départ vu qu’il n’y a pas un chat histoire de faire le nombre juste.

Nous passerons sur le score, c’est dimanche, soyons pudiques en ce jour du seigneur surtout que j’ai eu droit à mon miracle, au trou 17 en plus !
Alors que Romain expérimente avec succès mes tentatives pédagogiques pour bien savoir faire une gratte, je me retrouve une quinzaine de mètres derrière le bunker à droite du green en double plateau du 17, celui que tout le monde adore.

La balle est dans le rough mais sans plus, par contre, le drapeau est en haut du plateau, donc la butte plus le bunker, deux raisons de ne pas espérer faire une approche roulée de 40m…
Je sors mon couteau suisse, le lob wedge adoré, j’ai déjà fait ce coup plusieurs fois au practice approche alors je me lance dans ma routine.
Et hop, comme à la télé ! Swing relâché, je laisse bien le club travailler, balle qui monte tranquillement, qui retombe en douceur, qui fait ses deux petits rebonds et bingo dans le trou !

Je peux faire un signe de croix car c’était le genre de coup à signer une croix…

Rassasiés des nourritures spirituelles nous partons nous occuper de celles qui se trouvent au clubhouse, avec du rab de frites, parce que la multiplication des pains avec le hamburger ça aurait fait de trop.
De crainte que ce parcours, prévu compact, ne suffise pas, je propose donc à mon nouveau copain à moi que j’ai parce qu’il m’a laissé gagner d’aller faire un tour au practice approche histoire de faire un peu de wedging dans un cadre ludique.

Ah bah non, il m’a pas laissé gagner en faisant des grattes, il continue à en faire…
On cherche les raisons, on teste des solutions, on en trouve, on teste encore, ça fonctionne, faut automatiser mais là c’est l’heure de la pétanque.

J’ai remarqué la pointe d’accent méridional, alors une pétanque après manger me semblait une bonne idée.
Effectivement ce fut une bonne idée, j’ai pu continuer dans la série des miracles en visant la balle de mon adversaire quand celle-ci était trop proche du trou et ça a marché, même deux fois en plus…

Si jamais un théologien lisait ces lignes, je serai ravi de savoir dans quel livre sacré on trouve un texte sur le golf ou quel saint je dois vénérer désormais.

Saint Pelz ?

N’empêche, comme on n’a pas pu faire le parcours dans son ensemble, le frère Romain, pieux parmi les pieux, s’est vu offrir un green fee pour aller voir, un autre jour, si de l’autre coté de la route le parcours est un chemin de croix ou pas.
Quoique si ça se trouve, c’est lui qui me porte chance…
Je me sens donc dans l’obligation d’y retourner avec lui, vous le comprendrez aisément, ce n’est pas par plaisir, il faut savoir faire des sacrifices de temps en temps pour approcher le divin…

3 commentaires:

  1. bravo...Bosley

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  2. S'attaquer aux petits jeunes, les faire démarrer au 13, deux fois et faire un CR......Franchement, j'y crois pas! Faut vraiment être un rat pour faire ce genre de chose.

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  3. Merci Bosley :)

    Cher anonyme qui vient ensuite, quelle mouche vous a piqué pour vous exprimer ainsi !

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