mercredi 2 février 2011

LES EFFETS AU GOLF, CINQUIÈME PARTIE…




Tel un grand coup de balais dans les idées reçues, avant dernier volet de cette saga technique. Le dernier chapitre sera consacré aux bonus.
Oui, en bon français rigoureux, je devrais dire « boni » puisque c’est au pluriel et que le terme est de racine latine. Vous connaissez sans doute tous ce moyen mnémotechnique :
«Aïe ! J’ai fait un pipus dans les cacti et ça pique ! »
Venons-en maintenant au sujet épineux du jour, le plus simple des effets au golf au lieu de nous perdre dans des locutions passéistes autant qu’urticantes…







CINQUIÈME EFFET : LE PUSH ET LE PULL


Prononcez à l’anglaise, le « pouche » et le « poule » afin d’éviter toute confusion vestimentaire, voir pire, de transgresser vers le sujet ô combien délicat du travestisme chez les mâles incertains dans certaines basse-cours.
De plus vous allez vite comprendre que le pull, au golf n’empêche pas de se prendre une veste…

1 Trajectoire d’une balle dite « pushée ou pullée» :

J’ai volontairement regroupé ces deux effets dans le même sujet car ce sont des effets que je qualifierais de « miroir », soyons pédagogue, une image valant de loin bien plus qu’un long discours. La trajectoire est celle d’une balle jouée parfaitement à quelques détails près.
En effet (de miroir donc…), au lieu d’atterrir sur le green votre balle ira dans la pièce d’eau 10m à gauche, c’est un pull, au lieu d’arriver sur le fairway votre superbe drive ira dans la forêt 20m, voir 30m pour les plus puissants, à droite, c’est un push. 

2 La Stratégie de la balle pushée ou pullée :

Quand on a comme objectif de préparer pâques pour ses enfants golfeurs, nous avons avec ces deux effets un moyen efficace de cacher les balles dans des endroits divers et variés sans bouger de son point de départ. Néanmoins quand il s’agit de gagner quelques points d’index, j’avoue, à mon grand désarroi, que ces effets seuls n’ont que peu d’intérêt.
Alors à quoi servent-ils puisqu’ils existent?
Et bien, il est effectivement indispensable de savoir les exécuter car ils devront être couplés avec, soit le hook, soit le slice.
Oui c’est pourquoi j’ai souhaité que vous sachiez manier rapidement ces deux effets au préalable.
Rappelons nous les retransmissions télé, les grands professionnels réalisent ce que les commentateurs nomment pompeusement des fade et des draws mais nous autres, amateurs,  de grands frissons également, préférons les « Push-Hook » et les « Pull-Slice » bien plus beaux et spectaculaires à regarder !
Juste pour info, évitez l’inverse, push-slice et pull-hook, sauf à pâques pour vos enfants golfeurs bien entendu.

3 Comment réaliser un push ou un pull :

Pour les scientifiques :
- Le pull c’est ,Chemin de club extérieur/intérieur, face square.
- Le push c’est,Chemin de club intérieur/extérieur, face square.
Plus simplement, faites un swing normal mais alignez-vous de 15 à 20 bons degrés vers la droite ou la gauche de la cible, cela fera illusion…
Pour le couplage, Pull-Slice, faites en sorte que votre face du club soit orientée à droite à l’impact et pour le Push-Hook, faites en sorte que votre face de club soit…….tout à fait….orientée à gauche à l’impact.
Et là vous pourrez enfin rire au trou numéro 18, à égalité parfaite au tee de départ en match play quand votre adversaire verra, sourire aux lèvres, votre balle partir droit vers l’obstacle d’eau puis  le voir déchanter la seconde suivante lorsque cette dernière opérera un superbe virage vers le fairway.
Il voudra bien entendu faire de même, sa déconvenue sera totale et votre victoire, éclatante…

4 Le petit plus mental :

Rien de nouveau puisque ce sera le même moteur mental que le slice et le hook !
Sans oublier l'alignement mais ça c'est la routine...

Vous verrez, résultat garanti !

1 commentaire:

  1. le push est une etape interessante dans l'apprentissage. Le pull est un poison. Le pull est le petit frere du SLICE. Bosley

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