dimanche 11 octobre 2009

LE GRIP EN GRIPPE…

Une semaine sans taper une seule balle, ce n’est pas évident à supporter pour un obsessionnel comme moi.
Bon, j’avais quelques raisons valables.
En premier lieu, un peu plus de travail, ce qui n’est pas pour me déplaire vu les derniers mois plutôt désagréables que je viens de passer et qui laissent encore quelques marques.
À ce titre, je vais lancer une fondation qui aura pour but de me permettre de jouer au golf 7 jours sur 7 afin d’espérer aller jouer en Amérique du sud en 2016.
Je vois avec nos gentils ministres concernés pour rendre cette fondation d’utilité publique afin que vos dons futurs (et importants cela va de soi) soient déductibles fiscalement.
Ne me remerciez pas, si je peux aider, ce sera avec plaisir…
En second lieu, une espèce de virus malsain qui fait couler le nez, qui fait bobo dans la gorge, qui donnent des courbatures sans avoir fait le moindre parcours qui m’a envahi sans mettre s’être présenté, les bonnes manières se perdent que voulez vous.
Je soupçonne ma visite dans les transports en commun, chose qui doit m’arriver une fois par an, étant d’une nature plutôt indépendante, d’en être la cause.
Bon la fondation future me permettra fort heureusement une voiture avec chauffeur, le problème sera donc bientôt résolu.
Bref !
Enfin quelques balles aujourd’hui !
Juste 4 seaux histoire de retrouver quelques sensations et continuer le travail sur le grip, la rotation enfin le truc habituel et infini.
Mais surtout pour aller tester mon nouveau club.
Un Wedge Mizuno MP T série 47/06 spin milled.
Une idée étrange pour beaucoup sans doute mais une nécessité expérimentale pour moi.
Pour résumer, je dirai que ce club est un compromis entre mon souhait de jouer des lames dans un avenir imprécis et mon plaisir à jouer les wedges.
Le PW de ma série est très bien, mais, comment dire, un fer avec un loft de wedge et une semelle de fer, je n’arrive pas à m’y faire au final.
Je n’arrive pas à rentrer dans la balle de façon fluide, toujours le stance entre deux tees, si vous voyez ce que je veux dire.
J’en ai donc parlé avec Stéphane pour savoir si mon idée n’était pas totalement idiote, il m’arrive d’en avoir, je crois même en avoir écrit ici en étant férocement convaincu que l’idée était lumineuse.
Avis aux curieux, j’offre un lot de tees prédécoupés à celui ou celle qui m’en trouve une dans les 5mn.
J’attends…
Pour ceux qui ne sont pas partis chercher, je continue.
Stéphane n’ayant pas pleuré de rire, je suis revenu vers mon ami et confident technique, j’ai nommé : Parrain.
Parrain, alias Vincent pour les intimes, est un plus que passionné de matériel de golf.
À tel point qu’il est déjà allé faire un tour aux États-Unis pour suivre une formation pointue de clubmaker et qu’il va même y retourner bientôt parce que dans la famille Vincent, on ne fait pas les choses à moitié, mais j’aurai l’occasion de reparler de ce sujet de façon plus approfondie pour ne pas dire plus admirative sous peu.
Bref !
Je l’ai déjà dis ?
Oui mais c’était pas le même type de bref…
Donc, je m’ouvre à Vincent de cette idée pour le moins originale d’avoir 4 wedges dans ma série avec dans la poche un Mizuno MP T 47/06 d’occasion dégoté pour une petite bouchée de pain pas frais.
Vincent n’est pas du genre à freiner mes idées et se propose de transformer l’occasion pas fraîche en wedge de haute qualité.
Voila pourquoi j’avais un peu hâte de plus avoir bobo la gorge, le nez qui coule et tout et tout.
Échauffement, on travaille chaque fer tranquillement, puis les bois, puis on recommence en faisant attention au diverses choses à maîtriser et en avant le practice approche avec les wedges.
Je ne vais pas rentrer dans le détail mais comment dire pour bien me faire comprendre…
Ah oui !
Parfait !!!!
Exactement ce que j’espérai en terme de sensation, un club très « solide » et suffisamment ouvert pour ne pas jouer en plein coup et travailler le toucher de balle.
Autours de 115m en plein swing, il donne toute son efficacité entre 85 et 100m.
Exactement le club intermédiaire entre le fer9 et les wedges classiques.
Seul hic que je ressens de plus en plus, le grip.
Plus je travaille à avoir une prise de grip facilitant la souplesse des poignets, plus je me rends compte que j’ai vraiment pris trop large.
Le confort avant tout, c’était la raison qui m’avait fait changer mes grips d’origine.
C’était une erreur qui ne reproduira plus.
Je vais tenir compte de ce constat pour le travail technique hivernal qui va débuter courant novembre.
À retenir aujourd’hui : Vincent, Bravo pour ce superbe wedge !

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