Deux jours dédiés à l’entrainement et à la maîtrise de cette prise de grip que j’ai pris en grippe bien que conscient de sa future utilité.
Comme tout changement au golf, on passe par une phase « exagération » du nouveau truc appris, ensuite on perd tout, swing inclus et plus tard, dans un délai plus ou moins court, on retrouve son swing avec le truc inclus dedans.
Simple non ?
Donc, une fois appris que je devais corriger ma prise de grip, je l’ai forcément exagérée et j’ai perdu la plupart des mes sensations et de mes certitudes.
Ça c’était Samedi.
En rentrant à la maison, l’air joyeux du type qui vient d’envoyer 5 seaux de balles à peu près n’importe où, j’ai potassé un livre d’exercices, sans faire de pub, il y en a 110 dedans et il est assez utile.
Le dimanche, je retourne au practice avec plusieurs objectifs, le premier étant de ne pas bloquer sur la prise mais de rechercher les sensations du swing dans ses points clefs.
Je reviens sur ma prise habituelle en la déplaçant juste un petit peu, je fais quelques exercices types sur le tapis. Pieds joints pour ne pas aller trop vite dans mon enchainement par exemple.
Ce qui est important aujourd’hui c’est le toucher et la trajectoire, un repère autocollant sur la face du club va m’aider à voir où ma balle touche.
Cela reste assez bien centré mais la trajectoire a une tendance au fade ou un léger slice.
Mais cela revient doucement.
Je pars faire quelques sorties de bunker avec approche et coups longs jusqu’au fer5 voire hybride en test, quelques approches, du putting puis je retourne faire deux seaux avec un objectif de jeu.
Demi coup de 20° pour faire des balles tendues, cela me donne des repères pour faire des balles sous les arbres, je cherche à faire un pitch réussi avec chaque club pour observer la trajectoire, la mémoriser, l’archiver dans ma mémoire de coups utilisables sur un parcours.
Bref, de la détente, des tests ludiques et des recherches de sensations pour les exprimer cet hiver dans le fitting bilan.
Petite phase délicate qui passe doucement, mieux vaut rester philosophe dans ces moments là et chercher à jouer plutôt qu’à vouloir avancer, il y a des choses que je dois stabiliser et l’exercice est indispensable pour créer les déclics nécessaires pour passer l’étape.
Allez, courage, ça ira forcément mieux ensuite !
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